Juan 75
Membre depuis le 20 août 2009
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Un thriller haletant sur fond de sport et de politique mené tambour battant. Le scénario est très bien écrit et l’interprétation superbe. Le noir et blanc et le format carré contribuent à créer une atmosphère anxiogène et un climat de tension.
Une vraie poésie dans ce film japonais tout en subtilité et en délicatesse pour traiter de sujets comme l’homophobie ou la différence. Les couleurs et la photographie sont superbes et le jeu des acteurs parfait.
Le film est beaucoup trop long et les deux intrigues, l’amoureuse et la conflictuelle, restent hermétiquement parallèles, ce qui nuit à la fluidité du film. Les acteurs sont très bons et il y a de belles scènes lyriques mais la musique est trop présente et on aurait pu couper une bonne demi-heure au montage. Bref une déception surtout après toutes ces critiques élogieuses.
Il y avait de quoi faire une bonne comédie mais tout tombe à plat. Clavier de complaît et paresse dans son rôle qui devient de ronchon sympathique, les dialogues sont affligeants, les gags téléphonés et les situations et autres personnages caricaturaux. Le scénario est nul et on frôle le malaise avec le rôle de l’assistante noire du docteur, de l’ex handicapé et du voisin sourd-muet. Comment un tel film a-t-il pu trouver un financement ?
La reconstitution historique est très belle et rend bien ce qu’on imagine de la Belle Époque. Il manque néanmoins un scénario qui donnerait un petit peu de tension à l’ensemble. Le film donne juste l’impression d’une tranche de vie, ce qui est déjà pas mal. Sandrine Kiberlain n’est pas toujours crédible, elle excelle dans les moments de folie mais il manque probablement la puissance que l’on imagine de la grande comédienne et ...
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S’il s’adresse aux fans de Michel Legrand, ce documentaire est aussi une réflexion magnifique sur le temps qui passe et le processus artistique et créatif. On y voit un Michel Legrand complexe, sympathique ou tyrannique, vivant ou dépressif mais toujours passionnant et en curiosité permanente. Le film permet de mesurer le génie du compositeur et combien ses musiques m’ont personnellement accompagner dans la vie, des films de Demy à ...
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Je n’ai pu m’empêcher de penser à l’Habemus Papam de Morreti qui était plus vivant et plus subtil. Ici la photographie est superbe mais le scénario joue trop sur les rebondissements parfois un peu grotesque comme le final qui n’apporte rien au sujet. Les acteurs peinent à nous faire frémir ou à nous émouvoir des tourments et conflits auxquels sont livrés les personnages. J’ai passé un bon moment mais je m’attendais à être ...
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Un feelgood movie qui n’évite pas la réalité, deux acteurs en accord total, une humanité dans chaque plan et un scénario qui évite la caricature. J’ai ri, j’ai pleuré. Un beau film de cinéma sensible et intelligent qui mêle melo familial et fond social.
Tom Ford est un artiste et a un style reconnaissable en mode ou au cinéma. Il mêle avec génie glamour, beauté et drame. « Nocturnal animals » est complexe, tortueux et sauvage comme ses personnages et ses situations. Tom Ford parvient à nous envoûter en quelques plans. J’attend son retour au cinéma.
Un film terriblement jubilatoire, Coralie Fargeat va au bout de son sujet, elle ose et c’est génial. Le message féministe est servi par une réalisation et une direction artistique magnifiques. Prix du scénario à Cannes évidemment mais Demi Moore aurait pu avoir le prix d’interprétation et le film au moins un prix du jury. Les références notamment à Lynch et Kubrick sont justes. On frôle le chef-d’œuvre.
Je n’étais pas emballé par le projet et la bande-annonce avec la polémique Johnny Depp et j’ai été séduit par le film. Versailles et la condition de la femme vu par le prisme de l’histoire d’amour entre Louis XV et Jeanne du Barry est une excellente idée. Le casting est royal avec un Benjamin Laverne au jeu subtil. Les décors et les costumes sont somptueux. Maiwenn est une grande réalisatrice, elle montre ici une autre facette de son talent.
