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Gu Van Sant est un de ces rares réalisateurs qui observent.Avec une ampleur démesurée.Comme ici:deux hommes errent dans le désert.On n'en sait pas vraiment plus.Tant pis,on se contente de ce qu'on a.On observe.Comme Van Sant.Et c'est dans le fait que le spectateur exerce la même activité que le réalisateur que son oeuvre sonde une certaine intimité.A condition d'accepter l'effroyable longueur du film,vous ne pourrez que tomber amoureux de ...
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"flandres" est un immense film.Rien que d'y penser,il me touche.C'est d'un pessimisme effarant,mais rentrant tellement dans ma logique des choses que je ne peux que l'applaudir.Mais même hormis ça,"flandres",c'est un pur moment de cinéma à la puissance 10.Sa mise en scène est si inspirée et brutale à la fois,son scénario si savemment construit,ses images si puissantes et si pures,sa construction thématique si forte,ece qui fige le film ...
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Est-ce un cri d'amour? Une réflexion imagée de la mémoire et du subconscient? La transgression du matériau artistique et thématique? La polarisation d'éléments contradictoires sur l'imaginaire? Un film de guerre? Un dessin animé? Un documentaire? Un drame familial sans famille? Un drame personnel sans personne? Une thérapie? Il y a de tout cela dans cette oeuvre unique, pillée par des fragments de vie lumineux, enlacée dans un principe ...
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On finit par ne plus savoir comment distinguer le bon, et le mauvais cinéma mexicain ; ce dernier semble scindé, aujourd'hui, en deux parties. La première serait celle, poétique et ennivrante, du jeune cinéma d'auteur contemplatif, dont Carlos Reygadas semble être le talentueux initiateur. L'autre, un cinéma excessivement radical, au fort potentiel social, plombé par un refus de récit et de rythme qui vire à la vacuité. Du cinéma pour ...
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"Broken flowers" prouve, si besoin était de le prouver encore, que Jim Jarmusch est un esthète de son temps et de son pays. Jamais moraliste, il imbibe ses films d'un âge que personne n'aurait jamais connu. La force de sa poésie réside dans sa provenance mystérieuse, nouvelle, qu'il faudrait creuser encore et encore pour y déceler de plus en plus de charme. Il s'agit pourtant d'un modeste mélange entre un humour désenchanté et une ...
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Un excellent film de genre, bourré d'humour noir et de trouvailles véritables de mise en scène. L'intrigue, parfaite, se déploie sans aucun ralentissements, et chaque scène, montée dans un ensemble exemplaire, a son utilité, sa force dans la pièce entière du film. Malgré des acteurs très mauvais (du moins Frances McDormand, Buscemi restant comme toujours irréprochable), les frères Coen tisse à la fois un drame étonnant, un thriller ...
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Fini les fast-foods pour moi!Il est clair que "fast food nation" a le mérite d'atteindre sa cible.Seulement voilà,trop peu de bonnes choses à sauver:pourquoi la plupart des scènes sont étendues jusqu'à ce que mort(d'ennui)s'en suive,alors qu'elles auraient largement pu etre coupées sans que cela nuise à la compréhension du film?Pourquoi ce défilé de stars totalement gratuit(Bruce Willis,Avril Lavigne,Ethan Hawke,et j'en passe,meme si ...
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"Punch-drunk love" fait partie des films qui marquent les esprits.Il s'apparente a un grand reve et fait tantot penser a du Gondry,tantot a du Lynch.Sur une mise en scene legere et petillante,belle et inspiree,Paul Thomas Anderson esquisse une choregraphie aux structurations narratives plurielles et evolutives.Les acteurs sont tous geniaux,chaque scene plus inventives les une que les autres,mais il manque a "Punch-drunk love" une direction.Le ...
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Simple Teen movie déguisé en une analyse comportementale, "My name is Hallam Foe" est une romance décalée, hantée par un esprit anti-familiariste un peu vulgaire. Fable macabre et naïve, mais pourtant profondément dangereuse en ce qu'elle décrit allégoriquement, cette petite oeuvre à vocation auteuriste populaire ne survit que grâce à ses deux acteurs principaux, Jamie Bell et Sophia Myles. La mise en scène aveuglante, de très ...
