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Ce film très réussi, au contraire de ce qu’ont écrit de rares critiques professionnels qui font profession de n’aimer rien (“Les Inrockuptibles” et “Les Cahiers du cinéma”) et veulent y voir un désir d“’instrumentaliser un handicap comme faire-valoir invisible d’acteurs surpuissants” (sic) et de “distribuer des câlins à tout le monde” (re-sic), atteint au contraire pleinement son but : fustiger les pouvoirs ...
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"Inception" ? Déception ? Thème voisin de celui de "Memento", mais sans aucune poésie, aucun personnage intéressant. L'histoire, assez obscure, est racontée à grands coups de trucages numériques, inutiles pour l'essentiel. Marion Cotillard joue mal (incapable de pleurer sur commande, on lui a fait des larmes à la glycérine... qui ne coulent pas), et DiCaprio, si bon autrefois, offre un visage crisé et un regard vide, comme dans tous les ...
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L’affiche est parlante : le château est relégué à l’arrière-plan, très loin, et le premier plan est occupé par des animaux. Façon de nous rappeler que le film a été produit en partie par la Fédération des chasseurs, avec le concours de la région. Bref, c’est un documentaire publicitaire, ce qu’on peut trouver déplacé, et d’autant plus que le château lui-même est très peu montré. Ce que l’on voit ? En permanence, ...
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Comme le scénario, tiré d’une bande dessinée espagnole, n’offre aucune surprise (même le dénouement, lorsque le recruteur du club Arsenal revient sur sa décision de ne PAS recruter le jeune Théo, d’abord refusé parce que « trop petit », prétexte inepte), il faut se rabattre sur les acteurs. Or ils sont tous très bons, et les enfants ne sont pas inférieurs à leurs aînés. Il y a d’abord la vedette du film, Maleaume Paquin, ...
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« Andy », le film qui sortait ce matin, est bâti sur un très mauvais scénario, qui n'a ni queue ni tête. Le seul intérêt de ce pitoyable navet est dans la beauté d'Alice Taglioni. Et on peine à croire quele personnage joué par Vincent Elbaz spoiler: puisse séduire ses clientes
, lui qui est plutôt grassouillet. Bref, inutile de se déranger.
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Thomas Ngijol avait été recruté comme humoriste sur France Inter, dans "Le fou du roi". Il y est resté un mois, avant d'être viré : il ne faisait rire personne. C'est ça, Ngijol, un comique qui ne fait pas rire !
Dire qu’un spectateur (mécontent) a comparé cette chose à « 2001 » ! Il n’y a rien à sauver dans cette misérable bouse, consternante de bêtise, où les acteurs se déshonorent. Que vient faire là-dedans la belle et talentueuse Doria Tillier ? Ses deux partenaires, dont la beauté n’est pas le principal attrait, n’ont donc absolument rien à faire ici.
Et puis, tenter de nous faire croire que le rap est un art, non, ...
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Le principal défaut de ce film de procès argentin, c’est qu’il ne révèle pas qui a tué Marisa au cours d’une « partie » très arrosée. Certes, son amie Dolores est plus que soupçonnée, puisqu’on l’a incarcérée durant deux ans, mais l’enquête piétine et oublie de se soucier d’un détail important : à qui appartenait le sang trouvé sur les vêtements de la prétendue meurtrière, puisqu’il n’est ni à celle-ci, ...
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Ce film, censé se passer à Taiwan mais dont une partie a été filmée en Corée du Sud, réutilise une fois de plus le vieux truc du récit en trois parties, racontées dans le désordre. Claude Lelouch, dans son film « Le voyou », sorti en 1970, l’utilisait déjà, et Tarantino l’a d’ailleurs repris dans son dernier navet. Autant dire que cette histoire ne retient guère l’attention. Mais, rusé comme on le devine, le réalisateur ...