J’ai un peu de mal à comprendre l’engouement des critiques pour ce film. Certes il est poétique et plutôt joli mais le scénario est un peu opaque (surtout la fin), le graphisme est un peu pixelisé sur grand écran et les personnages animaux un peu caricaturaux. Je dirais que c’est plus un film pour enfants, ce qui n’est pas déshonorant loin de là.
Les intentions sont bonnes malheureusement la réalisation l’est moins. Tout est prévisible dans ce mélo où les acteurs peinent à émouvoir. Le temps semble long ( pourquoi 2 heures ?)
Il y a une perfection dans les films de Mouret qui est toutefois pleine d’émotion, on rit, on pleure, on passe par tout un faisceau de sentiments et de ressentis. On est proche de la tragédie lyrique et de l’opéra comique. La présence de musique classique et de dialogues très écrits nous y entraînent. Les 3 actrices sont en état de grâce, en particulier Sara Forestier. Et quel bonheur de voir India Hair dans un premier rôle. Une ...
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Le film traite de sujets difficiles avec une grande délicatesse et une grande force. Servi par des acteurs d’une grande justesse, le scénario nous emporte dans cette histoire émouvante et originale. Un grand film.
Si le message est intéressant il n’est malheureusement pas original (l’exploitation des femmes et le pouvoir délétère des oligarches russes) et le traitement cinématographique pas terrible. La réalisation est trépidante voire stressante, le scénario convenu et l’image jaunâtre et filmé en fish eye. J’imagine que le film se veut contemporain ou moderne et parfois drôle. Dans tous les cas ce n’est pas très réussi. À ce ...
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Un très bon Eastwood sur la justice et la morale. Le scénario est implacable et les tourments du personnage principal sont impeccablement rendus. Les acteurs sont parfaits avec en tête Toni Colette.
Le film décrit avec brio l’ascension absolument sordide de cet affreux personnage. On comprend mieux sa personnalité et ses choix quand on voit d’où il vient et auprès de qui il s’est formé. Le mérite du film est de ne pas caricaturer Trump et son mentor en laissant toute l’ambivalence et l’ambiguïté s’installer. C’est aussi un magnifique film sur NYC, les années Sida et les années Reagan. La reconstitution de l’époque ...
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Le film semble lent à démarrer puis c’est un crescendo qui nous fait entrer dans le cerveau du personnage. La montée est fascinante et la réalisation brillante. La performance de Naomi Scott est sidérante et le scénario réserve une fin inattendue et très maline. Bref des jump scares avec frissons assurés, du suspense et de la psychologie bien torturée : une réussite dans le genre.
Christophe Honoré est inégal et il signe ici un film qui rate sa cible. Le costume est trop grand pour Chiara Mastroianni qui peine à émouvoir et se faire comprendre. Catherine Deneuve y parvient et on saisit à travers elle le trouble de la démarche. Reste le plaisir de voir visiblement s’amuser une belle brochettes d’acteurs. Et on devine les liens qui les unissent dans la vraie vie.
Lee Miller, classique dans la forme mais des messages importants et Kate Winslet totalement habitée par le rôle, magnifique. La dernière partie sur les camps absolument déchirante et utile. Un film qui va crescendo, utile et intelligent.
Très bien réalisé dans un climat glaçant, des acteurs parfaits et un scénario implacable. Anna Kendrick signe un premier film très réussi.
Le dispositif du film à procès est radical mais il permet ici de se plonger dans la profondeur de la personnalité de la mère infanticide avec en miroir le rôle de la journaliste. La réalisation est implacable mais puisante et les acteurs sont extraordinaires de justesse. L’émotion émerge malgré la froideur apparente des plans.
Un film sur le temps qui passe et la nécessité de saisir le bonheur quand il apparaît. Moore, Kidman et Streep livrent des prestations magistrales et subtiles sur le désir, notamment lesbien (ce qui est rare au cinéma), la condition de la femme et la maternité. La réalisation est virtuose, la musique de Philip Glass est un personnage à part entière. Les seconds rôles sont excellents dont Ed Harris et Toni Colette. Bref une fresque ...
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Guiraudie a l’audace d’aller au bout de ses idées et de son propos en proposant une fable sur le désir et la mort avec des personnages à la fois banals et totalement libres. Il est jouissif de voir notamment Catherine Frot incarner une femme qui assume tout, y compris le pire, avec une apparente naïveté. Un régal !
