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Cédric Kahn signe là une comédie qui fait honneur au cinéma français, par son côté décalé, où chaque scène prône l'inattendu. Porté par un Jonathan Cohen à l'inébranlable énergie, le spectateur se prend d'affection pour un Denis Podalydès à l'immanquable justesse.
L'écriture, originale et rafraichissante, ne manque pas d'incohérences, mais l'ensemble respire la joie et la bonne humeur.
L'écriture, originale et rafraichissante, ne manque pas d'incohérences, mais l'ensemble respire la joie et la bonne humeur.
Sydney Sweeney captive, fascine dans ce rôle à contre-emploi. Le parti pris scénariste, unité de temps et de lieu, bouleverse l'uniformité, et déstabilise (volontairement) le spectateur. L'ambiance est pesante, et peu à peu "le piège" se referme. Félicitations pour cette prise de risque, mais quelques réserves sur la bonne diffusion du message politique sous-entendu.
Kate Winslet démontre, s'il le fallait encore, toutes ses qualités de comédienne. Mais ce biopic, parfaitement documenté, reste néanmoins bien trop sage et linéaire dans son déroulé, et ne rend finalement pas un juste hommage à cette héroïne du 20ième siècle.
Un épilogue inattendu qui ne compense nullement une scénario au rythme trop (trop) lancinant, comme plombé par le climat caniculaire... L'esthétique est soignée, les personnages sont plutôt bien interprétés, mais il est parfois nécessaire de lutter contre un ennui confondant.
Une Naomi Scott épatante, une esthétique soignée, peu de temps mort : "Smile 2" ne manque pas d'atouts et d'ambitions, c'est indéniable.
Restent des poncifs : des scènes à la violence gratuite (absurdes et presque gênantes) dans un scénario totalement décousu enlevant le peu de crédibilité qui pouvait perdurer.
Pour les amateurs du genre, une bonne production. Mais seulement pour les amateurs du genre...
Restent des poncifs : des scènes à la violence gratuite (absurdes et presque gênantes) dans un scénario totalement décousu enlevant le peu de crédibilité qui pouvait perdurer.
Pour les amateurs du genre, une bonne production. Mais seulement pour les amateurs du genre...
"Le Robot Sauvage", sans conteste l'un des plus intelligent film d'animation de ces cinq dernière années.
De l'humour, des messages aux multiples niveaux, des séquences dynamiques entrecoupées d'instants plus sensibles... Il est difficile de rester de marbre devant cette histoire se voulant percutante mais pas moralisatrice.
De l'humour, des messages aux multiples niveaux, des séquences dynamiques entrecoupées d'instants plus sensibles... Il est difficile de rester de marbre devant cette histoire se voulant percutante mais pas moralisatrice.
Absolument rien de nouveau dans l'écriture, peu de rebondissements... Le fil conducteur est déroulé proprement, et le spectateur ne s'étonne de rien...
Il reste néanmoins un esthétisme soigné, comme de coutume dans les productions coréennes.
Il reste néanmoins un esthétisme soigné, comme de coutume dans les productions coréennes.
"5 Hectares" survit surtout par la performance enjouée de Lambert Wilson, dans un rôle à contre-emploi qui lui colle au final si bien à la peau de néo-paysan...
Il faut regarder ce film avec un regard décalé, poétique, car la réalité est (malheureusement) bien éloignée des aventures de notre trublion...
Il faut regarder ce film avec un regard décalé, poétique, car la réalité est (malheureusement) bien éloignée des aventures de notre trublion...
Un film d'animation, français s'il vous plaît ! Une belle réalisation technique, une histoire bien écrite... Les amateurs du genre salueront à grands cris le génie des créateurs tricolores. Celles et ceux moins adeptes de SF, tels que moi, resteront plus circonspects.
Mais quel plaisir de retrouver Eddie Murphy, avec quelques rides en plus... Un vent de nostalgie souffle sur les écrans, pour notre plus grand plaisir !
Oui, le scénario n'a aucune originalité, les répliques sont souvent convenues... Mais cela reste toujours léger, divertissant donc efficace. Pourquoi pas un numéro 5 ?
