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Changement d'ambiance pour les frères Boukherma (Teddy, L'année du requin), qui adaptent ici le roman de Nicolas Mathieu, prix Gongourt 2018.
Rappelant des œuvres comme «Chien de la casse» et surtout le récent «L'Amour Ouf» (son histoire, son époque, son décor désindustrialisé, sa BO...et Gilles Lellouche), le film nous parle de l'ennui du quotidien, des passions éphémères et du cycle de la violence grandissante et absurde.
Se ...
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"Nous servons un idéal, mais nous ne sommes pas des êtres idéaux."
Le cinéaste allemand Edward Berger (À l'Ouest rien de nouveau, version 2022) adapte l’œuvre de Robert Harris (co-scénariste de «The Ghost Writer» et «J'accuse»), et nous plonge dans les arcanes du Vatican à travers ce fameux conclave, une assemblée constituée de cardinaux dont la tâche est d'élire le nouveau pape. Cloîtrés ensemble, ils vont devoir décider ...
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Un documentaire complet et fascinant sur l'une des grandes figures du cinéma de propagande.
Composée d'images et d'interviews inédites, cette œuvre édifiante décortique la longue vie (101 ans!), la personnalité et la carrière d'une réalisatrice de talent qui s'est mise entièrement au service du 3e Reich.
La mise en lumière d'une femme ambiguë, qui a toujours nié être au courant des atrocités commises par ce régime totalitaire, ...
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Le nouveau film d'Emmanuel Courcol (Un Triomphe) nous raconte l'histoire de deux frères, séparés par la vie. Deux frères élevés dans deux milieux bien différents, mais que la maladie, et surtout la passion de la musique réunissent à nouveau.
Rappelant certaines comédies dramatico-sociales britanniques comme «Les Virtuoses», un feel-good movie sans prétention, remplissant les cases habituelles de ce type de film, mais le faisant avec ...
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«Bless this mess.»
Réalisé par le duo Scott Beck-Bryan Woods (co-créateurs de la saga «Sans un bruit»), ce nouveau film estampillé A24 met deux missionnaires mormones face à un homme passionné de théologie et trop charmant pour être sincère, qui, lentement mais sûrement, va venir bouleverser les croyances des deux jeunes femmes.
Piégées dans une maison loin de tout, elles ne pourront en sortir qu'à la condition de faire les bons ...
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Histoire d'exploration et de malédiction (encore), une suite clairement dispensable au film de 2016.
Ça reste beau visuellement et ça chante plutôt bien. Mais hormis ça, vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent avec ce second volet en pilote automatique, sans émotion et sans surprise.
Bref, la suite qui ne sert à rien spoiler: (hormis de transition pour le 3)
.
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Un Steve McQueen plus académique et moins percutant qu'à l'accoutumée, malgré une mise en scène de très bonne facture.
Une reconstitution soignée de Londres bombardée et quelques séquences assez immersives, mais des questions sociétales (abordant notamment le racisme) qui sont incorporées au récit de manière un peu trop artificielle pour convaincre comme il faudrait.
Un film m'ayant rappelé un certain «Empire du Soleil» de par ...
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Une œuvre opératique et par moments hypnotisante, emprunte d'une modernité assez stupéfiante pour un film de 1927.
Des flottements et des longueurs par-ci par-là (en particulier dans sa 2e partie, un peu moins passionnante), ce qui est presque inévitable dans un film muet de plus de 7h.
Une odyssée cinématographique dotée d'une ampleur indéniable et d'une réalisation frôlant parfois l'expérimental (le triple écran panoramique, ...
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Une œuvre opératique et par moments hypnotisante, emprunte d'une modernité assez stupéfiante pour un film de 1927.
Des flottements et des longueurs par-ci par-là (en particulier dans sa 2e partie, un peu moins passionnante), ce qui est presque inévitable dans un film muet de plus de 7h.
Une odyssée cinématographique dotée d'une ampleur indéniable et d'une réalisation frôlant parfois l'expérimental (le triple écran panoramique, ...
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Michel Hazanavicius fait clairement partie de ces cinéastes qui ne restent jamais dans leur zone de confort et savent se renouveler sans cesse (quitte à se mettre en "danger" artistiquement parlant), touchant à plein de genres/exercices de style différents (le grand détournement des films Warner, les parodies vintages, le film muet, le film de guerre, le biopic à la Godard, le remake zombiesque).
