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Ce fut ma bonne surprise de la Mostra de Venise 2017 : enfin, une comédie où on se marre de bout en bout, avec de temps en temps une pointe d'émotion. Voici ce que j'écrivais sur mon blog : ce film "m’a frappé par sa virulence, c’est "Affreux, sales et méchants" transposés dans le monde de "Freaks". Quatre de ces freaks, un homme en fauteuil roulant sans jambes (chef du groupe), sa femme qui n’a pas de bras, leur ami rasta ...
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Moretti part donc d’un rapide survol historique du coup d’état du 11 septembre 1973, du bombardement du palais présidentiel, des derniers discours du président Allende (lire en intégralité sur http://www.france-terre-asile.org/actualites/actualites/actualites-choisies/chili-le-dernier-discours-de-salvador-allende), des arrestations de masse qui ont suivi. Il poursuit par l’héroïque accueil de nombreux réfugiés politiques à ...
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Après la mort de Franco, a été votée une loi d’amnistie générale, qui certes a permis la libération des prisonniers politiques, mais qui interdisait de revenir sur les crimes franquistes. Elle était censée devenir un pacte de l’oubli. Mais l’oubli de quoi ? Des bourreaux et des tortionnaires qui, pendant près de quarante ans, ont jugulé toute opposition, ont torturé et assassiné en toute impunité et sans laisser de traces (cf ...
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Un film qui se laisse voir, qui nous livre une sorte de satire réjouissante des clubs de vacances. Sans prétention, mais sympa. Balasko est époustouflante en veuve joyeuse. Le duo d'hommes tient la route : mention spéciale à Duboscq, escroc si humain qui cherche à régler les problèmes des autres. J'ai souvent ri, certes ça ne vole pas toujours bien haut... Soyons plus sévère avec les blockbusters américains qui nous présentent des ...
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Vu à Venise l'an passé, c'est effectivement un très bon film qui permet de comprendre la société marocaine : ceux qui "rament" et ceux qui vivent très très bien. Un beau portrait croisé.
Vu au Festival de Venise 2017 (si mes souvenirs sont bons), c'est un très bon film sur l'adolescence et les premières amours...
A recommander à tous les amateurs de cinéma italien !
A recommander à tous les amateurs de cinéma italien !
Je l'ai vu en avant-première au Festival de Montpellier en octobre dernier, et j'ai beaucoup aimé: c'est dékà rare qu'une femme photographie des hommes, avec sensualité. Mais en Tunisie, c'est sans doute exceptionnel...
très beau film, à recommander autour de vous pour les gens contemplatifs, car ce n'est certes pas un film d'action !!!
très beau film, à recommander autour de vous pour les gens contemplatifs, car ce n'est certes pas un film d'action !!!
Fiona (Fiona Gordon), Canadienne anglophone, reçoit un message de sa tante Martha, qui a émigré à Paris longtemps auparavant pour y vivre sa vie de danseuse : c’est un appel au secours, car Martha craint qu’on la mette d’office en maison de retraite. Fiona se précipite et débarque à Paris. Je n'en raconte pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue. Martha, c’est la formidable Emmanuelle Riva qui, pour son dernier film, nous fait ...
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Le bout du monde, la Patagonie, côté chilien. Une route, des glaciers, des montagnes, des barbelés, un climat terrifiant de froid en hiver, un chercheur d’or, le détroit de Magellan, des paquebots de croisière, et Punta Arenas, une ville agonisante avec son centre commercial pour touristes : Zona Franca. Voici qu’on annonce une hausse substantielle du prix du gaz : les habitants ne l’entendent pas de cette oreille et bloquent la route. ...
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Avec Un paese di Calabria, nous revenons de plain pied dans le "problème" des migrants. L’intérêt de ce superbe documentaire est de démontrer que ce n’est justement pas un problème, si on se met à raisonner humainement.
Le village de Riace, en Calabre, devenu un mouroir de vieillards, car tous les jeunes ont migré vers les grandes villes ou vers l’étranger, revit en devenant un havre pour les réfugiés, une sorte d’utopie que ...