Oui, le scénario n'a aucune originalité, les répliques sont souvent convenues... Mais cela reste toujours léger, divertissant donc efficace. Pourquoi pas un numéro 5 ?
"Les Chambres rouges" assument de bout en bout ce parti pris de suggérer plutôt que de montrer...
S'en suivent alors une addition de scènes à l'étouffante emprise psychologique.
Si on ne peut certes en ressortir indemne, il n'est pas improbable d'éprouver un dérangeant malaise...
Percutant, mais manquant peut-être un peu de nuance.
S'en suivent alors une addition de scènes à l'étouffante emprise psychologique.
Si on ne peut certes en ressortir indemne, il n'est pas improbable d'éprouver un dérangeant malaise...
Percutant, mais manquant peut-être un peu de nuance.
Une œuvre qui ne peut laisser indifférent... Soit on l'apprécie, soit on la déteste.
D'une nature peu accessible pour le grand public, elle brille néanmoins par son esthétisme et la complexité de son fil conducteur.
Les références historiques sont nombreuses, mais pas toujours mises en image avec le tact nécessaire. Alors le spectateur tombe dans une forme de perplexité sur le message défend.
Il n'en reste pas moins un optimisme ...
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"Sound of Freedom" souffre de trop nombreuses longueurs, mais offre un regard intéressant (à défaut d'être stimulant) sur une thématique glaçante... Ce film a un évident parti pris, manque d'objectivité, mais donne connaissance au spectateur d'une réalité qui se veut cacher... A regarder donc, mais en gardant un vrai sens critique.
Une comédie sans une grande écriture, mais s'appuyant sur un Patrick Timsit méconnaissable mais terriblement attachant... Alors on lui pardonne ces nombreuses incohérences, et on se laisse bercer par sa poésie...
Une critique intelligente de la corruption dans le pays se revendiquant le plus puissant au monde...
Saisissant de froideur, l'écriture se veut monte en intensité au fil et à mesure de l'inextricabilité de la situation. Une surprise comme on en fait trop rarement.
Saisissant de froideur, l'écriture se veut monte en intensité au fil et à mesure de l'inextricabilité de la situation. Une surprise comme on en fait trop rarement.
Une comédie bon enfant, sans grande originalité sur l'écriture, mais aux répliques bien senties, même si ces dernières sont convenues...
Oui, cela donne une image faussement bienveillante du monde carcéral, mais il suffit de ne pas prendre la thématique au degré premier...Et le dynamisme des acteurs fait le reste :)
Oui, cela donne une image faussement bienveillante du monde carcéral, mais il suffit de ne pas prendre la thématique au degré premier...Et le dynamisme des acteurs fait le reste :)
Si l'on peut toujours déplorer des raccourcis scénaristiques (parfois le hasard fait bien le chose, toujours au bon endroit, au bon moment), "La Nuit se traîne" n'en reste pas moins un thriller de bon calibre, plongeant le spectateur dans un Bruxelles pas si endormi que cela...
De belles images, un suspens omniprésent, les amateurs du genre ne peuvent être déçus.
De belles images, un suspens omniprésent, les amateurs du genre ne peuvent être déçus.
Quelques sourires esquissés qui n'autorisent pas à l'indulgence...
Comment peut-on produire de tels films en 2024 ? Des gags convenus et répétés jusqu'à l'outrance, un scénario inexistant et des invraisemblances à n'en pas finir.
Comment peut-on produire de tels films en 2024 ? Des gags convenus et répétés jusqu'à l'outrance, un scénario inexistant et des invraisemblances à n'en pas finir.
Un final quelque peu capillotracté, une intrigue qui prend du temps à s'installer, des raccourcis scénaristiques
Le spectateur arrive néanmoins à se captiver par une ambiance faussement décontractée, où à tout moment, tout peut basculer.
L'essentiel est acquis, à défaut de briller par son absolue originalité.
Le spectateur arrive néanmoins à se captiver par une ambiance faussement décontractée, où à tout moment, tout peut basculer.
L'essentiel est acquis, à défaut de briller par son absolue originalité.
