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F. Meirelles n'a rien perdu de sa gouaille. Le sujet traité et son élaboration très stylisée nous pousse aux confins d'une barbarie inédite, teintée de réflexions philosophiques. Le film est une libre adaptation du roman "L'Aveuglement" ("Ensaio sobre a cegueira" en version originale) de l'écrivain et journaliste portugais José de Sousa Saramago, quelqu'un de plutôt estimable dans ce bas monde de la littérature. Sur la pellicule, tout ...
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"Heat" est à "Righteous Kill" ce que Michael Mann est à Jon Avnet ; un vrai cinéma. Affligeant, décérébrant, abyssalement regrettable, à se flinguer, à cramer une toile ... voilà la fin de quelques mythes, avec l'effervescence de navets produits à satiété. Une pissotière à fric éclatée qui en redemande. Jamais vu une pareille calamité. "Il n'y a même pas moyen de moyenner". RIP Bob et Al ...
Passion, quand tu nous tiens ...
Aïe ! Savant qu'E. Harris pouvait parfaitement endosser le rôle de réalisateur avec son merveilleux premier long-métrage minimaliste qu'est "Pollock" (8 ans déjà !), j'avais une certaine appréhension lorsque j'appris l'adaptation à l'écran du piteux roman de R. B. Parker "Appaloosa" par ce même E. Harris. En tirer un bon scénario était, est, et restera impensable. Quand la base est flétrie, faut pas s'étonner si tout le pot pourri. ...
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Ce qui mine le film ? Son traitement trop linéaire, trop brossé à l'européenne, son ultra-classicisme franchement rétro et assumé, le manque global de rythme, d'ambition, de détails ...
Ce qu'il a de plus réussi ? Un B. Magimel juste, passionné (ce qui est rare), un script bien tourné, des seconds rôles excellents, un suspense sauce nipponne haletant, un twist final surprenant, le retour au polar/thriller de B. Schroeder. Un projet ...
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Sujet maîtrisé comme il se doit. Mise en scène assez poussée pour le coup et pour le genre. Distribution peu convaincante (surtout K. Sutherland qui surjoue pour surjouer non-stop). Quelques scènes très destabilisantes, correctement zélées (dont celles du pré-générique et de la mâchoire en lambeaux ...).
La peur du reflet vindicateur nous guette tout le long du film. Son omniprésence créée une tension, une angoisse plutôt ...
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Depuis "V pour Vendetta" jamais un autre film de super-héros ne pouvait prétendre à un coefficient de cogitation aussi élevé. Visuellement parfait, casting au top du top, scénario ficelé comme pas deux, tout est là et bien là pour notre plus grand plaisir. La forme au service du fond, rien que ça. Mention spéciale au triste défunt (H. Ledger/le Joker), qui transperce viscéralement l'écran et permet de part l'excellence de sa ...
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La Référence pour tout metteur en scène en devenir (voire devenu). Déjà que la pièce est géniale, son adaptation cinématographique l'est encore plus. Cette oeuvre du Maître fait encore des envieux 50 ans après (en commençant par N. Shyamalan ...) et sa technique demeure toujours aussi fluide et brillantissime. Le casting et le scénario sont toujours aussi renversants de justesse et de superbe. Dommage pour moi concernant sa diffusion ...
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Tout me laissait présager que je risquais d'avoir affaire à un chef d'oeuvre de Mr. Antonioni et que la déception envers un de ses films était impensable ("L'Avventura", "Blow Up" sont excellents). Poutant ce ne fut guère le cas avec celui-là. Quel ennui pour si peu ! J. Nicholson est peut-être admirable tout comme le long plan séquence final (7 minutes !) mais la technique, parfois douteuse, et la distribution ne font pas tout. Le ...
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Bluffant. Du très très grand Art. Un "Festen" à la française qui nous laisse KO, au bord du gouffre. Quelle pléiade d'acteurs, surtout l'inouï A. Dupontel qui joue parfaitement le cynique déjanté qui en a ras-le-bol de tout. Quel massacre, quelle histoire et quelle leçon ! Vraiment bien.
On ne peut pas dire que ce film puisse nous laisser dans l'indifférence la plus totale, loin sans faux. On sent bien de la part du réalisateur la volonté de faire du P. Greengrass ("Bloody Sunday") au niveau de sa mise en scène dans l'unique but d'y insuffler une grande portion d'actualité à l'italienne, de manière très crue et très directe. Cela peut paraître assez barbant à la longue mais efficace. La presse crie au chef d'oeuvre, je ...
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Dans le genre il y a pire, mais on a surtout déjà vu mieux que ça (avec "Training Day" en pôle position). Que dire ? ... Seul bon point dans l'affaire ; un K. Reeves à contre-emploi plutôt convaincant dans le rôle du flic héros malgré lui, alcoolo parce qu'il en a gros sur la patate, pourri jusqu'à la racine (avec la terre qui va avec), qui en redemande dans le morbide et le corrompu. Quand le cynisme ambulant aspire toute une ...