Et il nous le prouve une nouvelle fois ...
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«Sur scène, tu peux être qui tu veux, même toi-même.»
Réalisé par Jennifer Devoldère (Sage-Homme), un petit feel-good movie trop balisé et inoffensif, où le théâtre devient un moyen de s'assumer et de s'affirmer.
Un film léger et assez anecdotique, sorte de variant lointain d'un «Cercle des poètes disparus», qui tient principalement debout grâce à l'énergie bienveillante et naturelle que dégage José Garcia. 5,5/10.
Réalisé par Jennifer Devoldère (Sage-Homme), un petit feel-good movie trop balisé et inoffensif, où le théâtre devient un moyen de s'assumer et de s'affirmer.
Un film léger et assez anecdotique, sorte de variant lointain d'un «Cercle des poètes disparus», qui tient principalement debout grâce à l'énergie bienveillante et naturelle que dégage José Garcia. 5,5/10.
Près d'un quart de siècle après nous avoir offert l'un des meilleurs films des années 2000, ayant marqué le retour au cinéma du péplum (et figurant pour ma part dans le Top 3 des œuvres de son réalisateur, aux côtés d'Alien et de Blade Runner), Ridley Scott ressort les glaives pour ce «Gladiator II».
Un film dont le plus gros défaut (parmi d'autres bien sûr) est justement de se nommer «Gladiator II», la comparaison évidente ...
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Présenté à Cannes, Julien Colonna signe, avec ce premier long-métrage, une œuvre d'une grande maîtrise, âpre et touchante, à l'intérieur de laquelle l'amour qui unit une fille et son père est inévitablement impacté par la spirale de violence dans laquelle s'est plongé ce dernier.
Co-écrit avec Jeanne Herry, le film trouve soigneusement son équilibre entre drame et thriller, entre sentiments intimes et règlements de compte, entre ...
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"Vous n'échapperez pas à vous-même."
«The Substance», ou le body horror à son meilleur.
Récompensé à Cannes par le Prix du scénario (auquel j'aurai volontiers rajouté celui de la mise en scène), le nouveau film de la réalisatrice-scénariste française Coralie Fargeat (Revenge) nous plonge dans le récit de l'actrice Elisabeth Sparkle, étoile du cinéma qui a perdu de son éclat au fil du temps, et anime une émission d'aérobic ...
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"Je me souviens avoir vécu ici. Je suis bien ici."
Robert Zemeckis a toujours été un grand expérimentateur dans le domaine cinématographique, qu'il s'agisse de mêler animation et prises de vues réelles (Roger Rabbit), d'intégrer Tom Hanks dans des images du passé (Forrest Gump), et bien sûr en expérimentant et en développant la technique de la "performance capture" (Le Pôle Express, La Légende de Beowulf, Le Drôle de Noël de ...
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Entre drame intime et thriller psychologique, le récit puissant du premier cas de #MeToo politique en Espagne.
Une emprise, physique comme psychologique, se déroulant dans les coulisses du pouvoir et aux yeux de toutes et tous.
La trajectoire d'une femme prise en étau, devenue la prisonnière d'une obsession dominatrice, et d'une victime stigmatisée qui veut à tout prix conserver sa dignité.
Maîtrisant son sujet avec talent, la ...
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«Le Chant du Loup» version «La croisière s'amuse (mais pas vraiment nous)».
Une comédie romantique très mineure et manquant de rythme et de loufoquerie, surtout au vu de son pitch improbable.
Reste un casting qui s'amuse du mieux qu'il peut, et quelques dialogues et situations perchées qui font mouche.
Bref, une œuvre trop artificielle pour divertir suffisamment, et un film aussitôt vu, aussitôt oublié.
Une comédie romantique très mineure et manquant de rythme et de loufoquerie, surtout au vu de son pitch improbable.
Reste un casting qui s'amuse du mieux qu'il peut, et quelques dialogues et situations perchées qui font mouche.
Bref, une œuvre trop artificielle pour divertir suffisamment, et un film aussitôt vu, aussitôt oublié.
Après les découvertes récentes de «The Florida Project» et «Red Rocket», qui m'avaient laissé un ressenti plutôt mitigé, j'ai quand même voulu me faire mon avis sur cette nouvelle réalisation de Sean Baker, auréolée il y a quelques mois d'une Palme d'Or.