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J’avais aimé tous les films de Quentin Dupieux depuis « Rubber ». Mais là, non, le film déçoit. Peut-être parce que, pour une fois, il a été tourné en France, alors que Dupieux, français, faisait tous ses films aux États-Unis. Peut-être aussi parce que les célèbres coqs-à-l’âne de ses films précédents ont été laissés de côté, au profit d’une seule absurdité, la passion inexplicable de Georges pour ce blouson en ...
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Assez unanimement, les critiques de profession ont boudé ce film, bien à tort : un jeune garçon tombe amoureux d’une musicienne de son âge, qui, harpiste jouant dans l’orchestre de son père, l’invite à son prochain concert... à Venise. Or le garçon, Émile, joué par l’excellent Helie Thonnat, appartient à une famille fauchée. Pour ne rien arranger, ses parents, très typiques dans le style baba cool, décident de l’y emmener ...
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Ce tout premier film sur les malades se pressant dans la ville de Lourdes et sur le commerce florissant qui y a établi ses quartiers se borne à montrer les premiers intéressés, les malades justement, qui viennent à Lourdes, parfois plusieurs années de suite, dans l’espoir de guérir de leurs infirmités. Mais il est précédé par un carton indiquant que, si 7000 médecins ont témoigné de « guérisons inexplicables », en revanche, ...
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Écranisation d’une émission de télévision du même titre, diffusée le 6 février 2018, dans une version plus courte, 55 minutes. Ce film a été porté aux nues par la quasi-totalité des critiques professionnels et une majorité de spectateurs, qui ont tous loué la spontanéité des enfants qui sont vus ici, filmés dans deux écoles de la région parisienne.
Navré, mais le personnage central, Frédéric Lenoir, qui fait profession ...
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Ce « droit de tuer » accordé à la police des Philippines, s’il est moralement discutable, peut néanmoins se comprendre : le trafic de drogue fait des ravages dans ce pays (dont le très contesté président Rodrigo Duarte, qui a déclaré lors de sa campagne « Oubliez les droits de l’homme, si je deviens président, ça va saigner », encouragerait plutôt la méthode forte !).
Le récit, basé sur des personnages imaginaires ...
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Film prétentieux, sans queue ni tête, aux dialogues constamment ridicules, et dont les scènes s’éternisent. A reçu inexplicablement l’Ours d’or du meilleur film à Berlin. Tout aussi inexplicable, le comportement des personnages, à commencer par celui qui occupe le centre et manifeste une folie permanente.
Pour ne rien arranger, beaucoup de séquences sont filmées à la caméra portée, selon la mode du moment. Mais il paraît que ...
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Cet Edmond, c’est Rostand, devenu célèbre et riche en une seule soirée, après la première représentation au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, de “Cyrano de Bergerac�. Il a d’ailleursspoiler: reçu la Légion d’Honneur trois jours après
!
Le film est une adaptation, par son auteur, de la pièce du même titre, qui a aussi triomphé, mais au Théâtre du Palais-Royal. Or cette adaptation, très intelligente, mêle ...
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On sait qu’en général, les suites de grands succès sont des films ratés. C’est encore le cas ici.
Les Verneuil, provinciaux pleins aux as, ont marié leurs quatre filles, mais... à des étrangers : un Algérien, un Israélien (qui ne connaît pas l’hébreu), un Chinois et un Ivoirien. Or les quatre jeunes hommes ont hérité du défaut bien français de râler pour tout, et ils ne supportent plus la France. Ils veulent donc retourner ...
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La présence de Timothée Chalamet à l’écran et dans la salle avant la projection n’a pas sauvé le film de son principal défaut : cette obstination, chez les deux scénaristes, à raconter un film dans le désordre, au point qu’il est impossible de savoir quel épisode précède ou suit tel autre épisode. Ce parti-pris très snob prive le film – et les spectateurs – d’en comprendre la succession, et donc le déroulement logique ...