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Excellente musique bristolienne ... quant au reste ...
Pixar a encore frappé pour notre plus grand bonheur. Rares sont les films d'animation à s'adresser à un très large public, ayant un véritable message à véhiculer, avec toute l'intelligence et l'humour que cela requiert. Et bien celui-là correspond trait pour trait à ce type d'oeuvres. Le box-office n'a pas l'air de suivre la tendance, c'est vraiment dommage. Pourtant il s'agit là du meilleur Pixar.
Quand P. T. Anderson se lance dans la réalisation de cette sulfureuse fresque 70/80's du monde de la pornographie, on pouvait s'attendre a du gros calibre ... et ce fut le cas, plutôt deux fois qu'une ! Le talentueux cinéaste a réussi son pari de vouloir faire une oeuvre aussi aboutie et jusqu'au-boutiste que l'immémorable "Casino" de M. Scorsese. La mise en scène y fait déjà fortement penser, le génie aussi. Un poil trop longuet, le ...
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D'abord un très grand bravo à toute la distribution qui aurait mérité son Oscar, bien meilleure que la précédente. Ensuite ... ne vous attendez pas à vous faire caresser dans le sens du poil avec celui-là. Aussi choquant et monstrueux que le dernier Pasolini ("Salo ..."), ce traitement abusif, voire outrancier de l'ultra-violence est une démarche pleinement voulue et consentie par M. Haneke. "Quand on vous donne une gifle, vous ...
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Pas mauvais, pas non plus une révolution. Il faut tout de même avouer que le quatuor d'acteurs est cette fois-ci de haute facture. Tout ce tintamarre pour raviver la flamme verte seventies ... ils auraient pu faire pire et c'est justement là que le frenchy réalisateur a su faire preuve de dextérité, surtout dans le traitement psychologique du héros et sa retranscription numérique à l'écran. La précédente version faisait dans la ...
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Pas mal du tout. Il fallait le faire. Il l'a fait avant les autres. Et c'est tant mieux comme ça. Les scènes de suicide sont très très ... Je l'aurai tout de même interdit aux moins de 12 ans. Mais bon, c'est quand même du beau boulot. Scénar' impecc', distribution impecc', mise en scène impecc', morts impecc', twist impecc' ... Bien bien. Vivement le prochain ; "Airbender" !.
Dès le début, ça sent déjà la grosse entourloupe ... Musique teenage à fond les manettes, des travellings à outrance, une mise en scène à la "Revolver", un héros anti-charismatique, amorphe, mou, inactif, avec la goutte de lait qui lui pend encore au bout du nez ... La suite va crescendo ; des surdoués du MIT qui font mumuse à Vegas avec comme maître à penser un K. Spacey qui n'a vraiment rien à faire ici (il fallait bien une star ...
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Un grand film. En plus d'être sa première oeuvre, elle s'avère être révélatrice et prémonitoire, laissant déjà paraître les futurs codes du génie ; conflits familiaux, drames fratricides, pêle-mêle de trahisons, amours tragiques, interprétations diverses et variées d'Abel & Co., lumière sombre, pellicule d'une noirceur incomparable, dialogues jamais éculés, essentiels, distributions fortes et justes, thrillers ...
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J. Gray a de quoi faire des envieux dans le milieu du thriller dramatique. Cette pépite au cristal noir réinvente complètement le genre. S'inspirant directement de sa propre expérience et des opéras de Verdi et Puccini, le réalisateur a su nous délivrer de ces circuits scénaristiques et stylistiques sempiternellement montrés à l'écran. Toute la distribution joue à fond la carte du drame familial et se surpasse sous la caméra du petit ...
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Premier film, premier coup de maîtres. Une oeuvre qui n'est pas sans rappeler dans les grandes lignes du style des frères leur dernier ultime chef d'oeuvre "No Country For Old Men". Prémisse bien plus que prometteur, ce cinglant diamant noir est indispensable pour tous les aficionados des Coen Brothers. Le film n'a pas vieilli d'une seule ride. Sublimement ironique à souhait. Très très bon. (PS : Merci aux Inrocks 2 !).
N'importe quoi. Qui voudrait nous faire avaler une telle salade à part la Paramount et ses blockbusters US à la M. Bay ? Certes côté effets spéciaux, ça reste accrocheur mais pas de quoi sauter au plafond. Du côté de la distribution, ils n'ont pas pris les plus mauvais ; R. Downey Jr. et J. Bridges essaient à eux deux de se sauver de situations de plus en plus cocaces mais rien n'y fait ; le scénario est tellement foireux qu'il ...
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Une excellente tranche de frayeur qui mérite le culte qu'on peut lui vouer. Plus excentrique que "The Blair Witch Project", plus saignant que "La Colline A Des Yeux", plus futé que "Haute Tension", ce bon petit film d'horreur espagnol est certainement une révélation à lui seul ... complètement jeté ! Rien que les 15 dernières minutes valent à elles seules le déplacement. Purement interdit aux moins de 12 ans.
