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[b][u]Compliance[/u] - Zobel[/b]
Reconnaissant pas plus tard que la semaine passée que la violence physique ne me faisait plus ni chaud ni froid et que, par conséquent, seule la violence psychologique impactait mon esprit perverti,
j'ai été naturellement intéressé par ce film. Le fait qu'il soit tiré de faits réels a vite refroidi mes ardeurs cinéphiles, toujours à l'affût de la pépite car, pour ma part, se référer à la réalité, ...
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Je suis terrifié par cette aptitude déconcertante du réalisateur à dépeindre la cruauté ordinaire. Par contre, Seidl s'attache au docu fiction naturaliste, certes, mais je comprends que le spectateur puisse être lassé par le faible enjeu ou le faible intérêt.
Une problématique conciliée, j'estime, dans Import/Export.
Une problématique conciliée, j'estime, dans Import/Export.
Il faut suivre ce film avec une thématique dans la tête, c'est-à-dire que le spectateur doit fournir un chemin, un effort pour donner de l'unicité et du symbole. Ma question que j'avais en tête était non pas "Qu'est-ce qu'un artiste ?" ou "Qu'est-ce que le cinéma" mais... "Qu'est-ce qu'un monstre ?". Pour moi, l'artiste est un tyran, un fabricateur d'amour pervers, de culpabilité et de la peur.
L'"on" dit que Carax est hermétique. L'"on ...
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Paradoxalement, Idiocracy est l'une des comédies américaines les plus intelligentes qu'il m'ait été donné de voir. Corrosif, crétin et drôle à la fois : que demande le peuple ?
C'est bien réalisé, c'est joué suffisamment bien et c'est cohérent pour que chacun puisse se prêter à ce jeu.
Si Logorama avait un long métrage à faire, ce serait celui-ci !
C'est bien réalisé, c'est joué suffisamment bien et c'est cohérent pour que chacun puisse se prêter à ce jeu.
Si Logorama avait un long métrage à faire, ce serait celui-ci !
Je n'ai pas lu le roman éponyme de Robert Merle ni en qualité de quoi il a désavoué ce film - la fin apparemment. Toujours est-il que, loin des hollywoodisme, cette robinsonade post-apocalyptique typiquement française donne de l'intérêt à être vu car c'est une chose rare. Pourtant, j'ai trouvé le film pataud et pas franchement incarné par la tripotée de superstars qu'il recense. Les enjeux sont faiblards alors que je sais qu'il en va ...
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Coppola fait Outsiders et Rusty James la même année avec deux approches et styles différents. Ici, l'esthétisation de la violence et le maniérisme invétéré de l'auteur rendent froid, indifférent au sort des protagonistes de cette histoire quelque part obsolète pour les années 80 mais surtout une ressucée de West Side Story, la satire en berne et le mainstream triomphant. Il a l'avantage de faire jouer la famille et toute la future ...
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Il faudrait une note à la Télérama pour transcrire ce que je pense de ce classique : d'un côté, un petit bonhomme hilare pour le chef d'oeuvre précurseur que M représente ; d'un autre côté, un petit bonhomme dubitatif avec ses yeux en l'air, navré du propos, et ce en dépit d'indéniables qualités.... Comme si le chef d'oeuvre pouvait se détacher de son contenu. Le film me paraît formellement parfait. Oh sans doute, l'on ferait moins ...
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C'est mon premier Re-animator et je commence par le petit dernier sorti en 2003. Yuzna m'avait marqué dans ma jeunesse par Society et par le Dentiste. Il me manquait cette saga avec Jeffrey Combs et sa tête de médecin qui la suivra durant toute sa carrière. Le moindre que je puisse dire c'est que je suis surpris. Moi qui n'attendais rien de ce film ; moi qui pensais commencer par le pire, par une ressucée de films que je n'ai pas encore vus, ...
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Si "Pi" d'Aronofski était un film comique, ce serait bien celui-là. Sauf qu'ici cela n'a nettement pas la même classe ni la même écriture, en dépit des genres. L'intérêt de ce film de 1951 réside dans sa thématique qui est l'obsolescence programmée qui fait la fortune des capitalistes et qui conduit à une forme perverse du progrès technique et humain. Vous l'aurez compris, je suis partisan et j'espère que vous l'êtes tout autant à ...
