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Un film étrange... Il attire l'attention par sa Palme d'Or à Cannes. Il joue de l'iconoclasme avec un récit décalé, du sexe, et des paillettes. Il est à moitié en russe, une langue moins en cours depuis les événements d'Ukraine. Il est totalement dans l'outrance, comme son jeune héros. Un jeune immature qui vit au crochet de son père milliardaire. Il nous emporte dans les délires de jeunes oisifs qui dépensent sans compter, et ont ...
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Le voilà le film-testament du vieux Clint ! Le plus prolifique réalisateur américain. Un homme qui nous a fait rêver en tant qu'acteur, avant de nous emporter dans ses propres histoires souvent bien ficelés. Clint Eastwood a un vrai talent pour saisir l'air du temps, cette poussière invisible qui conditionne nos vies et nos comportements, quand ce n'est pas nos emportements. Avec "Juré n°2", il aborde notre envie irrépressible de ...
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Sa musicalité, sa verve et ses paroles scintillantes ont illuminé son époque. Et toute la postérité derrière elle. « Monsieur Aznavour », le film, rend un hommage vibrionnant au plus grand compositeur de chansons françaises à parité avec Brel et Brassens. Un film si touchant qu’il se laissera voir et revoir plusieurs fois, tant il est enchanteur pour replonger dans la douce insouciance du Paris des années 50 et faire revivre des ...
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"L'Amour ouf" est un drôle de titre pour un film de 2 h 40 qui se veut très ambitieux et a eu l'honneur d'être sélectionné à Cannes. Un titre un peu racoleur, à destination du jeune public vers lequel il lorgne ostensiblement. Honnêtement le film n'avait pas besoin de ce subterfuge en verlan. Il se déguste facilement comme une version "à la French" de "Il était une fois en Amerique", le chef d'oeuvre de Sergio Leone. Beaucoup de ...
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Comme les bons vins, Auteuil se bonifie avec l'âge. Il n'excelle jamais autant lorsqu'il montre sa fragilité, ses faiblesses, ses doutes. Un acteur donc impeccable pour endosser le rôle d'un avocat pénaliste qui, par humanité, se laisse tenter par la défense en avocat d'office d'un père de famille débonnaire soupçonné du meurtre de sa femme. L'intime conviction comme moteur de l'engagement. Une combativité démultipliée pour atteindre ...
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La paternité est-elle une affaire de gênes ou une affaire d'actes ? Telle est la question que pose ce très joli film qui offre un rôle en or à Karim Leklou. Le rôle d'Aymeric, un homme débonnaire, un gentil, un velléitaire qui se laisse emporter par les événements, sans tentative de les maîtriser. Un bon gros nounours capturé par Florence, femme fantasque qui le prend comme compagnon, alors qu'elle est très enceinte d'un autre. Il se ...
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Un ami qui randonnait à pied au coeur de l’Ouzbékistan, a rencontré un quidam qui, interrogé sur ce que représentait la France pour lui, répondit : « le Comte de Monte Cristo ! »… On comprend qu'avec un rayonnement planétaire, la tentation soit grande de dépoussiérer les nombreuses versions filmées d'un des meilleurs romans d'aventure jamais édité. Grande réussite de ce point de vue, avec un Pierre Niney qui incarne très bien ...
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Le cinéma a le pouvoir de nous déplacer dans des univers inconnus et de nous faire rêver à d'autres destins que ceux que nous avons choisis. "Le Tableau volé" est un film sans autres ambitions que de nous plonger dans le monde de l'Art, de ses professionnels, de ses clients, et de toute la galaxie qui l'entoure. Reconnaissons qu'il le fait très bien, avec un scénario bien huilé et parfaitement crédible : quand une situation héritée ...
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L'outrance : beaucoup de comédies reposent sur ce concept. Mais c'est un exercice périlleux qui doit être mené par un artiste chevronné. Louis de Funès était parfait dans ces personnages déjantés. Ce n'est cependant pas à la portée de tout le monde. André Dussollier, acteur réputé sérieux, sachant être piquant et joyeux drille dans certaines circonstances, pouvait-il relever le défi ? Devenir ce militaire à la retraite, portant ...