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C'est avant, pendant et après un monument du film policier, "Zodiac" , que David Fincher s'attaque à son fameux "Benjamin Button", attendu depuis déjà quelques années. Cinéaste fiable (un seul film mineur mais d'excellente facture, "Alien 3"), metteur en scène inspiré et esthéticien hors normes, David Fincher fait partie des monstres du cinéma américain actuel. Alors peut-être est-ce l'envie de toucher la perfection, le temps passé ...
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"king kong",ou le rêve d'enfant de Peter Jackson.Rêve enfin accompli sur grand écran.Et bien tout de même,après la trilogie "lord of the rings"(un pilier de l'histoire du cinéma),"king kong" déçoit un peu beaucoup.En fait,il ne manque au film ni humour ni émotion,ni même audace ou idées...au contraire,il y a un peu trop de tout dans cette version 2005...c'est surtout dans les efffets spéciaux qu'il y a trop de choses.Jackson a ...
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Le dernier film de Wes Anderson est une perle.Celle qu'on trouve dans les huitres(essayons de faire le rapport avec le monde aquatique tant qu'à faire),rare,mais bel et bien là,devant nous.Les moyens d'expressions minimalistes et la sensibilité donnée à chacun des personnages émeut,voire abasourdi.Drole,mélancolique,filmé comme une ode aux perdants,Anderson réalise peut-etre ici le plus beau film jamais réalisé sur l'amitié.L'amitié ...
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Après avoir navigué dans le ciel et les forêts, dans les rêves et les mondes nouveaux, il semblait évident que Miyazaki allait parcourir les flots et l'agitation comique de la mer pour en faire l'un de ses univers merveilleux qui, les uns après les autres, s'emboîtent et dialoguent entre eux, en ayant toujours en commun ce sens démesuré de la magie enfantine, ravissement des yeux remplis de souvenirs jaillissants. Avec "Ponyo sur la ...
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"virgin suicides" ou l'histoire d'un quintuple suicide de soeurs quasi-jumelles,à la blondeur angélique.Ce fait divers survenu à la fin des années 60 et qui avait bouleversé du monde,Coppola fille en a donc fait un film.Et on peut s'apercevoir que sa pour l'instant petite filmographie est assez inégale(trois films,un seul de totalement réussi,"marie-antoinette","lost in translation" étant un long pensum contemplatif et vide,et ce "virgin ...
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"mon voisin totoro" est ce qui s'appelle un bon film,mais qui déçoit un peu tout de meme.Le premier problème,c'est que le film patine dans deux histoires:la première,celle de la découverte de totoro et l'amitié qui se lie entre les petites filles et lui(très bien réalisée),et une deuxième histoire passable et longuette,voire meme fleur bleue(celle ou les filles vont jusqu'à l'hopital pour voir leur mère,qui engendre la recherche de la ...
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Grâce à "Elle s'appelle Sabine", le documentaire retrouve une beauté qui jusque-là disparaissait peu à peu. Ici, la Sabine du titre est une autiste, soeur de Sandrine Bonnaire, qui, courageusement, la filme aujourd'hui et hier pour montrer la destruction qu'une structure inadaptée aux personnes comprenant des handicaps mentaux a engendrée. "Elle s'appelle Sabine" est tordant, bouleversant, proche de la perfection quand, en une image ...
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De Terence Davies, on ne connaît que "Chez les heureux du monde", adaptation d'un roman d'Edith Wharton. Révélé par "Distant Voices", uniquement connu des cinéphiles, ce cinéaste anglais évoque avec une certaine amertume la ville de son enfance, sa ville natale, Liverpool. En partie construit sur des images d'archives (les images tournées pour l'occasion sont moins convaincantes, vidées de nostalgie dans leur tentative de reconsidérer ...
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Bébel fût l'amuseur du public, l'acteur-joueur-cascadeur hors-normes, au coeur de quelques grands films français du siècle précédent. Que lui a-t-il pris d'accepter ce retour devant la caméra, après qu'il ait subi une attaque cardio-vasculaire en 2001? "Un homme et son chien", dans son envie de réalimenter le succès de Belmondo, ou simplement de nous proposer la mort d'un acteur, pue à la fois le fric et la malhonnêteté morale ; le ...
