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Première mise en scène d'Apatow et premier hit pour cette comédie en apparence graveleuse où se cache, derrière ses gags parfois bien cradingue (et totalement hillarants) une fable attachante et touchante sur un grand enfant refusant de grandir et se réfugiant dans son monde afin de ne pas souffrir, ainsi qu'un portrait pertinent des relations hommes / femmes.
En signant cette nouvelle adaptation de la nouvelle de Elmore Leonard, James Mangold accouche d'un quasi-remake de son propre "Copland", mix parfait entre gunfights et tension psychologique, doublé d'une réflexion très intéressante sur l'héroïsme et la figure du père. L'interprétation sans faille des comédiens, une belle partition de Marco Beltrami et un climax final jouissif achèvent de faire de ce western classique une franche réussite.
Après leur très sympathique Père et fils, le tandem Boujenah / Elbé déçoit avec ce second film. Le trio d'acteurs est agréable et certaines répliques font leur effet mais la mise en scène et le scénario ne décollent jamais si bien que l'on a l'inpression de se trouver devant le téléfilm du lundi soir.
L'actrice / scénariste / réalisatrice / choucarde Julie Delpy donne suite à son rafraîchissant "2 days in Paris" avec cette comédie gentiment vacharde et décalée, certes moins spontanée et pleine de clichés mais toujours drôle, attachante, remplie de dialogues savoureux, permettant à mademoiselle Delpy de brocarder une fois de plus la famille et l'esprit français, offrant à Chris Rock une belle occasion de briller.
Succès surprise à sa sortie, une comédie estivale réellement agréable, drôle et touchante, en grande partie grâce à son merveilleux trio vedette.
Une comédie agréable à l'esprit très 80's mais qui n'en retrouve malheureusement jamais la folie et la sincérité.
Véritable train fantôme sur pellicule, le film de trouille le plus flippant depuis bien longtemps, grâce à une mise en scène en adéquation totale avec son sujet, à un rythme éffréné, dont l'ensemble se démarque agréablement de la mode actuelle du torture porn. Le final est absolument terrifiant.
Merveille d'écriture et de mise en scène, un film douloureux sur l'amour mais jamais pesant, toujours drôle et optimiste, illuminé par ses interprètes (Joseph Gordon Levitt et Zooey Deschannel sont magnifiques) et par sa bande originale. Le plus beau film sur les relations amoureuses depuis "Eternal sunshine of the spotless mind".
L'univers retro 8-Bit ayant la cote en ce moment, il était évident qu'un gros studio comme Disney allait lui rendre hommage. S'ouvrant d'ailleurs sur un logo plein de pixels (merci "Scott Pilgrim"), "Les mondes de Ralph" est donc la nouvelle machine à rêver du studio aux grandes oreilles, quelques mois après le superbe "Frankenweenie" et l'immonde "Clochette...". Pas de surprises ici (ou très peu), les engrenages sont bien huilés et le ...
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En quelques petites minutes, "Paperman" parvient à retrouver le charme, la fantaisie, le sens de la poésie que les studios Disney peinent à intégrer à leurs blockbusters depuis un sacré bout de temps. A l'aide d'un superbe style graphique rappelant l'art moderne, le court de John Kahrs nous conte les prémisses d'une belle histoire d'amour, empreinte d'un romantisme beau comme un clair de lune sur les gondolles de Venise et faisant preuve ...
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D'abord titrée "The return of Frankenstein", cette suite au classique de James Whale pointe enfin le bout de son nez près de cinq ans après le premier épisode, toujours confiée à un Whale de prime abord peu motivé par la proposition. Considérée par beaucoup comme une des plus grandes réussites de la saga des Universal Monsters, "La fiancée de Frankenstein" s'éloigne de plus en plus du roman originel, s'éparpillant même un peu par ...
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Rolland Joffé adapte ici le best-seller de Dominique Lapierre, nous narrant le parcours simultané de deux éxilés débarquant dans la folie de Calcutta (l'un, américain fuyant son pays, l'autre, indien quittant sa campagne pour faire fortune dans la grande ville), montrée ici sous un jour peu glamour, ne cachant rien de la misère que ne tente même pas de cacher la cité tentaculaire et surpeuplée. Si l'ensemble reste un pur produit ...
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Cinéaste peu transcendant habituellement, Richard Loncraine semble ici en état de grâce, modernisant l'oeuvre de Shakespeare comme l'ont fait à la même époque Kenneth Branagh et Baz Luhrmann. Inscrivant son récit dans une Angleterre fantasmée des années 30, il signe une superbe transposition de "Richard III", au post-modernisme pour une fois percutant et aux différents niveaux de lecture, jouant sans cesse avec le décalage et les ...
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Après "Une question de vie ou de mort" et juste avant "Les chaussons rouges", le tandem Powell / Pressburger portait à l'écran le roman de Rumer Godden, signant une fois de plus une pure merveille, créant de véritables tableaux vivants de toute beauté, renforcés par la superbe photographie de Jack Cardiff et l'exotisme des décors. Comme a leur habitude, les deux cinéastes abordent un sujet à tendance "réaliste" sous un jour baroque, à ...
