Films
Séries
Emissions
Non, ce n'est pas un des plus grands chefs-d'oeuvre de tous les temps. Non, ce n'est même pas le meilleur film de Godart qui avait fait mieux avec "A bout de Souffle". Mais ça mérite d'être vu. Pas pour les acteurs : Piccoli n'a pas une présence très puissante, Bardot est franchement mauvaise. Pour le scénario ? Pas sûr car cette histoire de couple qui se défait a déjà été mille fois réalisée, et seul le prétexte du monde du ...
Lire plus
Lire plus
"4 mois, 3 semaines et 2 jours", c'est la preuve que l'on peut encore aujourd'hui proposer un cinéma construit, posé et réfléchi malgré les pressions d'une génération dramatiquement élevée à la culture du zapping (dont je fais partie mais que j'exècre). Pas besoin de deux cent mille rebondissements, ni d'un cadre qui s'agite dans tous les sens. Prenez un événement, détaillez-le, donnez-lui de la profondeur par les personnages qui ...
Lire plus
Lire plus
"Le Ruban Blanc", c'est une bonne claque dans la gueule de tous les avocats démagos de la modernité au cinéma, ces intermédiaires que l'on nomme critiques trop souvent enclins à faire le tapin pour une intelligentsia à la masse qui nous a vanté ces dernières années tout le bien que pouvaient apporter les techniques numériques au septième art contemporain. Résultat : en un laps de temps très court, les règles se sont figées, plus ...
Lire plus
Lire plus
La guerre d'Algérie en France, même un demi-siècle plus tard, c'est tabou. Ok. De ce point de vue, on ne peut que saluer la démarche de Florent Siri, visiblement enclin à mener à terme un ambitieux projet rattaché aux "événements". Seulement voilà, au niveau des remarques positives, ça s'arrête là. La présentation de faits très discutés encore aujourd'hui est partiale (trop) et malhonnête dans la mesure où le réalisateur prône ...
Lire plus
Lire plus
L'intérêt du second volet de la trilogie Allemande de Fassbinder ne provient pas tellement de sa forme mais plutôt de son fond. Assez décorative et convenue, la mise en scène jongle pourtant avec aisance entre différentes couleurs, et n'hésite guère à mélanger (cela pourra évoquer un peu hâtivement "Vertigo") des tons pas forcément assimilables au premier abord tels que le rougeâtre et le verdâtre. Théâtrale, la réalisation ne ...
Lire plus
Lire plus
Malgré son titre, "Andrei Roublev" n'est pas une biographie. "Quel lieu commun" allez-vous me dire, "une façon de dire c'est plus complexe que cela" sans argumenter... Hé non, ce que réalisa le grand Andrei Arsetevitch Tarkovski en 1969 n'a pas grand-chose à voir avec un biopic, le personnage principal étant en fait juste prétexte à un cadre historique particulier et à l'analyse (passionnante) d'une Russie révolue (?). En fait, ces ...
Lire plus
Lire plus
La malbouffe et ses ravages, conséquence (entre autres) d'une mondialisation qui n'a pas fini de piétiner nos corps et nos consciences... Mc Do, arme suprême de l'impérialisme Américain, s'est développé partout dans le monde à vitesse grand V. Souci : bourrés de saloperies, ses menus ont des conséquences néfastes sur nos organismes. Merci, on savait. Pour nous prouver l'évidence, Morgan Spurlock s'est ainsi gavé de Mc ...
Lire plus
Lire plus
La seconde Palme d'Or attribuée à Emir Kusturica ne m'a pas tant emballé que ça (enfin, tout est relatif), la faute notamment à une dernière demie-heure complètement inutile. Pourtant, malgré ses nombreux et visibles défauts, j'ai envie de dire que ce film vaut plus que le simple détour. Rares sont les réalisateurs possédant une marque personnelle, ayant apporté leur (minuscule) pierre à l'édifice en imposant un ton original à ...
Lire plus
Lire plus
Quentin Tarantino... L'un des réalisateurs les plus surestimés de son époque, voire de l'histoire du cinéma si l'on tient compte de l'avènement d'internet, des nouveaux médias et autres moyens de communication modernes qui ont contribué à façonner un culte conformiste témoignant d'un totalitarisme assez détestable de la part du grand public en ce qui concerne les goûts artistiques. Passons... Le pauvre n'y est pour rien... Pas lui... ...
