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C'est dans un cadre particulièrement atypique que se déroule cette intrigue trouble, teintée de fantastique. Le vortex temporel n'est pas vraiment nouveau et ici, son utilisation est déroutante, brouillant le récit. Le rythme accéléré et la course contre le temps attise l'intérêt mais même le final laisse quoi! Dommage, il y avait mieux à faire.
Cette chronique lente et sans intensité évoque de manière assez subtile les violences sexuelles. Mais son déroulement entre le passé douloureux et ce qui se passe au présent ne peut tenir. L'excellente J. Chastain revient à un genre, le drame social, malheureusement sans donner vie à ce récit insipide.
Un thriller psychologique quelque peu chaotique et bavard qui part d'un plan machiavélique en forme de leurre. L'intrigue se complexifie alors, prenant une orientation à partir du principe de la vengeance. Sans bouder le plaisir de retrouver N. Harris, l'option alambiquée du dénouement en sacrifice surprend.
Un film étrange et déroutant, que l'on suppose naviguer entre imaginaire, hallucinations, traumas enfouis. Complexe et ponctuée de symboles, cette allégorie dramatique vue par le regard de l'enfance, là où tout se construit, s'avère être une bonne surprise. A condition d'entrer dans l'univers et de se laisser happer par la proposition aussi singulière que surprenante.
Avant Les nuits fauves, C. Collard faisait ses premières armes avec ce court métrage. Un récit plutôt décousu où rien n'est approfondi et pas très bien filmé.
S. Paulson peine à surnager dans un scénario confus, qui cherche sa voie aux confins de plusieurs genres
cinématographiques.
cinématographiques.
Envisager un préquel du classique de 1968 de Polanski est une idée intéressante. Et, quoiqu'un peu sage, elle est plutôt bien amenée. Les effets d'effroi distillés, le climat anxiogène rendent prenant ce pacte diabolique.
Avec pour point d'ancrage un cinéma d'une région balnéaire d'Angleterre, S. Mendes réalise une étude de caractères et à la fois un drame social sur fond de photographie d'une époque, le début des années 80. Un récit intime, délicat, qui, sans effets superflus, réserve des petits moments de grâce, notamment dans les rapports humains. dommage, la scène de violence n'est pas rendue crédible sur la forme. O. Colman livre une belle ...
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Si R. Jean cherche à nous montrer par le biais d'Alex, le quotidien d'une partie d'une génération paumée, entre squat, drogue, sexe, vol, il y parvient. Le problème est que passé l'exploration et ce constat terrible, il ne propose rien d'autre, le récit tourne en rond, sans consistance ou évolution réelle. 2h d'errances désenchantées, ennuyeuses.
Le quiproquo qui oriente le scénario est assez malin et aurait pu amener à des situations savoureuses. Malheureusement, on assiste à un incessant cabotinage où rien n'est vraiment subtil et naturel. Reste le côté comédie musicale, enlevé et coloré.
J.P. Rouve signe une chronique attendrissante notamment sur le vieillissement, le temps qui passe. Autour d'une galerie de portraits, il dépeint avec humour, urgence ou douceur les relations familiales. Pour autant, l'intérêt décroît par moments.
L'original danois était très inégal, ce remake distille un malaise psychogique crescendo et des séquences à suspense. Mais le manque de réactions des pris pour cible et les choix faits sont tout autant laborieux. Cette variation américaine propose en outre un autre dénouement.
Un début intrigant vite rattrapé par un traitement poussif et décrédibilisé par des dialogues navrants, une interprétation et une doublure française déplorables. Une série b quelconque, radine en effets horrifiques, loin de saisir d'effroi.
Le filigrane de cette histoire est la disparition récente d'une mère faisant ressurgir au sein d'une famille des souvenirs et rancœurs. Cet écrivain, de retour dans son Berlin natal, retrouve également des conquêtes, ainsi le passé et le présent se rejoignent. Sur une pâle photographie, une prise de son laborieuse, cette production est, sur le fond comme la forme, d'une grande fadeur. Malheureusement, les personnages ne suscitent pas ...