Ce film, tiré d'une histoire vraie, brille par son inconstance...
Certains passages sont captivants, un bon thriller, et d'autres sont ennuyeux par l'utilisation de poncifs (alcool, drogue et sexe) et des dialogues à la confondante banalité...
Difficile de garder une attention soutenue.
Dommage, il y avait pourtant grande matière pour mieux faire.
Certains passages sont captivants, un bon thriller, et d'autres sont ennuyeux par l'utilisation de poncifs (alcool, drogue et sexe) et des dialogues à la confondante banalité...
Difficile de garder une attention soutenue.
Dommage, il y avait pourtant grande matière pour mieux faire.
Long, convenu donc ennuyeux...
Reste une réalisation plutôt propre et Jennifer Lopez investit dans son rôle, à défaut de crever l'écran par son charisme...
Reste une réalisation plutôt propre et Jennifer Lopez investit dans son rôle, à défaut de crever l'écran par son charisme...
L'idée d'un compte à rebours n'est pas nouvelle dans le 7ième Art, mais la recette reste efficace si elle est bien pensée.
Malheureusement, ce fil conducteur n'est qu'illusion dans "Soixante minutes" : les scènes s'enchaînent dans une parfaite incohérence, à la limite du risible.
Si on rajoute à cela un acteur principal sans grand charisme...
Malheureusement, ce fil conducteur n'est qu'illusion dans "Soixante minutes" : les scènes s'enchaînent dans une parfaite incohérence, à la limite du risible.
Si on rajoute à cela un acteur principal sans grand charisme...
Un blockbuster d’animation convenu, sans intelligence scénaristique, mais parfaitement calibré pour tous les publics. Se savoure donc avec légèreté pour passer un moment agréable sans être inoubliable.
Fidèle à l'esprit originel de la série, dans la même veine que les deux premiers épisodes de la saga, cet opus ne souffre que de peu de temps morts, ce qui la rend divertissante. Sisley, crédible et investi dans son rôle, ne prend pas toute la lumière et laisse la place aux seconds rôles.
Néanmoins l'écriture est convenue, les situations souvent invraisemblables, et l'aspect moralisateur trop prononcé.
Néanmoins l'écriture est convenue, les situations souvent invraisemblables, et l'aspect moralisateur trop prononcé.
"Sans un bruit : jour 1" a cette formidable capacité à alterner le bon et le mauvais...
Une belle réalisation, mais un scénario souffrant de bien trop d'approximations et de rythme constant : soit le spectateur se captive d'une tension palpable, soit il baille d'ennui.
Difficile donc de le classer comme un incontournable de l'été 2024...
Une belle réalisation, mais un scénario souffrant de bien trop d'approximations et de rythme constant : soit le spectateur se captive d'une tension palpable, soit il baille d'ennui.
Difficile donc de le classer comme un incontournable de l'été 2024...
Comment ne pas ressortir sceptique après la découverte de cette production ?
Certes quelques bonnes répliques fusent ici et là, mais l'ensemble souffre d'un manque de rythme, et l'on cherche sans cesse le fil conducteur...
Un "Pulp Fiction" de classe (très) moyenne, où seule la présence de Brad Pitt tend à nous rappelle qu'il ne s'agit pas d'un film de série B...Tout au moins dans l'ambition.
Certes quelques bonnes répliques fusent ici et là, mais l'ensemble souffre d'un manque de rythme, et l'on cherche sans cesse le fil conducteur...
Un "Pulp Fiction" de classe (très) moyenne, où seule la présence de Brad Pitt tend à nous rappelle qu'il ne s'agit pas d'un film de série B...Tout au moins dans l'ambition.
Un film d'animation à la réalisation ne souffrant d'aucun défaut, une écriture plein de malice et d'intelligence, "Vice-Versa 2" est un bon "Pixar", parfaitement calibré pour le plus jeune public.
Une plongée glaçante des les bas-fonds de la société marocaine...
Tout devient à la fois absurde mais évident...
Impossible de ressortir indemne de ce polar à l'intensité émotionnelle plus que palpable.