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Le film est du réalisateur Stéphane Brizé, mais c'est un film que Guillaume Canet aurait pu faire, tellement il lui ressemble. L'exploration des troubles et des tensions liés à chaque âge est du "pur Canet" dans le texte et les motivations. Cette fois-ci, ce n'est pas une bande de potes trentenaires comme dans "les Petits Mouchoirs", mais les questionnements métaphysiques de la cinquantaine, quand l'âge se fait sentir et qu'il provoque ...
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Le cinéma est d'abord une affaire de passion, avant d'être une affaire de gros sous. La production a un peu gâté le tableau, en parlant du film "aux cinq millions d'entrée" en Italie. Elle nous a ainsi privés de l'effet de surprise qui aurait immanquablement accompagné ce petit film italien en noir et blanc, très intimiste et sans aucun acteur connu au générique. J'imagine le bouche à oreille se répandant comme une traînée de ...
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Quelle manque de culture que de nommer ce film "une vie", avec le risque de confusion avec le chef d'oeuvre de Maupassant! Nos diffuseurs n'ont décidément plus d'originalité. Soit il conserve le titre anglais abscon, soit ils traduisent bêtement, sans égards pour la culture locale. L'époque où "The deer hunter" devenait en français le mythique "Voyage au bout de l'enfer" est hélas bien révolue !... En plus, ce titre simpliste ne rend ...
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Dieu, que le métier d'enseigner est difficile !... C'est la réflexion qui vient à l'esprit à la vue de ce film tendu comme un arc, qui dégage une tension forte dans ce qui devrait être un lieu de concorde et de paix, à savoir une école. Un film allemand avec cette belle langue de Goethe trop rare sur nos écrans, au message cependant universel. Les instituteurs sont aujourd'hui challengés par des élèves ayant acquis un haut niveau de ...
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Un film d'atmosphère... Il est rare d'avoir des histoires arides qui vous plongent à ce point dans une ambiance lourde, sans grande échappatoire. Les duels pour l'honneur sont, il est vrai, des moments de forte intensité émotionnelle. Un monde d'hommes où chacun fait assaut de testosterone pour défendre l'expression d'un égo exacerbé. L'outrage subi est souvent un prétexte pour s'étalonner dans le maniement de l'épée. Mais, c'est ...
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Quel joli film !... Je n'avais pas autant vibré à un film intimiste américain depuis Green Book. Un condensé d'humain comme on n'en trouve plus guère dans le grand barnum du cinéma américain qui a pourtant inventé Capra et "la vie est belle". Certains feront le lien avec "le cercle des Poètes disparus", mais je n'adhère pas à cette référence. Si le décor est bien celui d'une école comme son illustre prédécesseur, Winter Break est ...
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Dupontel a un talent inimitable. Ses intrigues ont le pouvoir renouvelé de surprendre le spectateur. Ses scénarios partent couramment dans tous les sens à l'image de son récent "Adieu les cons". Avec ce "Second Tour", la surprise est aussi au rendez-vous. Elle concerne un candidat bien placé pour une élection présidentielle. Un truc énorme !!!... Il est difficile d'aller plus loin sans déflorer le scénario, mais voilà le spectateur ...
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J'ai failli passer à côté de ce film. La sortie intempestive de Justine Triet la réalisatrice lors de la cérémonie de remise de la Palme d'Or à Cannes m'avait passablement énervé. Quand on détourne les micros qui se tournent vers vous pour un autre usage, c'est de l'abus de confiance. Surtout quand on mord la main qui vous a aidée au travers des nombreuses subventions publiques à la création artistique. Il est vrai que l'élégance ...
