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Ben Affleck, non content d'être l'homme le plus intelligent du monde, est un athlète de premier plan dont la coupe de cheveux impeccable ne flanche pas pendant qu'il se déplace plus vite qu'une balle en voyant s'envoler une colombe. Nageant au milieu des explosions pour sauver la belle Uma Thurman, il affronte sans sourciller les grimaces d'Aaron Eckart et reconstitue un puzzle aussi surréaliste qu'alambiqué. Traitant du voyage dans le temps ...
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A voir pour une scène de ninja sur une falaise. Tout le reste n'est qu'incohérence, testostérone mal dosée et conversation de bas étage, étalage de clichés et sérieux abyssal, animé par des acteurs d'une paresse molle et d'une inconsistance crasse. Largement de quoi réévaluer son prédécesseur, déjà pas flambant...
Ce qu'Oblivion gagne en beauté et en action, il le perd en substance et en intérêt intellectuel. On venait pour un film de SF intriguant, on se retrouve avec un actionner qui compile Moon comme base scénaristique pendant 1h30, Indépendance day pour la fin, et Prometheus pour la facture visuelle. Dommage, il y avait matière à faire un film marquant, celui ci sauvera les meubles puis occupera quelques soirées en divertissant sans laisser de ...
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On ne va pas y aller par 4 chemins : on sait dès qu'on regarde l'affiche que ce film est mauvais. Franck Dubosc a-t-il joué dans un seul bon film ces dernières années ? Avez vous entendu déjà parler des réalisateurs ? Est-ce qu'une seule adaptation française de BD a été une réussite ? La réponse est non. Mais dans un cinéma français gangréné par une foule de parasites qui envisagent comme un métier cet art, on bouffera toujours ...
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Si on est loin des trépidantes aventures de Mc Clane (que je me permet de rebaptiser McMou) sur le sol américain, ces nouvelles aventures pyrotechniques sont loin d'être aussi désastreuses que les critiques ne semblent le dire. On nage en effet dans bon nombre d'incohérences, la relation père fils est naveteuse au possible, on passe par bien des dialogues nanars, mais comprimé sur 1H36, le film a un rythme qui fonctionne, essentiellement ...
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Si l'angle du film d'auteur psychologique (donc un peu chiant) est pris à bras le corps par Tim Roth, impossible de rester de marbre face à l'excellence de l'ensemble du casting, d'une implication époustouflante. Cette famille est crédible, le drame est prégnant, et l'immersion complète jusqu'à son final. De plus, l'histoire est d'une clarté telle qu'aucune longue critique n'est nécessaire, tout trouve son sens dans l'instant, preuve de ...
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Derrière une histoire qui mise sur son capital sympathie auprès du spectateur en ayant l'air de l'impliquer, on distingue de grosses ficelles de scénario, qui tentent malgré leur classicisme de se fondre dans le décor. Même si il est regrettable de ne pouvoir voir clairement Hugo Weaving, on appréciera le dévouement de Portman qui sacrifie jusqu'à ses cheveux au film. Un suspense complètement artificiel et une perception de la politique ...
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Moins prétentieux que l'insupportable V pour Vendetta, le nouveau film du tandem Watchowski/Tykwer joue la carte de la virtuosité en illustrant le concept de réincarnation par une répétition d'histoire dans des contextes différents avec des enjeux différents. Une idée qui pourrait passer pour divertissante si le film ne souffrait pas d'anachronismes agaçants (un esclavagiste blanc qui se fait défenseur de la cause noire en pleine ...
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Encore plus insupportable que l'irregardable Beur sur la ville. Confondant l'humour et la propagande politique, Bowling se charge à outrance de revendications de gauche qui étouffent le public sensé voir des gags. Mauvaise repompe de bienvenue chez les Chtis (très drôle au demeurant) et vrai navet social, Bowling n'a rien à dire (ni sur la Gauche (il nous ressort l'équation droite = nazi), ni sur le bowling (fais tomber la quille, josette ...
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David Koepp a travaillé sur des films excellents. Mais avec Premium rush, il se vautre dans le thriller pantouflard ultra prétentieux. Entre le héros qui circule sans frein à toute allure dans la ville en causant des accidents sans jamais s'arrêter (étonnez vous qu'on déteste les cyclistes après ça...), le flic insupportable qu'on cherche à nous faire détester et qui ne sort jamais son arme (franchement, il lui tirerait dessus une ...
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Si le constat est sans surprise, le film surfe sur les clichés du milieu du foot, s'amusant des excès de ses joueurs tout en se gardant de faire une critique directe. C'est de la complaisance polie. Sinon, on ne rit pas beaucoup, le message social est ridicule (le foot peut sauver les entreprises... ah ouais !), les personnages absurdes (Dubosc fait encore une fois du dubosc...) et le tout relève plus du rendez vous d'acteurs franchouillards ...
