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Soporifique et sans relief. Difficile de faire un film quand on n'a en fait rien à raconter. Que fait Laura Dern dans cette galère ?
Emilia Perez n'est pas tant un film sur la transition que sur la redemption. Si le changement de genre est la ficelle qui tient le scénario, il n'est pas le coeur de l'histoire, et c'est là l'intelligence d'Audiard. Emilia Perez vous parle avant tout d'une femme qui tente de faire oublier son passé aux autres et à elle même, de se racheter sans jamais y parvenir pleinement. La transition d'Emilia est devient presque secondaire, filigrane, ...
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Une saga qui commence à devenir un peu éculée, et qui ferait sans doute mieux de s'arrêter là avant qu'il ne soit trop tard.
Le problème avec une suite, c'est qu'il faut avoir quelque chose à raconter. Ce prequel de Fury Road n'apporte rien de bien neuf à l'univers apocalyptique, si ce n'est des CGI pas toujours heureux et un personnage tant charismatique que carricatural interprété par un Chris Hemsworth transfiguré, dont on a du mal à déterminer si sa performance est inoubliable ou s'il cabotine à plus soif.
L'intrigue bien peu développée s'étire pourtant ...
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Impossible de ne pas se poser mille question après avoir vu ce "film", heureusement très court (et pourtant trop long) : qui a eu cette idée ? Pourquoi ne pas avoir ravalé cette idée tout de suite après l'avoir sortie de son cerveau ? Qui a donné des sous pour produire ça ? Est-ce un cannular ? Un pari entre amis qui tourne mal ? Est-ce qu'on ne ferait pas mieux d'inverstir cet argent pour régler la faim dans le monde ? Est-ce que c'est ...
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Le visuel est là, la claque musicale aussi. Enfin !, un film de science fiction à très gros budget qui a quelque chose à dire. Le message politique fait cogiter, essentiellement porté par une Zendaya qui s'avère être, en fin de compte (et après un debut discret dans le premier volet), la vraie héroïne du film. Il ne manque peut-être qu'un petit supplement d'âme pour faire tenir le tout ensemble. Il reste un gout d'inachevé en bouche, ...
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J'ai du mal à comprendre la hype autour de ce film, sorte de pastiche des frères Dardennes dans une compagnie low cost. Il ne se passe rien, on ne parvient que très peu à s'attacher à l'héroïne, Cassandre, dont l'interprétation monocorde d'Exarchopoulos est aussi peu fascinante que les longues scènes de vide qui se succèdent. Rien à foutre, c'est le sentiment que j'ai en terminant le film.
Les studios Disney ont voulu se prendre pour plus écolo qu'ils ne le sont, en recyclant un maximum de ses anciens films pour en créer un nouveau, qui n'a cependant rien de neuf.
Une histoire vue et revue, bourrée de cameos. Ce fan service prête parfois à sourire, est parfois aggacant, mais ne sonne jamais vraiment juste. Tout comme les chansons oubliables qui le rythment mollement. Ce n'est pas mauvais en soi, mais ce n'est pas vraiment ...
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Distrayant sans être un pur chef d'œuvre, il ne faut pas le voir en pensant regarder là une reconstitution historique. C'est avant tout une interpretation personnel du mythe Napoléon-Joséphine, agrémenté de quelques batailles.
Il y avait certes des choses plus intéressantes à faire que de suivre chronologiquement le récit. À vouloir trop raconter, Scott s'égare un peu. Un film sur une période moins connue et moins vue de la vie de ...
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un film captivant, des acteurs investis, une musique intelligente et un message utile à faire passer. Le seul vrai défaut du film, c'est son ambition. Nolan a voulu mettre beaucoup, c'est devenu trop. Une heure entière pourrait être supprimée sans porter atteinte à la qualité et au scenario. On sait que Nolan adore egarer le spectateur et raconter des histoires dans l'histoire. Sauf qu'ici, il y a trop de personnages (tellement qu'il a ...
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Tout partait pourtant bien. BJ Novak livrait là un sympathique film d'auteur qui avait des choses à dire sur l'Amérique d'aujourd'hui, certes sans grand sens de la mise en scène, mais avec humour et sincérité. Jusque dans les derniers moments, la véracité des propos (le film est parfois un peu trop bavard, il est vrai) visait juste. Et puis sans crier gare, sans qu'on ne comprenne vraiment pourquoi, Novak décide de pondre une fin ...
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Le film d'enquête journalistique est devenu un genre en lui-même. Et malgré l'importance sociétale de son sujet, She Said n'apporte pas vraiment de nouveautés. La comparaison avec Spotlight est presque inévitable, et force est de constater que c'est 1-0 pour le film de McCarthy. Le principal souci de She Said, c'est qu'à aucun moment Maria Schrader n'arrive à instaurer un enjeu dramatique à l'histoire. Dès le début, on connait la fin. ...
