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Nouvelle manufacture tout droit sortie d'une fabrique espagnole qui a une très belle cote ces-dernières années sur le marché, Les yeux de Julia confirme l'embellie des sud-européens dans l'exercice du frisson sur grand écran. De l'habileté dans la technique, avec son lot de bonnes idées et son esthétisme poussé, de la besogne dans l'écriture, avec un soin tout particulier pour alambiquer au maximum un propos qui nous mène par le bout ...
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Voila un film qui mériterait d'être beaucoup plus connu, d'avoir eu un plus grand succès. Enfin peut-etre pas en fait, comme ça il ne sera pas à la portée de tous et parfois c'est tant mieux ! C'est aussi ce genre de film que l'on ne voit pas lors des cérémonies des oscars, trop hollywoodienne, et je me demande comment Christian Bale n'est même pas nominé avec sa prestation absolument incroyable. C'est peut-etre pour ca que je ne ...
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Difficile de nier le vivier, certes un peu fourre-tout, que représente le cinéma d'épouvante outre-Atlantique, véritable fleuron de l'industrie indépendante américaine. Un peu à l'instar d'une brocante, on y trouve de tout, de la superbe occasion complètement surprenante, à l'article vu et revu, en passant par la loque bonne pour le container à ordures. Les propositions sont multiples et pullulent comme des bourgeons, hormis qu'ici ...
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Ouahhh... Je ressort complètement à l'envers, sous le charme, certes très morbide, de ce film anglais, entre thriller insoutenable et film d'horreur violent. Bon il faut dire aussi que je suis un adepte des films du genre, les "survivals" (La colline a des yeux, Ils, The descent...), mais celui-ci m'a particulièrement plu. Il est très glauque, très dérangeant, très froid et surtout terriblement réaliste, le suspense est archi-présent ...
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Ici donc, Audiard (toujours accompagné de son indéboulonnable complice Thomas Bidegain à l'écriture, mais aussi de Noé Debré pour le coup) nous conte l'histoire d'un guerrier tamoul qui se bat du côté des Tigres, des indépendantistes réclamant la création de leur propre État contre le Sri Lanka. Cet homme ne se nomme pas réellement Dheepan, c'est le nom qu'il "emprunte" lorsqu'il raccroche les armes et décide de fuir cette guerre ...
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L'univers noir, déjanté et violent des comics de Frank Miller revient sur grand écran pour un deuxième film dans l'exacte lignée du premier. Si le fond est toujours aussi mince, la forme est elle toujours aussi époustouflante dans cette série B explosive, folle et brutale, qui se délecte comme un plaisir coupable 100% assumé. Car il ne fait guère de doute que les fans des romans graphiques de Frank Miller, à l'instar de ceux du cinéma ...
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Aidan Bloom, le personnage ici interprété par Zach Braff, semble être un cousin germain d'Andrew, celui que la star de "Scrubs" jouait dans "Garden State" : acteur dont la carrière a beaucoup beaucoup de mal à décoller - et c'est un euphémisme-, cet adolescent attardé et rêveur à l'attitude désinvolte doit se rapprocher de sa famille et affronter la réalité qu'il ne cesse de fuir lorsque son père, atteint d'un cancer, lui annonce ...
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Tant attendue, cette suite des "Trois Frères" est, ne tournons pas autour du pot, décevante. Comme on pouvait (malheureusement) s'y attendre... Même si, au contraire des "Bronzés", les Inconnus n'ont pas perdu leur âme et leur griffe personnelle, ni leur style reconnaissable entre mille. Ils font du "Inconnus 100% pur jus", pas de souci là-dessus. Mais la mayonnaise, qui avait si bien prise dans les années 90, a un petit goût rance ...
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Un gosse pas comme les autres, une mère seule et dépassée par les événements, un traumatisme à affronter, un monstre dont on ne sait pas si il est vrai ou si ceux qui le voient sont en train de sombrer dans la folie pure et simple... Les poncifs inhérents au genre ont tout l'air de s’enchaîner à une vitesse à faire fuir les amateurs, las de se voir continuellement servir la même soupe. Évidemment, cela fait peur (bon c'est la ...