Une fresque hippie introspective pop kitschissime sur la fraternité, le deuil, le voyage, l'aventure, la conscience, les spiritueux ... Un film mémorable, totalement décalé, éclatant d'esprit et de malice. W. Anderson a fait fort, réalisant une véritable insurrection cinématographique contre notre vision "syphilisée" du monde. Dépaysement et renaissance assurés. Ne ratez surout pas ce Darjeeling Limited, parce que tout quai a une fin.
Parfois drôle. Surtout lourdingue. Une trame à la française axée sur quelques "identités nationales" pour une authentification assurée du côté de la reconnaissance (voire la fierté !) régionale du spectateur lambda. Un scénario cucul la praline. Surtout pas trop de complications au niveau de la mise en scène et du synopsis. Des clichés en veux-tu en voilà. Dialogues couillons à souhait. C'est pesé, c'est facile. Vendu. Succès ...
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Pire que "Vercingétorix" ? ... "Astérix aux JO" ! Boycottons ces JO là aussi pendant qu'on y est. T. Langmann et toute sa clique = les maoïstes du cinéma héxagonal.
Bonne pioche. Certes un cinéma bien gauchisant, manichéen, expéditif, extrémiste mais qui va jusqu'au bout de sa démarche et de sa pensée. La fin est d'une cruauté terrassante mais efficace. Voilà un bon (et rare) premier long métrage. Que R. Pla continue sur cette lancée et sa prometteuse carrière de cinéaste n'en sera que meilleure. Un thriller d'anticipation qui en dit long sur notre société à deux vitesses, où la justice n'a ...
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Le meilleur film français des années 2000. La comparaison avec "Heat" de M. Mann est certes inévitable, mais quel autre film aurait pu prétendre à cela depuis le temps ? Aucun. Le chef-d'oeuvre du cinéma héxagonal, ni plus, ni moins.
O. Marchal cloture avec maestria son oeuvre triptyque. Son dernier volet est d'une noirceur et d'une virtuosité redoutables. Bien meilleur que son prédecesseur ("36 Quai des Orfèvres"), cette oeuvre séculaire est digne d'un grand Melville ("Le Cercle Rouge"). Le film n'est pas sans rappeler le "Tchao Pantin" de C. Berri ou surtout le "Bad Lieutenant" de A. Ferrara dans son côté rugueux, dérangeant, défoncé, paumé de première. L'empan ...
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Un film d'épouvante comme il en existe tant d'autres. Le gimmick marketing ("le plus grand succès espagnol de tous les temps") ne prouve rien sur les qualités intrinsèques du film. Que tant de monde aille voir une oeuvre d'horreur, cela veut tout simplement dire qu'il ne s'agit pas là d'un film d'horreur. L'intrigue a beau réserver quelques surprises, la pellicule a du mal à nous tenir en haleine. Le jeu de l'enfant perturbé est vraiment ...
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Pas mauvais mais pas exceptionnel non plus. C. Klapisch fait dans le film chorale avec plus ou moins de bonnes idées et un talent improbable. Malgré toute la panoplie qu'il déboule devant nos yeux ébahis par ce tout-Paris (casting impeccable, fluide mise en scène, dialogues humanistes ...), on se pose quand même la question ; qu'en reste t-il ? A prime abord une leçon sur la soif de vivre, les parisiens gueulards, les filles volages, les ...
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Fascinante adaptation kubrickienne d'"Oil!" d'U. Sinclair, P. T. Anderson réussit là un coup de maître d'une portée immarscecible, révolutionnaire. Savamment orchestré et mis en scène, ce chef d'oeuvre est le symbole même d'un renouveau générationnel du monde du cinéma. Un nouveau souffle, une nouvelle vague, un beat revival qui n'est pas prêt de rendre les armes. Hypnotisant, virtuose, exigeant, nihiliste, entier, inquiétant, ...
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Bon mais sans plus. Le twist final est un peu couru d'avance. Comme on dit : "il vaut mieux tenir que courir" ... ça ne m'a pas retenu plus que ça. Petite forme ce B. De Palma.
Loin d'être un parfait plantage, le film de B. De Palma montre de manière très ambigüe le dessous des cartes de la guerre du Vietnam. Cette adaptation d'un roman de D. Lang (lui-même inspiré d'un fait réel), se situe dans la même veine que "Voyage Au Bout de L'Enfer" de M. Cimino et va même encore plus loin en mettant en avant des aspects tels que la torture, les viols et toutes les exactions horribles commises sur nombre de civils ...
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Une petite comédie indépendante qui sort des sentiers battus. En tout bien tout honneur cette perle de jouvence vive et subtile nous prend malicieusement à contre-pied. E. Page, cocasse et émouvante, y est pour beaucoup dans le côté fantaisiste et anti-conventionnel du film. Même si le sujet prête à réflexion (refus de l'avortement par le biais d'une mise en cloque charitable), ce brûlot de la parentalité se visionne comme un "Little ...
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