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Vu en avant première au Festival Cinémania de Montreal, heureuse surprise! Le film traverse les 40 dernières années de la vie politique française avec une élégance nonchalante dans un Paris fantomatique et sous un ciel d'hiver. Entre "Les hommes du Président" et "Nous nous sommes tant aimés", Julien Dray (une révélation!) flanqué du toujours parfait Mathieu Sapin revisite les grandes heures de la gauche au pouvoir avec un humour ...
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Le film de l'année. Sur le papier, une proposition loin d'être évidente et pourtant dés la première séquence le film impose sa loi, sans effets, avec une assurance tranquille, toujours en avance sur le spectateur, si bien que les trois heures filent d'une traite.
Il faut reconnaitre à Guillaume Brac l'infini talent de capter l'humeur du temps, il pratique un cinéma à bas bruit, tout en finesse, loin des poseurs patentés. Il en résulte une oeuvre très cohérente dont A l'abordage est - pour l'instant - le point culminant que l'on atteint après avoir gravi une route de montagne ensoleillée. Le casting est absolument époustouflant.
On ne peut s'empêcher de penser que J.Audiard a voulu se racheter une virginité, il le revendique d'ailleurs : il considère Les Olympiades comme un "premier" film. Exit donc T. Bidegain et N.Debré, bonjour Céline Sciamma et Lea Mysius, ce qui permet de cocher deux cases d'un coup et d'envisager la suite sans procès d'intention. Le film oscille entre la chronique sentimentale urbaine et le revenge-porn (la partie la plus discutable, assez ...
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Le film oscille en permanence entre la chronique réaliste - le monde du travail, la place de la (jeune) femme dans la société, ses rapports avec les hommes - et l'essai poétique. A ne pas vouloir (ou pouvoir?) assumer son point de vue le récit se déroule dans un faux rythme troublant qui n'est pas sans charme. Reste Sara Forestier, magnifique et très juste incarnation du rôle principal, double à peine masqué de la réalisatrice.
Très très bonne surprise! Pour ceux qui s'attendent à un space-opéra, passez votre chemin... Le film est une quête intime, incarné par un Brad Pitt bouleversant, qui m'a fait penser à Apocalypse Now.
Du vrai cinéma à l'ancienne! La photo de Phedon Papamichael est absolument magnifique, comme quoi le numérique peut faire des merveilles...
Denis Villeneuve prouve un fois de plus que sa place et sa réputation ne sont pas usurpées, la direction artistique est remarquable.
Film magnifique. Un des plus juste portrait de femme jamais tourné, de la part d'un cinéaste en prise avec son temps.
Film formidable! Magnifiques portraits de femmes dignes et touchantes. Où l'on comprend aussi, contrairement à l'air ambiant, que l'intégration fonctionne dans ce pays et ça fait du bien.
Découvert par hasard, voilà un film inventif dans la forme et généreux dans le propos qui distille une bonne humeur communicative. Mention spéciale à Mathieu Sapin et à Gary son compagnon de voyage qui forment un duo attachant.
Formidable de voir à quel point le regard d'un cinéaste change la perception des choses. Voilà un film "français" et pourtant rien ne nous raccroche aux wagons de la production hexagonale, ni du côté des films grands publics où tout est surligné et justifié, ni du côté des films d'auteurs repérables à leurs tics interchangeables. Comme si au final Verhoeven avait ouvert en grand les fenêtres et tout envoyé valser. Huppert compris.
Chef d'oeuvre. Une construction narrative complexe - directement inspirée de l'univers des jeux vidéos - et en même temps extrêmement fluide où l'émotion vous cueille immanquablement. Pete Docter est un génie.
Il faut avoir une sacrée confiance en soi pour mener et réussir un projet aussi casse-gueule...
Il faut avoir une sacrée confiance en soi pour mener et réussir un projet aussi casse-gueule...
Le problème n'est pas tant d'avoir déjà vu ce film un certain nombre de fois - Memories of murder, True Détective pour ne citer qu'eux - somme toute on sait bien que les parois du cinéma ne sont pas étanches et que les films se nourrissent les uns des autres. Le problème ici est plutôt que nous sommes en présence d'un gros malin qui a du mal à cacher ses tours de passe-passe. On voit toutes les coutures, toutes les ficelles, à part le ...
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Film de feignasses. Rarement vu un film aussi mal joué, tous les comédiens sont à côté de la plaque, en roue libre.
Une épopée tragique . Un documentaire incroyable, on pense à Kurosawa, à Skakespeare. Chef d'oeuvre absolu.
A voir absolument pour comprendre enfin cette histoire à rebondissements! Se regarde comme un des meilleurs thrillers.