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C'est après les flots de paroles amoureuses chez Marivaux, après la danse du ventre de Rym, après l'exhibition de la Vénus Noire, après autant de tourbillons qu'arrive l'amour d'Adèle ou, à juste titre, la vie d'Adèle. Filmer le devenir-femme et la découverte du monde à travers l'attirance et le foudroiement, telle est le parti direct de Kechiche face à l'(anti-)adaptation du roman graphique "Le bleu est une couleur chaude". C'est ici ...
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Après des monuments en tous genres traitant de la question du cosmos ("2001 l'odyssée de l'espace" , "Solaris", "Alien" ou, à moindre mesure, le mesestimé "Sunshine" de Danny Boyle), Alfonso Cuaron revient au cinéma après sept ans d'absence. Ni propos métaphysique sur l'évolution de l'existence, ni film de monstres ni fable d'action écologique, le cinéaste mexicain propose avec cette nouvelle excursion dans les studios hollywodiens une ...
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Mauvais pas dans la carrière de Lumet que ce film d'un noir profond,malsaine addition des rapports filiaux qui se dérèglent et du monde de la drogue,de la violence et du sexe.Chronique d'un pétage de plombs,"7h58 ce samedi-là" provoque un incroyable fossé tant la violence y est radicale et directe (le film s'ouvre sur une scène de sexe bien glauque et se termine sur un meurtre),tant cette histoire de cambriolage est atroce et prise au ...
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Tant attendu qu'on pourrait en être déçu, le nouveau Gus Van Sant est un film abstrait qui prendra de la saveur dans quelques années. Sur le moment, on peine un peu à apprécier sa nouvelle peinture, un poil confuse et trop conceptuelle, d'un jeune skater confronté à la vérité ou au silence. Toutefois, Van Sant évite la redite (que certains lui ont bizarrement reproché). En fait, "Paranoïd park" est son film le plus lissé, le plus ...
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Enfin!L'adaptation de la série culte au cinéma,après des années de rumeurs,se concrétise finalement avec cette sortie ciné-évènement.Cultissime dans des dizaines de pays,cette série hors-norme et décalée qui faisait l'apologie de la bonne vieille Amérique (et qui le fait toujours puisque les saisons continuent,avec toujours autant d'humour et de dérision) contre celle d'aujourd'hui,consommatrice et formatée,n'a rien perdu de son ...
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"Delta" , c'est l'expression crue et déchirante d'un cinéma d'auteur au meilleur de sa forme, la bouleversante litanie d'un cinéaste à son pays, des paysages peints, des cours d'eau apaisés, des îlots en repos, une liaison de famille qu'empêche les secrets et les non-dits, des ondulations de cheveux ou de vêtements dans le vent d'est, l'amour d'un frère à sa soeur sous le soleil froid de Hongrie, l'austérité d'une réalité sociale ...
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D'une laideur confondante et d'un nombrilisme effrayant,le film de Sorrentino risque d'en déconcerter plus d'un.Premièrement
parce qu'il est odieusement vulgaire et idiot,et deuxièmement parce qu'il n'y a rien de cinématographique là-dedans;mal
éclairé,mal cadré,mal monté,plus singé qu'interprété et surtout très mal écrit,"L'ami de la famille" est une catastrophique
preuve d'amour aux méchants idiots radins.Hystérique et ...
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Iniatialement interdit aux moins de 18 ans comme tout le monde le sait, "Martyrs" n'est pas un film qui se donne des airs. Il est certainement l'oeuvre d'art la plus violente et la plus choquante de ce début de siècle. Pour éliminer directement tout le côté technique, le scénario, très mince, arrive tout de même à s'exposer à une belle intensité grâce à un accroissement de péripéties plus glauques les unes que les autres. La mise ...
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"hollywoodland",ou le mécanisme vicieux du monde du cinéma Américain,par le biais du meurtre de feu George'superman'Reeves.Le film d'Allen Coulter démarre bien,classieux,beau,languissant comme les films de l'époque,et bascule le spectateur au bout de 15 minutes dans un profond ennui.Parce que le premier reproche que l'on peut faire à "hollywoodland",c'est qu'il est d'une mollesse pour le moins déconcertante.Ca manque de peps,de vrais ...
