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On n'est quand même pas très loin du foutage de gueule car, passée une interminable et poussive première partie, dès l'entrée en jeu des tributs, ce second opus est quasiment une copie du premier, en moins bien. Et en plus pour se terminer en queue de poisson en annonçant le troisième volet ! Jennifer Lawrence, qui est en passe de devenir l'actrice la mieux payée d'Hollywood, n'est finalement pas si chère que ça si on considère que ...
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Malgré la prestation surprenante de P. Niney, je suis resté sur ma faim. A trop vouloir explorer la relation entre YSL et P. Bergé, le film n'effleure qu'à peine le génie créatif d'YSL. Bien sûr on ne peut sans doute pas comprendre la vie et l'oeuvre de YSL sans explorer sa relation avec P. Bergé, mais là on sent beaucoup trop l'empreinte de P. Bergé sur le film : le propos n'est jamais tout à fait assez libre pour être sincère, et ...
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L'humour gras, pourquoi pas, même si au bout d'une demi-heure le filon semble épuisé et qu'au bout du compte on nous sert les clichés les plus éculés. Au final, on retient surtout l'absence totale de qualités cinématographiques de cet exercice.
Le propos vaguement nihiliste s'avère furieusement, par les temps qui courent, frais et sympathique, et les acteurs sont convaincants. La mise en scène allie beaucoup de bonnes idées à une sorte de d'obsession d'exploiter chaque situation jusqu'à son dernier souffle, ce qui malheureusement conduit à pas mal de longueurs inutiles. Plus concentré, Le Grand Soir aurait pu faire un extraordinaire court métrage.
Etonnante cette fascination des réalisateurs pour les limousines ! Le limo-movie de Carax est certes bien moins ridicule de prétention que celui de Cronenberg, mais encore plus imbitable, à tel point que très vite on n'essaye même plus de comprendre, on se contente de regarder et de vivre une suite très inégale de performances en forme de bric-à-brac. Il y a parfois de l'idée et de belles scènes (une assez stupéfiante scène de ...
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Après trois longues et muettes scènes d'exposition, la première réplique, adressée par son futur amant à Hester (Rachel Weisz) : "you are the most attractive girl I met". Là, on a envie de crier "Oh Oui !" tant Rachel Weisz est l'une des plus séduisantes, sinon la plus séduisante des actrices. Ce très lent, mais profond et subtil, littéraire quoique peu bavard film de Terence Davies est porté par la présence et le talent de Rachel ...
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OK, les images, les décors et les costumes sont magnifiques, le casting alléchant, mais quel manque total d'imagination et d'inspiration (y compris pour les extérieurs : après Prometheus, on a à nouveau droit à un plan des monts Trotternish sur l'ïle de Skye). Ce Blanche-Neige faussement sombre ou fantastique, mais totalement calibré pour les midinettes, est en droite ligne de la série Twilight ou du calamiteux Chaperon Rouge de 2011. ...
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J'ai beaucoup hésité avant d'aller ce film car je ne voyais pas du tout ce qu'on pourrait tirer du livre de Kerouac au cinéma : ce manifeste appartient à une époque tellement révolue que son potentiel transgressif est devenu presque inexistant. Ne restait que son style, inadaptable à l'écran. Sur la Route a beau être très bien filmé, les acteurs ont beau être convaincants, seules quelques rares scènes sortent du lot répétitif et ...
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Le principal handicap de ce film, c'est qu'on ne peut s'empêcher de le comparer à Alien. Et avec son Alien de 1979, Ridley Scott avait fixé la barre très très haut : projet né sous la forme d'une série B, une sorte de "Massacre à la Tronçonneuse" claustro dans l'espace, Alien le Huitième Passager était devenu, par la grâce d'une dream-team ambitieuse (un réalisateur visionnaire et génial, un producteur et un scénariste ambitieux et ...
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Ce film, c'est bien simple, on dirait une critique des Inrocks : bavard, prétentieux, snob et complètement creux. Il y a bien quelques belles images et 2 ou 3 idées de mise en scène, mais cela reste essentiellement de la branlette.
C'est noir, c'est dur, mais jamais complaisant. Pas la peine d'en rajouter, les "tronches" parlent d'elles-mêmes. Avec en prime une vraie compassion pour les personnages, et même un peu d'espoir au bout de toute cette noirceur. A voir absolument.
Allemagne de l'Est au début des années 80. La Stasi, les Trabant, les appartements déglingués, patin couffin. C'est triste. Les gens font la gueule. Tous, tout le temps, probablement du début à la fin de leur vie, en tout cas de la première à la dernière seconde du film, même par exemple quand ils font l'amour ou quand ils mangent (mais faut dire qu'il y a toujours du flan au dessert). Bon, ça craint vraiment quoi. Et pour être sûr ...