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Étrange phénomène : la quasi-totalité des spectateurs ayant décerné cinq étoiles à ce film ont pris des pseudos curieusement semblables ! En l'occurrence, un prénom, suivi d'une initiale en guise de nom. Comment ne pas penser à un coup de pub, conçu pour lancer un film qui n'en méritait pas tant ?
On sait que ces grands magasins – grands par la taille – que sont les super- et hyper-marchés sont dirigés par des humanistes qui, pour mieux protéger leurs employés contre la tentation de s’adonner au vol ou à la fainéantise, chronomètrent leurs passages aux toilettes, leur interdisent les vestes avec poches ainsi que les téléphones mobiles, et veillent sur la santé de leurs clients en détruisant les aliments qu’ils vendent, ...
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Le générique de fin annonce fièrement que ce qu’on vient de voir est « un film authentiquement mexicain ». Selon moi, mieux aurait valu tenter de l’attribuer à un pays hostile au Mexique ! On a l’impression que le réalisateur a filmé des kilomètres de rushes, qu’il a voulu tout garder, et qu’il les a ensuite assemblés au hasard, ou par l’intermédiaire d’un ordinateur détraqué, comme le fit Lars von Trier pour son ...
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Ce qu’il importe de savoir, c’est, d’abord, que l’acronyme PACES qu’on aperçoit tout au long du film signifie « Première Année Commune aux Études de Santé ». Ensuite, que cette première année ne vise pas à faire acquérir des connaissances aux étudiants en médecine, mais à éliminer ceux qui buteront sur les exigences du recrutement. Il est d’ailleurs question, en ce moment, que le gouvernement supprime cet obstacle ...
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Claude Autant-Lara réussissait bien les critiques sociales, et plutôt mal les comédies romantiques et fantastiques, comme ici. Nombreux, les personnages, incarnés par des acteurs très estimés, s’agitent beaucoup, et l’on finit par trouver le temps long, d’autant plus qu’il n’y a aucune scène d’extérieurs, et qu’on est gêné par les âges respectifs des comédiens : Odette Joyeux incarne une jeune fille qui fête son ...
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J’ai trouvé, sans trop chercher, au moins six journaux français qui définissent ce film comme un « feel good movie ». Pourquoi, en effet, s’entêter à écrire en français ? On notera aussi que le titre original du roman français ayant inspiré le film a été amputé de toute allusion à la firme Ikea, dont le nom n’apparaît nulle part à l’écran. Enfin, que les distributeurs tiennent les spectateurs français pour des ...
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Seul le carton tenant lieu de générique de début nous donne l’explication de ce titre mystérieux–: un entrepreneur birman, pas si jeune que le prétend la publicité, souffre d’insomnies, et sa mère, sur le conseil d’un charlatan, le persuade qu’il en guérira s’il achète quatorze pommes et va faire un séjour de deux semaines dans un monastère bouddhiste, très loin de la ville. Il suit ce conseil idiot et va vivre comme un ...
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À Berlin, un jeune pâtissier allemand, Thomas, qui est mélancholique et semble n'avoir aucun ami, rencontre Oren, marié, un fils, et qui vit à Jérusalem et vient souvent en Allemagne pour affaires. Ils se plaisent, ont une liaison, mais Oren ne répond plus aux messages que Thomas lui envoie sur son téléphone mobile. Désemparé, ce dernier décide d'aller à Jérusalem, y rencontre Anat, le femme d'Oren, et apprend qu'il est mort dans un ...
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Film très sympathique, qui possède deux caractéristiques ayant échappé aux critiques de profession et aux spectateurs. D’abord, il commence un peu comme “Downton Abbey� : un noble français, qui est comte, décède, mais sa fille ne pourra hériter du titre et de ses possessions, château, parc, collections d’art, etc. ; il faudra donc que tout cela passe à son neveu. Certes, cette exigence n’a aucun fond de légalité en ...