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Sensible et poignant, Close en veut à vos glandes lacrimales. Lukas Dhont réussit à livrer un film sur le non-dit, où les silences parlent plus que les mots. Une bouffée d'air dans une industrie du cinéma devenue souvent bruyante et bavarde, sans avoir pourtant rien à dire.
Le film ne parle pas tant de masculinité, certainement pas d'homosexualité, il parle d'abord et surtout du manque et de sa cruauté qui fait souffrir à tout âge. ...
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Définitivement trop sombre et tragique pour les enfants, le film plaira sans doute plus aux adultes, de par son sujet et son onirisme. Il manque cependant un petit quelque chose, un brin de vie, pour nous faire voyager. Le traitement des personnages secondaires, assez peu développé, est le point faible de l'ensemble, avec des représentations plus que problématiques de certains personnages et figurants.
Un film complètement barjo, où Michelle Yeoh montre l'étendue de son talent d'actrice et prouve qu'elle sait incarner une cinquantenaire au bord de la crise de nerf, une star sensible, une pro des arts martiaux, un cailloux, une mère maladroite, une piniata ou une pancarte publicitaire humaine. Rien que pour tout cela, elle mériterait un Oscar.
Brillamment mis en scène, monté avec intelligence, cela fait du bien de voir enfin un film ...
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Vulgaire, poussif, pénible. Une réécriture de l'Histoire qui ferait se retourner dans leurs tombes les vrais héros, soldats morts pour rien ou pas grand chose, que l'on caricature ici comme pantins d'un complot mondial sans queue ni tête. Mais que viens faire Ralph Fiennes dans cette galère ?
La seule bonne idée du "film" (car j'ose à peine appeler ça du cinéma) est d'enfin (on l'espère) mettre un terme à cette pénible fan-fiction qu'est la saga Jurassic World. Pauvres dinosaures, réduits à des caméos inconsistants, à l'esthétique proche d'un mauvais jeu vidéo. Pauvres acteurs originels, dont le talent est gâché pour tenter de nous faire avaler un "scénario", probablement écrit à 4h du matin après une soirée ...
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La bande-annonce annonçait un film grandiose, au moins aussi spectaculaire que Endgame. Mais finalement, l'ensemble tient plus du fan service, avec un scénario écrit avec les pieds et sans vraie cohérence. On multiplie des caméos et rappels aux précédents films, des personnages qui changent d'avis sans qu'on comprenne pourquoi, des scènes qui n'apportent rien. Si les principaux méchants restent charismatiques, il n'en est pas de même ...
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Belfast est un film qui ne fera sans doute pas date dans l'Histoire du Cinéma. Pas désagréable à regarder, quoi que parfois un peu trop bavard, quelques bonnes idées de mise en scène viennent éclairer ce récit très (trop?) intime. Certains plans sont très intelligents, et nous plongent non seulement dans le passé de Branagh, mais explique aussi son futur (le clin d'oeil à Thor, comic que l'enfant lit sur le trottoir, explique sans ...
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C'est bavard, c'est lent, c'est froid, c'est intello. Bref, c'est du cinéma français comme on en fait trop.
Catherine Corsini avait tout entre ses mains pour faire de "la fracture", un grand film. Malheureusement, le fait de toujours lorgner entre la comédie et le drame social, deux genres pas vraiment simples à mixer, laisse dubitatif. Les trois personnages principaux sont parfaitement excédentaires, tant ils sont horripilants et dispensables à l'intrigue (mention à Valeria Bruni-Tedeschi, particulièrement insupportable). Le film aurait ...
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Le point de vue est intéressant, pour une fois on ne nous présente pas seulement comment les militaires gèrent leur retour au bercail (comme dans American Sniper ou Démineurs), mais aussi ce qui se passe pour celles qui restent, ces femmes de soldats qui passent une vie à attendre. Le seul souci du film est son manque d'enjeu, on est presque dans du docu-fiction, ce qui fait parfois trouver le temps un peu long.
D'une originalité qui se fait rare dans le cinéma français, "Les garçons et Guillaume a table" brille surtout par la présence de Galienne, excellent dans ses deux rôles, réalisateur énergique et scénariste a la fois drôle et touchant. Preuve est faite qu'une comédie française peut encore être intelligente, et qu'un film intelligent peut encore avoir du succès en France!
Humour caustique et absurde, qui grossit a peine le trait d'un monde politiquo-médiatique americain (et britannique) devenu invraisemblable. Un peu trop centré sur US/UK, il y aurait eu bien d'autres choses à dire en Australie, au Liban, en Italie, etc.
La première partie est prometteuse, bien qu'un peu maladroite. Enfin un film qui va parler du rôle des afro-américains impliqués dans la guerre du Vietnam, là où tous les prédécesseurs parlant du sujet étaient exclusivement à propos des blancs.
Mais à force de tourner en rond dans la jungle, à multiplier les effets de mise en scène grossiers, Spike Lee se perd dans l'inutile et en arrive à gâcher le message qu'il voulait faire ...
