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Les oeuvres de Stanley Kubrick sont des objets filmiques délicats à aborder.
Le réalisateur, à chacune de ses expériences cinématographiques, s'est élevé à des altitudes que peu d'autres cinéastes ont pu atteindre avec un seul film.
D'aucuns considèrent Eyes Wide Shut comme une oeuvre mineure du génial cinéaste.
Pourtant, force est de constater que cet ultime film est loin d'être le moins bon Kubrick, il est même l'un des ...
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Un chef d'œuvre d'une intelligence et d'une subversivité absolument ahurissante. John Nada est clairement un des personnages les plus badass du cinema de genre.
Dernier film du génial Andrei Tarkovski, Le Sacrifice est une plongée dans l'essence. Un véritable bijou de mise en scène typiquement tarkovskienne (la caméra en légère plongée, les plans larges) et de lyrisme. Le symbolisme est encore plus frappant qu'à l'accoutumée chez Tarkovski et le film contient des fulgurances lyriques absolument inoubliables : le final, évidemment, est peut-être ce que Tarkovski a tourné de plus sublime, et ...
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Pasolini qui dresse un portrait terriblement humain de Jésus, transfiguré ici en leader politique révolutionnaire. Émane de cette Évangile quelque chose de sacrée qu'on peine à décrire avec des mots ...
Un agréable film que ce Jack Burton. Drôle d'abord, on se sait chez le Carpenter de Invasion LA et Vampires, très bien mis en scène (combats impressionnants) et relativement bien joué. En revanche, on peut déplorer le manque de soin manifeste apportée à la bande-son, répétitive et agaçante mais surtout ce Jack Burton n'est finalement qu'un divertissement de bonne facture. Objet réjouissant, certes, mais toujours creux, il lui manque ...
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S'il y avait une chose à reprocher à ce George Washington, c'est peut-être son dernier quart d'heure qui souffre de baisses de rythme dommageables et largement évitables. Le reste est simplement magnifique, flirtant constamment avec le chef d'oeuvre. La photo est superbe, les acteurs impeccables, la mise en scène (malickienne au possible) d'excellente facture. Sur le fond, George Washington évoque à la fois le Malick élégiaque deuxième ...
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Si l'on excepte le dernier quart d'heure, en dessous, NY 1997 est un excellent film d'anticipation, presque aussi brillant et subversif que le chef d'oeuvre de Carpenter à mes yeux, Invasion Los Angeles.
Une ballade élégiaque type Malick période Badlands. Un film sans prétention mais dont la beauté et la sensibilité suffisent à le hisser au-dessus de 95 % de la production actuelle.
Si l'on excepte le concept douteux du found footage qui sert davantage d'argument de vente que de prouesse artistique (euphémisme, quand tu nous tiens), ce Chronicle s'avere en fin de compte un joli conte initiatique sur fond de super-pouvoirs. Ça manque de subtilité mais pour un blockbuster, c'est déjà admirable. Et puis, il y a le Wallace de The Wire. Une belle surprise.
Je crois en fait que je préfère le Carpenter cynique et ironique (Invasion LA, Vampires) au Carpenter sérieux. L'esthétique a beau être recherchée, je trouve le film mou du genou même s'il y a deux ou trois éclairs de génie.
Une petite déception. Certes, l'ambiance est pesante et inquiétante au possible, certes la mise en scène de John Carpenter est virtuose mais l'Antre de la Folie souffre d'abord de la comparaison avec Vertigo et le Procès, qui proposaient en mieux des expériences proches, et l'on peut déplorer quelques jump scares évitables. Reste que la fin est assez énorme.
Un Carpenter bien badass. Vampires est un film réjouissant et jouissif du maître de l'horreur. Les vampires n'ont jamais été aussi animaux.
Black Christmas souffre de son rythme beaucoup trop lent et mou pour un film d'horreur mais réussit à instaurer une ambiance pesante, notamment au travers d'une mise en scène de très bonne facture. Le final laisse, en revanche, sceptique.
Des 1984, Wes Craven réglait ses comptes avec le cinéma d'horreur à travers ces Griffes de la Nuit, cynique parodie de la société américaine dont Craven ne se lasse pas de malmener les enfants ! Simplement excellent !
Ça n'a d'intérêt que son esthétique, minimaliste et parfois poétique.