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Ce qui frappe en premier lieu dans "Gravity", c'est son incroyable beauté plastique, la qualité de sa photographie et de sa mise en scène. Sans parler des effets spéciaux. Le mexicain Alfonso Cuaron s'était déjà fait remarqué, et de quelle manière, avec le génial "Les fils de l'Homme", sorte de thriller dramatique se déroulant dans un futur apocalyptique. Alors qu'il était pourtant là dans un vrai film d'anticipation, ce que n'est ...
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Le thème général de ce film au climat oppressant est un lieu commun au cinéma. En effet, la vengeance a déjà été abordé a de maintes reprises sur grand écran et sous toutes ses formes, du célèbre et controversé "Un Justicier dans la Ville" avec Charles Bronson à l'excellent "I Saw the Devil" du sud-coréen Kim Jee-won, en passant par bon nombre d'autres titres... L'auto-justice, et les dangereuses conséquences qui en découlent, ...
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Ron Woodroof, texan macho et homophobe, grand amateur de rodéos, de bières, de cocaïne et de filles, a bel et bien existé. Son combat contre le SIDA, mais surtout contre le lobby pharmaceutique, aussi. Mais là où "Dallas Buyers Club" réussit un petit tour de force, c'est qu'il évite soigneusement l'écueil cher à Hollywood lorsqu'il nous narre les "true stories" dont il est friand. Non, ici pas de sentimentalisme ni de pathos à outrance ...
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Frappé du label « histoire vraie », "Les Voies du Destin" bénéficie d'un Colin Firth irréprochable et surtout d'une imagerie parfaite avec des décors tout à fait somptueux. Mais engagée à grande vitesse sur la voie du pathos, le scénario ne suit pas et finit par vite décrocher pour n'être finalement qu'une leçon d'humanité se révélant mièvre et moralisatrice.
Le phénomène est d'une rigueur mathématique : aujourd'hui, ...
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Souvent considéré comme un des meilleurs films policiers américains, mais aussi comme un des meilleurs films de son auteur, "L'étrangleur de Boston" est une œuvre troublante, d'une puissance rare, en grande partie grâce au talent de ses interprètes jouant à l’unisson. Henry Fonda y campe le procureur en charge de cette sinueuse enquête. Comme souvent, cet acteur mythique du cinéma américain (l'American Film Institute le classe en ...
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Rigoureux et raffiné dans la forme, charmant et surprenant dans le fond, voici un film à l'image de son héros. Porté par de remarquables acteurs, "The Best Offer" est un drame romantique filmé comme un thriller dont le parfum machiavélique rappelle parfois celui de "Vertigo" d'Hitchcock.
C'est bien connu, l'amour est capable de bouleverser le cours d'une vie et de chambouler la nature profonde d'un individu. Dans "The Best Offer", un vieux ...
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Complice de Larry Clark, spécialiste ès films coup de poing sur des adolescents mal en point (il a d'ailleurs écrit pour ce-dernier les scénarios de "Kids" et "Ken Park"), Harmony Korine aime lui aussi peindre au vitriol des portraits d'une génération Y en perte de repères dans une société où tout va vite, très vite, trop vite, tel les images frénétiques d'une pub à laquelle nous sommes soumis en permanence. Après les très bons ...
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Ce thriller post-11 septembre 2001, ou plutôt post-7 juillet 2005, narre les démêles judiciaires et politiques faisant suite à un attentat au cœur de Londres. Très vite, il quitte la sphère procédurale pour lorgner vers le film d'action effréné. Efficace mais trop convenu.
Auteur du très bon "Boy A", John Crowley quitte le drame intimiste où il avait excellé pour officier cette fois-ci dans le thriller politico-judiciaire où ...
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Après le sublime diptyque "Shokuzai", Kiyoshi Kurosawa revient avec cette romance fantastique étrange et poétique, au visuel léché et à l'ambiance mystérieuse. Malgré ces quelques bons points, il signe ici un film très inégal plombé par un final grotesque.
Au premier abord, "Real" peut légèrement évoquer "Eternal Sunshine of the Spotless Mind". Vous savez, une romance intelligente et originale où les souvenirs d'un amour jadis ...