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Un visuel digne des pires épisodes de "Power Rangers", des effets spéciaux qui donnent la nausée, et un injuste oubli aux Razzie Awards pour les scénaristes, la perruque d'Amber Heard et le calamiteux Patrick Wilson. Il en faut des muscles, au charisme de Jason Momoa, pour porter à lui seul le peu d'intérêt que procure ces 2h30 de noyade superhéroïque.
Ayant lu, et adoré, le livre de Martell, j'étais plutôt impatient de voir le résultat sur grand écran.
Il y a du bon et du mauvais de cette adaptation. Commençons par le bon: les images sont merveilleuses. Ang Lee nous montre la beauté, tant tôt envoutante, tant tôt terrifiante, de cet Océan Pacifique. Les scènes de la baleine dans le plancton phosphorescent, des poissons-volants, de la dernière tempête et de la barque sur le calme ...
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Déconseillé à ceux qui n'accrochent pas à l'univers cocasse de Wes Anderson, Grand Budapest Hotel nous régale encore une fois avec un esthétisme propre et une mise en scène Andersonnienne dont on ne se lasse pas. La vision loufoque, originale et colorée de l'auteur est encore une fois omniprésente, sur une musique qui colle à l'image. Certains trouveront la pâtisserie indigeste, c'est normal. Anderson, on aime ou on n'aime pas. Mais on ...
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Le film partait sur une très bonne idée, mêlant action et thriller psychologique dans cette confrontation entre deux ennemis, mais on n'arrive pas à éprouver la moindre empathie pour le personnage, le scénario est prévisible, et la fin est expédiée à la vas-vite. Dommage, sur papier, c'aurait pu etre un grand film !
Esthétiquement raté (les animaux sont très laids, on fait des fx bien mieux dans certains jeux vidéos). La comparaison avec la version Disney est inévitable, et à ce petit jeu, Serkis perd la partie. Même Mickey à rendu un film beaucoup plus fidèle à l'oeuvre originale, à son esprit, que ne l'est cette version-ci. On attendra encore pour une vraie adaptation de l'entièreté de l'histoire de Mowgli, bien plus vaste et riche que la ...
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L'engouement critique autour de ce film pose question. Sans être intrinsèquement mauvais, le message qu'il veut faire passer me semble douteux, voire même terriblement dangereux. La victime de viol l'aurait bien mérité...elle l'aurait même cherché ! Cette "victime", bourgeoise parisienne pour qui on ne ressent que peu d'empathie (comment être emphatique pour la placidité devenue légendaire d'Isabelle Huppert?), se place petit à petit ...
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D'accord, Cameron a trouvé une technique "révolutionaire" dans le domaine des effets spéciaux (quoi que les animaux ne soient vraiment pas très réussi...jurrassic park il y a 17 a fait bcp mieux)...mais en sommes nous arrivé au stade où les effets spéciaux tuent le cinéma?? Ce film en est la preuve de plus...à hollywood de nos jours, soit vous comptez sur un acteur ou un scénarsite (rare) de grand talent, ou votre réputation, soit ...
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Quelle bien belle bouse!
Le scénario s'est lui aussi perdu dans les couloirs du temps, la mise en scène est digne...de TF1, le film entier semble avoir été écrit pour caser les répliques cultes du 1er. Jean Reno, l'oeil vide, semble se demander ce qui lui arrive, les autres personnages (la famille Montmirail aurait pu avoir du potentiel...si on ne l'abandonnait pas au milieu du parcours) sont tellement nombreux qu'on ne sait ni s'y ...
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Le scénario cousu de fil blanc et de clichés, l'accent "bradpittseque" de Brad Pitt, et l'héroïsme américanisé (que je déteste au plus haut point), n'effacent pas les qualités indéniables du film. Une mise en scène prenante même lors des temps morts, un montage et un son qui nous plongent brutalement dans l'univers sale et désespéré de la guerre.
Un film de guerre qui, contrairement à beaucoup de ses semblables, est globalement réussi.
Un film de guerre qui, contrairement à beaucoup de ses semblables, est globalement réussi.
Certes, le film porte quelques lourds défauts : les liens avec l'intrigue du 7 sont vite brossés (tant mieux, diront certains), des scènes mièvres ou carrément ridicule spoiler: big up à Carrie Fisher, métamorphosée en Superman de l'espace alors qu'elle devrait être...morte...
, la fainéantise du département musique qui a copié-collé la cassette audio des partitions de Williams, et les effets spéciaux qui vont ...
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Ni le meilleur film de guerre, ni le meilleur Nolan, car trop de défauts pour cela. La narration en trois temps, si elle parait une idée originale, perd de la cohérence au fur et a mesure que les histoires se rejoignent, les feux raccords météorologiques sont présents à chaque plan, et Nolan, en tournant à Dunkerque même, n'a pas pris la peine de reconstituer la ville telle qu'elle était. Les soldats. fort peu nombreux d'ailleurs, ...
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