Scénario assez poussif, humour un peu à coté de la plaque (on pense au Master i Margarita de Yuri Kara sans le cynisme féroce de ce dernier), acteurs en roue libre.
Scénario assez poussif, humour un peu à coté de la plaque (on pense au Master i Margarita de Yuri Kara sans le cynisme féroce de ce dernier), acteurs en roue libre.
Chef d'œuvre du genre. Ni plus ni moins. D'une intelligence et d'une lucidité impressionnante tout en étant tacitement subversif.
Me voilà au bout du monument de Kielowski. Le terme de chef d'œuvre serait réducteur pour qualifier l'immense œuvre du cinéaste polonais. Le format en 10 épisodes, élève à un haut niveau de spiritualité ce Dekalog. Et encore, il faut encore parler de la densité sociologique de l'ouvrage, pour ne rien omettre de la qualité de l'ouvrage. Je vais donc m'atteler à une critique épisode par épisode puis à une critique globale. ...
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J'ai peiné à entrer dans le film mais que fois dedans, je n'en suis plus sorti. On perd beaucoup du côté mélodramatique du remake de Brian de Palmerd... Palma (sauf sur la fin) et du cabotinage de Pacino et à vrai dire, ça n'est pas plus mal. Le film, par rapport au Scarface de De Palma, gagne en humour et jouit d'une meilleure mise en scène. Après, la trame du film est quand même plus jubilatoire chez le De Palma mais au vu des ...
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J'aime tout particulièrement le film quand il devient grave, âpre, mélancolique. Le retour de Mr Merde m'avait laissé très sceptique tout comme le début du film qui faisait vraiment pensum, mais le film a su se rattraper par la suite. Il vaut de toutes façons pour la présence du monstrueux Denis Lavant, très probablement l'un des meilleurs acteurs français de tous les temps. Carax a 25 idées de cinéma à la seconde et propose ici une ...
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Première partie plutôt sympathique. Deuxième partie absolument excellente. Comédie de moeurs bien écrite servie par un trio d'acteurs exceptionnel (du culotté Cary Grant à la pétillante Katharine Hepburn en passant par le génial James Stewart). Un très bon "feel good movie"
Moins détestable que le récent Polisse de Maiwenn, sur un sujet similaire, Tavernier se plante à peu près de la même façon : c'est d'un rare manichéisme et d'une naïveté affolante, c'est faussement audacieux et subversif et ça se paye le luxe d'être interminable et chiantissime. Un film de gauche sans intérêt, en quelque sorte, avec un bon lot de scènes bien racoleuses.
Attention, grosse daube. Ce film à sketches franchement poussif est donc co-réalisé par des réalisateurs huppés en ce moment (à tort ou à raison). L'ambition est clairement de refaire "Les Monstres" de Dino Risi sur la thématique de l'infidélité. Le problème, c'est que, loin de la pantalonnade régressive attendue, les "cinéastes" nous livrent un film extraordinairement mauvais, pas drôle pour un sou (excepté le sketch de l'hôtel, ...
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Une excellente surprise. La saveur de la pastèque n'obeit à aucune narration et à aucun impératif rythmique. D'une lenteur complètement envoûtante, le film de Tsai Ming Liang évoque Antonioni, dont il reprend certaines thématiques (enfermement, solitude dans la ville) tout en y ajoutant une pincée de folie qui rappelle évidemment les trips esthétiques d'un Wong Kar Wai (les scènes musicales décalées sont jouissives). Le film de TML ...
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Un film très sympathique mais qui ne retrouve peut-être pas la grâce de Certains l'aiment chaud. Sept ans de réflexion est agréable à suivre, parfois drôle (mais pas toujours, l'humour étant souvent un peu prévisible et lourd), et réussit à rendre Marilyn Monroe plus charmante que jamais. Elle se débrouille pas dans ce rôle de jeune fille très naïve. Mais le film ne vole jamais très haut, c'est dommage.
C'est très moyen.
Sur le plan des thématiques, c'est une synthèse assez mollassonne et superficielle des deux premiers volets de Raimi, autrement plus denses et profonds. Le film distille par ailleurs des moments d'ennui profond, c'est un comble pour ce qui se vend comme du divertissement.
