Clint Eastwood partait déjà avec une histoire assez vide sur bien des points pour l'adaptation au cinéma ( un fait héroïque séquencé sur une courte durée ). On pouvait craindre le pire et le résultat est loin d'offrir le meilleur. On doit faire face de façon très pesante à des idées sur le destin et l'émancipation qui sont empreints de bien bienpensance ( le christianisme est toujours très proche, mais cela est plus prévisible ...
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Passé le scénario très caricatural aux situations archi téléphonées, on se retrouve face à des situations comiques assez réussies. Très divertissant malgré les artifices scénaristiques visibles concernant l'intrigue
Downsizing démarre sous les meilleurs auspices. Une description méticuleuse et intéressante d'un parfait américain moyen ( très bien incarné par Matt Damon) qui va être pris dans un engrenage aux conséquences écologiques solidement affichées. L'ironie est palpable et les scènes sont amusantes, c'est pourquoi l'on prend un plaisir à découvrir cet univers dans la première partie du film. Ensuite, le film prend une tournure politique ...
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Un film de surface, à l'académisme exacerbé. Pendant, un long moment le film laisse de marbre alors que certaines scènes sont très belles. Jamais le drame ne parvient à prendre, le film s'avère très terne. C'est très décevant puisque le sujet avait le mérite de l'originalité avant de glisser dans l'oubli. On s'ennuie beaucoup, on ne se passionne jamais.
Du début à la fin le réalisateur déroule une intrigue extrêmement forte aux thématiques multiples. L'une de ces thématiques concerne les nouvelles frontières politiques qui ne peuvent plus seulement être celles de la lutte des classes ( c'est plutôt d'ailleurs une transformation de leurs limites géographiques plus qu'une disparition de celles-ci). Cette prise de position politique revigorée chez le réalisateur est très appréciable ...
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Le problème n'est pas tant d'avoir vu un énième film de superhéros sans charme mais plutôt d'assister à une démonstration de force et de blé sans que le spectateur soit invité dans le divertissement. On doit rester en dehors du film puisqu'à aucun moment on y est convié: l'intrigue laisse de marbre, le méchant n'est pas crédible et la ligue manque de charisme. Une production un peu fade
Si "the Lobster" était décevant, la "mise à mort du cerf sacré" est franchement ennuyeux. Quelques scènes drôles sortent du lot et le ton du cinéaste est toujours aussi "drôle" mais il reste qu'à aucun moment il ne nous invite à porter un regard critique ou même à partager les enjeux montrés à l'écran. Il y a justement chez le spectateur la même chose que chez Colin Farrell, un certain froid et une placidité à l'égard de ce qui se passe.
Il y avait Good Time ( avec Robert Pattinson méconnaissable) qui ressemblait étrangement à Beautiful Day au niveau des couleurs et de cet aspect épileptique. Ce film vanté par la critique comme étant "Le taxi Driver du XXIème siècle" est effectivement une forme de bombe, par ailleurs, présenter ainsi le film le place directement dans l'ombre du film de Scorsese ce qui est davantage une volonté de comm qu'une réelle appréciation ...
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Le film surprend, déçoit et laisse très perplexe tour à tour. Au final, on se demande s'il n'y a pas eu tromperie sur la marchandise. Être surpris, oui, mais voir un simulacre de "Heat" plombé par une mise en scène tonitruante et des scènes d'action mal fichues ( deux scènes assez mauvaises que même un film comme Point Break peut dépasser), non. Pas de course poursuite ni même de rythme, on s'ennuie parfois et pourtant, la dernière ...
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Au revoir là haut est un film en demi teinte qui a le mérite de bouleverser le traitement de la première guerre mondiale dans le cinéma français. Sur le plan de la mise en scène, on pourra reprocher les effets tapageurs et les rapides mouvements de caméra tout en appréciant que l'aspect satirique prenne toujours le pas sur le larmoyant ou a minima le drame dépeint sous nos yeux. Les personnages sont tous superbement incarnés ( Laurent ...
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D'une incroyable longueur (2h20) cette perte de temps incarnant parfaitement tous les défauts du film faussement intelligent s’avère être une daube d'un vide abyssal. On aura pourtant essayé de s'accrocher face aux multiples jeux de pistes lancés : liberté d'expression, ridicule aspect marketting dans l'art contemporain, retour à l'état sauvage, une pensée pour la pauvreté qui nous émeut... Tous les thèmes, tous les personnages, ...
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Detroit en dénonçant les violences policières lors des émeutes raciales de 1967 réussit à mettre le feu aux poudres aux Etats-Unis, il n'y a qu'à regarder les réactions vives. De plus, c'est ici par le prisme de la violence policière la plus brutale que les relations blancs ( en uniformes) et noirs ( en victimes) sont montrées. Le film commet pour autant deux erreurs importantes. la première est de perdre le spectateur arrivé au ...