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Partout, le jeune interprète du l'autiste est présenté comme "un enfant". Or, renseignement pris, il aura dix-huit ans dans quelques jours ! Autrement dit, il sera prochainement majeur... Cela mis à part, le film est irréprochable, et exempt de siruposité. On ne devrait pas le diminuer en évoquant "Rain man", qui faisait dans la démagogie.
Nicolás est un comédien argentin, et, dans son pays, il a été acteur pour une série à succès, mais il l’a abandonnée afin de tenter sa chance à New York, où, croit-il, il aura de meilleurs rôles. Mais il ne trouve aucun engagement, et gagne un peu d’argent en gardant des bébés. Même le fait d’y rencontrer une productrice influente, naguère rencontrée à Cannes, et qui accepte de lui trouver des auditions, ne donne rien. ...
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Luna, jeune fille déjà enceinte et qui doit avorter, assiste, avec ses copains, à une scène révoltante, au cours de laquelle son amant Ruben viole un jeune homme inoffensif, Alexspoiler: , avec une bouteille
. Plus tard, elle retrouve Alex sur le lieu de son travail provisoire, la cueillette des légumes dans un champ appartenant à l’amant de sa mère. Or Alex ne la reconnaît pas, car elle a changé sa couleur de cheveux. Mais ...
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Avec un nom comme le sien, pourquoi Serge Bozon n’a-t-il pas plutôt choisi comme thème le boson de Hicks ? Il a préféré la géométrie et les cages de Faraday, ce qu’on ne pourrait lui reprocher, car le meilleur de son film est dans une démonstration faite au tableau, où Isabelle Huppert explique à un élève récalcitrant (mais comme dans TOUS les films sur l’enseignement, cet élève, elle va le mettre dans sa poche et en faire ...
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Quand deux frères acteurs, Jérémie et Yannick Renier (et pas « Rénier », comme le prononcent systématiquement les charlots des radio-télés, qui n’ont même pas la politesse de se renseigner sur le véritable nom de leurs invités), veulent devenir réalisateurs et filment l’histoire de deux sœurs actrices, on s’attend à un parcours un peu plus corsé. Or on est déçu, car le résultat de leurs cogitations est faiblard, et tout ...
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Je n’ai jamais été un admirateur de Franck Dubosc, mais j’ai tenté ma chance en allant voir son premier film, et je n’ai rien regretté. Mais si toutes les critiques que j’ai lues sont assez favorables, aucune ne mentionne ceci : ce film fait penser à « La cage aux folles » !
Inutile de sursauter, car, en réalité, l’intention est la même, en ceci que « La cage aux folles » ne se moquait jamais des homosexuels, et que ...
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Marc Dugain est un romancier et un réalisateur estimé, et il adoptait généralement, comme source du scénario, ses propres livres. Ici, il adapte un roman de Chantal Thomas, et ce n’était sans doute pas sa meilleure idée, car le récit de son film est sans audace et se contente de raconter le chassé-croisé des futures épouses putatives de rois entre la France et l’Espagne à partir de 1721.
À cette date, le futur Louis XV n’a ...
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Encore un premier long métrage d’un scénariste, lequel, ici, ne s’est pas foulé pour écrire un scénario intéressant.
En 1946, la France s’est engluée dans une guerre en Indochine, contre les combattants du Vietminh. Il est vrai que De Gaulle a refusé d’accepter les revendications des intellectuels asiatiques comme Ho Chi Minh, qui pourtant ne manquaient pas, et avait donné la préférence au maintien de l’Empire français. ...
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Pourquoi ce titre anglais pour un film danois, et qui n’est pas la traduction du titre authentique – lequel signifie « L’invincible » ?
Bref, Thomas, soldat qui lutte en Afghanistan contre les talibans, saute sur une mine et y perd ses deux jambes. Dans son pays, on lui pose des prothèses, difficiles à utiliser, et il est aidé par Sofie, une ballerine du Ballet Royal de Danemark. Son moral, pas très bon, est soutenu par son désir ...
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