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Si les jump scare sont efficace et que le film parvient à exploiter un concept original, sa seconde partie avec les chasseur de fantôme sacrifie l'ambiance à une sorte de train fantôme rigolo, mais bien loin du climat de peur de la première moitié. Un peu dommage, mais en l'état, un divertissement nettement plus appréciable que le floutage de gueule Paranormal activity...
L'intelligence de The Secret réside surtout dans le fait que, si sa première demi heure fait dans le thriller sensationnel à émotions (c'est du sous - Haute tension), il refuse de céder au manichéisme, parvenant par un système de twist un poil bancal à façonner des personnages ni blancs, ni noirs, et surtout, qui nous emmène vers un dénouement polémique tout à fait dans le ton du film (est-ce bien ou mal ?). Nul doute que Jessica ...
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Même si il lorgne clairement vers The Dark Knight (même sorte de peur, même suspense, même méchant...), Skyfall est le meilleur épisode de la saga avec Craig, ici à l'apogée de son personnage. Divertissant, éblouissant techniquement, et surtout privilégiant nettement le caractère de ses protagonistes en y trouvant une richesse émotionnelle inattendue, Skyfall est un blockbuster honnête, fait par des artisans soucieux de divertir ...
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"Le sexe, c'est bon."
"... Okay, merci. Autre chose à dire ?"
"Heu..."
Shortbus, où comment j'ai l'air de briser les tabous en prônant le libertinage alors que je n'ai rien à dire. Regardez Shame, c'est clairement mieux.
"... Okay, merci. Autre chose à dire ?"
"Heu..."
Shortbus, où comment j'ai l'air de briser les tabous en prônant le libertinage alors que je n'ai rien à dire. Regardez Shame, c'est clairement mieux.
Des scènes d'actions qui sont au moins du niveau de Minority Report, mais j'ai déjà oublié l'histoire... Pas grave, c'était marrant, mais complètement inutile, et comme prévu 100 coudées au dessous de l'original, insurpassable... Schwarzy peut dormir tranquille, l'ombre de Colin Farrell ne lui atteint pas les chevilles...
Sublimé par une direction d'acteurs magnifique et une esthétique fabuleuse, Shame est la dissertation sur l'obsession sexuelle la plus pertinente que j'ai pu voir dans le rayon cinéphile. Finement axée sur la psychologie en captant chaque réaction de ses personnages, flirtant avec le trash à plusieurs reprises (notamment une scène de partouze finale assez longue), c'est une démonstration technique et psychologique des plus appréciables. ...
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Ca pourrait être drôle si on n'avait pas l'impression d'être constamment pris pour un abruti par le film... Vulgaire, à la direction d'acteurs désastreuse, incapable de faire peur, ne comprenant visiblement rien à l'univers de Silent Hill (le combat final, mais what the fuck ?), Silent Hill révélation (sans révélations d'ailleurs) est aussi plaisant que de se faire piétiner par un troupeau d'éléphant. Reste quelques jolies ...
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Si il cite trop Kubrick formellement et que le film finit par être lassant sur sa longueur, Laurence anyways présente une remarquable direction d'acteurs et une beauté formelle de tous les instants plutôt appréciable, quoique vaguement prétentieuse. Le propos sentimental est également bien exploité, et se cantonne à la stricte expérience des protagonistes, loin de tout propos militant qu'on aurait pu voir. Toutefois, il est bon de ...
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Film choc de 2012, le malsain de Killer Joe réside essentiellement dans sa vision monstrueuse de l'être humain, d'une beauferie si outrancière que le cynisme de sa vision, assumé, fonctionne terriblement bien. On croit en cette famille pauvre qui décide de faire assassiner leur belle mère pour toucher l'assurance maladie, et l'atrocité de la situation ne cessant d'empirer, le film culmine dans une apothéose de malsain qui terrasse. D'une ...
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Après un premier opus culte pour les amateurs de nanars 90's, Judge Dredd bénéficie d'une nouvelle adaptation, ni convaincante, ni décevante. On retrouve l'univers de Dredd, dans beaucoup de détails qui font très plaisir. L'esthétique est soignée, et du film de 1995, Dredd 2012 retient la violence, ici gore et percutante (type balancé de 30 étages avec éclatage sur le sol filmé, explosage de tronche, gunfight en slow motion...). Un ...
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Aussi burné que le premier, avec cette fois ci une immersion complète dans le monde du tueur (vu que nous partageons sa vision, ses fantasmes, et surtout, son excitation de la chasse). Pas de doutes, 2013 commence très bien question remake !
Dark Shadows est une commande un peu surprenante pour le mélange de genre nanar qu'elle cherche à faire en concoctant une réunion de freaks dans une grande demeure. Deep est certainement le plus sympathique d'entre eux, vampire rigide situé au coeur d'un comique de décalage générationnel faisant parfois mouche ("méphistophélès !"). Les autres sont nettement plus accessoires, comme cette sorcière glaciale ou cette psychologue à côté ...
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Voir Burton qui cite Burton pendant une heure et demie, même si c'est globalement plaisant et parfois divertissant (les monstres nanars), ça peut lasser, surtout quand on n'a rien de nouveau à dire depuis 1984...