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Les Américains sont sans complexe. Après avoir célébré leur héros, ils s’attaquent aux personnes plus sombres de la mythologie US. Oppenheimer en est une assurément. L’inventeur de la bombe A qui a transformé en confettis les villes d’Hiroshima et de Nagasaki n’est pas vraiment le personnage qu’on a envie d’aimer. Il n’est pas non plus rentré dans l’inconscient collectif au point que son patronyme fait davantage penser à ...
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Quand on voyage hors de France, il y a trois livres qu'on retrouve dans les bibliothèques étrangères, les Misérables, le Comte de Monte-Cristo et les Trois Mousquetaires... Pas étonnant qu'il y ait autant d'adaptations cinématographiques de ces oeuvres, en particulier de ces trois mousquetaires qui sont un monument de notre roman national, une oeuvre d'une grande densité qu'aucun film n'arrive à reproduire dans sa plénitude. Et c'est ...
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Notre société est gangrénée par la violence. Par le repli sur soi, le besoin de passer sa propre personne avant toutes les autres, fut-ce au prix d'un écrasement des autres. L'humanité est une valeur en baisse, le respect aussi, comme on le voit avec de multiples faits divers. Le cinéma peut-il agir de pommade sur les plaies de la société ? La question reste ouverte, mais il est certain que "je verrai toujours vos visages" ( film un peu ...
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L'accouchement est un acte tellement consubstantiel à la condition de femme qu'il provoque une espèce de fascination permanente chez nos compagnes. L'événement doit être un tremblement de terre émotionnel pour qu'elles aient envie de le revivre, tout le temps, par procuration dans des reportages, des films, des séries télévisuelles. Aussi, en proposant d'aller voir "Sage Homme", j'étais sûr de faire plaisir. Et je me suis fait plaisir ...
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Ce film a un titre peu évocateur qui aurait mérité d'être explicité. "Anatomie d'une passion" me vient à l'esprit, tant il est vrai que ce film autobiographique du jeune Spielberg explique comment est né au cinéma l'un des plus grands réalisateurs de notre époque, aujourd'hui au soir de sa vie. Une plongée dans les années 50 où le cinéma occupait tout l'espace des loisirs de la jeunesse, à côté du sport et de la conquête ...
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Le cinéma est toujours la plus belle évasion quand il provoque chez le spectateur une jubilation intérieure qui cause un sourire béat, une tendresse pour les personnages, une admiration sans bornes pour les interprètes, et une envie d'aller au-delà du générique de fin. François Ozon ne m'a pas toujours fait vibrer avec notamment un "8 femmes" un peu surcoté, alors que "Frantz", "Grâce à Dieu" et "Jeune et Jolie" étaient beaucoup plus ...
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Avec un titre basique, des paysages de montagnes et le pitch d'un homme d'affaires survolté atterrissant dans un pays de bout du monde, l'histoire semble écrite dès le départ. Encore une nouvelle ode à la vie d'ermite des montagnes et un rejet implicite des valeurs de notre société. Surprise, il y a un peu de cela, mais ce n'est pas la trame principale du récit. Le scénario s'engage dans une voie inattendue, presque contraire où il ...
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Après le feu d'artifice visuel du premier opus, on se laisse embarquer sans trop de résistance dans cette suite, toujours orchestrée par Maître Cameron. Allons-nous connaître une franchise comparable à Star Wars ? En tout cas, l'univers est bien campé, avec des personnages qui suscitent l'empathie et une frénésie d'images qui nous font frétiller comme des gardons. Cela scintille de tous cotés, et une fois de plus, le spectateur en ...
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Ce film aurait pu être un film pour midinettes de quinze ans, abonnées transies à "Cheval Magazine" et attendant leur prochaine séance d'équitation avec impatience. Dieu merci, il n'est pas que cela. Il parle aux non-initiés du monde du cheval avec chaleur et simplicité, en les faisant entrer dans les cercles du monde hippique sans l'exaltation démonstrative, commune à cette communauté. Une réussite de ce point de vue. Bien sûr, le ...