Sur le plan de la mise en scène, Webb (qui tisse sa toile :hap: ) tente de copier plus ou moins la mise en scène auto-parodique, jouissive et presque ...
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Un véritable ravissement pour les yeux et les oreilles. La photographie est de toute beauté, les acteurs magistraux (surtout Darrieux que je découvre enfin), la mise en scène à se pâmer. On tient là un film-somme, une véritable élégie. Max Ophuls avait bien compris que la vie peut parfois être le plus beau des spectacles et c'est ce qu'il cherche à montrer en mettant en scène cette Ronde obsédante qui emporte toute ma sympathie. Chef d'œuvre.
Je l'ai trouvé décevant et frustrant. Frustrant parce que ça aurait pu être un des meilleurs films d'action de tous les temps. Les points positifs : la mise en scène, en dépit de 2-3 passages tape à l'oeil, est juste somptueuse, pour l'instant le sommet de la virtuosité formelle de Tsui Hark. Chaque scène d'action de la première partie est un moment de bravoure.
Mais alors, de un, toute la première partie souffre d'une narration ...
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Un pur chef d'œuvre, un moment de cinéma absolument exquis. Une galerie de personnages attachants que Rohmer filme dans des cadres et des panoramas apaisants. C'est touchant, élégamment verbeux, légèrement mélancolique et sublime du début à la fin. Un film d'une classe folle, dont on ne voudrait pas qu'il se termine. Tout simplement parfait !
Après le génial "Il était une fois en Chine" premier du nom, Tsui Hark récidive dans le chef d'œuvre avec ce deuxième opus. L'oeuvre est peut-être davantage orientée vers le divertissement et elle perd certainement en grands morceaux de cinéma ce qu'elle gagne en humour, en précision et en mise en scène. Néanmoins, Tsui Hark parvient toujours à conjuguer, avec une virtuosité époustouflante, le lyrisme d'un grand film historique ...
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Un film dur, triste, et paradoxalement magnifique. Avec un sujet pareil, Pialat aurait pu facilement s'embourber dans le larmoyant et la complaisance. Mais le ton réaliste qui étonne puis fascine est tout particulièrement adapté et les acteurs magistraux. Le final est bouleversant. Un grand film. Mon premier et certainement pas mon dernier Pialat.
Quel dommage ... Après une première partie très maîtrisée, le film retombe comme un soufflé en enchainant le n'importe nawak scénaristique prétexte à des scènes de fusillade pas extraordinaires. Reste les 5 avant-dernières minutes, lyriques en diable, qui remontent un peu le niveau.
Les 40 premières minutes sont tellements magnifiques, sublimes, définitives et riches que le reste m'a un peu déçu en comparaison (même si j'ai beaucoup aimé quand même et qu'il y a des scènes poignantes).
Sur le plan formel, la mise en scène et la photographie sont à se pâmer.
Assurément un grand film.
Sur le plan formel, la mise en scène et la photographie sont à se pâmer.
Assurément un grand film.
Combats dantesques, grands moments lyriques, mise en scène virtuose sont le lot de Il Était une fois en Chine. Un véritable moment de cinéma si l'on excepte peut-être une ou deux scènes grotesques et un Jet Li, artiste martial hors pair mais acteur peu convaincant. Le film de Tsui Hark flirte quand même assez avec le chef d'œuvre pour qu'on lui en tienne trop rigueur.
Bonne voire très bonne surprise. Le film de David O Russell ne brille pas par son originalité, il est vrai, mais la relation entre les deux frères est touchante. On peut regretter que ce Fighter abonde en clichés mais c'est davantage l'inégalité des deux personnages (Christian Bâle bouffe littéralement l'écran et vole la vedette à un Walhberg monoexpressif pour changer) qui déçoit. Ça reste largement à voir.
L'ensemble pourrait être un mélodrame indigeste si l'enseignement du métrage ne s'inscrivait pas autant dans la symbolique. Au delà du récit tragique proprement contenu, il faut en effet voir une parabole sur la corruption de l'âme par le réel, les dérives inhérentes au Progrès, et surtout un pamphlet contre la rationalité. Dancer in the Dark dégage une véritable tendresse, doublée d'une tristesse infinie. Les escapades musicales de ...
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L'Incompris n'est rien de moins que la sublime complainte d'un cœur innocent. L'un des dix plus beaux films du monde.