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Bonne idée d’utiliser le concept du found-footage pour fabriquer une chronologique, ce qui permet de s’attacher à l’intimité des personnages et aussi pour la génération des trentenaires (dont je fais parti) revivre les petits aléas sentimentaux et culturels de sa jeunesse à l’aube de l’an 2000, et la dessus le film appuie beaucoup la nostalgie, ce qui pour la cible établit une connexion se rattachant inévitablement à sa propre ...
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Énième Alien-like sous l’eau, très prévisible tant il recycle les codes de série B (enjeux et équipage), parvenant néanmoins à fournir quelques beaux plans illustrant les créatures des fonds marins, dommage que le tout manque de contexte, de mythologie, de fascination, car on sent mine de rien un certain potentiel accrocheur, mais si l’intérêt est de montrer une héroïne en petite culotte sachant ouvrir un bocal de cornichons ça ...
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La satire et l’imprévisibilité du scénario fonctionnent un moment, il y a même des gimmicks plutôt drôles, mais cette manière d’appuyer autant ses intentions antagonistes finit par fatiguer, et la dernière séquence voulue comme une sorte d’ironie du sort tombe clairement à l’eau.
Distrayant pour sûr, mais dans le fond assez stupide et faux-jeton.
Distrayant pour sûr, mais dans le fond assez stupide et faux-jeton.
Petit film bizarre s’enfermant dans son concept, tel un épisode de la Quatrième Dimension qui ne saurait pas comment se conclure, sans message particulier sur le monde si ce n’est son aseptisation, rien de neuf donc, mais au mystère tenant néanmoins en haleine.
Ladj Ly réussit le pari de faire basculer le côté attendu du film social en un polar rythmé et palpitant, avec des scènes de tension très prenantes, et où chaque personnage apporte sa pierre à l’édifice d’un crescendo chaotique, dont la note finale en écho à La Haine laisse le spectateur comme seul juge.
Par contre, la dernière partie se réfugie sans doute un peu trop dans la violence graphique pour faire passer son message sur ...
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Film d’enquête à la reconstitution minutieuse, autant dans sa direction artistique que son écriture, où Polanski dirige de main de maître tout un panel d’acteurs français de premier plan (avec à la clé sans doute le meilleur rôle de Dujardin), s’insinuant dans les démêlés de l'affaire Dreyfus avec les mécanismes du thriller.
Passionnant.
Passionnant.
Thriller tirant allègrement son inspiration du Giallo avec (la toujours formidable) Faye Dunaway en proie à des visions meurtrières; un modèle très appliqué mais sans volonté de transcendance, rendant l’exercice plus ou moins prévisible et besogneux.
Une bonne surprise, auquel je ne m’attendais pas, un peu comme Guy en 2018, le genre de film qui réussi à me faire rire et m’émouvoir, avec en plus un concept vraiment bien foutu quasi tout du long, celui du miroir de l’acteur et du metteur en scène, où le montage relègue l’explicatif du scénario, on apprend à véritablement connaitre les personnages au fil du long métrage et c’est génial. Bedos met beaucoup de lui dedans, ça ...
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Je trouvais intéressant de changer le point de vue, du moins savoir ce qui pouvait en être tiré, car ce que j’avais aimé par exemple dans le personnage de l’homme invisible du film de 1933 c’est que le type est sans morale et devient complètement fou devant tout un champ de possible, où l’on pouvait très bien s’identifier, ici on prend la place de la victime, et c’est du coup très restreint. On ne pouvait donc garder quasiment ...
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J’aime bien le côté mystérieux, d’un relatif réalisme à la lisière du film de genre, rappelant Le Village des Damnés, on reste aux côtés du personnage de Laffite pour découvrir ce que trame ce groupe d’ados, l’ambiance est bien retranscrite d’ailleurs. Après pour ce qui est du message écolo je trouve ça un peu lourdingue, comme si les enfants avait une sorte de shining pour prévoir l’apocalypse, je préfère par exemple ...
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Récit du monsieur tout le monde passant du statut de héros populaire à la figure kafkaïenne, le film déroule une machine à la fois classique dans son traitement du fait réel que palpitant dans son imbrication de l’enquête, Eastwood fait fonctionner l’empathie, peut être trop déraisonnablement vers la fin, quitte à basculer dans le mélo un brin vieillot et manichéen (surtout vis à vis du personnage de Jon Hamm, qui, je trouve, ...
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Le film échoue à rajouter de la caricature à la caricature, il n’y a pas grand chose pour nous rattacher au contexte pour en soustraire quelque chose, dans le sens où il essaie, je ne crois en rien aux situations, par exemple la relation mère-fils ne tient pas, ce qui fait que le climax émotionnel manque le coche, c’est une farce qui ne s’assume pas et qui est dans la redite de ce qui a été déjà fait auparavant. Cela dit le côté ...
