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Une vision hollywoodienne de l'Australie avec ses poncifs et ses raccourcis. La trame est bien trop frêle pour satisfaire à toutes ses exigences. La première heure, le second degré trop présent désamorce le drame pourtant bien plus intéressant que la romance tant attendue. Luhrmann passe quelque peu à côté de son sujet. L'émotion affleure par moment. On pense bien souvent à "Il était une fois dans l'Ouest" mais sans le génial sens ...
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Ce Chevalier d'avantage à une romance Disney naïve et faisant fi de la vérité historique. Trop de moments surjoué s et à la limite du ridicule. Une vision simpliste de la France et de son histoire. C'est néanmoins agréable à suivre à condition de ne pas chercher la véracité des faits mais bien le divertissement.
Modèle du genre entre grotesque et chef d'œuvre baroque. A ne pas trop prendre au sérieux. Miller a un talent indéniable dans les scènes d'action. En un mot: jubilatoire.
Raté et ennuyeux. Rien ne fonctionne. Si ce n'est le ridicule, qui effleurait dans les 2 opus précédents en en faisant des modèles du genre entre SF et symphonie baroque. Mais pour que cela fonctionne faut il encore un peu de génie.
Du pur Arcady. Pas mal de bonne volonté et une certaine envie de justesse et de force. Reste au bout du compte des acteurs qui pataugent dans des scènes pas toujours bien écrites et assènent des dialogues approximatifs. On ne peut pas dire que ce soit désagréable mais que c'est maladroit. Le cinéaste, au delà de ses bonnes intentions, ne fait en fin de compte pas grand chose de ce qui apparaît comme des clichés. C'est quelque peu daté ...
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Kingdom of heaven trouve son motif dans la notion de bien et de mal, ici volontairement confuse. C'est dans la fureur des combats qu'elle s'exprime le mieux. Remarquable scènes du siège et d'assaut de Jérusalem. Mais toute la faiblesse du film tient dans ces nuances qui rendent aussi l'ensemble hésitant et parfois maladroit. Le version longue directors's cup tient la route. A voir.
Le film suit son inlassable trajectoire. Réalisme et brutalité. Hanks est parfait en capitaine en pleine maître de lui. A part les pirates qui inspirent bien peu de sympathie, tout semble bien trop discipliné. Greengrass, en parfait maître d'œuvre finit par, étonnamment, nous ennuyer un brin. Le message latent n'est guère en la faveur de ces pauvres bougres d'africains. Pas de contexte.
Eastwood crapahute avec sa vieille carcasse à la rescousse d'un gamin et de son poulet. A la limite de la caricature, cette autodérision n'est pas sans rappeler les derniers Eastwood, mais avec moins de conviction. Certes, le cinéaste n'a rien à prouver, mais le moins que l'on puisse dire est que c'est une œuvre mineure dans la filmographie du géant.
Excellent début pour ce film qui installe lentement son atmosphère inquiétante. Ce remake est à la hauteur de son modèle malgré des effets (zooms, vues subjectives) datés. La deuxième heure est davantage oppressante. La construction du récit est parfaite. Bon, mai tenant, de là à parler de chef d'œuvre, il y a un pas que je ne saurais franchir.
A rand renfort de slim, cette menace de glace nous ressert les vieilles recettes, mais c'est plutôt indigeste. Reste que ce film pour jeunes avec ses arrières goût de guimauve et de bonbons chimiques a de quoi plaire... Sinon, c'est décousu et surjoué. Je trouve tout cela un brin ennuyeux et... moche.
Film de teenagers. Comme un rêve pré pubère. Sans originalité donc. Un jeune acteur plein de charme mais sans grande conviction qui entre deux scènes de castagne peu crédibles joue de ses charmes. Une sorte de sous Jason Bourne pour ado. D'excellents acteurs pour le moins sous exploités.