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Avec le portrait de cet écrivain désabusé, c'est une observation faite d'une ville de Colombie en proie à la violence et au déclin. On peut être déstabilisé par la nature de cet homme et de son amour des jeunes garçons mais il reste attachant par l'amour qu'il donne, son humour cynique, son esprit critique et philosophique. C'est dans un scénario guère riche qu'il va se retrouver dans un triste dilemme en outre, les scènes de tueries ...
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Autant il y a un vrai travail dans la reconstitution des années 60, autant cette histoire est totalement sans intérêt et écrite sans queue ni tête. Sous prétexte d'un côté décalé et volontairement absurde, ce projet qui ne fait pas dans la finesse, parlera peut-être davantage à la culture américaine. Une pseudo comédie navrante dont on se détourne en cour de route.
Une enquête énigmatique dans les décors des îles grecques où certaines scènes (à révolver) sont mal pensées voire absurdes et le dénouement à rebondissement plutôt attendu. La narration et l'histoire en second plan de son héros cherchent à donner davantage de profondeur mais ce thriller reste ordinaire, pas à la hauteur de son duo star.
Le point de départ ne paraît pas vraiment crédible et devient alors une sorte de road movie à jérémiades et invraisemblances, sans suspense ni saveur. Tout sonne mal, comme ces envolées narratives sur l'art du cinéma, sur une musique électro. Un film médiocre, mal écrit, avec des personnages inintéressants.
Une production subtile qui raconte par petites touches le quotidien difficile d’une certaine jeunesse libanaise marginalisée, le poids des traditions et de la religion, du regard des autres, l’impossibilité de se réaliser. D'abord, une première partie nous fait ressentir le sentiment de fatalité du personnage principal, Hassane, jeune complètement bridé. La seconde est un récit de deuil qui se matérialise de façon irréelle, mettant ...
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Outre la démarche d'Artus (en lien avec son histoire personnelle) de mettre en avant le handicap, ce scénario reste relativement faible, avec un point de départ improbable. A part le running gag et quelques aspects bien sentis, cette comédie, aussi teintée de vulgarité, se déploie en roue libre. Le dénouement, relativement attendu, joue même sur les bons sentiments, formule éprouvée contribuant à son succès populaire.
Loin du style faste et coloré du bollywood, cette production indienne s'aventure vers un cinéma simple, basé sur la condition homosexuelle dans sa société. Un projet probablement improbable et confidentiel autour d'une étude de caractères, sur plusieurs années. Le rythme est lent, le ton pudique et naïf, le contenu relativement faible, jusqu'à la longue scène choc. Mais ce drame se défend avec ses armes d'authenticité, d'ouverture ...
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une galerie de personnages désopilants au service d'un vaudeville bourré de quiproquos. évidemment très théâtral dans la forme puisque adaptation scénique de Sans cérémonie (1952) et extrêmement daté, c'est surtout la mise en avant du génie comique de L. de Funès. l'ensemble se laisse suivre mais sans éclats de rire pour autant...
Pour sa première réalisation, Z. Kravitz s'inspire largement d'un nouveau style de thriller initié par J. Peele. Avec une mise en scène esthétique, aux cadrages habiles, son propos sur l'oubli est percutant. on lui pardonnera une longue mise en place du sujet qui se dévoile.
Une chonique sur le deuil, entre organisation d'obsèques au présent et souvenirs en flashbacks de l'être cher, teintés de mélancolie. Un drame simple, au scénario guère étoffé mais qui émouvra ceux qui ont vécu une épreuve similaire.
Le climat général, les situations, les personnages donnent une première partie assez désarmante puis en cascade, ce campus lycéen est alors happé par un parasite envahisseur extraterrestre. soutenu par de bonnes idées fantastiques visuelles, faisant par ailleurs et avec justesse, référence au classique L'invasion des profanateurs (1978), l'ensemble est parfois nanardesque, pas très subtil et la "solution" assez douteuse. Une production ...