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C'est un film sur - je crois - la peur et le courage, sur la frustration de n'avoir à ronger que des maigres explications, l'insoumission et l'obéissance. Les choses dites ainsi, ça sent le film chiant... Que nenni.
Cela parle de la virilité aussi, dans ce pays en déficit démographique, et plus particulièrement les hommes depuis la contre-révolution capitaliste. Pourtant, il n'y a plus de guerre, me direz-vous. Oui mais... il y a la ...
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Moins maniéré que Mortier, Roskam nous emmène, lui aussi, dans sa pâture / peinture flamande. Il y a quelque chose de conte, de Belle et la Bête ici, quelque chose de super-héro dans ce premier long-métrage. C'est saisissant. J'ai pris beaucoup de plaisir ; c'est un policier, dosé comme il faut, sans marquer trop le genre.
L'acteur principal incarne avec justesse le bétail qui va à l'abattoir pour difformité.
Il y a aussi tout une ...
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Structure narrative classique (une épanadiplose qu'on appelle ça les enfants... non ce n'est pas une maladie !), épanadiplose classique, un peu état des lieux, De Bon Matin est un film éminemment politique et je le traiterais comme tel.
Englué dans un fait divers, il se réduit à l'observation comptable et exhaustive des impacts sociaux du stress professionnel et de la division orchestrée des travailleurs, sans hélas toucher, ni même ...
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Déconcerté, je délègue ma critique à qui ce film se fera entendre le mieux. On a dit ici il y a peu que personne n'imitait Lynch ; navré de constater que Klimt m'y fait penser sérieusement avec ce dédale de personnages historiques, cette narration onirique et cette Vienne foisonnante. Je salue le biopic mais pas le rendu. L'impression que j'ai ? Un ennui, le genre d'ennui engendré par la fatuité - et je me dis encore "Qui est donc Herr ...
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Je trouve cela intéressant et... superficiel. Il y a comme une volonté d'apolitisme que je n'approuve pas du tout et l'apolitisme, 1° ça n'existe pas 2° ça ne mène à pas grand chose d'exact.
Jolie dynamique et montage toutefois.
Jolie dynamique et montage toutefois.
Réfugié derrière un modeste avis personnel qu'une authentique critique, je préfère les histoires plus posées bien que ce film ressemble à ce qu'il y a de plus vivant. Je suis perdu dans toutes les considérations abordées dans ce film et je suis surpris du peu d'enjeu au final, un final qui résonne à l'accouchement d'une comédie.
Langlet est trop miam. Pauline a un peu moins la peau des vacances que Margot mais son esprit vivace est là !
Langlet est trop miam. Pauline a un peu moins la peau des vacances que Margot mais son esprit vivace est là !
Même s'il y a deux trois choses convenues, le traitement du sujet et son humour vaut largement le voyage. Il n'y a pas longtemps, j'ai vu le court-métrage "Ya Basta !" de Gustave de Kervern où le Grolandais a tourné avec des acteurs pro comme Moreau, Daroussin, Lochet ou Legrand mais aussi avec - et c'était l'objet du court - des handicapés. Le court était drôle quoique expéditif. Sauf que le court-métrage était tellement présenté, ...
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Après "Mais ne nous délivrez pas du mal", c'est mon deuxième Joël Seria-Jeanne Goupil. Regrettant les films incluant le graveleux sans état d'âme, j'ai apprécié ce sympathique film dans la mesure où le propos reste léger et touche au coeur du paradoxe de la beauté des femmes. L'homme-artiste est un homme Icare de la femme : si elle le sublime - en superficie, elle le désoeuvre aussi. Seria continue d'explorer cette relation à sens ...
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Vaudeville puritain convenu pré-arty folkeux au scénario indigent de sitcom, entrecoupé de la sauce clipesque de deux ménestrels Simon et Garfunkel.
Voilà, j'ai craché ma virulence.
Après, on peut passer outre cet écoeurement et écrémer l'interprétation, le dialogue, la musique, la lumière, la réalisation...
Mais je ne résume pas personnellement mon intérêt cinéphile à "épiler" - je veux dire - à prendre une pince pour aller ...
