Je ne pensais pas voir un jour un autre film de guerre qui me procurerait des sensations proches d'*Il faut sauver le soldat Ryan*. Et bien cette *Chute du faucon noir* y arrive en proposant des séquences de combat bluffantes de violence et de réalisme. Il s'agit du genre de film qui calme tes ardeurs vis à vis de la guerre, te rappelle à quel point elle est cruelle, injuste et à quel point la mort est présente à chaque instant, derrière ...
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J'ai peut-être fait une erreur en regardant *Kingdom of Heaven* juste après l'excellent *La Chute du faucon noir* car je trouve le dernier beaucoup plus viscéral et immersif que le second. Néanmoins, Ridley Scott reste un excellent technicien et la qualité de sa photo et de son montage permettent au spectateur de passer malgré tout un très bon moment.
Ce que je peux reprocher au film et qui m'a empêché de l'apprécier à 100%, c'est le ...
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Dans la lignée de sa saga consacrée aux héros américains, *Richard Jewell* est sans aucun doute le plus poignant. Comme à son habitude, la mise en scène est efficace et discrète, la narration incroyablement fluide et épurée. Reste la place des acteurs, grands gagnants de ce film tant leurs performances nous tiennent captivés, émus et révoltés par cette injustice dont nous sommes témoins impuissants. Paul Walter Hauser et Kathy Bates ...
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Parti sans apprioris, je me suis retrouvé devant une bonne petite série B, bien rythmée, plutôt bien filmée, mais manquant cruellement de budget. J'espère que ce premier essai permettra au réalisateur de nous proposer un prochain film plus ambitieux et profond, mais pour une soirée film peinard, celui-ci vaut largement le coup.
Fan absolu du premier, j'ai découvert ce deuxième épisode avec une joie immense et un émerveillement de grand enfant dans un premier temps, et de cinéphile assidu dans un second temps car si les Pixar sont des chef d'oeuvre narratifs, ils le sont aussi en termes techniques. La mise en scène et la qualité de l'animation sont juste incroyables. Le rythme est lui aussi très bien dosé. Le seul reproche que je lui ferai, c'est un dernier ...
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J'avais peut-être trop d'attentes vis à vis de ce film que l'on m'a toujours présenté comme un chef d'oeuvre, car lorsque je l'ai finalement visionné, j'avoue ne pas avoir été tant impacté que cela. Je trouve l'histoire intéressante, la direction artistique inspirée et les acteurs tous aussi bons les que les autres, mais j'aurai aimé que le film aille plus loin. J'ai une impression d'inachevé dans la traque et la relation des enfants ...
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Premier film de Jeunet et Caro et premier coup de maître. L'univers est fantastique, la mise en scène est géniale et le film regorge de petites trouvailles visuelles, sonores, dramatiques, qui en font une oeuvre audiovisuelle majeure, pas seulement un film mais une expérience. On y retrouve la patte de Jeunet dans la précision des cadrages et du rythme, et la patte de Caro dans la direction artistique. Plus lumineux que *La Cité des enfants ...
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Un film particulièrement intéressant d'un point de vue formel et narratif car audacieux et original, dans le choix des cadrages, du rythme et en particulier du travail de transitions entre les scènes, assez impressionnant. La musique est magnifique, les acteurs crèvent l'écran et le propos, dans toute son ambiguïté, s'avère traité avec justesse.
Je conseille donc fortement ce film qui n'a pas pris une ride.
Je conseille donc fortement ce film qui n'a pas pris une ride.
Le plus gros défaut du film ? Être sorti après *Avengers : Infinity War*. La comparaison lui fait beaucoup de tort tant la différence de tonalité entre les deux films est énorme. Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé ce deuxième opus des aventures d'Ant-Man extrêmement fade, les enjeux sont faiblards, cette volonté de désamorcer toutes les situations avec du second degré devient particulièrement agaçante. De fait, on se retrouve devant un ...
