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Naissance d'un amour interdit en terrain miné. Desseigne-Ravel trouve le ton juste et la bonne distance pour traiter son sujet. Emouvant.
Sans retrouver le charme irrésistible de l'opus précédent (qui n'était pas loin d'être - à mes yeux - le film de divertissement parfait), cette suite se révèle néanmoins fort sympathique et parvient encore à nous surprendre avec quelques belles idées, comme cette histoire d'amitié amoureuse entre Phoebe et un petit fantôme.
Un nouveau produit de plateforme, sans aucune valeur artistique. Alors bien sûr, ça se regarde sans même y penser, sur n'importe quel support, tout en pouvant poursuivre une autre activité sans que cela nuise à la compréhension de l'intrigue, les acteurs font le job (Alice Pol et Shirine Boutella en tête), Ramzy Bedia parvient à nous arracher quelques sourires, mais on se rapproche dangereusement du néant. De l'inconvénient de vouloir ...
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C'est l'avantage de ces films descendus en flammes aussi bien par la critique que par le public : Avant même de les avoir vu, on a envie de les défendre. Et quand on les a vus, on se rend le plus souvent compte que cette animosité unanime était vraiment très exagérée. C'était déjà le cas, par exemple, en 2003 pour "Amours troubles" de Martin Brest, ou en 2016 pour "Nos souvenirs" de Gus Van Sant. Et c'est encore le cas ici avec "Madame ...
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Beau comme une étreinte au débotté sur une aire d'autoroute. Inattendu, mélancolique et sensuel, Gallo lévite.
Plaisir coupable, sans doute, mais très réjouissant, avec un Matthew Perry en grande forme et une Neve Campbell irrésistible.
Le plus grand de nos petits artisans signe ici le plus beau film de SF français, sans effets mais tendu comme une arbalète. Saisissant
Dialogues merveilleux, gags visuels stupéfiant, ellipses somptueuses, timing parfait... Une merveille de comédie, dépressive mais hilarante.
Une histoire passionnante affadit par une mise en scène bien trop sage. Reste la magnifique présence de Rebecca Hall et l'ombre portée de Wonder Woman.
Film érotique et toc d'une désarmante sincérité. Le lyrisme de Brisseau, toujours sur la ligne de crête du ridicule, captive et bouleverse.
Comédie sombre, sans illusions et pourtant irrésistible, ou le charme va se nicher jusque dans les noms propres. Film de chevet éternel.
Un thriller social à l'intensité viscérale. Rarement un film m'aura laissé à ce point tétanisé et exsangue dans mon fauteuil.
A première vue, un Farhadi de pays assez ordinaire. Mais il faut le laisser décanter. Il révèle alors une belle acidité.
Exercice de style parfaitement maitrisé et totalement bluffant. C'est féroce, c'est brutal et ça fait presque l'effet d'un feel-good movie !
Un film très lisse sur un sujet riche en aspérité. Pas inintéressant, bien interprété, mais anecdotique.
Fiction de gauche qui appuie là où ça fait mal, très mal. Dilemme, migraine et cas de conscience en perspective.
Plus proche du "Fat City" de Huston que de "Rocky", un film simple et touchant, hanté par le regard déchirant d'une jeune fille sur son père.
Avec un pitch aussi déprimant, il n'y avait rien à espérer. Mais l'énergie déployée ici pour décevoir toutes les attentes force le respect.
Dans la lignée de 13 Reasons, fiction à visée pédagogique où la fin justifie les moyens, quitte à ruiner la vie de tous ses amis. Amer hic..
Dans le genre Full Action, c'est plutôt pas mal. Les films qui ne prétendent pas être autre chose que ce qu'ils sont ont toute ma sympathie.
Ode à la liberté dont la morale est un brin tristounette : Soyons libre d'être malheureux pour ne froisser personne. Heureusement, Sebastian Lelio est un bon réalisateur et Rachel McAdams et Rachel Weisz sont deux belles actrices.
Un grand petit Soderbergh, intelligent, efficace et magnifiquement servi par Claire Foy, toujours aussi royale.
Rien à sauver, même pas un sous-texte quelconque ou quelques gags bien sentis. Déprimant à force d'être navrant.
Je me souviens d'un vieux reportage de Thalassa sur le même sujet. C'était fascinant. Là, un peu moins. Rendez-nous Georges Pernoud !
Il ne devrait pas choisir ses scripts au hasard, Baltasar. Il devrait lire "Soudain, seuls" d'Isabelle Autissier. Et en faire un grand film.
Un bon petit film de genre français, ça ne se refuse pas ! Sans prétention, mais sympathique et plaisant.
En route vers Vancouver, à la rencontre de l'amour sincère. Le voyage est long et monotone, malgré la belle présence de Valérie Kaprisky.
Bonnell n'assume pas sa belle utopie amoureuse jusqu'au bout, mais ça reste un joli rêve, délicatement burlesque et tendrement mélancolique.
Un film honnête et efficace, comme son personnage principal, qui gagne effectivement à être connu et reconnu.
La "performance" aberrante de Vincent Cassel tue le film d'entrée, et ça n'est pas bien grave, puisqu'il n'y a rien à sauver. J'abhorre.
Bien sûr, sur un sujet pareil, le rabâchage n'est pas inutile. Mais ça manque un peu de cinéma. Un film Netflix qui s'ignore.
Léger comme une plume, souvent franchement drôle et porté par le charme et la beauté intemporelle de Jessica Forde. Irrésistible !
Sur un sujet rebattu mais dans un contexte rarement vu, un petit film riche en émotions et d’une grande justesse de ton et d’incarnation.
La brutalité du monde, exposée sans fard, et ponctuée de moments de grâce absolue, comme cette danse entre la prof et son élève. Saisissant.
Evidemment, quand on a lu "Trois filles de leur mère" de Pierre Louÿs, cette évocation gentillette de la vie du grand homme paraît bien fade.
Après le joli coup de "Tonnerre", Guillaume braque les admirateurs de Rohmer avec cet hommage "à la manière de" plus évanescent que léger.