Et, sans grand suspense, je peux vous dire qu'il s'agit du meilleur film du cinéaste que j'ai pu voir jusque-là.
Continuant son exploration de l'Amérique déclassée, c'est à ...
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"On ne souffre que de nos secrets."
La voilà, cette 41e et ultime réalisation (en tous cas officiellement) signée par le taulier du cinéma américain, Clint Eastwood, 94 ans, que j'attendais d'autant plus après son très moyen «Cry Macho», et que je voyais mal conclure sa carrière avec une œuvre décevante.
Immense cinéaste qui a su traverser les âges (plus de 50 ans) et les styles, Eastwood a très souvent interrogé l'être humain ...
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Un beau portrait de l'homme, passionné de jazz, et devenu compositeur de films un peu par accident.
Un bel hommage à la légende de 92 ans, et à ses (trèèès) nombreuses compositions, cultes et intemporelles.
Un documentaire passionnant, nous démontrant une nouvelle fois la force de la musique orchestrale au sein des films.
Grâce à son immense talent et à son travail acharné, le "Mozart de la musique de film" a définitivement inscrit ...
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Projetée à Cannes et récompensée par 4 prix (dont le Prix du Jury et celui du Public) à Annecy, cette production letto-franco-belge signée Gints Zilbalodis (Ailleurs) nous propose un parti-pris pour le moins audacieux et atypique, avec ce film d'animation totalement dénué d'humains et de paroles.
Doté d'une animation particulière (assez proche d'une esthétique de jeu vidéo) avec laquelle j'ai eu un peu de mal une partie du film, ce ...
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"Rire à l'hôpital, c 'est vital."
Un premier long-métrage sincère et touchant signé par l'acteur Reda Kateb, et mettant en lumière ces artistes engagés au nez rouge, et leurs rapports avec ces jeunes patients injustement touchés par la maladie.
Alternant fantaisie et gravité, le film est constamment sur une sorte de fil, à l'image de ses personnages, et arrive plutôt bien à éviter le piège facile du pathos basique et primaire, ...
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Une réalisation carrée et des décors colorés pour dépeindre un sujet pour le moins intéressant, celui de l'autre versant de l'Amérique à la Disney.
Dommage que le récit tourne assez vite en rond et dépeigne des personnages trop souvent antipathiques et manquant d'une réelle évolution dans leur écriture pour convaincre comme il faudrait.
Dommage que le récit tourne assez vite en rond et dépeigne des personnages trop souvent antipathiques et manquant d'une réelle évolution dans leur écriture pour convaincre comme il faudrait.
Un petit coup de cœur pour ce premier film de Mark Dindal, le réalisateur de «Kuzco».
Une comédie musicale sans temps mort, à l'animation folle et haute en couleurs, où un chat avec le tempo dans le corps et une sosie de Shirley Temple déjantée et psychotique se font face.
Une comédie musicale sans temps mort, à l'animation folle et haute en couleurs, où un chat avec le tempo dans le corps et une sosie de Shirley Temple déjantée et psychotique se font face.
Après «Priscilla», «The Iron Claw», «Bob Marley : One Love», «Une Vie», «Boléro», «Ferrari», «Maria», et plus récemment «The Apprentice» ou encore «Lee Miller», ce nouveau biopic de l'année s'attaque cette fois à l'une des figures incontournables de la chanson française, dont la carrière, internationale, s'étend sur plus de 70 ans, tout ça sous la houlette du duo Grand Corps Malade-Mehdi Idir, qui nous avaient déjà ...
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Qui sont les sauvages ?
Une animation en stop motion soignée, une ambiance sonore immersive et des personnages assez attachants.
Parlant de nature, de familles et de luttes, un récit peut-être pas aussi impactant et profond que celui de «Ma vie de courgette», mais au sein duquel l'émotion et la sincérité finissent par se faire leur place.
Une animation en stop motion soignée, une ambiance sonore immersive et des personnages assez attachants.
Parlant de nature, de familles et de luttes, un récit peut-être pas aussi impactant et profond que celui de «Ma vie de courgette», mais au sein duquel l'émotion et la sincérité finissent par se faire leur place.
Une sortie ciné qui n'était pas du tout prévue, et au final, le film Transformers que j'ai le mieux noté (c'était pas difficile, vous me direz ^^).