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Le film était porté aux nues par toute la critique, et effectivement, une fois le film visionné, j'ai compris l'engouement. Sans être révolutionnaire, le film se base sur un concept qui est respecté de bout en bout et surtout exploité avec beaucoup d'intelligence et de trouvailles tant visuelles que scénaristiques. La menace est réelle, anxiogène, et d'autant plus intense que l'on s'attache à tous les membres de cette famille. En terme ...
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Une comédie assez surprenante dans le sens où je l'ai trouvé plus intelligente que ce que la bande annonce laissait penser. Bien sûr, on est pas dans des sommets de réflexion ni dans un chef d'oeuvre d'humour subtil, mais la partition de Jonathan Cohen et Manu Payet ainsi que la mise en scène de Xavier Gens suffisent à conférer au film une aura très sympathique. Une sorte de mix à la française entre *Very Bad Trip* et *War Dogs*. En ...
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Alors oui, c'est bien réalisé, oui la photo est magnifique, oui le sound design est somptueux, mais quand je vais au cinéma je viens pour ressentir quelque chose, et malheureusement *Jurassic World : Fallen Kingdom* m'a laissé de marbre.
Pourtant ça démarrait bien, la première séquence était relativement prenante, arrivant à instaurer une tension, une attente. Mais passé les cinq premières minutes, on tombe dans le poncif du ...
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Rien de spécial à dire sur ce film qui manque quand même de souffle. C'est un divertissement sans grande ambition malheureusement, et c'est un peu ce que je reproche à Eli Roth sur ses dernières réalisations. Autant il nous avait proposé des films jusqu'au boutistes et décoiffants quitte à s'attirer les foudres d'une partie du public avec l'excellent *Cabin Fever*, le moyen *Hostel* et le très intéressant *Hostel II*, autant ses ...
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Franchement c'est pas mal. Au vu de la bande-annonce, je m'attendais à une comédie fade et sans saveur, et au final c'est beaucoup plus sobre que ce que je ne le pensais. Il faut dire que Alice David, Sabrina Ouazani et Charlotte Gabris sont de très bonnes comédiennes et le film bénéficie d'un bon montage, bien rythmé et ne laissant passer aucun temps mort. Par contre, la fin m'a semblé particulièrement bâclée, mais ce serait hypocrite ...
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Malgré un début laborieux, le film trouve son rythme petit à petit et monte crescendo jusqu'à la fameuse séquence du H.A.L.O Jump. Et à partir de ce moment là, c'est la claque dans ta gueule.
Scènes de baston, de course poursuite à pied, en moto, en voiture, en bateau, en hélico, de sauts dans le vide, tout y passe, tout est revu et corrigé à la moulinette McQuarrie qui nous apprend comment on fait du cinéma d'action.
Car ce film, ...
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Second film de Asghar Farhadi que je visionne après *Le Client*, et j'ai beaucoup apprécié. Autant le précédent m'avait paru un peu long à certains endroits et, malgré une fin poignante, semblait manquer de rythme, autant celui là m'a tenu en haleine tout le long, grâce à un scénario intriguant et surtout une excellente troupe d'acteurs. Malheureusement, le film tient quand même sur sa révélation, ce qui limite un petit peu ...
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Impossible de ne pas avoir un goût amer en sortant de la salle. Oui c'est bien fait, c'est attachant, visionnaire, inventif et émouvant, mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir été déçu. La faute à un dernier quart confus et beaucoup trop générique. C'est le problème de pas mal de films récents de cinéastes reconnus ; pour le coup, j'avais ressenti la même chose sur *Ready Player One*. Des grands réalisateurs qui nous proposent un ...
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Une claque.
Pourtant pas fan des films de super-héros, forcé d'admettre que quand un blockbuster propose une telle qualité de spectacle, de développement scénaristique et de narration (malgré la foison de personnages), ça force le respect.
Un film qui prouve une fois de plus que quand les personnages sont bien définis et que les antagonistes existent par eux-mêmes et qu'ils proposent une vision alternative des protagonistes, le ...