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Après s'être essayé au gore ("A l'intérieur") puis au fantastique ("Livide"), Julien Maury et Alexandre Bustillo s'attaque à un troisième sous-genre du cinéma d'épouvante, à savoir le slasher. Même si ce point peut d'emblée se discuter : en effet, ici ce sont des collégiens, et non de jeunes filles aux hormones en ébullition, qui sont les proies d'un tueur qui de plus n'est que rarement masqué. En outre, la dimension sexuelle ...
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Alfonso Cuaron aime passer par tout les styles. Du drame passionnel et charnel (« Y tu mama tambien ? ») à la grosse production fantastique et familiale (« Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban »), pour cette fois s'arrêter sur un thriller d'anticipation post-apocalyptique, fort d'une grosse puissance dramatique et d'un visuel tout à fait époustouflant. « Les fils de l'homme » est un film à la narration aussi maîtrisée ...
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Un célèbre adage dit qu'après la pluie vient le beau temps. Et David O. Russell peut confirmer à lui seul la véracité de ce proverbe. Après un début de carrière en dents de scie, où il a réalisé « seulement » quatre films et un documentaire en l'espace de seize ans, le cinéaste new-yorkais a décidé de passer la seconde ces derniers temps et enchaîne désormais les projets à vitesse grand V. C'est simple : on ne l'arrête plus. ...
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Un flic qui deale de l'herbe dissimulée dans des rats morts et qui terrorise tout ceux qui croisent son chemin ; un autre, obsédé sexuel notoire, qui harcèle les civiles ; une fliquette un peu pétasse davantage attiré par l'argent que par ses enquêtes ; un officier qui se rêve future star de la musique électro ; un autre qui doit se débarrasser d'un cadavre pas tout à fait mort pour rembourser des dettes liées à la drogue... Voilà ...
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Dans "Stoker", chaque plan est esthétisé, travaillé, conceptualisé. La photographie est soignée, la bande-son également, les mouvements de caméra sont limpides, il y a de lents travellings, de fluides panoramiques, des ralentis, des gros plans, voire même de très gros plans... La mise en scène de Park fourmille de milles idées visuelles à la minute. Tout cela donne une touche très particulière à l'histoire qui se déroule devant ...
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Avec "Suspiria" et "Ténèbres", "Les frissons de l'angoisse" (dont le titre français est une infamie soit dit en passant ; l'original, "Profondo Rosso" est bien mieux) est sans conteste un des chefs-d’œuvre de Dario Argento. Dans la plus pure tradition des films du cinéaste italien, voici l'histoire d'un pianiste sans histoire qui est témoin malgré lui d'un meurtre alors qu'il regagne tranquillement son appartement. Obsédé et fasciné ...
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Les personnes âgées sont souvent des laissés pour compte. En effet, on a souvent peu de considération pour elles, on les prend pour des dinosaures dépassés par tout et ne pouvant comprendre ce dont on parle aujourd'hui. Il n'y a qu'à voir l'espace médiatique, quasi-nul, qu'elles occupent. Et je ne m'abstiendrais de parler du traitement qui leur est généralement réservé en maison de retraites. Plutôt que de raconter l’histoire ...
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Jusqu'où peut aller une rumeur infondée ? Jusqu'où un mensonge peut-il se propager ? C'est à partir de ce postulat assez simple que Thomas Vinterberg fait partir l'intrigue de "LA CHASSE" pour nous offrir un aperçu de la réponse : très loin. Et ce n'est pas le personnage de Lucas qui vous dira le contraire.
Cela faisait un petit bout de temps que l'on avait perdu Thomas Vinterberg de vue. Pourtant tout avait bien commencé pour lui, et on ...
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A l'écran, l'acteur belge Bouli Lanners se montre tout à son aise aussi bien dans des rôles comiques ("Enfermés dehors", "J'ai toujours rêvé d'être un gangster", "Rien à déclarer") que dans des compositions plus sombres ("De rouille et d'os", "11.6", "Des vents contraires"). Il ne montre aucune difficulté à incarner la gravité comme à personnifier la bonhomie. C'est aussi vrai lorsque ce barbu à la chevelure hirsute et à la ...
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Premier film américain du québécois Denis Villeneuve, révélé en 2010 avec le très bon "Incendies", "PRISONERS" est un thriller dramatique situé à mi-chemin entre "Zodiac" et "Mystic River".