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Je ne suis habituellement pas fan du cinéma de J. Audiard, mais là j'avoue que j'ai été assez impressionné par l'efficacité et la maîtrise avec laquelle il a réalisé ce film (de la mise en scène au montage, en passant par le son et l'image). De nombreuses scènes sont d'une rare intensité, mais encore une fois je regrette que J. Audiard tombe dans son travers habituel qui consiste à forcer le trait inutilement, notamment dans le ...
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Cela fait plaisir de voir un cinéaste qui fait le choix de l'originalité et de l'ambition là ou d'autres se contentent de dérouler de vieilles recettes. Sous une apparence faussement naïve, ce film admirablement construit, qui fourmille de bonnes idées et de détails insolites et rigolos, révèle subtilement ses enjeux dramatiques. On peut juste regretter que trop de volonté de maîtrise de la forme aboutisse parfois à faire diversion et ...
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On a peine à croire que c'est l'auteur d'Edward aux Mains d'Argent, de Sleepy Hollow, de l'Etrange Noël de Mr Jack, de Mars Attacks, etc ... qui a commis cette nullissime parodie, où rien n'émerveille ou ne surprend, où rien n'est drôle, où les décors et les effets spéciaux ne servent qu'à meubler, où même les acteurs s'emmerdent du début à la fin. Un naufrage.
Pendant un bon moment on craint le pire, entre d'un côté une écriture brouillonne et de l'autre un style sophistiqué à l'extrême qui tient plus de l'univers de la mode que de celui du cinéma. Mais la sincérité et l'originalité de la démarche de Madonna finissent par payer, à mesure que le kitsch s'éloigne et qu'on se laisse séduire par la beauté des images. Des deux histoires parallèles, la contemporaine peine néanmoins à ...
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Le casting est ultra "bankable", et le pitch de départ (nous raconter le déclenchement de la crise de 2008, référence à la chute de Lehman Brothers à l'appui, dans une unité de temps concentrée de 24 heures) très séduisant. Malheureusement, à la place des sommets de tension attendus, on a droit à une mise en scène qui ronronne et à des numéros d'acteurs plus froids et désincarnés que cyniques. Et on ne peut que constater que la ...
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Bon, l'idée de départ était sûrement intéressante (d'ailleurs elle a déjà été exploitée sous des formes différentes), mais là, c'est tellement mal écrit, tellement bâclé, que ça finit par devenir une très mauvaise idée. Les comédiens, notamment Elsa Zylberstein qui vaut bien mieux que ça, sont complètement en perdition. Allez, soyons honnêtes, il y a un bon gag, et Louise Monot est toujours aussi charmante. C'est à peu près tout.
Passer du théâtre au cinéma est extrêmement difficile si on veut éviter que le résultat souffre des limites évidentes de ce type d'adaptation. Il faut alors au minimum faire preuve de talent et d'imagination dans la mise en scène et le montage pour dépasser le handicap de l'unité de lieu de temps et d'action.
Malheureusement, Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, qui ont visiblement lorgné du côté de précédents à ...
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N'importe quoi, écrit et réalisé n'importe comment. Un calvaire pour le spectateur. Nul doute que si Coppola avait réalisé cette daube sous un pseudonyme, la critique snobinarde l'aurait classée immédiatement dans la catégorie navet au lieu de perdre son temps à chercher justification et intérêt dans les états d'âme du réalisateur plutôt que dans le film lui-même.
Julie Delpy a au moins deux qualités pas si répandues que ça dans le monde un peu essoufflé de la comédie Française : le sens du rythme sans lequel on ne saurait vraiment exploiter les situations comiques, et le recul (ou la sensibilité) qui lui permettent aussi de faire passer de l'émotion et de donner du sens à la comédie. Rien que pour cela, on lui pardonnera quelques facilités, approximations ou travers habituels. Et même sans ...
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Les inconditionnels de Chabat et Debbouze adoreront, les amateurs de peluches seront ravis, les autres riront 2 ou 3 fois et s'ennuieront quand même pas mal. Les intentions ont beau être sympathiques, le film souffre de gags archi-usés, d'un scénario bâclé, d'une mise en scène minimale, et plus grave pour une comédie, d'un manque de rythme que les rebonds ininterrompus du marsupilami ne suffisent pas à compenser.
Michelle Williams est une excellente actrice. Elle a beaucoup travaillé son rôle de Marilyn et nous livre ici une performance tout à fait étonnante. Et pourtant, malgré son charme évident, il lui manque juste un truc, ce que nul ne songerait d'ailleurs à lui reprocher : le sex-appeal stupéfiant de Marilyn. C'est un détail, mais qui aurait tout changé, et qui aurait justifié à lui seul qu'on prenne le risque de transposer l'oeuvre ...
