Films
SériesEmissions
Adaptation du spectacle à succès de Broadway et portée par deux interprètes talentueuses. Outre la satire sociale, la dénonciation du rejet de la différence, l'histoire de Wicked dans sa globalité est un peu légère, s'étire et ne passionne guère. L'écrin visuel, coloré et la mise en scène flamboyante autour d'un imaginaire fait de magie sont les atouts de cette production musicale.
Une évocation de la résistance norvégienne durant la seconde guerre mondiale, avec ses dilemmes à l'encontre de valeurs. Le témoignage par la transmission aux générations suivantes est une démarche intéressante. Toutefois, le métrage reste académique, figé et longtemps bien sage, on ne ressent que trop peu le danger des missions face à la menace, avec de plus des acteurs manquant de charisme.
Remake de Dieses bescheuerte Herz ou Frères de cœur (2017), cette histoire vraie passait déjà mal sur grand écran. Certes, une manière plus légère, avec humour et tendresse d'aborder le handicap ou la maladie. Les personnages sont sympathiques, pour autant on retrouve les mêmes défauts que dans l'original : un trait appuyé, un certain manque de naturel et de crédibilité face aux situations. Reste un hymne à la vie.
Un peu à l'image d'E.T de Spielberg (1982), les autorités terriennes poursuivent un être venu d'ailleurs. C'est alors une fuite qui s'engage à travers les États-Unis, emmenée par un beau couple de cinéma. J. Carpenter réalise alors un film de SF d'assez bonne facture, avec une certaine humanité, sans être flamboyant. D'ailleurs, on aurait apprécié un final avec un après, résultat de la rencontre des deux mondes.
retour quelques décennies en arrière, G. Morel capte avec délicatesse une époque où le sida désenchante toute une génération. ses personnages sont bien écrits et même si le récit s'effrite un peu dans sa seconde partie, cette chronique tragique mais finalement pleine d'espoir est bouleversante. V. Belmondo et T. Christine forment un duo sensible et sincère.
Basé sur une histoire vraie, le combat de ce chercheur qui tente de redonner vie à ses patients est d'une grande humanité. Un drame émouvant, ponctué de beaux moments où la performance de R. De Niro est remarquable. La réalisation reste toutefois classique.
une saga révolutionnaire et inégalée qui apporte réellement un souffle nouveau du cinéma de SF et à l'univers fantasy à la fin des années 70. un spectacle virevoltant de combat dans les étoiles, des êtres imaginaires et des décors incroyables, sur une histoire passionnante jalonnée de rebondissements et non dépourvue de sentiments. ce sera aussi l'avènement d'une future grande star du cinéma : H. Ford.
Un thriller horrifique sous forme de huis-clos, avec une bonne dose de second degré. D'ailleurs, sur le terrain de l'humour, certaines vannes et jeux de mots sont plutôt efficaces. Pour le reste, cette farce montagnarde, quelque peu caricaturale, bénéficie d'un rebondissement final qui nous prend à contre pied.
24 ans ont passé et R. Scott réalise une suite de Gladiator toute aussi épique, barbare et aux décors spectaculaires. Pour autant, en plus de quelques aspects faciles ou approximations, le scénario ne surprend pas vraiment.
Un thriller dans la veine de Christine (S.King) ou Duel (S.Spielberg), avec une certaine tension. Pour autant, son déroulé est tiré par les cheveux, jusqu'à son final bâclé, avec une direction d'acteur qui laisse à désirer.
Vierge de toute référence antérieure, ce métrage pour ce qu'il est, ne fait pas dans la finesse, évoluant perpétuellement entre combats ahurissants et bains de sang. Une variation fantastique très sombre du bien et du mal, de la vengeance portée par l'amour absolu. Mais l'ensemble lasse en cours de route.
Inspiré de l'affaire Dupont de Ligonnès, ce métrage est un enchaînement de séquences absurdes (et pas drôles), bavardes, sans cohérence. Annoncé comme décalé mais plutôt ridicule et appuyé par des interprètes sans charisme, cet objet est consternant! Pourtant le démarrage sur le génial "Bernard's song" de V. Sanson mettait dans de bonnes disposition. raté.
