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Autour de ce portrait de femme, du désir sexuel, une histoire de passion amoureuse (entre deux êtres de milieux différents) banale, au traitement vu et revu. Sur une mise en scène pas du tout moderne, cette chronique n'apporte rien de nouveau et s'avère guère palpitante, appuyée par bon nombre de scènes quelconques.

Décidément, R. Zemeckis ne cessera jamais de nous surprendre! L'idée de ce voyage, dans les époques et différents couples ou familles, est sa mise en scène maline. En plan fixe, depuis le même point de vue, les décors évoluent en permanence, se superposent et toutes ces vies s'animent autour, racontant des bonheurs, des drames... Le cinéaste utilise alors la technique du maquillage numérique pour pouvoir faire traverser les années à ...
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Le point de départ de cette histoire d'amour d'un nouveau genre n'est pas sans rappeler I'm your man (2021). Une variation, souvent traitée au cinéma, qui pose la question des dérives de l'IA dans nos vies, dans un futur proche. Avec de bonnes idées, ce récit en escalade est plutôt bien mené.

Si M. Mann cherche à instaurer un climat magnétique, le fil conducteur de cette adaptation du roman est brouillon. L'intrigue est mal découpée, certains aspects peu développés et avec une certaine naïveté, notamment d'interprétation. Finalement qui est vraiment le mal : nazis? Entité de la forteresse...? Malgré une réflexion esthète, le résultat de la production passe mal.

faisant partie de cette génération de grands films catastrophes, La tour infernale suit un traitement avec ce qu'il faut de dramaturgie et d'émotions. les effets visuels, forcément datés, sont toutefois bien distillés pour maintenir un suspense, avec un casting hollywoodien de premier ordre. se pose également la question de l'homme et sa folie de construction pour assoir un certain pouvoir mais aussi la solidarité dans l'adversité.

Une variation de sorcellerie diabolique longtemps soporifique, à l'interprétation stéréotypée. Alors qu'il ne se passe pas grand chose, que l'ennui est grand, cette histoire ne prend pas.

1972, Munich, les premiers JO retransmis en direct dans le monde, avec une Allemagne qui cherche à s'affranchir du passé de la 2ème guerre mondiale. Le métrage est une évocation politique, retraçant la prise d'otages d'athlètes israéliens. Il montre de l'intérieur de la rédaction d'ABC sur place, sa couverture tv, sous forme de cellule de crise, avec des choix de diffusion et des dilemmes d'annonces, la recherche du scoop n'étant ...
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Un polar noir et tendu autour d'une cellule anti-criminalité et de corruption. Le récit accuse un creux en cours de route, avec quelques clichés d'écriture puis, accumule les tueries et finalement, le propos n'a rien de bien nouveau. Sous la direction d'O. Marchal, réalisateur qui ne se renouvelle pas, V. Belmondo poursuit une carrière avec des choix éclectiques.

En plus de nombreuses lenteurs, de scènes banales qui s'étirent, difficile de se satisfaire des maigres moyens de cette production! La navette, combinaisons et les décors d'une rare pauvreté, enlèvent toute crédibilité au métrage. Quant au scénario et à l'interprétation, ils ne brillent pas par leur qualité. Tout est fait pour quitter la séance.

C'est avec ces 3 portraits de femmes que sont évoqués les relations de couple, les faux-semblants, l'évolution des sentiments. Ce traitement est tout de même fastidieux, platonique, prétentieux à certains égards, appuyé par une musique piano mélodramatique lourde. I. Hair est en outre insipide.

L'intention de ce film à valeur de documentaire choc est forcément louable, montrant la vie d'un commissariat enregistrant des plaintes pour violences et viols. La mise en scène se veut réaliste, un peu trop, donnant un cadre à décors de théâtre, sur des textes parfois récités avec excès. 2h où les situations se succèdent de façon répétitive, toutes traumatisantes. Rappelant Polisse (2011), on suit également cette équipe soudée ...
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"C'était un rêve, une chasse au trésor" : un siècle après le naufrage de l'Endurance dans les glaces de l'Antarctique, la recherche de son épave a tout pour fasciner. Le film-docu fait le pont entre la mission au présent et le passé, avec des images d'archives, l'histoire retracée de la terrible et passionnante expédition. Le format peu paraître un peu long mais bien conçu, il implique une certaine impatience et l'on reste accroché.