Il y avait un beau sujet mais c'est raté. Illustration parfaite du film de bon élève, propre sur lui. Ni surprise, ni franche déception, on reste dans les clous, à distance. Et comme c'est filmé avec les pieds, il n'y a finalement pas beaucoup de cinéma là-dedans...
Il y a un parfum de film à l'ancienne qui est plutôt plaisant, un faux rythme assez inhabituel dans le tout venant de la production américaine. Et même si on voit rapidement venir le twist final on se laisse aller avec plaisir grâce notamment aux deux rôles principaux Tom Hardy et surtout James Gandolfini dont la dernière prestation restera à tout jamais empreinte d'une mélancolie touchante (sa marque de fabrique?)... Les autres ...
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Le genre de film qu'on a envie d'aimer et pourtant ça coince... C'est un film "Titanic" (on connait la fin) mais là où Cameron a eu le coup de génie de détourner son sujet, Cédric Kahn reste collé à la trajectoire de ses personnages, pas très sympathiques au demeurant. Et malgré un Kassovitz et une Salette parfaits, on finit par s'en foutre...
Sujet hyper casse gueule et à l'arrivée on est pas loin du chef d'oeuvre... Réussite en grande partie grâce à la direction artistique et à la subtilité du scénario. Grand film mélancolique.
Petit film génial! Jeremy Saulnier ne fait jamais le malin, il colle à son personnage et ne le lâche pas une seconde. Il n'y a pas une once de cynisme, le scénario avance avec une logique implacable jusqu'au dénouement final. Dans la lignée des Coen.
Dommage, il y avait matière à une belle variation. La Grèce, les années 60, une valise, un casting dominé par un Viggo Mortensen impérial... et à l'arrivée un devoir d'élève appliqué qui a révisé ses classiques. Manque tout de même un regard.
Film au scénario assez classique (lutte d'influences entre services rivaux), heureusement porté par un casting très homogène - Nina Hoss sublime - et bien sûr une prestation époustouflante de Philip Seymour Hoffman, tout simplement crépusculaire. Mention à la photo de Benoit Delhomme.
Autant Animal Kingdom était une vraie réussite, autant The Rover est une vraie déception. Le film tourne à vide dés les premières minutes entre dispositifs creux et direction d'acteurs caricaturale. La chute finale, totalement grotesque, vient confirmer ce que l'on pressentait: film bidon.
Au delà du message - corruption, aliénation des individus - reste le sentiment bizarre d'un "revenge movie" à la chinoise. Avec des disparités entre chaque segment et le jeu des comédiens assez inégal - on frôle parfois la caricature. Mais Jia Zhang-ke a indéniablement le sens du rythme, et restent des images, longtemps après le visionnage: l'accident du camion ou le meurtre de la parvenue. Dommage que certaines séquences soient ...
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Vu en avant première: "c'est le hobbit avec des fourmis" dixit un spectateur perspicace de 9 ans. Bien vu.
L'arnaque du siècle. Film vain, stupide et prétentieux. Intrigue qui tient sur un post-it, deux lignes de dialogue (inepte), trois décors récurrents et bande son grotesque.
Un climat envoutant. Peut être un des plus grand films d'amour de ces dernières années...
Puissant. Comme souvent chez les Russes (cf. Le Retour), la puissance des décors trouve un écho dans l'intimité des personnages. Un entre-deux magnifique. Pas loin de T. Mallick...
Au vu de la ligne officielle, ce film a la carte. Néanmoins une révision s'impose et le constat est sans appel: Potiche est une des pires daubes sur le marché (appelons les choses par leur nom).
Dommage, il y avait une bonne idée de départ. Mais à coincer le film dans un univers totalement factice, les personnages se retrouvent un peu gênés aux entournures. Il aurait fallu un peu plus de cruauté ou d'enjeux pour donner du relief à tout ça. L'idée de la webcam est totalement grotesque et la séquence de retrouvailles est particulièrement pénible.
Pour Natalia Verbeke. Le reste est assez affligeant... Bizarrement, le film pourrait être aussi d'époque, genre Edouard Molinaro.
Un film absolument magnifique! Le film va au delà de l'expérience pédagogique et montre de manière extrêmement subtile le lien entre l'école et le monde (et ses soubresauts). Mention spéciale à la bande son splendide.
Dommage que les scènes de baston inutiles (Ellen Page et son masque de ski!!) fassent irruption toutes les dix minutes. Le casting autour de Di Caprio est bluffant.
très belle surprise. Pour une fois la middle-class française est justement représentée. Le film réserve aussi des moments très drôles. Anaïs Demoustier est épatante.