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Série B judéo-chrétienne interprétée par un cascadeur autiste et écrit par une girouette hollywoo... euh... iranienne. Le réalisateur Refn, bien qu'il se répète dans ses oeuvres, a, lui, la mémoire sauve. Le festival de Cannes l'aura récompensé pour cela. Ces récompenses, c'est un peu un triste syndrome. Cette année 2012, Cannes a récompensé le comédien Mikkelsen, danois lui aussi, pour The Hunt de Vinterberg. La majorité alors ...
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L'Ordre et la morale : Quel échec retentissant en regard du titre ! S'il est louable à mes yeux de ré-évoquer le massacre Kanak lors de la prise d'otage d'Ouvéa, Kassovitz se morfond dans un subjectivisme abscons. Il n'y a rien dans ce film qui permette l'engagement car la neutralité absorbe tout. Par contre, on décèle une opinion insuffisamment critique du système politique électoral - on l'a encore vu avec l'affaire Merah qui a ...
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Aussi fable bucolique soit-elle,
Aussi frais soit-elle,
L'histoire, encartée documentaire fictionnel, consiste à sonder la réalité de deux adolescents, à fabriquer de la transparence et de la clarté sur cet âge naturellement trouble - un peu comme cette étendue d'eau non délimitée, symbolique de l'érotisme. L'été de Giacomo marque des points par sa longue retenue, comme si l'enfance devenait le préliminaire de la vie tristement ...
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Dans un Japon au comble de la guerre, où l'empereur est élevé au rang divin et où tous les citoyens sont ces sujets, l'ombre portée de millions de morts et des deux bombes atomiques forgent le destin d'un homme qui retrouve son humanité. En proie au doute, avec l'ennui que suscite une fin en soi, les sujets restent dépossédés de leur conscience, serviles à souhait. Assisté d'un scribe, lui-même épuisé, le portrait digne d'un ...
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Animées par le désir de faire le mal par tous les moyens, de se jouer des hommes, de les pousser dans leur dernier retranchement, de se rire d'eux comme des petites succubes, Anne et Lore, deux jeunes adolescentes passionnelles, élevées par les religieux, font le mal et paraissent innocentes car, pour rendre au monde sa longue, longue descente, il est nécessaire aussi de feindre le bon. Loins d'être malheureuses mais accablées par l'ennui, ...
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Un Ticket pour deux est fable humaniste et cartoonesque qui joue sur la promiscuité et les interférences entre deux personnalités, mais aussi entre deux personnes sociales. L'un est décrit comme cynique - publicitaire de métier, mais c'est aussi un hygiéniste, un asocial, un rapace qui explose parce qu'il ne communique pas ; c'est quelqu'un qui encaisse, une bonne poire mais qui est le plus maigre. L'autre a plutôt la forme d'une poire, il ...
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Ah ce film ! Il a l'odeur de la peau de Pauline, la peau des vacances... Derrière la sitcom d'une adolescente qui vit pour la première fois - et en miroir - ce que font "les plus grands", il y a ce poids mêlé de dialectique de la raison à propos de l'amour et de sa liberté, à ce point de la raison lorsqu'elle est tiraillée entre l'ennui provoqué par l'attente d'un autre et la passion épineuse et trouble. Bien que le film perde sa ...
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Un amour de jeunesse... Le film étant d'un banalité, qu'il suffit d'avoir fait l'expérience de l'adolescence pour s'en épargner. Nul besoin d'aller creuser la psychologie des personnages ou de la mise en scène : dépassé la demi-heure de papouilles et de mamours, prétexte au déshabillage de la mignonne Camille, c'est le tracé plat. Même un raptus suicidaire ne changera pas la donne pour éprouver mon désarroi cinéphile. Toutefois, ...
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"Mission Impossible : Proctologue fantôme", c'était chouette : rythmé, dosé, ficelé, j'ai eu l'impression de faire parti d'une machine artificielle mais une belle machine. En revanche, la dernière partie tient peut-être la route mais j'ai perdu mon souffle à ce moment-là : aller à Moscou, je comprends (quoiqu'il faudrait qu'on m'explique ce retour sempiternel aux fantômes du passé soviétique - propagande ?). Mais aller à Dubai, à ...