Nickel boys est basé sur une histoire vraie qui s'est déroulée à la Dozier School, centre correctionnel de rééducation pour jeunes détenus mineurs, en Floride, où de jeunes Noirs ont été persécutés entre 1900 et 2011. Pourtant, le métrage débute avec une certaine douceur de vivre. stylisée et souvent filmée par le regard de ses personnages centraux Elwood ou Turner, cette évocation est malheureusement trop passive, en surface, ...
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Ce récit montre que chacun est égal face à la maladie et remet bien les choses essentielles au centre de la vie. Sous forme de huis-clos, ce drame pose des questions mais paraît lourd et figé, les rapports humains sont mis à rude épreuve. Toutefois, c'est toujours un plaisir non dissimulé de retrouver A. MacDowell sur grand écran.

A travers cette organisation d'espionnage et la filature d'un criminel de guerre, c'est toute la situation de la Syrie en second plan. Avec le jeu volontairement impassible d'A. Bessa, on resent une tension, les plaies, les stigmates et les fantômes du passé. Le sujet est bien amené même si l'on aurait souhaité une intrigue qui avance plus vite, avec davantage de rebondissements et de dynamisme. Le final ouvre un nouveau chapitre, l'espoir ...
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L'expression "ni queue ni tête" n'a rarement été si bien symbolisée! Une "histoire" qui tourne en rond, aux situations répétitives, absurdes et parfois même douteuses. Du grand n'importe quoi, vide... affligeant!

Un mélange de romance torturée, de comédie et d'intrigue policière où T. Selleck s'avère très à son aise. Le parallèle d'opposition entre le héros de roman et l'écrivain réserve de savoureuses situations. Mystérieux et bien amené, un bon divertissement.

Laszlò est un architecte juif qui réchappe à la guerre et ses camps de concentration. Il fuit donc aux États-Unis, espérant vivre son rêve américain. Il y trouve désillusion, humiliation, la différence des castes représentée fait qu'il est tout juste "toléré", par intérêt. Cela aurait pu être une histoire vraie et les ingrédients sont à priori rassemblés pour en faire une œuvre saisissante. Mais cette fresque, sans raison, ...
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Empreint de légende et de malédiction qui se répète, ce métrage fait pâle figure et laisse finalement impassible.

Le principe du found footage, censé accentuer la tension psychologique en filmant dans la réalité révolutionne le cinéma horrifique dans les années 90. Sur un format assez court, ce projet autour d'une légende met du temps à proposer un début d'effroi, jouant sur la suggestion et l'imagination qui amènent à la folie. En vérité, il ne se passe pas grand chose, l'essai ne fait pas crédible, se stoppe brutalement et aussi vite. On est ...
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Un film d'action et sur la famille calibré, convenu, au canevas maintes fois vu. Avec un ton décalé plutôt absurde au regard des dangers, cette production ne ménage pas les cascades assez invraisemblables. L'abattage d'un casting confirmé assure un spectacle pourtant peu crédible.

Pour une biographie musicale et narrative sur les débuts de la star charismatique et originale, il fallait bien une idée atypique, avec un certain humour. D'ailleurs, le principe du chimpanzé est une représentation de son sentiment, longtemps, d'infériorité. Le métrage propose des moments à la mise en scène enlevée, haute en couleur et d'autres plus intimistes. Honnête, il n'omet pas les frasques moins à son avantage et la dualité du ...
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C'est entre fantaisie et une certaine poésie que Jeunet explore l'amour non conventionnel et indirect. Autour d'une galerie de portraits, souvent désenchantés, il fait également l'éloge de la vie. Une oeuvre aussi originale que touchante qui met pourtant du temps à prendre son envol.

Babygirl rappelle qu'il y a la vie publique, d'apparence et les désirs enfouis même lorsque l'équilibre semble établi. Ce portrait de femme, la cinquantaine, a tout réussi mais montre finalement que l'humain n"'est jamais totalement comblé et que le pouvoir peut changer de camp. Le propos tourne tout de même en rond et peut-être une variation de métrages déjà vus. En outre, l'origine du trouble, le lien avec le passé n'est pas assez ...
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Bien que ce scénario de fond soit alambiqué, il comporte de bonnes idées, visuelles, de mise en scène ou de décors et propose des genres cinématographiques différents (action, fantastique...). Le déroulement comporte également des invraisemblances, la romance est quelque peu too much. Le métrage aurait donc pu être de meilleure facture. En revanche, on ne boudera pas le plaisir de retrouver en guest S. Weaver.