S.Baker renouvelle un point de départ déjà abordé du monde de la nuit, des travailleuses du sexe, avec un conflit de cultures. Présenté comme un conte moderne, Anora entrevoit une porte de sortie de sa condition vers une vie de rêve ou plutôt d'illusion. Comme l'héroïne (si peu attachante), le spectateur est embarqué dans une galère, faite de beaucoup de bruit, d'agitation et de cabotinage. Autour d'un scénario relativement pauvre, ...
Lire plus
Lire plus
L'indéniable atout de cette chronique familiale est le décor superbe de Gênes dans lequel elle se déroule. En effet, sur les principes peu novateurs que l'on ne choisit pas sa famille et du rapport complexe à la mère, le scénario est assez bancal et certaines situations rocambolesques. en outre, l'interprétation n'est pas toujours naturelle voire forcée.
Surfant sur la bonne surprise du 1er opus, C. Colombus réalise une suite décentralisée à New-York et reprenant les mêmes codes. Avec un Kévin (M. Culkin) toujours aussi malin et inventif, son lot de bons sentiments, des personnages inquiétants similaires, le divertissement est assuré, le tout sans grande révolution. A noter, l'apparition de D. Trump.
Une évocation des addictions, en l'occurence l'alcoolisme, du combat du seuvrage et de la reconstruction. Le retour aux sources, avec un projet, est souvent une aide salvatrice, surtout lorsqu'il s'agit d'étendues naturelles participant à la contemplation. Dans un récit quelque peu brouillon, à la chronologie destructurée, on se demande si l'aspect éducatif dans la narration était vraiment utile. Un parcours d'une jeune femme bien emmené ...
Lire plus
Lire plus
Chantage et suspense autour d'une menace terroriste au sein d'un aéroport, ce thriller à rebondissements est plutôt bien écrit. nerveux, efficace et sans temps mort, T. Egerton y est particulièrement convaincant. A noter que la mise en scène de la séquence du carrembolage est extrêmement réussie, ce qui n'est pas le cas de la dernière, à l'unité de temps incohérente.
soutenu par un casting de qualité (dont K. Scott Thomas lumineuse), d'une réalisation qui donne le 1er rôle aux grands espaces naturels chers à R. Redford et qui renvoient aux choses essentielles, un joli film sensible, subtil sur les plaies et coups durs de la vie.
A. Téchiné montre bien le conflit d'intérêt entre vie privée et professionnelle. Mais la narration apporte peu et la passivité du personnage d'I. Huppert rendent ce récit fade. En outre le scénario, ou du moins la dernière partie presque bâclée, manque de développement et d'intensité.
Une longue démonstration autour des religions, de la foi et de sa supposée origine. Elle a son importance puisqu'elle est le socle de cette histoire sordide de séquestration dont le ravisseur, sous les traits d'H. Grant, tisse lentement sa toile. Mais ce thriller psychologique est lent, long à se mettre en place, acculé d'invraisemblance. Non, ça ne prend pas.
une énième variation d'un virus engendrant des zombies, entre Je suis une légende et World war z, sans les mêmes moyens. Mais ce film de survie dans un monde post apocalyptique tient en haleine, avec des séquences à suspense et ce, malgré quelques facilités. Nulle part, vous ne serez en sécurité! A suivre probablement...
Quelle bonne idée de marier un conte fantastique autour du Père Noël associé à des monstres de légende et le monde contemporain et une technologie de pointe. Des aventures distrayantes et musclées, autour d'un univers foisonnant et emmenées par l'inusable D. Johnson. Pour autant la magie est quelque peu ternie par certaines cascades outrancières, la belle morale et des bons sentiments too much.
Le récit de ce drame psychologique en milieu carceral est très vite lisible. Il pose la question de l'intégrité et du conflit d'intérêt dans l'exercice de ses fonctions. Seulement, la situation s'inverse, jusqu'au chantage, comme un piège qui se referme. La mise en scène est sobre et froide autour du personnage d'Eva, à la fois dur, ambiguë, écorché.
librement inspiré du roman de B. Razon, la phrase clé de ce long métrage bouleversant et riche de ses thématiques, pourrait être "en changeant de sexe, tu changes la société et tu changes tout". la nouvelle vie devient alors une seconde chance qui permet de réparer ses erreurs et de se racheter. mais dans un pays gangrené par les cartels de la drogue et la corruption, peut-on vraiment échapper à son passé? les passages chantés et ...