A l'image des deux films de David Fincher et Clint Eastwood cités en exergue, "PRISONERS" situe son intrigue au sein d'une paisible et banale cité américaine, où les familles, dominées par un patriarche travailleur, semblent vivre dans une ...
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Qu'est-ce que vaut réellement l'Oscar 2013 du meilleur film ? Est-il vraiment le long-métrage le plus réussi de l'année écoulée ? A fortiori, on sait bien que ce n'est, hélas, pas toujours le cas. "Shakespeare in love" en 1999, "Chicago" en 2003 ou encore "Collison" en 2006 nous l'ont récemment prouvé (et encore la liste est non-exhaustive). "ARGO", le dernier lauréat en date de cette si prisée statuette dorée, souligne à lui tout ...
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Il est étrange de voir que David Lynch n'ait jamais, à ma connaissance, cité Persona (et à moindre échelle le film suivant de Bergman, L'heure du Loup) dans ses influences sur son travail au cours de ses différents entretiens. En effet, ce film comporte énormément d'éléments que l'on retrouvera de près ou de loin dans Mulholland Drive ou Lost Highway, deux des incontestables chefs-d’œuvre du réalisateur d'Elephant Man. En même ...
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On pourrait, et parfois même facilement, accuser Briand DePalma de trop souvent pasticher le cinéma de son grand idole, Sir Alfred Hitchcock. Mais ce serait là faire un amalgame un peu nauséeux, car l'américain ne plagie pas purement et simplement l'anglais: il prolonge son œuvre en quelque sorte. De toute façon, quel cinéaste (ou artiste en général) ne s'inspire pas de ce qui a déjà été fait, ne reçoit pas diverses influences ...
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Alabama Monroe, c'est une histoire d'étoiles. Les étoiles qu'ont dans les yeux Élise et Didier lorsqu'ils se rencontrent. Bien qu'assez différents, ils deviennent rapidement complices, complémentaires, et se prêtent à rêver aux mêmes choses, à une vie de bohème et de bonheurs simples. Mais à cause d'une terrible épreuve, leur horizon va s'assombrir, et le scintillement de leurs étoiles s'estomper. Le jeune mais non moins talentueux ...
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En l'espace de seulement quatre longs-métrages, Quentin Dupieux, plus connu par certains sous le sobriquet de Mr. Oizo, s'est déjà créé un univers cinématographique bien à lui. Un univers démentiel, extravagant, irrationnel, surréaliste, loin de toute logique et de la moindre raison. Un univers que n’auraient pas renié Luis Bunuel, les Monty Python et David Lynch.
Bien évidemment, et c'est d'ores et déjà la marque de fabrique de ...
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C'est à partir d'un postulat ultra-simple et maintes fois exploré que Noémie Lvovsky signe un film pétillant et charmant, empreint d'une grosse dose de nostalgie. Avec un sujet vu et revu, il aurait été facile de tomber dans le piège du poncif et celui de la facilité, mais l'actrice-scénariste-réalisatrice s'en tire avec les honneurs sur ce coup-là. Car "CAMILLE REDOUBLE" n'est pas loin d'être une vraie réussite dans son genre, une ...
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En 1980, William Lustig réalisait ce qui allait devenir un incontournable pour les amateurs de frissons sur grand écran : "MANIAC". L'histoire d'un agité du bocal hanté par le fantôme de sa dévergondée de maman, vivant complètement seul au milieu de mannequins de cire qu'il croit vivants, et qui, à la nuit tombée, s'en va massacrer avec rage de belles inconnues dans les rues sombres des quartiers glauques de Brooklyn afin de s'offrir ...
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Dans le langage familier, "CHRONIQUES SEXUELLES D'UNE FAMILLE D'AUJOURD'HUI" est ce que certains d'entre nous appellent un bon gros navet. Avec ses cadrages aléatoires entièrement filmés avec des caméras numériques bon marché, ses zooms, dézooms et changements de focals intempestifs, et son absence totale de soin apporté à l'éclairage, le film de Barr et Arnold possède l'esthétique vulgaire d'une mauvaise sitcom. Premier mauvais ...
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