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En quinze ans de longs-métrages, la boîte à la lampe sauteuse nous avait offert une multitude de petites merveilles, parfois inégales entre elles mais toujours à la pointe du progrès et capable de nous procurer une émotion bien palpable. L'aventure Pixar au cinéma avait commencé en 1995 avec les mésaventures d'un cowboy old school et d'un spationaute new age pour se poursuivre encore aujourd'hui, même si un constat franchement amer se ...
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David Foenkinos adapte avec succès son propre roman, signant un joli petit film touchant et drôle, jamais pesant, mélange attachant d'humour et d'émotion qui parvient le temps de quelques scènes à nous émouvoir réellement. Si l'on n'échappe pas à quelques clichés et baisses de rythme, ni à une mise en scène un peu hésitante, le charme du couple vedette, ainsi que l'envoûtante bande originale signée Emilie Simon achèvent de faire ...
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A partir de documents d'archive et d'entretiens avec les acteurs des évènements, Christian Rouaud construit un doc passionnant sur onze ans de lutte entre les paysans du Larzac et l'état souhaitant les exproprier afin d'élargir leur camp militaire. En résultera un mouvement de solidarité sans précédent, transformant le conflit en véritable symbole politique pour tout ceux souhaitant remettre en cause le pouvoir en place, brossant les ...
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Remarqué en 2008 grâce à son excellent premier film "The chaser", Na Hong-Jin nous est de retour avec un film beaucoup plus ambitieu, offrant cette fois un véritable arrière-plan politique et social. Et c'est peut-être là que le bât blesse. Car là où la simplicité apparente de l'intrigue de "The chaser" permettait une certaine urgence, la complexité de "The murderer" l'handicape plus qu'autre chose. Jonglant avec plusieurs intrigues ...
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Carl Laemmle Jr et la Universal s'attaquent cette fois au classique de H.G. Wells, confiant une nouvelle fois le bébé à James Whale suite au succès de son "Frankenstein". Exit les décors gothiques et les monstres difformes, place à la science-fiction et au génie criminelle, Whale nous offrant un personnage mémorable de sociopathe mégalomane rendu fou par sa condition d'homme invisible, ce qui était tout de même gonflé pour l'époque. ...
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Construit à partir de sept plans-séquences habilement rattachés ensemble (même si l'artifice est aujourd'hui voyant comme le nez au milieu de la figure), "La corde" est un exercice de style parfaitement orchestré par le maître du suspense, huis-clos passionnant qui parvient à maintenir notre attention dans un même lieu pendant près d'une heure et demie, où cette fois l'intérêt n'est pas de découvrir l'identité des meurtriers (on le ...
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Tourné dans un superbe scope, un film indépendant difficile d'accès de par son ambiance contemplative, au fil narratif extrêmement ténu (deux frères transportent le cercueil de leur mère jusqu'à sa dernière demeure), rappelant plus d'une fois le cinéma de Terrence Malick. Mettant une bonne demie heure à démarrer réellement, "Two gates of sleep" pourra cependant avoir un certain effet hypnotique sur les spectateurs aimant ce genre de ...
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Le manga original de Jiro Taniguchi était une oeuvre sublime et poétique sur le temps qui passe et sur ce que l'on en fait, nostalgique et mélancolique, empreinte d'une zenitude absolue. Cette adaptation n'en retrouve jamais la force ni l'émotion, même si l'ensemble n'est pas foncièrement mauvais. Si le passage du Japon des 60's à la France de la même époque n'est pas dérangeant, grâce à l'universallité du propos, l'absence de ...
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Je ne sais pas si les mecs avaient l'intention de produire la pire immondice de l'année mais en tout cas c'est réussi. Réalisé par David R. Ellis, capable d'accoucher à la fois du meilleur et du pire épisode de la saga "Destination finale", cet étron aquatique n'est sauvé par absolument rien, même pas par un second degré rigolo (on se fait juste chier) ni par quelques effets bien crasspec (amis du gore décomplé, fuyez, il n'y a ...
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Voulant offrir un supplément de poiscaille à tous les amoureux du "Grand bleu", Luc Besson plonge avec son équipe dans les fonds marins, nous invitant à le suivre dans le mythique monde du silence. Sans réel point de vue, Besson offre de magnifiques images qui valent à elles seulent le détour, à condition toute fois de ne pas être allergique à la musique d'Eric Serra (omniprésente ici) et à certains partis pris de mise en scène assez ...
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Viré du "Prince de New York" (qui sera finalement réalisé par Sydney Lumet), Brian De Palma pensait mettre en scène avec "Blow out" un petit film à modeste budget mais accouchera d'une pièce maîtresse de sa filmographie malgré son échec en salles. Comme il l'avait fait précédemment avec son merveilleusement malsain "Pulsions" (où le cinéaste détournait le "Psychose" d'Hitchcock en l'intégrant à l'univers du giallo), De Palma ...