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Un film au bon potentiel, rien que l’aspect semi documentaire au début pour placer l’action dans un environnement plus ou moins tangible jusqu’à l’enfoncer petit à petit dans le surnaturel et la noirceur humide de la jungle, seulement je trouve qu’on finit par se perdre entre l’intimisme du couple et le relief fantastique, ce qui fait que le virage définitif du film vers la folie s’opère maladroitement, on finit par ne plus ...
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Un film dont on a l’impression de vivre l’action en temps réel, rendant les péripéties poissardes de Sandler terriblement captivantes, et qui n’est pas sans rappeler After Hours dont je sentais déjà l’influence dans Good Times des mêmes réals, un tourbillon ininterrompu jusqu’à, sans doute, la séquence de match de basket la plus vibrante au cinéma.
Je trouve qu’il y a une contradiction entre la volonté de faire un film épuré à la Rohmer et la ténacité à raconter une histoire et des personnages, à mi chemin entre Le rayon vert et L’année des méduses, clairement ça se la raconte et on n’échappe pas aux notes d’intention, ce qui fait qu’on ne prend jamais vraiment la vague, ça en devient même limite caricatural par moment. Zlotowski revendique un cinéma de sensation et ...
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Dumont recadre le récit guerrier par un rapport de force entre minimalisme de mise en scène et majestuosité des décors, soigneux des textes de Peguy le film garde en lui des instants de grâce inouïs et une incursion définitive du réalisateur vers la musique extradiégétique. Et quelle bande originale sublime signée Christophe !
Ébahi par le flegme de ce polar sans détour où Craig Zahler étire ses séquences tout du long afin de laisser vivre ses personnages et offrir une immersion magnétique; avec un formidable Mel Gibson en flic franchissant la ligne rouge du nouveau monde.
Idée vraiment sympa, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’ai été surpris, pensant au départ à une sorte de faux tournage de film de zombies en plan séquence bizarrement foutu, il prend à revers pour montrer l’envers du décor, avec des moments de pure comédie, cela dit je reste un peu sur ma faim, le délire aurait pu aller plus loin, je suis certain qu’un Dupieux (quelques similitudes avec Nonfilm) pouvait en faire un ...
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Film avant tout sensitif, rien qu’avec l’utilisation de la musique diégétique, de la lumière, capter l’émotion des personnages par leurs regards, ça donne des moments assez sublimes, j’ai surtout aimé la première heure, où on est dans le jeu de conquête, où tout est plus ou moins suggéré, la passion enivrante, etc. Ensuite je suis resté un peu de glace, Sciamma use trop de délicatesse, ça manque d’un côté réellement ...
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Un film qui tente des choses, notamment de revenir au sens brut de l’expressionnisme en misant sur le thème de l’aliénation avec son duo de personnages tout du long, entre Lovecraft et la relecture du mythe de Promethée, mais je dirais qu’il y a un certain contre-sens entre leur confinement et l’extériorisation de la folie, ça va un peu trop loin, tout en étant trop long pour se que ça raconte, ou plutôt ce que ça ne raconte ...
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Une conclusion vraiment fourre-tout qui en dit à la fois trop et pas assez, arrivant même à surenchérir les bêtises du VIII au niveau de la Force, les enjeux sont placés avec une telle grossièreté et une sensation d’empilement incessant, on lâche vite prise pour ne se contenter que de l’aventure proposée et ses scènes d’action plutôt bien exécutées. Je ne comprends pas non plus la volonté de rajouter encore des personnages ...
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Bas de plafond et ultra codifié, mais le personnage de Rambo fait toujours son petit effet, et l’exutoire des 20 dernières minutes reste sympa, notamment le passage du massacre sous fond de Five to One des Doors :-)
Film hybride entre révérence au Shining de Kubrick et application au livre de King, sur-appuyant ses clins d’oeil au premier et se confrontant à la difficulté d’adaptation du second, l’intrigue de la quête vampirique est bien maigre pour tenir 2h30, gorgée d’ambiance sonore agaçante et effets de style parfois grotesques, reste le personnage de Danny Torrence se confrontant à ses démons, du passé comme du présent, jusqu’à ...
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Pot-pourri de SF, principalement New York 1997, Mad Max et Blade Runner, avec une mise en scène bis italienne (étrange de trouver Sergio Martino aux manettes), sorte de blockbuster Z croyant dur comme fer en son potentiel, ce qui le rend assez attachant, l’intro préfigurerait presque le futur apocalyptique de Terminator, ce qui n’est pas rien.