Venom le film est comme Venom le monstre. Une aberration. C'est laid et grotesque. Du début à la fin, c'est sans queue ni tête. Une sorte de simbiose, en fait, entre la fiction et la créature, mais elle est bien involontaire.
Sympathique film encensé par la critique. Mais à quel titre? Beaucoup de justesse pour ce feel good movie, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. La première heure n'est pas follement passionnante. La suite a davantage d'enjeux.
Le point de départ est un dilemme sobrement traité par Jolivet. Les acteurs sont excellents. La réalisation ne brille pas par son inventivité mais l'ensemble tient assez bien la route.
Des scènes qui se répondent et des flashs back qui éclaircissent plus qu'ils n'illustrent. Soderberg. Ce n'est pas aussi brillant que "Océans" mais le divertissement est plutôt réussi.
Comédie presque sarcastique s'il ne c'était agit d'un milieu Petit bourgeois avec des problèmes de petits bourgeois. Alors pour la force évocatrice du propos il faudra se projeter, et ceci d'autant plus que l'incarnation des personnages reste aléatoire. A vouloir embrasser tous ses personnages, Thomson survole les tempéraments... C'est tout au moins sympathique.
Drame mêlant l'intime et la grande histoire avec une certaine justesse mais aussi pas mal de maladresses. Les acteurs sont justes, pourtant leur histoire reste lointaine. Chaque scène semble une pièce ajoutée pas tout à fait ajustée. Une histoire touchante malgré tout. La fin laisse un petit goût amère et semble contredire le propos.
Affligeant. Après un début plan plan et cucul mais relativement passable, cela tourne vite au vinaigre. Blagues éculées, situations peu crédibles, et propos franchouillards, éculés et totalement artificiels. Surjoué. Nul.
Gentille fable au commencement prometteur mais qui s'enlise vite dans une torpeur d'abord ironique puis soporifique. Point d'originalité ni d'audace. C'est le plat pays 100 km à la ronde. Des gags non aboutis et des effets de manche pour rien. Fade.
Une bande d'amis se retrouvent pour régler d'anciens malentendus alors qu'une fin du monde se dessine au loin. C'est bavard et souvent maladroit. L'ensemble est certes bancal mais les profils ne sont pas intéressants. A force de tourner autour du pot il finit par ne pas se passer grand chose et "la fin du monde" paraît toujours lointaine et ne produit pas la tension qu'elle devrait.
Polar habile et jouissif. On dirait un film mineur... Mais sous ses airs de série b il en a sous le chapeau. Et Eastwood se la joue gentleman cambrioleur vieillissant mais plein de fougue. Du héro de fiction à la star, rien ne se perd et en sympathique et talentueux mythe qu'il est, il ne cesse de nous faire des œuillades. Eastwood n'a plus rien a prouvé et assume ses choix.
Ce troisième opus lorgne cette fois ci du côté du Fugitif avec Harrison Ford, avec un soupçon de Jason Bourne. Taken, ou le pompage vaseux des film d'actions de ses 10 dernières années, le talent en moins. Pourtant ce petit divertissement se suit sans trop d'ennui. Vite oublié.
Encore plus fort que Taken, Taken 2 pétarade et n'est pas davantage subtil. Entre la série Jason Bourne et John Wick mais bien moins pertinent et passionnant. Un divertissement d'actions sans nuance et racoleur.
Un premier opus d'une série de films d'action sans grande originalité et pas du tout crédible mais efficace.
On aurait pu attendre beaucoup de cette histoire d'amazones africaines protectrices du Dahomey. Le film se perd durant 1h30 dans les méandres d'un drame humain sans réelle saveur. Toute visée un brin ethnologique est à exclure. On est bien là dans une romance à visée internationale. C'est plan-plan, un peu longuet et résolument décevant. Au final, un sympathique film bien vite oublié.
