Charlotte28
Membre depuis le 15 janvier 2006
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Débutant telle une comédie romantique où deux êtres a priori incompatibles tombent sous leur charme réciproque, le récit se change en thriller lorsque perce la menace funeste planant au-dessus des potentiels partenaires économiques du mari mais conserve son analyse psychologique très pertinente, tant du nonchalant, fainéant, irréfléchi hédoniste (un Cary Grant tout en nuances) que de l'élégante, sensible, incertaine bourgeoise ...
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Portrait du père de la comédie musicale, ce biopic illustre la persistance du rêve américain sans taire les difficultés de la route vers le succès, même quand le talent (quel danseur ce Cagney!) saute aux yeux! Malgré l'hommage évident du récit, l'intrigue évite l'hagiographie par l'aspect désagréable d'un artiste au caractère si entier qu'il se montre égocentrique tout en s'attachant à souligner l'ambiguïté de liens familiaux ...
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Allégorie psychologique bien davantage que film d'action, cette nouvelle itération autour de la figure mythique de Godzilla se distingue par la qualité de ses effets visuels (surtout connaissant le budget total!) ainsi que l'envergure impressionnante du monstre incarnant ici une nouvelle chance pour les Japonais vaincus au sortir de la Seconde Guerre Mondiale de prouver leur valeur en l'emportant enfin sur les traumas tant nucléaires que ...
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Récit initiatique générationnel suivant les codes de son genre, l'intrigue ne réserve guère de surprises ou de réelle profondeur psychologique mais fonctionne grâce à la sincérité des comédiens, à quelques séquences amusantes, emplies de nostalgie (musicale) ou "inspirantes" (celle du cinéma reprise dans la Boum!) ainsi qu'à la justesse d'émois sentimentaux classiques mais crédibles. Sympathique!
Quel saisissant contraste entre la mise en scène flamboyante, qui joue des focalisations, des couleurs, la caméra tournoyant avec grâce autour de ses talentueux acteurs (magnifique scène sous la pluie) et l'atmosphère aride des austères Carpates, semblable à la charge émotionnelle de l'intrigue, comme si la fougue n'accompagnait que les mouvements de la caméra et non ceux du coeur que les dialogues explicitent parfois au lieu des images ...
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Samuel Fuller nous livre un récit partiellement autobiographique que la voix off narre sur un ton cynique, distancié, à l'instar d'un romancier commentant ou décryptant les actions ou réactions de ses personnages (marque de la limite du format du long-métrage qui ne permet pas sur une telle durée d'actions de se contenter des images ou de l'évolution des héros, comme un Band of Brothers auquel on ne peut que songer). Portée par un ...
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Une métaphore (bien trop explicite) des relations toxiques à travers le lien unissant Dracula à son serviteur. Dotée d'une esthétique singulière entre baroque et hippie, cette comédie dramatique oscille entre divers genres du gore à la comédie d'action en passant par le drame psychologique, bousculant le spectateur, ce que les acteurs, un virevoltant Nicolas Cage en tête, prennent un plaisir manifeste à obtenir (nous déplorons tout de ...
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Mêlant la question du fantasme littéraire à la découverte de l'envie charnelle, l'intrigue s'appuie sur deux conceptions a priori opposées de la sexualité et surtout de l'asservissement à des dogmes religieux faisant du plaisir un symbole d'impureté. Porté par des comédiens impeccables, naturels, le récit instille une portée politique à travers la question de l'origine ethnique ainsi que du déni d'une partie de sa culture. Sans ...
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Sur un scénario solide, complexe mais aisément compréhensible, se dessine une dénonciation tant socio-économique que politique (à travers la seconde révélation des collusions des multinationales) dans une mise en scène classiquement efficace, liant avec fluidité les différents espaces de l'enquête menée par un pugnace journaliste auquel Patrick Dewaere confère plus de froide maturité qu'en d'autres rôles, prouvant à nouveau sa ...
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Souvent convenu dans la psychologie des personnages ou les péripéties cet incontournable du genre propose cependant une réalisation dynamique, chapitrée sur quelques notes iconiques ainsi que des dialogues et un environnement emblématiques d'une certaine époque fort bien retranscrite. Le duo Newman/Redford s'amuse visiblement de cette arnaque aux accents de vaudeville où préparatifs et roueries (scène du poker) sont plaisamment suivies. ...
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Brûlot politique, ce drame inspiré de l'expérience d'un journaliste empêtré dans la guerre civile à Salvador permet de façon équilibrée de questionner les enjeux, la bravoure, l'impact du métier de reporter à travers les portraits de deux amis pris au piège de la violence, de la corruption, de la cupidité humaines tout en dénonçant la brutalité d'un monde politique bâti sur des oppositions idéologiques pour lesquelles massacres, ...
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Saisissant, ce drame psychologique qui suit l'internement volontaire d'un journaliste désireux d'une enquête digne du prix Pulitzer illustre à travers trois aliénés les traumas de l'Amérique (les guerres asiatiques, la ségrégation, la bombe atomique), offrant une charge politique virulente puisque face aux démons de la nation même l'homme le plus artificiellement éduqué, cultivé, intégré, devient fou. Jouant des couleurs, des ...