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David Cronenberg profite de cette adaptation du graphic novel de Vince Locke et John Wagner pour poursuivre son exploration de la dualité chez l'homme, de cette lutte incessante entre l'humain paisible qu'il aspire à devenir et la bête sauvage qui ne demande qu'à sortir. S'intéressant également aux mécanismes de la violence, à ce qui pousse un être civilisé à la brutalité la plus extrême, Cronenberg signe une oeuvre importante dans ...
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Succès surprise de cette année, "Starbuck" est une véritable petite merveille venue du Québec. Partant d'un pitch farfelu (un donneur de sperme voit sa vie basculer le jour où on l'informe qu'il est le père biologique de plus de cinq cents enfants), le film de Ken Scott parvient à allier humour et émotion avec un parfait dosage, sans jamais en faire trop ni porter un quelconque jugement. S'interrogeant sur la notion de responsabilité (ou ...
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Remarqué grâce au magnifique "Morse", Tomas Alfredson passe à l'international avec cette adaptation du roman de John Le Carré. Habilement mis en scène et porté par un casting quatre étoiles (même si beaucoups ne font qu'un petit tour), "La taupe" souffre cependant d'un sacré problème de rythme, empêchant le film de décoller pleinement et du coup de passionner réellement le spectateur, surtout que l'intrigue, complexe, n'est pas ...
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Véritable tour de force technique, "Bambi" nous entraîne au coeur d'un règne animal où l'homme n'a pas sa place, menace invisible mais bien présente, le film n'hésitant pas une seconde à montrer la mort dans ce qu'elle a de plus soudaine et cruelle. Formellement à tomber à la renverse, "Bambi" peut être vu comme un ballet aussi poétique que baroque (le combat opposant les deux jeunes cerfs, visuellement fort), autant adorable qu'il ...
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Une énième comédie franchouillarde ni meilleure ni moins bonne que la moyenne, juste insignifiante et d'une facilité qui donne le tourni, pleine de vannes pas drôles et de bons sentiments, à la sempiternelle morale faux-cul même si le visionnage n'est finalement pas le supplice annoncé, grâce à Gerard Darmon et à Valérie Lemercier, sympathiques comédiens à qui je pardonnerais absolument tout.
A sa sortie en 1979 (un peu plus tard chez nous, censure oblige), le premier "Mad Max" avait fait sensation un peu partout (sauf aux USA, où il fut même doublé), mettant enfin l'Australie sur le devant de la scène. Trois ans plus tard, George Miller lui donne une suite, mais pas n'importe laquelle, le bonhomme explosant le concept de sequel et multipliant les effets du premier par mille. Le futur proche très campagnard du film original cède ...
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Primé à Cannes et à Sundance, "Martha Marcy May Marlene" est le premier film du prometteur Sean Durkin. A l'aide d'une mise en scène empreinte d'une certaine rigueur (beaucoup de plans fixes et très peu de musique) mais jamais pesante ou austère, il mélange passé et présent, confronte deux faces pas si opposées que ça de la notion de famille (l'une est libre et accueillante mais manipulatrice quand l'autre est étriquée mais sincère ...
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Quatre ans après "Entretien avec un vampire", Neil Jordan revient au fantastique avec ce thriller surnaturel au scénario franchement classique. Là où Jordan marque des points et transcende l'entreprise, c'est dans sa façon d'aborder son sujet, le teintant d'un bel onirisme qui le fait tout de suite entrer dans l'univers du conte. Grâce à son sens de l'image et à la magnifique photo de Darius Khondji, "In dreams" (titre original bien plus ...
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Ancien de Dreamworks, Eric Bergeron revient au pays avec cette histoire prometteuse, mix entre "Double assassinat dans la rue Morgue" et "Le fantôme de l'opéra". Sauf que non, le film de Bergeron revenant vite à un divertissement bien gentillet, pas aidé par un aspect musical mal géré et tenant du pur prétexte (le monstre ne peut pas parler mais chante super bien, logique quand tu nous tien...), où il vous faudra en plus supporter la voix ...
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Mis en scène par ce vieux briscard de Richard Fleischer, "Le voyage fantastique" est un bon p'tit divertissement typique des 60's, qui a le mérite de prendre son sujet très au sérieux, quitte à prendre son temps pour poser ses enjeux. Agréable à suivre et dôté de décors surréalistes du plus bel effet, le film de Fleischer souffre tout de même d'un rythme un peu trop pépère et accuse désormais furieusement son âge, ce qui risque de ...
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Trois ans après "Psychose", Hitchcock revient à l'épouvante pure, changeant à jamais la face du monster movie, ouvrant la voie au futur "Jaws" de Spielberg. Prenant le temps de poser son décor, de décrire les moeurs des habitants d'un petit village côtier avec ce que cela implique de préjugés et autres petits secrets, le génial cinéaste dose parfaitement ses effets et son suspense, enchaînant les scènes chocs avec une maestria qui ...
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