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Un film qui parle de poésie, donc une rareté dans le panorama culturel actuel, même en période de "printemps des poètes".
Le réalisateur donne la parole à quatorze poètes actuels (eh oui, les poètes ne sont pas tous "morts") : par ordre alphabétique, Benny Aguey-Zinsou, Maram Al Masri, Édith Azam, Stéphane Bataillon, Paul de Brancion, Emmanuel Comtet, Jacques Darras, Marc Delouze, Souleyman Diamanka, Mireille Fragier Caruso, Yvon Le ...
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Le film est conçu en trois temps.
1 : l’enfance.
2 : l’adolescence.
3 : l’âge adulte.
Nous assistons donc à un récit d’apprentissage et à l’éducation sentimentale d’un jeune garçon au visage triste que sa mère n’a pas su aimer. Pour se construire, l’enfant se fabrique une armure (le silence en fait partie), qu’il va épaissir peu à peu. Malgré l’aide bienveillante de Juan, père de substitution dans l'enfance ...
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J’attendais beaucoup de ce film, "La la land" : la résurrection d’un genre que j’affectionne énormément, le musical américain. Le rendez-vous avec le genre sera pour une autre fois. Oh, le film ne démérite pas totalement. Il y a même deux belles scènes, celle du début, sur l’autoroute surchargée, le ballet des automobilistes immobilisés, et à la fin, la scène onirique du ballet "parisien" sur fond de toiles peintes (hommage ...
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Voici un film qui ne veut pas dire quelque chose, qui ne veut pas démontrer quelque chose. Il se contente de dire, de montrer, dans les superbes paysages de la Lozère et du Marais poitevin, des personnages en proie à la déréliction de notre temps. Il nous montre l'homme debout, qui tente de survivre (continuer à élever des moutons, malgré la réintroduction du loup, continuer à désirer une enfant, même si on est un homme, se montrer ...
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Leena Yadav, avec La saison des femmes, nous parle de la vie des femmes indiennes dans les campagnes de ce XXI°siècle. Ça se passe dans un village, perdu au milieu de nulle part, où elles essaient de survivre. Un conseil de village, exclusivement masculin, gère le village entier. Mais une poignée de femmes se décident à défendre leurs droits : elles veulent une télévision ! Toutes ces femmes, dès leur plus jeune âge (elles sont ...
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Le film de Kurosawa, "Je ne regrette rien de ma jeunesse", forme une sorte de fresque du Japon entre 1931 et 1946. De jeunes étudiants veulent refaire le monde. Mais la liberté est menacée par le fascisme militaire qui s'installe. Et tous ne vont pas survivre pareillement. Tandis que le vieux professeur d'université démissionne pour ne pas cautionner l'absence de liberté, un des étudiants, Itokawa, sert le régime en devenant procureur, un ...
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La réalisatrice, dont la mère était également analphabète et mère de famille nombreuse, dresse un portrait de ces femmes qui sont la matrice de ces familles. La plupart, de la génération de Zayane, vivent un quotidien étriqué, dont elles ne maîtrisent pas tous les codes : se déplacer par exemple. Néanmoins, elles refusent d’être considérées comme des victimes. Par ailleurs, elles sont avant tout des mères, pleines de ...
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Vincent (16 ans à peu près) n'a jamais connu son père. Sa mère le surprotège un peu, elle n'a jamais refait sa vie... Mais il souffre intérieurement : en farfouillant dans le secrétaire de sa mère, il découvre la vérité et qui est son père...
Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue. Il y a une certaine irréalité (les acteurs disent le texte plus qu'ils ne le jouent, et font toutes les liaisons, ça fait curieux, mais ...
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Un film d'une noirceur inouïe. Décidément, les Belges - côté flamand comme ici, comme côté wallon (voir tout récemment "Keeper" - nous proposent un cinéma adulte, qui va au fond des choses.