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Un biopic illustrant habilement à travers jeux de couleurs et mouvements des protagonistes le passage de la réalité sur la toile. Ode au génie de l'artiste, à sa sublimation du monde qui l'entoure, ce drame historique se double d'une réflexion sur la vie (picturale) ainsi que d'une tragique histoire d'amour. Porté par d'intenses comédiens, cette présentation de l'idéologie baroque du Caravage évite l'hagiographie autant que le ...
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Réalisation qui s'attache à créer une ambiance interlope singulière mêlant policier et opéra, jouant des focalisations et des jeux de lumière ou plutôt d'ombres, ce drame aux accents baroques et romantiques propose un scénario invraisemblable où les facilités ne sont pas rares mais qui permet de portraire des personnages esseulés, retors ou marginaux - campés par des comédiens inégalement crédibles, Richard Bohringer y imposant ...
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Par manque d'originalité, de puissance émotionnelle, de nervosité ou de sentiment de claustrophobie, ce drame ne peut emporter totalement l'adhésion alors que divers aspects convainquent, des petites variantes de réalisation (sur les angles de caméra notamment) à l'ancrage assumé dans son époque en passant par la sincérité qui exsude de la prestation de Winona Ryder - au sein d'un casting pertinent et de qualité! Cependant, la ...
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Des affres du remake... A vouloir jouer la surenchère ou l'originalité, le récit perd grandement en efficacité et en nervosité, la faute à un mélange des genres fort mal maîtrisé qui redouble les mises en oeuvre de l'infection. Ajoutons des réactions ou des détails absurdes, et des courses poursuites imitant les oeuvres précédentes sans parvenir à apporter de plus-value, ni dans la réalisation, ni dans l'intention - car l'idée ...
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Un conte familial: tandis que les enfants apprécieront le merveilleux, les péripéties de cape et d'épée avec une mignonne romance au milieu, les personnages hauts en couleur et la malice du jeune garçon de la mise en abîme, les adultes sauront sourire d'un humour burlesque, devant un casting s'en donnant à coeur joie, entre tendre distanciation et sincère entrain! Divertissant.
Hésitant entre satire caricaturale parfois outrancière et comédie romantique amère l'intrigue oppose symboliquement deux hommes qui incarnent à la fois deux conceptions du journalisme, deux parcours de vie, deux personnalités viriles qu'une femme va départager avec une juste réalité psychologique (ce qu'un trio de comédiens intelligemment choisi souligne avec habileté). Assez intéressant dans sa description des coulisses médiatiques ...
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Après un début inquiétant par l'enchainement écoeurant de courts plans pour la première séquence, la réalisation s'apaise, attachée à magnifier les paysages, à soigner l'esthétique des décors, à proposer des plans symboliques, à intensifier la connotation des jeux de couleurs ou de lumières. Adaptant habilement un monument de la littérature française, l'intrigue réussit à simplifier sans simplisme la pluralité des personnages ...
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Débutant comme un enchainement de séquences-découvertes des difficultés et du quotidien des pompiers, le récit loue (à juste titre) ces hommes - tout en admettant la tendance à l'idéalisation dangereuse d'un héroïsme bravache - dans une atmosphère de documentaire dénuée de toute plus-value cinématographique jusqu'au drame même qui tarde à advenir. Puis les scènes attendues de la douloureuse reconstruction s'égrènent avec force ...
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Quel paradoxe que de nous plonger d'emblée dans le vif du sujet tout en proposant une première partie lente, laborieuse même à cause d'une réalisation très plate! De même, alors que l'hypnose entraîne de façon fantastique mais expliquée la transformation du père, le fils semblé né avec des prédispositions dont on nous affirme qu'elles relèvent de l'acquis. Et même si la partie "policier" est satisfaisante, que penser de la ...
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Bien que délaissant la portée symbolique du récit, cette nouvelle adaptation instaure parfaitement un climat anxiogène grâce à ses choix de focalisations ainsi qu'à son utilisation magistrale de la bande-son, permettant à la tension d'augmenter pas à pas pour proposer un réel suspense survivaliste, porté par un pertinent casting (jusque dans de petits rôles en forme de clins d'oeil à l'oeuvre originelle). Osant montrer la ...
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Au milieu d'un surjeu généralisé trône un impérial Toshiro Mifune, charismatique, subtil, caustique (avec le personnage qu'il retrouvera dans Sanjuro). Satire d'une corruption urbaine où deux clans s'affrontent avec une maladresse qui, à l'instar de réactions ou décisions idiotes de certains antagonistes, renforce la dimension humoristique d'un drame qui assume une part importante de cynisme, d'absurdité, de raillerie - salvatrice - ...