Un préquel animé, supervisé par le réalisateur de «Toy Story 4», et une histoire de lutte des classes et de trahison.
Un divertissement efficace, coloré et assez prévisible (jusqu'à son final Shakespearien plutôt surprenant pour ce genre de production), doté d'une animation ...
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Pour son 3e long-métrage en tant que réalisateur (et co-scénariste), Gilles Lellouche adapte le roman de Neville Thompson et nous propose par la même occasion son film le plus riche, en tous cas formellement.
S'entourant d'un casting imposant (ce qu'il avait déjà pu faire, dans une plus moindre mesure, avec son très bon film choral «Le Grand Bain») et poussant bien plus loin ce qu'il avait déjà pu expérimenter dans sa première ...
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Écrite et réalisée par Chris Sanders (Lilo & Stitch, Dragons), qui adapte ici l’œuvre de Peter Brown, cette nouvelle production des Studios DreamWorks rejoint la lignée des robots "humains" au cinéma (Wall-e, Le Géant de Fer, L'homme bicentenaire, I, Robot, Johnny 5, Baymax,...) et s'avère sans doute être le meilleur film d'animation original vu au cinéma jusque-là cette année.
J'avoue que les toutes premières minutes ...
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Une Kate Winslet talentueuse (comme à son habitude) et composant un duo plutôt bien assorti avec un Andy Samberg (Brooklyn Nine-Nine) à contre-emploi, mais coincé à l'intérieur d'un film qui manque clairement de personnalité et d'une véritable vision.
Accompagné d'une musique illustrative (signée Alexandre Desplat) et d'une mise en scène très souvent désincarnée, un biopic déroulant un récit balisé (hormis quelques scènes assez ...
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"Il faut être prêt à tout pour l'Amérique."
Œuvre clinquante et incisive aux allures de mockumentaire et à l'esthétique vintage et granuleuse (16mm, puis VHS), ce biopic nous raconte la transformation d'un looser avide de pouvoir en "tueur" arrogant et impitoyable.
Plongée dans les coulisses du capitalisme décadent et prêt à toutes les bassesses pour arriver à son but, le film se divise en 2 chapitres.
Le premier nous dépeint la ...
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"C'est quoi votre histoire à vous ?"
Le nouveau film du réalisateur-scénariste Boris Lojkine (Camille), récompensé par les Prix du Jury et du Meilleur Acteur dans la section "Un Certain Regard" à Cannes, met en images une course quasi-incessante, devant aboutir au récit d'une histoire inventée de toutes pièces.
Voguant quelque part entre le cinéma social de Ken Loach et la mise en scène immersive (en mode caméra à l'épaule, ...
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Hormis quelques idées par-ci par-là, l'ensemble est ennuyeux, lisse, rushé, téléphoné et finalement assez mauvais. Mais venant du réalisateur du déjà pas fameux "Annabelle 3", le contraire m'aurait étonné. 3-3,5/10.
"Le monde est une comédie (musicale)"
5 ans après le phénomène (in)attendu que fut le premier volet, sa pluie de récompenses (Lion d'Or à Venise, Oscar, Bafta et Golden Globe du Meilleur Acteur) et son milliard de dollars au box office mondial, Todd Phillips et Joaquin Phoenix remettent le couvert (par obligation ?) pour cette «Folie à deux».
Dotée d'un budget 4 fois supérieur à celui du premier «Joker», cette suite se rapproche ...
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L’œil du mâl(e)
Ayant découvert l'existence de ce film il y a seulement quelques jours via sa bande-annonce, j'ai voulu me laisser tenter par ce premier long-métrage de cinéma réalisé par Simon Bouisson (que j'avais découvert en 2019 avec le très chouette film interactif «République»).
Entre traque et voyeurisme, un techno-thriller parano dans la veine de «Boîte Noire» et «L’œil du Mal»...et avec une touche de ...
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Sans doute pas le plus passionnant/réussi des films d'Ozon (où il faut attendre 40mn pour que l'intrigue démarre vraiment, et où le jeu de certain.e.s laissent plus à désirer que d'autres).
Mais une œuvre trouble, dépeignant avec une certaine simplicité (et finalement profondeur) l'image maternelle, entre passé et culpabilité, entre vérités, mensonges et non-dits.
Le tout porté par une Hélène Vincent dans l'un de ses meilleurs ...
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