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Visuellement époustouflant et accompagné d'une bande son signée hans zimmer, Blade Runner 2049 ne déçoit pas du tout puisqu'il retranscrit très fidèlement l'ambiance du Blade Runner de Ridley Scott. Le scénario reprend les pistes philosophiques et politiques de sa référence ( la mémoire et les émotions sont elles la dernière barrière entre l'humain et le réplicant? Quel enjeu éthique à rendre esclave des réplicant peut-être ...
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La comédie franco-beauf de l'année à base de " les petits patrons ceci cela" , un rythme copié sur le film oscarisé birdman, des répliques vues revues et déjà faites entre potes. Un ensemble de choses attendues, puériles, finalement assez peu marrantes. Toutefois, Jean Paul Rouve parvient à tirer son épingle du jeu.
Le film vogue sur des rivages où le cinéma français va rarement, c'est à dire, sur la crise existentielle d'une jeunesse française sans tomber dans les travers psychologistes sur la crise d'ado. Par le regard et l'écriture d'un adolescent, c'est le vide et l'ennui qui prime sur le discours raciste et xénophobe. Au final, Laurent Cantet préfère insister sur le jeu entre Marina Foïs et le jeune acteur Mathieu Lucci -tous deux saisissants- ...
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Ca procure un certain plaisir en tant que film d'horreur et en tant que récit initiatique. Le film parvient à tenir deux aspects différents et pourtant complémentaires pendant tout le film, d'une part, la peur incarnée par un funeste Clown ( qui fait disparaître la dite peur plus on le voit) et d'autre part, les perceptions de l'enfance dans lesquelles se mêlent des peurs ( pour le coups effrayantes) et des histoires de vie parfois très ...
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L'avenir est ce film franco-français qui permet à nouveau de regarder son nombril, nous bourgeois à la crise existentielle, pauvres de nous cette vie déchantée... Malgré tout, le film est une petite surprise. Petite, pour les raisons évoquées juste au dessus, car dans le paysage français la crise de la quarantaine chez les parisiens est un thème essauré. Mais surprise quand même, parce qu' Isabelle Huppert trouve une justesse dans son ...
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Un film fascinant , l'histoire d'un homme pour qui l'ambition le perdra.Le rôle vedette du film tenu par un Daniel DL au sommet de son art vaut à lui tout seul tout l'intérêt du film.Le reste un bon scénario qui s'engouffre peu à peu, un espace étouffant restreint accompagné par cette musique grincante horrible(bof bof)...There Will Be blood enchante certes mais le film souffre de quelques longueurs, fort heureusement le film laisse sur ...
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En allant voir Mia Madre, j'avais en tête Habemus papam et la chambre du fils, deux films géniaux qui sont dans ce film retrouvés et dépassés. Nanni Moretti se met ici à nu plus que dans aucun de ses films précédents, il manie avec habileté des ruptures de tons et de narration qui sont probablement la raison de la réussite de ce film. D'une scène à l'autre, on passe par des différents degrés d'émotion et de réalité. Ainsi, la ...
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Chez ces réalisateurs à la production pléthorique ( type clint eastwood, Tim Burton...) et intensive, on peut être amené à se demander comment a été constitué le cahier des charges. Sans passion, de façon schématique et sans rien de travers, Woody Allen nous propose un énième film de bourgeois papotant philo. Certes, c'est sa "marque de fabrique" et on passe un bon moment en compagnie de Joaquin Phoenix toujours excellent acteur, ...
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Depuis Mission Impossible 3, on sent bien que plus rien ne dépasse trop du cadre, parfaitement huilée la saga reste également tout à fait prévisible. Suivant un programme soigneusement détaillé alignant voyage, action, retournement, action plus impossible que dans le précédent volet, on reste néanmoins fasciné par ce grand huit, cette marque cinématographiquement décidément infatigable et toujours aussi jouissive. Les réalisateurus ...
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Pendant toute une longue première heure, le film est une constante action. Mouvement perpétuel qui habitera le film jusqu'à la fin, et ça faisait longtemps qu'un film d'action de cette qualité n'avait pas vu le jour. Splendide renouveau tonitruant, ce mad max est aussi une nouvelle fois très inventif, et l'on se replonge dans cet univers post-apocalyptique avec le plus grand plaisir. De la folie furieuse bouillante, un grand moment de ...
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Le jeune acteur Evan Bird est d'une froideur assez surprenante; maigrelet et enfantin tout en étant un ex-toxicomane misanthrope, il arrive déjà à cristalliser un immense aspect omniprésent durant tout le film: les enfants d'Hollywood sont froids, assassins ou encore morts, sortes de petits anges/archanges vagabonds. Julianne Moore quant à elle réussit encore à nous épater par "sa mise à nue" en tant qu'actrice, réussissant à faire ...
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Si le film est drôle de temps en temps. C'est surtout un film qui affiche un mépris de classe profond plus qu'un rejet de l'imbécilité. En conséquence, tout le film met un très gros malaise.
Fabuleux film démarrant sur une promesse et finissant sur l'espace vidé. Le début lance une pléthore de phrases et de souvenirs dans ce lieu: Oslo. Oslo, représentation parfaite de la vie qu'il reste à incarner, à remplir. Cette vie en reconstruction, c'est celle du héro créant une empathie forte et une adhésion totale (j'imagine) chez le spectateur. Formellement, le film est une main tendue, tout glisse se fluidifie comme si le récit ...