Lire plus
Lire plus
Le sujet est en soi évidemment sensible et terrifiant. Pour autant, il est amené maladroitement, par des révélations de l'enfant roi probablement pas en âge d'une telle prise de conscience. L'adulte condamné d'office par l'opinion et le manque de conviction du gentil Lucas (M. Mikkelsen) orientent ce récit à charge où certaines scènes sont presque grotesques.
Ce thriller noir qui se déroule sur une nuit, est mené à un rythme d'enfer. Bien exécuté, son scénario reste relativement basique. Le personnage central, véritable pion, au mauvais endroit au mauvais moment, fait preuve de cœur et de courage dans cette course folle.
Un scénario à tiroirs, réservant quelques surprises dont le prétexte est surtout de confronter deux stars du cinéma : B. Pitt & G. Clooney. Le ton et quelques répliques sont délicieusement décalés mais l'ensemble reste inégal. A noter, la BO de tubes de Sade.
"Les secrets nous tirent vers le bas", une phrase forte de ce film de procès, ponctué de flasbacks retraçant le drame dont il est question et prenant une tournure inattendue. Plusieurs thématiques sont évoquées avec finesse, notamment la culpabilité qui ronge, le principe de la seconde chance ou de la justice rendue. Un récit solide, sans fioritures, bien interprété, dont le dernier plan impicite est tout simplement brillant. Bravo M. Eastwood!
Une romance contrariée pas vraiment bien écrite, autour du pouvoir liée à la classe sociale. Avec une unité de temps chaotique, une interprétation monotone et des dialogues peu passionnants, jamais cette chronique ne parvient à émouvoir. Reste quelques plans caméras intéressants et la démarche courageuse du sujet sur l'homosexualité dans un pays qui ne l'accepte pas.
Dans des décors impressionnants de désolation post-apocalyptique, cette variation tourne autour de J. Connor, de la résistance contre les machines et skynet. Les combats sont spectaculaires mais Terminator sans A. Schwarzenegger n'est pas tout à fait Terminator.
Saupoudrée de magie et d'humour, cette production n'en reste pas moins un film d'action autour d'un braquage et d'une prise d'otage. Même si l'on a envie de croire à son Père Noël tatoué, avec ses références à Maman j'ai raté l'avion, en plus de séquences lourdement gores et vulgaires, rien n'est ici subtil. Malgré l'idée sympathique, l'indigence de l'interprétation et des dialogues finissent d'achever ce divertissement grotesque.
Les films évoquant l'église et l'immersion en son sein sont relativement rares. En suivant le conclave, son monde fermé et es intrigues d'égo, l'image donnée n'est pas vraiment glorieuse. Le tout se traîne sur un rythme monotone, soporifique et finalement pauvre. L'ennuie est profond!
une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire, en pleine décadence. Dans un message simpliste, New Rome oppose alors l'artiste et son imaginaire futuriste, au politique terrien et au petit peuple écarté. Pour son grand retour, Coppola offre un gros travail créatif sur l'image, la mise en scène, un écrin à la fois maniéré, outrancier et tape à l'œil. Autour d'une histoire d'amour décriée, un déboulé éclaté et ...
Lire plus
Lire plus
S. McQueen II se fait rare en réalisation de long métrage et après le puissant Les veuves (2018), l'attente était forte. Sans être une histoire vraie, par le biais des aventures vécues par cet enfant courageux, la reconstitution de la période de la 2ème guerre mondiale, ici en Angleterre, est retranscrite avec une démarche sincère. Quelques séquences de remplissage sont à déplorer, certains messages distillés sont un peu faciles et ...
Lire plus
Lire plus
Avec sa scène d'ouverture terrifiante, le ton est donné. P. Finn propose une suite angoissante et diabolique, emmenée par une prestation hallucinante de N. Scott. D'ailleurs, son personnage vit un enfer contagieux pour le spectateur, pris dans un tourbillon A noter l'aspect artistique de la réalisation et du poids du vedétariat bien montré. Une franche réussite.