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Ça fait plaisir de voir du cinéma de genre, fantastique, et de cette qualité en France. Même si on atteint pas le niveau d'un grand film car le scénario, malgré une bonne écriture, reste trop sage et calibré, *Dans la brume* se veut un divertissement plus qu'honnête, maîtrisé et bien rythmé. J'aurai aimé un peu plus de prises de risque dans le développement scénaristique, car la mise en scène ambitieuse aurait été capable de ...
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Avec le recul, je pense que j'ai bien préféré ce *Mektoub, My Love* à *La Vie d'Adèle*. Pourtant, celui-ci est moins narratif, plus oisif, presque insignifiant, et pourtant tellement vivant.
Quoi qu'on en dise, rares sont les réalisateurs capables de nous plonger avec autant de véracité au coeur de leurs récits, dans le cercle des personnages. *Mektoub, My Love* est l'antithèse d'un cinéma "cinématographique", "esthétique" et ...
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J'y suis allé à la base pour amortir le Pass Pathé/Gaumont, et j'en suis ressorti plus que surpris. J'ai franchement beaucoup aimé *Larguées*. C'est drôle, maîtrisé, jamais trop lourd, bien écrit et surtout très bien joué. On comprend où la cinéaste a voulu en venir et à aucun moment le film ne subit de baisse de rythme ou de tentative grossière d'amener un quelconque pathos. Ça principale qualité reste donc sa justesse ...
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Autant j'apprécie Gastambide et son humour, autant c'est impossible de tout laisser passer. Et pour ce *Taxi 5*, en terme de bon goût, y a à boire et à manger (sans mauvais jeu de mot). C'est simple, on flirte entre le franchement drôle et le franchement catastrophique. Je n'arrive toujours pas à comprendre la schyzophrénie scénaristique qui s'empare de lui lorsqu'il écrit. Autant il est capable de choses très bonnes, prenantes et ...
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Un peu dégoûté concrètement. Alors oui, objectivement, c'est bien réalisé, plutôt bien écrit, bien interprété et tout ce qui s'en suit, mais merde, le dernier tiers du film est tellement décevant. C'est simple, on dirait que Spielberg a laissé la main à un réalisateur plus générique pour les quarante-cinq dernières minutes. Et je dis ça en tant que fan du cinéaste.
Pourtant, ça avait bien commencé, la première moitié du ...
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Une petite claque de la SF servie par le très talentueux Alex Garland. J'avais déjà été convaincu par Ex Machina qui était plus intimiste, et avec Annihilation le cinéaste renoue avec un cinéma de l'aventure, de l'inconnu et du mystère, qui nous interroge et nous tient en haleine durant sa totalité. Je ne comprends donc pas pourquoi le film a tant divisé (sans aucun doute à cause d'une fin trop mystique et brumeuse) parce qu'il nous ...
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Si ce film est important pour moi, c'est pour une seule raison, Franck Dubosc a enfin gagné le coeur du public avec autre chose que son éternel rôle de beauf, et c'est tant mieux. Ce mec a un talent incroyable, autant sur scène comme humoriste que comme acteur au cinéma. Son jeu et son timing comique sont excellents et il est pour moins l'un des meilleurs comédiens de sa génération (si ce n'est le meilleur).
Ceci étant dit, j'attendais ...
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Un téléfilm traitant de l'homophobie sans subtilité, sans saveur, sans réelle intention scénaristique autre que "cé pa trè bien d'ètre omofobe". Bref, la réalisation est classique au possible mais n'est pas catastrophique (on fait avec ce qu'on a j'imagine), l'interprétation des comédiens lorgne entre le bon et le moins bon, toujours le cul entre deux chaises et le développement scénaristique fonctionne assez bien mais se retrouve ...