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Je vais rejoindre l'avis général puisque [i]Endiablé [/i]m'a refroidi (j'imagine les jeux de mots à sa sortie, cela a du être dantesque). Hahaha. <- prends note du seul rire de l'après-midi. Il est gras en plus. Tellement gras que je vais faire monter mon cholestérol et ce ne serait pas raisonnable.
Jouer des clichés dans les clichés a fini par me désintéresser. Cela, c'était juste avant d'être écoeurer de voir un film sur la ...
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AVERTISSEMENT : j'ai fait le choix de ne pas spoiler ma critique qui est davantage un commentaire obligé par le contenu du film. Je vous saurai gré de respecter ce choix qui est voulu de mon point de vue explicatif. Je crains fort que, sans ce type de lecture, les critiques demeurent vides et sans chemin.
A scene at the sea n'est pas le meilleur Kitano mais il fut très distribué. Par contre, il complète la filmographie de l'auteur par son ...
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Thief. En français, ils en traduit ça par "Le Solitaire" comme s'il s'agissait d'un film avec Belmondo. Sauf que la question de la solitude, même accommodante, n'est absolument pas posée dans ce film. Non, les titres français ont ce don de toucher systématiquement à l'immatériel. Sauf qu'ici, Mann signe un premier film matérialiste, en l'intitulant par une étiquette catégorisante, celle de "Voleur".
Scorsese. Ferrara. De Palma. Si l'on ...
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Bellflower est un mauvais film, j'y reviendrais.
Je veux tout d'abord dire combien je suis plus admiratif de ce cinéma-là, produit avec apparemment 17 000 $, plutôt que d'un cinéma qui falsifie tout autant la vie pour 100 fois ce budget. Je trouve El Mariachi, tout à fait respectable et rythmé pour ces mêmes raisons. C'est un crédit certain qu'il est nécessaire d'accorder à Bellflower.
Toutefois,
J'ai du faire une overdose d'Arty. ...
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Classique du cinéma américain, "La nuit du chasseur" apparaît comme un poncif hiératique qui dégénère en une fable enfantine. Croisement entre "Harry un ami qui vous veut du bien" et "Maman j'ai raté l'avion" - permettons que je me réfère avec des films actuels - la confusion des genres provoquent une distance incroyable. Les acteurs ne sauveront pas cette indigestion cinématographique.
Sachant comment ce film a été tourné, avec un amour et une vie telle, Schoendoerffer a su dresser des portraits psychologiques humains, avec toutes
Ce film n'est pas une propagande car il présentent ces protagonistes indépendamment de toutes les décisions supérieures. La guerre, c'est un état de fait. Qu'on ne soit pas en France, c'est un état de fait. Que la France ne soit pas attaqué, c'est un état de fait. Qu'on ne sache pas ...
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Allez voir ce film parce que c'est un OVNI, c'est sans précédent, c'est drôle dans la dérision, c'est drôle dans l'histoire (plein de rebondissement). Mais personnellement, un avis mitigé m'empare pendant la projection : si l'histoire, la mise en scène est particulièrement travaillée grâce à de longs plans séquences, la réalisation, certains plans sont-ils justifiés. Je n'ai pas accroché à tout mais il s'agit d'un film honnête. ...
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Pour une inconditionnelle d'indy comme moi, la chute fut rude! Dés le début on n'y est pas. Ce que je ne pardonne vraiment pas c'est ce qu'il ont fait d'indy. Où est le professeur d'archéologie? on a un nouveau james bond remplit de fait de guerre.
les enchaînements se font mal, on se questionne souvent sur l'utilité de certains passages et l'ouverture est franchement raté.
Pourtant, on l'aime indy et il y a quand même de très bons ...
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Je suis très partagé entre mes émotions et le respect de certains codes cinématographiques.
C'est un des films les plus drôles que j'ai vu. Glabru m'a surpris. Moi, normand, j'ai vu deux parisiens et trois corses. En deux fois ! Le film va rapporter beaucoup d'argent en France, les salles sont combles. Tout le monde a ri de ces préjugés. Certaines phrases ou onomatopées deviendront cultes et c'est là qu'on se dit que Camping, y'a un ...
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