Sympathique sans être marquant (il y a de nets problèmes de cohérence, et les cultissimes morlocks promis sont des yétis assez mas embouchés dans leurs costumes...), La machine à explorer le temps divertit avec le charme kitch des vieilles productions. Pas toujours très adroit, naïf, c'est un gentil film d'aventure, sans l'ampleur qu'avaient Voyage au centre de la terre ou 20 000 lieues sous les mers...
Actuellement le moins bon de Malick, mais aussi son cru le plus accessible, car se superposant à un canevas connu. Le nouveau monde, c'est Pocahontas, on ne le cache pas. Mais la poésie de Malick, d'une pureté et d'une fraîcheur vivifiantes, font tout de même un beau spectacle, bien organisé et parfois capable de fulgurances bienvenues. Un cru sympathie, mais un peu long, et affaibli par un Colin Farrell clairement en dessous du niveau de ...
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Biopic aussi brillamment dirigé que mis en scène (éclairage, photographie, reconstitution d'époque... tout est parfait), Auto Focus cerne son message sur la sexualité envahissante avec une justesse rare, qu'il appose parfaitement sur la vie de Bob Crane, animateur radio apprécié qui se lança dans la populaire série Papa Schultz. Campé par des acteurs magnifiques, c'est un chef d'oeuvre inattendu qui avec le Shame de Steve McQueen se ...
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Si le film ne cache pas son envie de ratisser un public encore plus large en se la jouant film pour enfant (beaucoup (trop) d'humour, personnages caricaturaux, petits animaux mignons, Gandalf invincible, sentiments guimauve...), il reste un peu de cette magie d'aventure du Seigneur des Anneaux. Avec un thème musical pêchu et quelques scènes d'aventures marquantes (magnifique course dans les mines), ce premier Hobbit rassure, mais on espère ...
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Mon Dieu, ma fille végétarienne mange un steak ! Possédée ! Le film où vous regardez la bande annonce, vous avez tout vu. Aucun twist, aucun concept, aucune surprise. Mais bon, faut bien faire du fric auprès des fans d'horreur et du public adolescent qui confond peur et sursaut.
Si on était en droit d'attendre nettement mieux d'une telle réunion de star (Schwarzy, Whitaker, Noriega... et surtout sous le commandement de Kim Jee Wong), la formule action à l'ancienne est clairement opérationnelle, et divertit généreusement son public avec un spectacle drôle et qui crache du plomb sans compter. A noter une violence quand même sanglante, mais comme dans Expendables, on en rigole ! La frontière mexicaine est bien ...
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Si je lui préfère ses descendants (Mark of the devil ou le fantastique Les diables), Le grand inquisiteur est une louable tentative de la Hammer de s'attaquer au sujet alors tabou de l'Inquisition, thème propice à une reconstitution d'époque soignée et à une horreur vraiment humaine. Si le jeu d'acteur est parfois faible et que le minimalisme du scénario (histoire de vengeance sommaire) l'handicape dans son ampleur, Le grand inquisiteur ...
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Ca vous dit de revoir quelque chose que vous avez déjà vu (Nikita + Léon = Colombiana) en plus pourri ? Mauvais d'un bout à l'autre, inintéressant, anachronique (une carte mémoire SD 8 ans avant son invention), mou (des accélérés voyants au possible), cheap (on vous repasse 5 fois une explosion), Colombiana est un attrape couillon de premier choix.
Malgré une deuxième heure particulièrement longue qui fait ressurgir toutes les faiblesses de tarantino (humour nazi, violence déplacée, tchatche inutile, vision putassière des racistes...), Django est un excellent divertissement, animé par des acteurs en pleine forme et soucieux de s'inscrire dans un contexte particulier en mélangeant le Western et la blacksploitation. En résulte un spectacle hybride généreux, drôle, parfaitement ...
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D'une connerie abyssale (c'est pire que le second), incapable de faire croire qu'il a du budget (franchement, quand on vous repasse 5 fois la même scène sous un plan différent, on finit par en avoir marre...), Death Race inferno est d'une débilité assumée tellement abrutie qu'elle en devient drôle. Si le second opus était un navet, celui ci tiendrait presque du nanar si sa prétention n'agaçait pas continuellement. Message monstrueux sur ...
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Tout simplement le film d'action le plus barré de l'année ! Enter the Void meet The Raid, avec du gore et un scénario inventif. Le meilleur de la saga, ni plus ni moins !
Je conçois que le contemplatif de Malick, poussé ici à l'extrême, puisse ne pas plaire à tout le monde (en gros, le reproche "c'est chiant.", je l'accepte). Mais franchement, passé un certain stade, certains devraient remballer leur haine infantile de la religion pour s'intéresser au vrai visage de l'Arbre de Vie : l'éveil à la spiritualité. Évidemment que le film fait référence à la religion catholique, mais il ne dit jamais ...
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