Distribution excellente, avec des acteurs peu connus, mais qu'on aura plaisir à revoir...
Distribution excellente, avec des acteurs peu connus, mais qu'on aura plaisir à revoir...
Encore un film très sensible de Mia Hansen-Love...
"Mes enfants sont partis, mon mari m'a quitté, ma mère est morte, je n'ai jamais été aussi libre de ma vie ", proclame l'héroïne. Voire. Le film, heureusement n'en fait pas la démonstration. Bien que les personnages soient des professeurs de philosophie, il évite d'être un film à thèse.
Comment continuer à vivre ("Après quarante ans, une femme est bonne à être jetée") ? Et même, ...
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Un excellent film sur le thème de l'enfance livrée à elle-même. Ne souffre pas de la comparaison avec Sciuscia (De Sica), Los Olvidados (Bunuel), Les quatre cents coups (Truffaut), Les coeurs verts (Luntz), Pixote, la loi du plus faible (Brésil) ou Ali Zaoua, prince la rue (Maroc) sur des thèmes voisins.
Merveilleusement joué par les gamins et le personnage de la vieille institutrice est extraordinaire;;;
Merveilleusement joué par les gamins et le personnage de la vieille institutrice est extraordinaire;;;
Magnifique, bouleversant. Pas une fausse note chez ces religieuses, saisies dans leur humanité la plus délicate, placées dans un drame atroce pour elles. Les actrices polonaises sont formidables (bravo à l'assistant-réalisateur) et les deux acteurs français époustouflants. Vincent Macaigne est bon, mais Lou de Laâge est transcendée...
Absolument formidable : on avait envie d'applaudir en sortant.
Une sorte d'idiot de Dostoïevski plongé dans le monde moderne. Pas de fausse note à aucun moment, nous sommes étonnés de la riche humanité qui se dégage du film. On avait déjà vu l'acteur dans "Béliers". Ne le laissez pas passer !
Une sorte d'idiot de Dostoïevski plongé dans le monde moderne. Pas de fausse note à aucun moment, nous sommes étonnés de la riche humanité qui se dégage du film. On avait déjà vu l'acteur dans "Béliers". Ne le laissez pas passer !
Un paysan algérien, Fatah, après plusieurs réponses négatives les années précédentes, est enfin accepté pour présenter sa vache, Jacqueline, au salon international de l'agriculture de Paris, qui lui envoie un visa pour la France, mais il doit lui-même se payer le voyage. Tout le village se cotise pour lui permettre de partir. Lui qui n'est jamais sorti de son village, quitte donc sa femme et ses deux filles. Il arrive à Marseille, et ...
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Aujourd'hui que quelques noirs arrivent (difficilement) à percer, on a de la peine à imaginer ce qu'était leur vie à la fin du XIXème siècle, à peine sortis de l'esclavage.
Et encore, Chocolat (Omar Sy), le héros du film, n'en était pas vraiment sorti, puisqu'il fut vendu par un planteur cubain (où l'esclavage ne fut aboli qu'en 1886) à un fermier espagnol. Maltraité, il s'enfuit et aboutit en France. Il finit par échouer dans un ...
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Un Sirk en petite forme : sans doute le moins bon de ses mélos flamboyants des années 50. Il faut dire que les personnages sont assez peu intéressants, en dehors du Rock Hudson en amoureux transi. Très au-dessus quand même du "Carol" de Todd Haynes sur un sujet presque voisin (amour entre gens de conditions sociales différentes)...
Un très grand film. On pourrait le prendre pour une adaptation de Dostoievski (même titre, même type de personnage, un innocent plongé dans un monde de corruption et de pourriture). Du très grand art. On est plongé dans cette ambiance de la petite ville où tout le monde se sucre aux dépens du bien public, où tout le monde boit à outrance, où les jeunes se droguent... Impressionnant !