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Satire de la virilité réduite à l'expression érectile ou au nombre de conquêtes (amorales), ce drame se pare d'un humour caustique (notamment incarné par un volubile Pierre Brasseur) qui n'atténue pas la délicate sensibilité exprimée par un remarquable Marcello Mastroianni. Fausse intrigue matrimoniale, le récit s'intéresse aux ressorts psychologiques de l'intimité ainsi qu'au poids sociétal imposé aux mâles - et en creux, à ...
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Affaire psychologique autant que récit initiatique, l'intrigue suit les alliances cupides d'une fratrie opposée à un époux mourant et à la candeur de sa fille. Proposant des portraits fouillés, chacun manifestant failles et humanité sans manichéisme, le drame s'appuie sur un impeccable casting mené par une impériale Bette Davis. S'apparentant parfois au théâtre filmé, la réalisation n'en demeure pas moins élégante, jouant de ...
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Remarquable par sa singularité esthétique ainsi que par son insertion d'humour parfois noir ou cynique, cet animé n'échappe pas aux poncifs didactiques outranciers (mais évite le pathos), voire à une morale simpliste, à la pertinence très discutable: les animaux s'allient face à l'adversité, le "monstre" étranger est en réalité un bienfaiteur et évidemment face à un bébé fragile tout être (même dépourvu d'émotions par nature) ...
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Quelle erreur de n'avoir pas distingué la langue hésitante des accusés de celle des prétendus Américains de souche! Car même si elle prend le temps d'installer son atmosphère, la mise en scène sait s'appuyer sur la focalisation, la luminosité ou l'insertion d'images d'archives et d'analepses pour nous immiscer dans cette période historique encore si pertinente où l'opinion contraire au pouvoir dominant condamne par principe et où la ...
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Récit glaçant sur l'enlèvement d'une femme par un homme qui croit désespérément en la réalité du syndrome de Stockholm, ce thriller s'appuie sur ses ressorts psychologiques et l'ardu équilibre à trouver avec un sociopathe! Stupéfiant duo de cinéma, ces faux amants laissent entrevoir leur caractère ou leurs espoirs au détour de détails, symboles et conversations permettant de réfléchir aux différences de milieu, d'environnement ...
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Malgré une riche colorimétrie, un royaume intérieur joliment dessiné, de nouvelles émotions pertinentes (géniale Adèle Exarchopoulos en Ennui!) et un principe initial prometteur, cette suite lasse par l'absurdité des réactions des personnages, le ridicule des péripéties à l'intérieur de l'héroïne et l'absence de cohérence de son univers, sans parler des nombreux clichés et du manque de densité des protagonistes. Bref, arrêtons ...
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Se retrouvent les attributs du cinéma de Dario Argento: une mise en scène tourbillonnante, riche, se jouant du spectateur pour mieux le surprendre par le twist final d'un scénario qui lance diverses pistes dans une enquête où faux-semblants, personnages fantasques et lieux décalés se joignent afin de construire une atmosphère singulière, inquiétante, brumeuse. Efficace, original, reconnaissable!
D'une grande délicatesse ce drame interroge la notion de parenté, autant dans les attentes déçues que dans les implications afférentes, et la réalité des liens du sang avec la question implicite de l'inné ou de l'acquis ainsi que le poids de l'histoire familiale pour dresser le portrait de deux couples partiellement stéréotypés mais dénués de manichéisme et interprétés avec justesse (Masaharu Fukuyama offrant un jeu tout en ...
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Signalons d'abord le mélange déroutant entre allemand et italien, qui nuit à la force de la narration. Cependant l'intrigue nous propose une tragédie digne des plus sanglants mythes de l'Antiquité pour dessiner le délitement funeste d'une famille autant que la prise de pouvoir du nazisme en s'appuyant sur les bas instincts de l'Homme sans empathie ni retenue (séquence cynique du massacre des SA). Dans une symétrie inversée, la maitrise ...
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Malgré un rythme effréné imitant celui de ce train fou ainsi qu'une interprétation hallucinée de Jon Voight, le récit ne saurait nous happer devant l'accumulation d'invraisemblances, de maladresses, d'absurdités justifiant la situation des personnages et l'engrenage ferroviaire. Face à un antagoniste accumulant les clichés, nulle empathie pourtant pour les personnages, et hormis une ultime séquence de toute beauté, nulle maestria dans ...
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Endiablée, cette enquête aux collusions politiques conserve un rythme dynamique, une esthétique bariolée bien ancrée dans les 70s et une bande-son dansante! Entraînant davantage de sourires que de francs rires, cette comédie d'action s'appuie sur une réalisation endiablée ainsi que sur un casting s'en donnant à coeur joie, un tourbillonnant Ryan Gosling en tête (scène mythique du fou rire nerveux en découvrant le cadavre)! Divertissant!
Huis clos original au sein d'un bureau de police dont le quotidien se dessine ainsi entre délits mineurs, dangereux criminels et dénonciations fantasmées, ce drame interroge la pertinence de l'intransigeance législative autant que les incidences de l'environnement moral, social ou psychologique sur le comportement des individus. Illustrant la dérive d'un rigorisme aveugle qui coupe de tout amour ou vertu véritable, l'intrigue mêle diverses ...
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