Une évocation de l'homme d'affaires et futur président dont son mentor, R. Cohn, a contribué à l'ascension. Son réalisateur s'attarde surtout sur cette collaboration, sur les rapports familiaux, sur fond d'histoire de l'Amérique des années 70/80 et d'un NY appuyé de documents d'époque. Le personnage de Trump est un symbole de réussite, (à quel prix!) mais pas humainement intéressant. Aussi, le projet a du mal à passionner. Toutefois, ...
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Dans un climat de tension dû à un attentat, le métrage interroge sur le rapport à l'autre, à l'inconnu, dans une société de défiance. Le personnage de Médéric apporte un côté décalé et humoristique et voit sa vie basculer avec deux rencontres qui s'entrechoquent. Un étrange mélange d'absurde et de thèmes actuels qui peut décontenancer.

L.Guadagnino a déjà prouvé qu'il sait filmer le désir et le cadre où se déroule cette adaptation du roman est plutôt déshinibé. Longtemps celle-ci est centrée sur comment Lee et son mal être va appréhender Eugène, sans que ses personnages soient vraiment approfondis. Puis, le voyage qui suit est un prétexte à une quête plutôt étrange, le réalisateur poursuit alors dans des délires hallucinatoires et métaphysiques. Les décors ...
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le scénario est basé sur le livre The Silent Brotherhood de Kevin Flynn et Gary Gerhardt, publié en 1989, traitant du groupe suprémaciste blanc The Order, actif aux États-Unis durant les années 1980. une fois ce cadre posé, son sujet inconfortable montrant les traces encore bien présentes du nazisme, la transition sur écran pêche néanmoins. des séquences percutantes contrebalancent avec de nombreux moments de creux et des ...
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Triplement oscarsisé en 2006, ce récit choral est inspiré d’une histoire vraie. Car c’est de sa propre expérience que Paul Haggis a trouvé l’idée de son scénario, s’inspirant d’un événement en particulier (le vol à main armée de sa voiture) pour raconter l’histoire de l’Amérique d’aujourd’hui et de son communautarisme exacerbé où la différence est omniprésente. Si la démonstration paraît d'abord un peu forcée, ...
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2ème volet des Tuche ou bienvenu chez les ploucs et dans leurs aventures américaines. Egratignant au passage la famille, le déroulé est similaire, tout aussi improbable. A part 2-3 sourires, le temps est long devant tant de niaiserie. Comme si ça ne suffisait pas, on retrouve encore les bons sentiments stéréotypés de fin!

Évocation d'un artiste incontournable, un exemple d'abnégation, de persévérance et du courageux talent grandissant. Une bande musicale de plusieurs décennies distillée dont la nostalgie n'a d'égale que le respect à la fois pour l'œuvre et l'homme par ses réalisateurs. La photographie d'époque est belle, la mise en scène maîtrisée, avec quelques travellings vus dans Patients (2017). Le biopic s'attarde davantage sur les débuts du ...
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Le postulat de créer un choc de catégories sociales entre une famille ring@rde avec tous les clichés et la richesse monégasque est tellement facile. Le résultat est évidemment consternant de lourdeurs et d'invraisemblances. Le final à bons sentiments achève ce qu'on peut faire de pire dans la comédie familiale française.

Ce biopic dédié au grand champion J. Owens met en exergue la question du racisme anti-noir et bien sûr l'organisation douteuse des jo de Berlin1936. Sur fond de montée du nazisme, la meilleure réponse est liée aux valeurs du sport avec l'amitié entre les athlètes, le noir américain et l'allemand C.Long. pour autant, comme l'ensemble du métrage, tout est trop en surface, manquant de développement donc, de force et de profondeur.

Le problème de ce 1er film de Soderbergh est qu'immédiatement, son sujet est impudique, orienté sur le sexe. Aussi, cette histoire n'a rien de vraiment naturelle. Le couple et son apparent équilibre si fragile est disséqué, ainsi qu'une certaine psychologie autour de l'intime. Mais cela manque de variation, de surprise, de corps. Si la doublure française n'est décidément pas fameuse, ce projet aura au moins le mérite de voir exploser la ...
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Même s'il retrace un fait réel autour de l'accusation de N. Milik, D.Auteuil ne parvient pas à rendre vivant ce film de procés. Théâtrale et à l'interprétation peu convaincante, cette évocation est fade, à la mise en scène figée.