Tout devient à la fois absurde mais évident...
Impossible de ressortir indemne de ce polar à l'intensité émotionnelle plus que palpable.
Un réalisateur de haut vol, un acteur principal troublant de réalisme : il devient intenable pour tout cinéphile de ne pas regarder cet énième biographie de l'un des plus célèbres personnages de notre histoire.
Mais pourquoi donc consacrer la majeure partie du scénario aux tribulations sentimentales de l'empereur ? S'ils ont pu définir en partie sa personnalité, ce n'est vraiment le pan essentiel de son existence.
Les batailles ...
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Une mise en scène nerveuse, une ambiance pesante : les codes du genre sont parfaitement respectés.
Reste un scénario vu et revu, de nombreuses scènes "tire-larmes", et "Acide" perd de son intensité
Reste un scénario vu et revu, de nombreuses scènes "tire-larmes", et "Acide" perd de son intensité
Un "Luc Besson" pur jus, une atmosphère sombre à souhait et un acteur principal à l'hypnotique interprétation.
"Dogman" ne manque définitivement pas d'atouts, mais souffre d'un scénario à l'inutile complexité, avec des dérangeantes longueurs . C'est ici le meilleur moyen de perdre l'attention du spectateur...
"Dogman" ne manque définitivement pas d'atouts, mais souffre d'un scénario à l'inutile complexité, avec des dérangeantes longueurs . C'est ici le meilleur moyen de perdre l'attention du spectateur...
Mais quelle (bonne surprise)... Des acteurs à la troublante sincérité, une bienveillance exaltée...
Le scénario n'est pas d'une grande originalité, la réalisation sans saveur, mais l'essentiel est bien d'ailleurs. C'est un film vivifiant, qui amène à se poser bon nombre de questions sur nos problématiques du quotidien.
Le scénario n'est pas d'une grande originalité, la réalisation sans saveur, mais l'essentiel est bien d'ailleurs. C'est un film vivifiant, qui amène à se poser bon nombre de questions sur nos problématiques du quotidien.
Tout sauf surprenant, c'est un digne représentant de la saga "Bad Boys'" : de l'humour, de l'action, peu de temps morts.
Le scénario est tout sauf original, tout est cousu de fil blanc, la crédibilité n'est pas l'axe prioritaire des scénaristes.
Mais qu'importe, on ne s'ennuie pas, à défaut de s'enrichir culturellement.
Le scénario est tout sauf original, tout est cousu de fil blanc, la crédibilité n'est pas l'axe prioritaire des scénaristes.
Mais qu'importe, on ne s'ennuie pas, à défaut de s'enrichir culturellement.
"The Fall Guy", enfin un blockbuster drôle, dynamique, sans temps mort et bien mis en scène.
Ce n'est pas du cinéma d'auteur, certes, mais on ne s'ennuie pas, et c'est divertissant à souhait car particulièrement bien produit. Du cinéma quelque peu rétrograde certes, mais jouissif !
Ce n'est pas du cinéma d'auteur, certes, mais on ne s'ennuie pas, et c'est divertissant à souhait car particulièrement bien produit. Du cinéma quelque peu rétrograde certes, mais jouissif !
Du cinéma pétri de bons sentiments, sans anicroches, bien pensant, solaire, format "good vibes".
Il peut trouver sans difficultés son public, mais ne brille ni par son originalité scénaristique, ni par sa mise en scène (convenue).
Il peut trouver sans difficultés son public, mais ne brille ni par son originalité scénaristique, ni par sa mise en scène (convenue).
Si le spectateur initié aux subtilités politiques saura déceler quelques incohérences, il n'en reste pas moins que "La Promesse verte" ne rate pas le coche en sa qualité de lanceur d'alerte.
Il est ambitieux, certes, mais il est illustre bon nombre de paradoxes de notre société d'aujourd'hui.
Porté par des acteurs de qualité, il ne peut donc laisser le spectateur insensible.
Il est ambitieux, certes, mais il est illustre bon nombre de paradoxes de notre société d'aujourd'hui.
Porté par des acteurs de qualité, il ne peut donc laisser le spectateur insensible.