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Normal que les avis soient partagés car on n'est pas dans le consensuel à la "Juno". Jason Reitman prend le risque d'un film pas aimable du tout, à l'image de son héroïne, mi-paumée mi-déprimée, et carrément misanthrope. La fin du film est même d'un cynisme inhabituel dans le cinéma américain. Si le film ne casse pas trois pattes à un canard, on remarque un très bon Patton Oswalt, et surtout une Charlize Theron dont les apparitions ...
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Les séquences musicales et les séquences avec les fans sont très réussies, avec un Jérémie Renier impécable : on est de retour en pleine Cloclomania. En revanche, le volet familial est nettement moins percutant, on est dans le biopic de base, parfois à la limite du téléfilm. A voir tout de même pour la performance de J. Renier.
A un moment donné, je me suis demandé si je n'allais pas quitter la salle, face à l'agacement que m'inspirait la musique du film, qui en multipliant avec balourdise les effets faciles, essayait, sans d'ailleurs y parvenir, à mettre un peu de tension dans cette intrigue poussive.
Car malgré un sujet de départ en or, malgré la réussite de la reconstitution (décors, costumes, ...), malgré un casting alléchant, ce film est réalisé de ...
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Il y beaucoup de choses exaspérantes dans ce film : une exagération ridicule des détails (tant dans le misérabilisme des districts que dans le kitsch du Capitole), des tics de mise en scène à 2 balles (pourquoi toujours secouer la caméra dans les scènes d'action ?), beaucoup de second rôles médiocres, et bien entendu la dose inévitable de guimauve sans laquelle on saurait faire un teen-movie. La mise en scène est la plupart du temps ...
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C'est très bien filmé, il y a de nombreuses bonnes idées de mise en scène, de bon interprètes et même quelques moments de grâce cinématographique, et pourtant je n'ai pas complètement réussi à rentrer dans le film : des longueurs et des bavardages superflus, et un fond trop faible que la forme seule ne peut compenser.
Certes, ce n'est pas pour les enfants, c'est souvent graveleux, les clichés (assumés) ne manquent pas, mais l'humour (gras) fait mouche et le tandem Dujardin / Lellouche fonctionne à merveille, tout comme le tandem Dujardin / Lamy. Ces infidèles sont aussi drôles que pitoyables, et même si tous les sketches ne sont pas aussi réussis, l'ensemble est cohérent et s'enchaîne jusqu'au final avec un très bon rythme, en évitant plutôt bien ...
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Très noir, âpre, éprouvant, habilement construit, mis en scène et filmé avec une rare puissance, porté par un acteur saisissant, Bullhead boxe, à l'instar d'un "Série Noire", dans la catégorie des tragédies inexorables qui vous mettent une claque. Avec un montage un peu plus serré, surtout dans la première moité, on avait droit à un film parfait. Réalisateur à suivre.
Choix délibéré ou manque de moyens ? Avec un scénario centré sur la fin de vie de Margaret Thatcher, on est très très loin des attentes, et de ce que laissait supposer la bande annonce. On voit surtout déambuler une Maggie finissante qui parle au fantôme de son mari, avec une multitude de flash-backs qui ne font qu'effleurer le parcours de la Dame de Fer. Mis à part l'épisode des Malouines qui est un poil plus développé, on reste ...
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Un remake quasiment plan pour plan, avec certes (mais c'était pas difficile) des acteurs et une mise en scène plus convaincants ... mais pas tant que ça. Si on a déjà vu l'original, le suspense est inexistant et on finit par s'emmerder.
Bof.
Bof.
L'intelligence du film est d'exposer les points de vue sans manichéisme, sans juger, mais en montrant tout le poids d'un système. Le scénario est parfois un peu trop démonstratif, mais l'interprétation est d'une formidable crédibilité.
Je n'aime pas cette tendance actuelle de certains cinéastes de nous présenter des personnages "en rupture", sous une forme délibérément (voire exagérément) clinique et distancée, totalement figée, en omettant soigneusement tout ce qui pourrait éclairer le parcours passé ou l'évolution de ces personnages. On a vu ça récemment par exemple avec Drive, on nous remet ça avec Shame.
C'est un cinéma qui cherche à éprouver le ...
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Depuis Changement d'Adresse, E. Mouret nous refait à chaque fois plus ou moins le même film, à base de marivaudage. C'est parfois très réussi, c'est aussi parfois un peu trop écrit, un peu trop bourgeois, un peu trop cabotin, comme ici, mais c'est toujours agréable à regarder.
On est contents de retrouver la bande de l'Estaque, on apprécie la lucidité du regard de Robert Guédiguian, bref on ne peut pas être contre le projet, mais faut quand même reconnaître que parfois on frôle ici le bricolage, avec notamment trop d'invraisemblances et des seconds rôles parfois limites. Faut aussi que Darroussin arrête d'essayer d'imiter l'accent Marseillais !