Lire plus
Lire plus
L'idéologie dominante nous assène sans cesse que les grands artistes sont ceux capables de se renouveler constamment. Soit (à condition de ne pas dénigrer les quelques-uns ayant pu signer un coup d'éclat nettement plus marquant qu'une oeuvre entière avant de s'éclipser). Le problème, c'est que cette règle, que l'on nous rabâche de la même façon qu'un théorème mathématique, a donné lieu à des interprétations caricaturales. ...
Lire plus
Lire plus
Beaucoup de bruit pour pas grand-chose... Interdit dans de nombreux pays, ayant subi les foudres de la censure en France (frappé d'un moins de 18 ans bien sévère qui a failli se transformer en un classé X pur et simple !), "Ken Park" n'est pourtant pas un film dérangeant. Au contraire, lisse, aseptisé et conformiste, il donne la triste impression d'avoir adapté pour le grand public le portrait d'une jeunesse qui nécessitait un peu plus de ...
Lire plus
Lire plus
Après quelques petites escapades sur le vieux continent pour des résultats à la qualité très aléatoire, Woody Allen est enfin revenu aux sources avec un nouveau tournage New-Yorkais, cette ville même de laquelle il ne parvenait plus à tirer grand-chose d'audacieux il y a quelques années lorsqu'il a décidé de la quitter (cinématographiquement). Un pari donc, selon lequel l'un des plus brillants cinéastes Nord-Américains encore en vie ...
Lire plus
Lire plus
Rarement convaincantes, les tentatives d'imitations franchouillardes de films d'horreur US déjà pas forcément d'un très haut niveau à la base ont souvent sombré dans le ridicule. Pourtant, plusieurs jeunes réalisateurs ont ces dernières années tenté leur chance et les excursions hexagonales sur le terrain du trash ne font désormais plus figure d'exception, même si la réussite est je le répète rarement au rendez-vous (à l'exception ...
Lire plus
Lire plus
Ah, les Etats-Unis et leurs films de gangsters, toute une histoire... Si les années 30 ont donné naissance à une série de productions certes inégales mais ô combien passionnantes du fait de leur réalisme et de leur côté instantané (je pense au "Public Enemy" justement de Wellman, à "L'Ennemi Public numéro 1" avec Gable cité dans le film, au "Scarface" de Hawks, à certains réalisations de Raoul Walsh...), la suite ne vit ...
Lire plus
Lire plus
Plantons le décor : ceci est une production Besson. Traduction : intrigue inexistante, personnages risibles, dialogues pourris (pimenté de niktareum pour le côté démagogique), niveau de réflexion digne d'un rappeur skyrockien (le monde est violent, les politiques sont pourris, la France est remplie de fachos, etc...), esthétique clip à la limite du regardable (dix plans/seconde, on sature à la longue), acteurs même pas acteurs (Estelle ...
Lire plus
Lire plus
Arnaque totale. Qu'"Hostel" fasse partie de ce genre de films tutoyant du début à la fin le néant intellectuel, d'accord (c'est d'ailleurs pour cette raison que je l'ai regardé). A l'inverse, qu'il soit incapable de tenir des promesses qui n'avaient en soi rien d'exceptionnel (juste un peu de gore et de violence fun) me dérange bien plus. Si absolument rien ne se passe pendant une heure (et ce n'est pas le scénario crétin, la mise en ...
Lire plus
Lire plus
Décidément, impossible de comprendre l'engouement pour Abbas Kiarostami, réalisateur Iranien régulièrement plébiscité par les soi-disant élites culturelles de notre pays cherchant à se démarquer des goûts d'un peuple trop con pour saisir le sens d'oeuvres aussi austères... Gageons alors que je fais partie des beaufs puisque je réagis très primairement à ce type d'essais... Quel intérêt de filmer d'interminables conversations en ...
Lire plus
Lire plus
"28 jours plus tard" est l'exemple-type du long-métrage qui plaira aux inconditionnels de séries B et du genre horrifique en général. Pour ma part, aimant l'univers BD, l'auto-dérision et n'étant pas réticent aux effets gore, j'ai pu suivre avec plaisir le déroulement d'un film rythmé ayant pour lui une ambiance apocalyptique classique mais tout à fait saisissante et séduisante. Londres désert fait son petit effet, les ruelles sombres ...