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Une histoire de potes démerdards, amusant et un brin hors la loi sur fond de grands paysages incroyables. Michael Cimino donne dès son premier film le vertige par un sens du cadrage tout à fait hallucinant. Autrement dit, de nombreux plans ( ceux en extérieur surtout) sont des pépites de cadrage et de choix à la fois des lieux et des points de vue. Après, le film tient aussi pour son duo d'acteurs génial et amusant. Un grand film, bien ...
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Revoir ce chef d’œuvre sur grand écran est un plaisir de cinéphile déjà difficilement à transmettre. L'harmonisation parfaite, le méticuleux perfectionnisme de Stanley Kubrick, son soin du détail signifiant, ses longs plans où le regard se perd, les espaces et les hommes filmés de manière si lointaine. Si aujourd'hui le film produit toujours un incroyable émerveillement ( et un peu d'amusement en voyant les décors dans le passage ...
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Il me semble important de noter l'importance presque biblique et a minima la fonction de genèse qu'occupe ce film sorti 4 ans avant la nuit des morts vivants de George A.Romero. La désolation, la solitude et surtout ces bipèdes fantomatiques déambulant la nuit pour déguster de la chair humaine. Ces ingrédients précédemment cités sont pour l'époque de sortie du film assez novateurs. Ceci suffit déjà à saluer le film qui ouvre une ...
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Pour commencer, Ordure n'est pas un film bête mais c'est un film sale. Par là je veux signifier que le scénario et l'écriture ne sont jamais remis en cause. Puis, James McAvoy assure à merveille offrant une prestation incroyable à la mesure des protagonistes qu'on retrouve dans tous les romans de l'auteur écossais. Le film échoue dans la mise en scène, là où Trainspotting était survolté, fugace et surprenant; Ordure! est très ...
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Un mélange hallucinant de scènes extrêmement hétérogènes dans ce film. Incroyablement mis en scène, alternant petites scènes intimistes filmées parfaitement et grandes scènes de combat superbement chorégraphiées. L'ensemble du film est marquant par l'utilisation, dans chacune des scènes, de l'espace. Chaque wagon, chaque centimètre du train est une sorte de microcosme avec ses propres lois sociales et physiques. Il serait long et ...
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Entrée réussi dans le genre du film noir, Polanski réussit un film somptueux totalement habité. La mise en scène du réalisateur est toujours aussi belle: une porte s'ouvre dessinant la silhouette gracieuse et immobile de Faye dunaway, le noir qui essaie de s’immiscer dans chacune des scènes. En parallèle le casting est naturellement génial, Jack Nicholson surprenant homme d'intrigue qu'on suit avec entrain et Faye Dunaway radieuse et ...
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Milos Forman retranscrit à l'image ce que le sociologue Erving Goffman avait fait dans son étude sur les Asiles. Soit montrer comment la folie n'est pas intrinsèquement contenue dans les individus mais serait plutôt une construction. Une construction établie par l'institution totalisante qu'est l'asile en voulant réguler chaque centimètre de la vie de ses patients, ne leur laissant ainsi plus d'espace à la fois physique et intellectuel ...
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Marginal, le film l'est out autant que la communauté Yéniche qu'il montre. Sorte de projet hybride entre docu et fiction, le film déballe sous le regard du spectateur un portrait d'homme en même temps que celui d'un personnage avec une certaine fonction sociale. La BM du seigneur est éminament un film sociologique puisqu'avec une grande finesse il parle de beaucoup et sans jamais tomber ni trop dans un naturalisme béa ni dans une fiction ...
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Le film a un penchant à la martyrisation de son protagoniste principal - Mads Mikkelsen incroyable- et porte dans l'ensemble un certain didactisme qui alourdit son propos. Néanmoins, la mise en scène elle participe à créer un environnement enclin au doute, la réalisation parvient à créer ce sentiment de proie, sentiment dans lequel est pris le héros. Ainsi, tout au long du film nous sommes soumis à l'incapacité de savoir ce qui se ...
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Souvent drôle et toujours fascinant, Arizona dream fait partie de ces films aux images obsédantes, des films qui restent longtemps en mémoire. Tout y est fantaisie et émotion, l'intrigue se déroule sans jamais se mettre en avant, tout y est fluide et seules comptent les images qui peuvent être vues et revues tant elles sont soignées et magnifiquement construites. Une mise en scène excellente qui donne envie de voir ou revoir la ...
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J'aime à penser qu'il y a 2 films à l’intérieur de ce film. Le premier est une daube téléphonée et courue dès la première minute lors de la présentation en voix off du contexte "physico-sociale" et durant toute la durée par une morale nian-nian insupportable. Le deuxième, est un film à l'image ambitieuse et sacrément bossée n'allant pas sans rappeler une esthétique jeu vidéo comme dans Final Fantasy ou encore Devil May Cry ( ...
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