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Comme à son habitude, Spielberg s'est approprié cette histoire pourtant anodine mais singulière en y injectant toute sa poésie, sa virtuosité cinématographique et son sens du spectacle. De fait, bien que *Le Terminal* soit considéré comme un film "mineur" au sein de son oeuvre, il n'est pas moins un excellent divertissement, parfaitement écrit, rythmé et interprété, il fait partie de ces "films-fables" chers au Spielberg des années ...
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Alain Resnais frappe fort avec ce premier film et marque tout simplement, au plus grand calme, une révolution cinématographique stylistique. Il y a un avant, et un après *Hiroshima mon amour*, ce que je comprend tout à fait au visionnage de l'oeuvre. Que ce soit en terme de montage et de mouvements de caméra, *Hiroshima mon amour* est un film ambigu, en constante mutation, toujours dans un entre deux assez déstabilisant tant il mixe une ...
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Un film sortit de nulle part qui m'a laissé sur le cul pour une raison majeure : son écriture.
Je pense que *Three Billboards* est l'un des films les mieux écrits de ces dernières années, tant dans son développement scénaristique que dans son travail sur les personnages. Martin MacDonagh a parfaitement compris que ce qui maintient le spectateur captivé, c'est des personnages bien écrits, variés, multi-dimensionnels et qui connaissent ...
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Amateur de Guillermo Del Toro, un des cinéastes contemporains les plus talentueux en termes visuels et narratifs, je dois avouer que son *Shape of Water* ne m'a pas procuré l'effet escompté, plutôt un agréable divertissement qu'un film profondément touchant comme a pu l'être *L’Échine du Diable* ou *Le Labyrinthe de Pan*.
En effet, j'ai été surpris par la simplicité scénaristique du film qui reste tout de même magnifique ...
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Au sein de la production Marvel actuelle, je trouve que Black Panther tire plutôt bien son épingle du jeu. Ce qui me pose le plus de problème avec les blockbusters super-héroïques actuels, c'est leur manque de vision (on est loin d'u temps d'un Sam Raimi, d'un Ang Lee ou d'un Tim Burton aux commandes d'un film de super-héros), la pauvreté de leur mise en scène, et l'incroyable faiblesse de l'antagoniste. Black Panther réussit à pallier ...
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The Room
TCP/IP :
L'Apparition :
Difficile de donner un avis tranché sur un film aussi disparate. L'Apparition est, à l'image de son protagoniste principal, un film torturé entre deux voies. La voie de la croyance ou bien celle des faits pour Jacques, celle du film métaphysique et contemplatif ou bien celle du film d'enquête pour L'Apparition.
Le long-métrage démarre très bien, la narration est purement audiovisuelle, portée par la ...
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C'est donc ainsi que se clôture la trilogie Eastwoodienne du héros américain moderne, proche du monsieur tout le monde mais mû par une passion, un instinct, une bénédiction divine lui permettant d'accomplir de grandes choses. J'avais adoré American Sniper et beaucoup apprécié Sully, pour Le 15h17 pour Paris, c'est plus compliqué.
En effet, Eastwood s'est jeté à corps perdu et sans trop de recul dans cette histoire, nourri par une ...
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Bien que n'ayant pas vu les derniers films de Woody Allen, j'ai tout de même un certain attrait pour son cinéma que je trouve remarquablement écrit et mis en scène malgré l'apparente simplicité qui en ressort. Il est capable de tisser des réseaux de relation passionnants dans ce qu'ils ont de cynique, tortueux et dramatique, sans pour autant rentrer dans une lourdeur ou un pathos écœurant. S'il y avait un mot pour décrire le cinéma de ...
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*Faute d'amour* fait partie de ces films hypnotiques qui t'attrapent dés les premières secondes pour ne plus te lâcher jusqu'au générique final. Ceci est dû à trois éléments parfaitement maîtrisés : une réalisation froide mais ambitieuse et toute en finesse, une direction d'acteurs impeccable et un développement scénaristique riche et rigoureux.
Parce que malgré le postulat de départ, *Faute d'amour* n'est pas un film de ...
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