Lire plus
Lire plus
Grosse comédie à l'humour crétin revendiqué, "Wayne's World 2" ne fera peut-être pas rire tout le monde. Trop à la "con", trop n'importe quoi, trop énorme, trop burlesque même par moments... Et alors ? Il s'agit d'un film de fans conçu pour des fans ayant horreur de la demie-mesure, ne cherchant pas à plaire au public le plus large possible, juste à toucher la catégorie de spectateurs à laquelle il s'adresse (avec un esprit "si ça ...
Lire plus
Lire plus
Avant de sérieusement partir en sucette, Lars Von Trier avait montré un formidable potentiel, et ceci à travers plusieurs films (ce qui n'était donc plus le fruit du hasard). "Dancer in the dark", palmé à Cannes voici neuf ans, fait justement partie de ses créations que je tiens en assez haute estime. Ayant transformé sa charte dogmatique en un style visuel plus général, Von Trier a ici fait preuve une fois de plus de son exceptionnelle ...
Lire plus
Lire plus
La société Russe a fondamentalement changé depuis la chute du mur, le pays s'intégrant dans une économie de marché mondialisée, s'immisçant dans une démocratie toute relative (en fait très limitée sur le plan du libéralisme politique) et favorisant l'avènement inévitable de nouveaux riches, d'investisseurs brillants mais parvenus, détenteurs de fortunes colossales (qui sont d'ailleurs en train de s'effondrer pour certaines avec la ...
Lire plus
Lire plus
D'une collaboration Scorsese-Rolling Stones, on était clairement en droit d'attendre autre chose. Commençons par la prestation du groupe puisque c'est ce que ce long-métrage est censé mettre en valeur. Vieillissant et mou, il n'a plus grand-chose à voir avec celui de la fin des années 60 qui vous mettait une ambiance de dingue y compris avec des morceaux moyens. Là, Mick Jagger semble fatigué, les guitaristes à la ramasse (même si Keith ...
Lire plus
Lire plus
"Dédicacé à Andreï Tarkovski"... Et mon pied dans ton derrière, tu le dédicaces à qui ? Pauvre Andreï, c'est à vous le faire sortir de sa tombe un truc pareil ! Comme la règle le veut, le festival de Cannes se doit chaque année d'accueillir (au minimum) un film scandaleux qui fera réagir de façon disproportionnée quelques cocaïnomanes présents dans la salle de projection à ce moment-là. Pour la session 2009, l'heureux élu ...
Lire plus
Lire plus
Avis à ceux qui s'intéressent au cinéma de qualité et à cette immense culture Russe : penchez-vous sur l'oeuvre (récente) d'Alexandre Sokourov, car si les films d'Andreï Tarkovski sont aussi difficilement comparables (m'énerve ces grossières mises en parallèle) que susceptibles d'être dépassées, A.S. fait partie de ceux qui apportent régulièrement leur pierre à l'édifice de l'art moderne (dans lequel il faut inclure l'outil ...
Lire plus
Lire plus
Quelquefois, j'avoue avoir vraiment du mal à comprendre les causes de certains succès, j'entends au niveau public... Pour "Juno", on conviendra que c'est le bouche-à-oreille qui a fait son petit effet ; comme si plusieurs ados s'étaient fait passer le mot, selon lequel il y aurait un film regardable et même pas Hollywoodien rendez-vous compte ! Allez, on va tous le voir et on se la joue "indé", "ché-bran" quoi, bobo si c'était ...
Lire plus
Lire plus
On est obligé de dire que c'est bien ? On ne peut pas regarder les choses en face et admettre que si Chris Marker a parfois réussi de beaux essais, celui-ci (le plus reconnu) est d'un ennui à faire se suicider les morts ? Franchement, vous aimez, vous, les romans-photos ? Ca vous intéresse ces trucs-là ? Ca vous prend des fois de regretter ce type d'âneries qu'on trouvait dans les journaux il y a quelques décennies ? Vraiment ? Parce que ...
Lire plus
Lire plus
J'avoue être rentré dans la salle sans savoir ce que j'allais voir... Non en tant que cinéphile (encore moins averti), plutôt en bon fan de foot s'attendant à ce que l'on parle de Cantona et des belles heures (passées) de Manchester United (qui avait perdu la veille). Aussi fus-je surpris en découvrant le pourquoi du film, moi qui pensais assister à un documentaire, à une confrontation ou que sais-je encore... Mais là n'est pas le ...