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Pour évoquer la relation d'Henry VIII et Catherine Paar et cette plongée au cœur de la Renaissance, son couple star s'avère judicieux. Néanmoins, l'écrin, très classique est relativement figé, théâtral et manque d'ambition dans sa proposition. Un film d'époque et historique trop limité dans ses enjeux, au récit qui se traîne et ne parvient pas à passionner.
Un huis-clos tendu, avec un interrogatoire éprouvant où règne la suspision. Le contrôle extrêmement poussé pour réguler certaines entrées sur le territoire américain est plutôt rendu inquiétant. En revanche quelques détails pose question sur la réalité de la démarche et, le final nous cueille.
Sur une réalisation moderne, visuellement dynamique et cru, Darren Aronofsky aborde différentes formes de dépendances et leurs effets. Outre ces portraits désenchantés qui se dirigent vers une déchéance inéluctable, le propos tourne en rond. L'ambition reste donc limitée et le métrage provoque davantage de malaise que d'intérêt.
Retour de J. Hartnett dans un 1er rôle sous la houlette d'un cinéaste de renommée. Shyamalan plante d'abord son intrigue dans un lieu clos mais avec des invraisemblances, facilités et des largesses, notamment dans les failles sécuritaires. Le métrage réserve quelques moments de tension mais s'étire en faisant la part belle à sa fille chanteuse et montre que les apparences ne sont pas toujours celles que l'on suppose. les rebondissements ...
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que se passe t-il si l’on élève ses enfants dans l’ignorance la plus totale de l’extérieur, à l’intérieur d’une fiction absolument montée de toute pièce par des parents à la fois tyranniques et (faussements) protecteurs? L'univers proposé est irréaliste, les situations et dialogues mécaniques, avec une certaine violence soudaine. Un projet poussé au paroxysme de l'abstrait, décomplexé, auquel il est bien difficile ...
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on se demande tout le long du métrage ce qui relève de l'imagination de ce qui a été potentiellement vécu par la famille Ammons. Dans un environnement chaotique, on assiste d'abord à un long et laborieux drame domestique où une mère doit faire face à ses propres démons. l'aspect plus horrifique est ensuite mal amené et son traitement relativement nanardesque. Une énième variation de possession, sans frisson ni originalité, à moins ...
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Sous ses apparences de comédie légère et pas toujours subtile, son propos est l'essentiel et plutôt avant-gardiste en 1980. Ici, une petite révolution est engagée, les femmes prennent le pouvoir dénonçant les abus de pouvoir et sexiste de leur patron. Le film va même plus loin, avec de vraies propositions d'avancées sociétales et au sein de l'entreprise. Avec un trio d'actrices charmant dont L. Tomlin déployant une sacrée énergie.
Comment peut-on se gargariser d'une telle production sous prétexte qu'elle soit française, que ce genre de cinéma y est assez rare et qu'il est généralement de référence américaine?! Car, d'abord, le récit de Aka est relativement alambiqué et extrêmement poussif, lent à se lancer, à trouver se voie. Ensuite, bon nombre d'aspects ne sont pas crédibles, à l'image des scènes d'action et de tuerie dans des endroits publics ...
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Le récit à la chronologie destructurée, la narration monotone ne permettent pas d'être véritablement emporté par cette histoire inspirée et supposée vraie. Malgré la bonne volonté d'O. Casas et de son duo d'acteurs, l'émotion n'est pas rendez-vous. Reste une évocation d'une puissante fraternité.
K.Costner renoue avec le western et ce qui semble être l'impossible cohabitation entre colons et apaches comme principal sujet. Mais ce chapitre 1 (sur 4) esquisse de multiples histoires et bon nombres de personnages apparaissent soudainement sans avoir été présentés. L'ensemble, sans liant évident, manque de cohérence et s'avère extrêmement long, hésitant entre format de cinéma et de série télé. On est bien loin du magnifique Danse ...
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