Les personnages et véhicules ressemblent à des jouets grandeur nature, le kitschomètre est à ...
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Après le huis clos sous-marin du premier film cette suite ambitionne carrément le slasher, l’idée est pas mal mais on se rend vite compte de ses limites, car c’est vraiment filmé d’une manière à ce qu’on finit par oublier les profondeurs, l’angoisse du manque d’oxygène, la sensation claustro, etc, si l’action se déroulait dans une maison on ne verrait presque pas la différence, du coup on sombre dans le déjà vu et on ...
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Pétillant conte musical à la fois pamphlet du climat social russe à l’aube de la Perestroïka, créatif à l'image de sa jeunesse désireuse de s'en extirper au rythme des guitares, et tortueux par son triangle amoureux, la quête d'un bonheur inaccessible.
Petite pépite enivrante.
Petite pépite enivrante.
Plutôt abouti techniquement parlant, en plus de replonger un minimum dans l’histoire, reste que la comparaison avec le dessin animé de 94 est incontournable, du coup on passe notre temps à compter les points, et forcément cette version se prend une tarte. Ça manque cruellement de magie, le parti pris terre à terre lui en enlève et le mélange de réalisme et de fantaisie ne fait pas bon ménage (à l’image de l’expression des visages ...
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Polar passionnant consacré à l'homme qui a fait chuter la Cosa Nostra, où Bellocchio mise sur un rythme implacable et un développement habile de ses personnages afin de corriger le prétendu classicisme du sujet (avec en prime d'excellentes séquences de tribunaux).
Incursion de Bonello dans le cinéma de genre, se jouant des temporalités et des registres pour donner corps à un récit de filiation mystique, pur exercice de funambule oscillant entre l’intime et le grotesque, d'une tendre brutalité, à l'image de la mise en scène.
Tout ce que ce Superman version maléfique, criant sa référence et donc plutôt sympa sur le papier, propose n’est que mollesse de mise en scène et effets gores, sans jamais faire preuve d’ironie ou de malice, une grande méprise, et surtout un putain de rendez-vous manqué, le film ne sert strictement à rien.
L’archétype du film du dimanche soir, plutôt plaisant mais qui ne casse pas trois pattes à un canard, avec de bonnes scènes d’action mais un scénario convenu, bien qu’il y ait une certaine continuité thématique avec Billy Lynn sur les traumas de la guerre, et ici une solution, assez radicale, sur le clonage. Puis d’un autre le suivi technique des FX de Pi, et pour le coup on sent une amélioration des tentatives de rajeunissement ...
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Le film enfonce, dans sa majeure partie, pas mal de portes ouvertes sur la figure du sociopathe en pompant allègrement le cinéma de Scorsese (notamment La valse des pantin et Taxi Driver, la présence de De Niro n’étant sans doute pas innocente), où le metteur en scène laisse Phoenix en roue libre (et qui s’en sort bien), le développement du personnage n’est pas super subtile, entre ses fantasmes et sa condition sociale. Reste le ...
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Dans la continuité de ses 71 fragments d’une chronologie du hasard Haneke capte un événement du quotidien pour bifurquer vers le destin de ses personnages, une sorte de diaporama en plans séquences visant à prendre la température d’un climat social, avec quelques mises en abyme de cinéma remarquables.
Peut être mon Haneke préféré…
Peut être mon Haneke préféré…
Les Dardenne arrivent à prendre à bras-le-corps un sujet épineux en évitant les raccourcis et le parti-pris, avec un portrait authentique et pluriel des musulmans d’Europe, de ceux qui veulent préserver leurs traditions des aménagements, les rigoristes préparant le nouveau djihad ou les apostats, au milieu il y a ce jeune Ahmed tiraillé entre son imam, sa volonté de s’en émanciper et un amour naissant, un tourbillon de sentiments ...
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Moins de surprises que pour Hereditary, dont je ne savais rien du pitch, Midsommar arrive tout de même à prendre rapidement à la gorge, notamment grâce à la mise en scène de Aster et la façon dont il fait vivre ses personnages, celle de nous les rendre proches. Et j’aime surtout sa manière de suggérer l’horreur, à savoir si il y a vraiment une part de surnaturel, pour le coup bien plus ambiguë que dans son précédent film, disons ...
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La première demi heure est très émouvante, avec les retrouvailles où Trintigant reconnait Anouk Aimée sans la reconnaitre, comme un jeu qui s’installe, puis les flashbacks qui s’entremêlent, ensuite je trouve que le film tourne un peu en rond et perd en tragédie pour activer en mode automatique la machine à nostalgie, reste qu’il faut vraiment, en plus, avoir accroché au film de 66 pour prendre le wagon.