Lire plus
Lire plus
Plus encore que dans d'autres pays, la culture Russe (qu'elle soit littéraire, musicale ou dans ce cas cinématographique) a toujours été témoin des événements historiques qui ont forgé la destinée de ce pays. Aujourd'hui encore, la renaissance du septième art dans ce gigantesque territoire a donné lieu à de passionnants débats idéologiques et géopolitiques, et ce qui plus est avec des formes et des styles on ne peut plus ...
Lire plus
Lire plus
Ah, le Festival de Cannes... Ses strass, ses paillettes... Son lot de bling-bling et d'artifices, de défilés de mode en guise de "montée des marches"... Ses fêtes incessantes... Ses snobs... Ses bonnes surprises aussi (essentiellement par l'intermédiaire des sélections parallèles)... Et ses scandales... Son lot de scandales que tout le monde attend... Il faut bien alimenter les pages des journaux non ? Dire que "La Pianiste" fait partie de ...
Lire plus
Lire plus
Acteur dans des films tels que "Louise-Michel" ou "J'ai toujours rêvé d'être un gangster", Bouli Lanners est également passé derrière la caméra l'année dernière avec un long-métrage pas très long justement (à peine plus d'une heure et quart) mais typiquement Belge qui fera s'esclaffer les amateurs de ce type de cru. Sorte de road-movie faussement touchant ou plutôt ressaucé dans le style de son auteur (c'est-à-dire une succession ...
Lire plus
Lire plus
Sujet sensible (la pédophilie), film catalogué "indé" dans lequel il y avait paraît-il un peu de trash... "Hard Candy" s'annonçait relativement bien mais ne tient aucune de ses promesses. Tout commence comme un face-à-face bien emmené quoique ne possédant pas de franche intensité, une opposition entre deux personnages jouant au chat et la souris, qui se cherchent, qui se trouvent... On suit un peu distraitement ces vingt premières ...
Lire plus
Lire plus
Petite fantaisie permise au grand Woody Allen durant les années 80, à une époque où son cinéma commençait gentiment mais sûrement à s'essouffler. Pour remédier à cela, on garde les mêmes décors (l'indétrônable cité New-Yorkaise) et la même muse (Mia Farrow) mais on change de contenu. Exit les tourments psychologiques de notre petit myope adoré, place au fantasme que le cinéma peut procurer et à la notion de bonheur chez une ...
Lire plus
Lire plus
C'est le plus connu des films de Russ Meyer, celui qui a contribué à lui tailler une solide réputation chez les cinéphiles et qui fait que beaucoup l'admirent encore aujourd'hui. C'est celui dont on s'est le plus inspiré, que l'on a le plus cité, celui qui a fait dire à John Waters que R.M. était "le Einsenstein du cinéma érotique", rien que ça ! Réalisé en 1966, "Faster, pussycat ! kill ! kill !" s'inscrit dans la veine du cinéma ...
Lire plus
Lire plus
Beaucoup de bruit autour d'un film somme toute assez moyen mais qui aura au moins eu le mérite, de par la médiatisation de son cas, de relancer le débat sur la violence au cinéma et le retour (lent mais certain) de la censure au niveau audiovisuel, principalement dans l'hexagone. A l'origine interdit aux moins de 18 ans (ce qui le condamnait clairement et l'empêchait quasi-totalement d'être diffusé), il écopa finalement d'un moins de 16 ...
Lire plus
Lire plus
"Deux jours à tuer" ne fait pas partie du cinéma pour lequel je me passionne en temps normal. A dire vrai, la seule chose qui a retenu mon attention et m'a donné envie de le regarder est la présence, qui plus est dans le rôle principal, d'Albert Dupontel, comique au talent immense brillamment reconverti depuis quelques années dans des rôles plus sérieux, face auxquels il n'est pas toujours à l'aise certes ce qui ne l'empêche pourtant ...
Lire plus
Lire plus
Rarement à l'honneur, le cinéma Africain ne nous livre (du fait de la situation économique du continent) qu'un nombre extrêmement limité de productions, d'où notre curiosité lorsqu'une de celles-ci arrive sur nos écrans, qui plus est avec une flopée de critiques enthousiastes... On se demande bien pourquoi d'ailleurs ! Le simple plaisir de voir un long-métrage Tchadien, et ainsi pouvoir se vanter d'avoir assisté à la projection de ...
Lire plus
Lire plus