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Nicolas Bedos nous avertit en préambule de son film : la Côte d'Azur est une région triste... Le soleil attire les oisifs comme un aimant, en particulier les très riches, et avec eux une nuée de piques-assiettes qui essayent d'avoir une part du rêve éveillé que constitue leur étalage de richesses. Avec un tel postulat, le spectateur sait ce qui l'attend : une débauche de cynisme, de combines, de personnages manipulateurs, et d'être ...
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"Reste un peu" est un film très audacieux. Parler de religion n'est, en effet, pas naturel au pays de la laïcité, qui plus est quand on prend le parti de la "religion opprimante", le christianisme, celle qu'on voudrait cachée et dont beaucoup de membres ne s'assument pas. Gad Elmaleh fait preuve d'une grande sincérité dans son propos en parlant de "grâce" de "rencontre" de "cheminement", très loin du prosélytisme, en montrant simplement ...
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Les romans de Pierre Lemaitre sont une telle perfection romanesque qu'il n'était pas pensable que le cinéma ne se penchât pas à nouveau sur cette belle histoire de Monte-Cristo au féminin. La revanche est un si beau moteur des passions humaines. Déjà "Au revoir, là-haut" avait marqué les esprits avec cette flamboyante gueule-cassée de retour du front qui se venge de tous les planqués de l'arrière qui l'ont envoyé au casse-pipe. Il y ...
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Il y a sept ans, nous passions nos journées devant les écrans pour essayer de comprendre, et de capter des images de ce qui se tramait. Pris dans le feu d'une action qui les dépassait, les journalistes nous délivraient des images pauvres, statiques, répétitives... Et pourtant, nous restions scotchés à nos écrans dans une grande catharsis collective pour tenter d'exorciser le mal. Cela faisait du bien de nous sentir ensemble, de sentir, ...
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Drôle de nom pour ce film poisseux qui fait penser à d'autres films. Il est clair que ce film lorgne ostensiblement du côté de Chabrol. La famille bourgeoise dans laquelle tombe une "oie blanche" jouée avec beaucoup de finesse par Laure Calamy est vénéneuse à souhait. Il y suinte la haine, la duplicité, l'indifférence... Un vrai nid de serpents où l'on se demande de qui viendra la prochaine morsure. Puis, au moment où le spectateur ...
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Je suis fan d'Emmanuel Mouret. Ses précédents films Mademoiselle de Joncquieres et Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait m'ont convaincu qu'il était un expert du chassé-croisé amoureux. Je me suis donc laissé embarquer dans sa Chronique avec béatitude. Cela tombe bien, le film commence sur les chapeaux de roues avec deux inconnus qui se déclarent leur flamme. Sauf que c'est la chronique d'un adultère entre une femme entreprenante ...
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Isabelle Carré au firmament... Cette actrice talentueuse a déjà une riche filmographie. Quelques jolis rôles notamment "Se souvenir des belles choses" ou le récent "Délicieux", mais jamais elle ne m'avait autant frappé que dans "La dégustation". Voilà assurément un rôle peu glamour, celle d'Hortense, une catho solitaire, sous la coupe de sa mère, et vivant de plus en plus mal son célibat. Elle désespère d'avoir un enfant et ...
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Film léger comme un voile de filigrane. Il s'imprègne heureusement dans votre conscient le temps de la projection pour être aussitôt oublié à la sortie. L'objectif est louable, sortir de l'anonymat un président de la république, Paul Deschanel, qui est rentré dans l'histoire uniquement pour une mésaventure rocambolesque, la chute d'un train. Un homme peut-il se résumer à si peu de choses ? Certainement pas... Les pages Wikipedia sur ...
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Voilà bien un film pour cinéphile averti !... Un film sud-coréen assez hermétique qui suppose une attention aiguisée pour suivre tous les développements de l'intrigue. Ce n'était pas mon cas, ce soir-là, avec des yeux qui papillonnaient. J'avoue avoir parfois perdu le fil du récit, surtout au début. Le récit parfois déstructuré n'aide guère. Mais à la fin de la première enquête survient un revirement majeur : l'attention est ...
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