Film quelque peu atypique et qui dénote dans la carrière de Delon. Souvent décrié par la critique, Soleil rouge est pourtant un film qui ne manque pas d'intérêt et qui s'avère davantage qu'une curiosité. Les acteurs y sont excellents. Pas vraiment du Ford, ni même du Leone, le film de Young hésite néanmoins entre classicisme et western spaghetti et n'est pas exempte de maladresses. Bronson est égal à lui même, Mifune impassible et ...
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Ridley Scott en n'est pas à sa première oeuvre un tant soit peu féministe. Ici cependant c'est le sujet même de son film. Le film déroule sans accroc mais aussi sans nuance son sujet. On sait tout de suite on l'on va. Les personnages sont des images attendues. On pense à de nombreux film de guerre et la comparaison n'est pas à l'avantage de cette pâle vision. Scott passe à côté des enjeux dramatiques. Des coups de gueules et des coups ...
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Quelle affaire que cette histoire là! En bref, y'a pas grand chose à se mettre sous la dent d'un point de vue cinématographique. C'est le plat total. Après: mélo un brin tiré par les cheveux, rebondissements faciles, amourettes, musique sirupeuse... Une fois que l'on sait tout cela, et que l'on est un tantinet apathique eh bien, ça passe! Eh oui, moi le mélo, ça m'embarque ! Faut dire que tous les ressorts de cette intrigue sont ...
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Les grandes heures du film politico judiciaire avec un Lautner en grande forme. Delon y est excellent et n'en fait pas "encore" trop. Une pléthore de seconds rôles remarquables. Un film bien rythmé et une intrigue bien construite. Un témoignage d'une époque. Immanquable.
On pense forcément à Miyazaki, mais cela n'a ni la même force poétique, ni la même justesse de ton. Ici, le réalisme prime, parfois au détriment d'un imaginaire pataud. La première moitié raconte le désarroi d'une fillette avec en parallèle l'histoire de ce chat fantôme farfelu. C'est un peu confus et lent. L'animation n'est pas toujours réussie. La suite est plus rythmée, avec des fulgurances de violence (d'où la catégorie d'âge ...
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De quelle justice parle t'on ? Ce thriller à rebondissements met en accusation un système judiciaire jugé défaillant pour en promouvoir un autre plus abjecte encore. Hymne à la peine de mort ou à la vengeance ? Faut voir. Un début violent mais prometteur entre Le justicier de la nuit (bof!) et Le silence des agneaux... Au bout du compte c'est une débauche de violence et de méfaits les plus improbables les uns que les autres. Du pur ...
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Richard Gere, plein de charme, se fait voler la vedette par Edward Norton dans ce thriller judiciaire assez malin pour nous la faire à l'envers. L'ensemble est néanmoins sage et par moment tourne à vide. Pas mal, mais un peu long.
Biopic de 2h qui retrace toute une vie de gloire et de drame. Il y a forcément des manques, des fulgurances, des raccourcis. Tout cela s'en ressent fortement. Azuelos porte toute son attention sur la vie personnelle de la star au détriment de son art purement illustratif. On a l'impression d'une succession de scénettes uniquement rattachées par une playlist et une actrice tout à fait juste et crédible. Mais il manque de la vie dans tout ...
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C'est en effet assez mauvais. Le drame ne fonctionne jamais vraiment et tout sonne faux. L'essentiel se passe dans les regards plus hébétés qu'évocateurs du drame qui se joue, les hurlements irritants des passagers et des dialogues insipides et inutiles... A la mesure de ce film qui a fort mal vieilli parce que mal fichu.
Un Germinal académique et engoncé dans un récit verbeux et linéaire. La seule vraie bonne idée, Renaud en Etienne Lantier. Reste la description de la misère et de l'exploitation de celle-ci. Quelques fulgurances. C'est sans doute trop long mais honnêtement cela se suit sans être ennuyeux.
On pense d'abord à Mad Max Fury road... Puis on ne pense plus à rien. A part quelques scènes de combats pas trop mal chorégraphieés, l'ensemble respire la bêtise et la pâle imitation. Un made in china low coast.