Hou là ! Sans doute un des meilleurs films de Carlos Saura. L'arrivée de la gouvernante dans cette famille richissime qui se révèle un noeud de vipères, avec trois hommes frustrés (les fameux loups) va faire l'effet d'un révélateur, un peu comme le jeune homme dans "Théorème" de Pasolini. La noirceur l'emporte, avec sans doute tous les fantasmes et la charge symbolique d'un franquisme en voie d'extinction... Superbe, on est scotché sur ...
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Etincelante biographie filmée de Vidocq (ou plutôt de sa légende) par un Douglas Sirk en pleine forme. Une pure merveille, grand succès mérité au Champo à Paris. J'espère que ça va circuler en province !!!
George Sanders se confirme comme un acteur élégant et racé.
George Sanders se confirme comme un acteur élégant et racé.
Film absolument remarquable, où l'on suit les pérégrinations de ces trois éclopés de la vie que sont la jeune adolescente mal dans sa peau, le pâtissier au passé chargé et la vieille dame surgie du néant...
Images somptueuses du blanc des cerisiers en fleurs, du jaune du canari en cage, et du marron des haricots que l'on met à confire. Un films d'une grande humanité qui nous cloue au fauteuil!
Images somptueuses du blanc des cerisiers en fleurs, du jaune du canari en cage, et du marron des haricots que l'on met à confire. Un films d'une grande humanité qui nous cloue au fauteuil!
J'avais beaucoup aimé "Une vie toute neuve", le précédent film d'Oumie Lecomte (2010), qui parlait déjà du thème de l'adoption. Elle nous montre ici Élisa, kinésithérapeute trentenaire, mère d'un garçon de dix ans. Élisa a été adoptée et veut connaître l'identité de sa mère, retrouvée par l'administration. Mais celle-ci refuse de voir sa fille, comme la loi le lui permet. Élisa sait seulement qu'elle est née à Dunkerque, ...
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Peter Mullan joue avec une évidence incroyable Hector McAdam, un SDF des environs de Glasgow. On approche de Noël, il commence à faire froid. Avec deux compagnons, Dougie et Hazel, il décide de gagner Londres où depuis plusieurs années, il passe Noël dans un centre d'hébergement. Le voyage en stop est pénible, mais peut être l'occasion de rencontres heureuses de gens sympathiques et solidaires (serveuses de bar par exemple) aussi bien ...
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J'ai assez souvent dit que mon film préféré, celui qui me fait rêver le plus, était le film de Kubrick "2001, l'odyssée de l'espace", ce météore cinématographique aperçu en mai 1969 pour la première fois dans ce vieux et immense cinéma de Marmande, et que j'ai revu je ne sais combien de fois depuis, sur mon écran de télé aussi bien qu'à chaque passage sur un écran de cinéma, avec à chaque fois le même émerveillement enfantin. ...
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Et comme un bonheur ne vient jamais seul, j'ai regardé hier soir un des films que j'ai le plus vus (vingt fois au moins, je pense), et toujours avec la même jubilation : Les demoiselles de Rochefort. Je sais que certains n'aiment pas ce film, soit que la musique ne leur plaît pas, soit qu'ils n'aiment pas les films où l'on chante, soit qu'ils n'aiment pas les films (et les romans) sentimentaux. Tant pis pour eux ! Moi, j'aime tout là, les ...
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Le film documentaire de Stéphane Mercurio, "À l'ombre de la république", pointe du doigt des territoires que la population en général ne fréquente guère, les prisons (que je connais aussi en partie, en tout cas j'y suis souvent entré pour y faire des aimations-lecture) et les hôpitaux psychiatriques (là, terra incognita totalement pour moi). Nous y suivons le travail du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL, ...
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À première vue, voilà un film qui aurait pu ne pas me plaire. Il se passe dans la haute société, décrit un milieu qui n'est pas le mien et dans lequel je n'ai jamais eu, n'aurai jamais l'occasion de vivre et probablement ne saurai pas vivre ni me comporter : un château, des domestiques, le monde de l'aristocratie et de l'argent, le monde des dominants. Pour moi qui aime le chant et l'opéra, l'héroïne, qui prétend vouloir chanter – ...
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