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Deuxième film d'un cinéaste déjà érigé au rang des auteurs cultes de ce nouveau siècle ("Take Shelter" suffirait, semble-t-il, à faire de son premier film "Shotgun Stories" un grand classique que pourtant une minorité a vu), ce drame profondément humain tisse les liens entre la révolte naturelle et celle d'un homme dont la psyché se teinte de dérèglements en tous genres. L'imagerie imposée par le sujet (et brillamment retranscrite ...
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"Barton Fink" est sublime. Il s'agit d'une installation définie dans le cerveau d'un artiste et sur sa condition existentielle. Philosophique dans sa manière d'arpenter les montagnes fracassées d'un intellectuel à la fois touchant d'enfermement et prétentieux dans ses quelques rares loghorrées auto-affectives, Joel et Ethan Coen explorent les obsessions récurrentes et destructives qui ressortent de la création, et métaphorent les dangers ...
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Tous n'ont pas compris la vague qui a enseveli quelques 35 pays de notre chère planète Terre, une vague de mots, de littérature adolescente et fantastique, titrée "Twilight", série nouvelle que l'on annonce aussi bénéfique qu'Harry Potter. L'histoire n'est pourtant pas d'une folle originalité ; un ado vampire, une ado pas vampire, une histoire d'amour. Tout le monde y a vu (sauf moi?) un discours sur l'abstinence sexuelle qui, finalement, ...
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Après "Il est plus facile pour un chameau...", Valeria Bruni-Tedeschi revient derrière la caméra, pour un deuxième film où elle semble exorciser ses craintes et ses traumas. Sur un ton appuyé qui démonte les branches de la dramaturgie cinématographique française (mais pour ne mener strictement nul part), Bruni-Tedeschi, comédienne incertaine, utilise la comédie comme guérissement à ses histoires personnelles. Et comme tout a ici ...
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A l'heure où il est confortable de clamer à tue-tête que nous sommes tous égaux, un petit retour en arrière cinématographique s'impose. Certes, ceci n'est qu'une vision subjective des conditions humaines, mais Visconti, avec sa force qui émane d'une mise en scène oscillant entre le merveilleux et le splendide, réalise avec "Violence et passion" un film engagé sur la lutte des valeurs, et d'une justesse de point de vue certainement ...
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James Bond n'est plus James Bond, ça, on le savait, et c'est une bonne nouvelle. "Casino Royale" l'avait magistralement prouvé, agrémenté de plusieurs scènes cultes dont une anthologique partie de casino, ou encore un 007 s'injectant de l'adrénaline pour échapper à la mort. Sur cette nouvelle voie, Marc Forster (le très beau "Neverland") imagine un Bond encore plus rugueux, qui n'aurait carrément plus rien à voir avec celui décrit par ...
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Normal que les critiques trouvent ce film exceptionnel.Normal qu'il fasse la cour au jeu d'acteur de Marina Hands,lèvres légèrement entrouvertes.Visiblement,la presse ne s'arrête pas d'aller à l'encontre des mauvais films,et vice versa.Je vais essayer de faire très court,car je suis énervé: "lady chatterley",dont la place d'un spectateur innocent qui croit les critiques s'élève à 7,50 euros en moyenne,est un film dont il faut urgemment ...
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Ce serait mentir que de dire que "4 mois,3 semaines,2 jours" est en tous points mauvais.Car oui,Anamaria Marinca est grandiose.Oui,le parti pris de mise en scène en plans-séquences donne sa part de réalisme.Et oui,ces plans-séquences sont eux-mêmes magnifiquement réalisés.Il y a un montage tendu aussi,qui confère au film une certaine tension.Mais au-delà de ses qualités techniques et de ses innombrables longueurs dès la deuxième ...
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Ce n'est ni Un justicier dans la ville, ni Charles Manson le taré d'Outre-atlantique, mais un détraqué (un autre!) tout droit venu de Grande-Bretagne, accusé avant même que n'ait été mis en place le régime de la Dame de fer. Nicolas Winding Refn, à qui l'on doit l'imposante trilogie "Pusher", pièce maîtresse du cinéma réaliste, aurait offert à son film plus de clarté s'il avait voulu expliquer la violence du personnage, le déclic ...
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