Le film vaut avant tout pour son sujet et l’acteur du film, émouvant et puissant, qui a lui même vécu une histoire similaire. Le scénario manque un peu de relief et je me suis parfois ennuyé. . Reste les scènes de courses dans Paris la nuit, très bien filmées. La scène finale est intense avec une Nina Meurisse parfaite. Le film montre avec brio à quel point le sort d’un être humain est dans la main d’une poignée d’autres… terrible.
Gaël Morel réalise des films très personnels tant par leurs sujets que par sa manière de tourner et de diriger. Ce film est très abouti, sonne juste et parle d’un sujet peu traité finalement : l’impact du sida sur la génération qui a eu 20 ans dans les années 80. Quel plaisir de revoir Stéphane Rideau et Eli Medeiros. Victor BELMONDO confirme ici qu’il est promis à une belle carrière.
Il y a toujours un côté conte avec Ozon, des personnages complexes et un scénario surprenant. Il est également un excellent directeur d’acteurs et sait monter un casting d’exception. Le film ne fait donc pas exception avec un duo Balasko/Vincent détonnant et une histoire forte et émouvante, un beau moment de cinéma.
Le film fonctionne à merveille avec un mélange de malaise et de tension lors du week-end entre ces deux familles. Le suspense est à son comble et les acteurs y participent pour beaucoup, notamment James Mc Avoy qui m’a fait penser Jack Nicholson pour son ambivalence psychotique. Dommage que la piste des raisons d’une telle folie soit juste esquissée, cela aurait renforcé le malaise mais la piste du thriller est déjà suffisante.
C’est une fable car Julie Delpy filme le monde tel qu’elle aimerait qu’il soit et à ce titre c’est terriblement émouvant et humaniste. C’est aussi une comédie car on y rit de bon cœur et une tragédie car Delpy n’élude pas le drame que vivent les réfugiés. Le scénario nous emmène dans une montagne russe et j’en suis ressorti chamboulé au bon sens du terme. Les acteurs sont géniaux et rendent leurs personnages attachants ...
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La vie d’un couple passé au crible d’un interrogatoire d’immigration US donne un scénario au suspense tendu et des émotions extrêmes. Un huis clos étouffant joué par des comédiens excellents qui donne l’impression d’un documentaire. Le message sur la domination américaine et l’humiliation des migrants est puissant. Je suis ressorti du film ébranlé.
Métaphore du régime iranien, la famille dans laquelle se joue l’histoire est digne d’une tragédie. Le scénario est magistral ainsi que l’interprétation et la photographie. La réalisation est superbe et parvient à nous faire vivre ce qui se passe sur l’écran. Entre thriller, drame familial et film politique, Une œuvre puissante, implacable et terrifiante sur le pouvoir des dictatures notamment religieuses qui s’immiscent ...
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Le film apparemment classique offre une belle réalisation sophistiquée et une direction artistique somptueuse. Le scénario est délectable et noir à souhait. Le bande son est intelligente. Le message sur la vérité et ses méandres est admirablement tissé tout au long de ce film à procès qui est aussi une fine étude psychologique. Auteuil et Gadebois y sont prodigieux dans la lignée des grands acteurs français comme Brasseur, Fresnais ...
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Le film démarre bien, haletant et original puis il s’enlise dans des situations de plus en plus invraisemblables, des dialogues convenus et une photographie jaunâtre très déplaisante. Les acteurs font ce qu’ils peuvent et même Romain Duris a du mal à apporter quelque crédibilité à ce rôle de méchant finalement très conventionnel.
Le film est atypique dans sa forme et son récit, à l’image de son héroïne qui cherche sa place dans un monde d’hommes et qui tombe de déception en désenchantement. L’actrice principale réussit à être attachante dans ses combats et sa recherche de liberté. La façon de jouer des acteurs fait penser à Bresson qui est peut-être une référence du réalisateur. Certaines scènes sont un peu absconses mais je me suis laissé emporter ...
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Le film est malheureusement sans surprise, que ce soit dans le jeu des actrices (impeccable par ailleurs), dans le scénario ou la réalisation. Il manque une tension qui nous ferait adhérer au message. Il se dégage du film, et c’est peut-être sa force, un fort sentiment de solitude et de déprime. La fin semble à ce titre un peu artificielle…