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On a vu ce que l'on attendait, et Fellini nous embobine une fois avec ses excès, ses couleurs, ses odeurs ( les rues de Rome parsemées de sacs poubelles fumant à chaque sortie dans la rue!).
Le grotesque va si bien à la TV réalité naissante, berlusconienne et racoleuse, entrecoupé de pubs de bouffe et de nanas aguicheuses!
Fellini lâche ses deux acteurs fétiches dans ce monde factice, il les aime pourtant, ces deux amoureux qui se sont ...
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"Ca c'est fait" comme dirait la génération de mes enfants.
Eh bien non, je ne comprends les éloges de certains critiques et spectateurs.
Je me souviendrais certainement du film, mais sans aucune envie de le revoir, ce qui reste la caractéristique d'un grand film!
Oui Seyrig est remarquable dans la reproduction de gestes quotidiens, mécaniques, répétitifs, signes d'un trauma certain, la relation avec le fils étant d'une pauvreté ...
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Le portrait de cette famille trash ne fait pas dans la dentelle, une (grand-)mère qui protège à mal escient, des tonnes de bière ingurgités et régurgités, on frise le monde des Frères Coen plus que celui de Ken Loach.
Il n'empêche que cet étalage scatologique, quasi fellinien dans son exagération, cache en filigrane des situations familiales bien réelles.
Au milieu de ce chaos surnage un jeune adolescent qui deviendra plus tard ...
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je n'avais pas lu le livre LEURS ENFANTS APRES EUX. Ma femme si. La déception est similaire. malgré quelques scènes bien jouées par Lellouche/Sagnier, la mise en scène peine à convaincre, et à intégrer un réalité sociale derrière cette histoire déjà vue d'amours adolescentes. L'ensemble est plaqué, on devine que le chômage est là, mais on n'ose pas en parler comme chez Ken Loach.
VINGT DIEUX , aussi un premier film sorti ...
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Malgré la remarquable interprétation de Vicky Krieps, apparemment très investie dans ce projet, des toilettes superbes et de beaux décors, on ressort décontenancé de ce portrait partial, partiel et qui tente une lecture différente de Sissi.
Le personnage fut certainement complexe et a évolué avec le temps, mais le choix de l'angle, et l'étroitesse de la période mise en scène ne permettent pas de savoir ce qui relève de ...
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Dans cette recherche mystico-autobiographique, Thien le réalisateur ne se cache même pas derrière un autre prénom. Son extrême lenteur est assumée. Les longs plans fixes souvent d'une beauté sublime deviennent hypnotiques ou peuvent a contrario endormir le spectateur.
On joue donc à pile ou face. Il ne passe rien, donc j'ai envie d'arrêter ou en revanche, c'est beau, j'attends un peu plus pour en savoir?
Il n'y a pas tant que cela à ...
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La réussite tient d'abord à l'adéquation des deux acteurs principaux, si dissemblables à leurs deux personnages. Benjamin Lavernhe, gueule de premier de la classe, élégant, stylé et érudit d'un coté, que l'on avait vu comme jeune marié dans le Sens de la fête ou énarque fils de bonne famille dans De grandes espérances, d'un coté et de l'autre Pierre Lottin, issu du monde des Tuche et que l'on vient de revoir en petit malfrat sans ...
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Dans ce film court, style pièce de théâtre, de bons acteurs sont les protagonistes pas complètement innocents dans une bagarre entre bobos à Brooklyn. spoiler: Les frustrations sont peu à peu révélées par la confrontation banale des intérêts particuliers
. Les médiateurs ont encore du boulot pour un moment.
DVD sept 2014
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Double mise en garde : un, ce n’est pas uniquement un film sur les rapports hommes-femmes –thème éminemment à la une des médias par les temps qui courent. Deux, ce n’est pas un film à recommander à ceux qui se séparent, mais très certainement à ceux qui « accompagnent » une séparation de couple. Legrand souligne avec justesse le travail d’équilibriste d’un(e) JAF (juge aux affaires familiales) quand il s’agit de trancher ...
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Revoir ce film c'est revenir sur la trace de notre adolescence: mai 68, et Woodstock sont dans les têtes, mais l'Amérique n'oublie pas qu'elle est embourbée au Vietnam.
Et surtout, avec le recul, il est frappant de voir que la fracture entre la vie dans la "campagne profonde" et celle de New-York est déjà là, et prélude la profonde dichotomie actuelle de ce grand état fédéral.
Le cowboy porte beau son chapeau, ses bottes sont lustrées, ...
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Découvert ce Louis Malle à la dérobée et le très beau démarrage avec Moreau, attractive, subliment futile, servie par une photographie noir et blanc léchée incite à rester pour voir cette ambiance provinciale si guindée d'après-guerre.
Cuny est également redoutable et impassible dans son rôle de patron de presse débordé, et faisant chambre à part dans cette grande bâtisse bourguignonne. Quand il propose une partie de chasse, on ...
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On ne peut pas tous les jours atteindre la réussite de To be or not to be.
Il reste néanmoins une comédie de bonne facture, en couleurs Technicolor cette fois, et un scénario à la trame subtile et jamais vulgaire. Bien joué, l'ensemble est tourné dans des décors "tarte à la crème", qui font vraiment too much de nos jours. Un peu Autant en emporte le vent, mais sans épisodes dramatiques ou contexte social prégnant.
spoiler: La femme ...
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Revisite du cinéma classique pré Nouvelle Vague…
Quel chemin parcouru depuis! Ca sent vraiment le cinéma de papa alors que l'on ne regardait pas si souvent les films à la télévision. Cela sent le cinéma de studio à plein nez, le réalisme n'a pas encore débarqué justement.
Pas fatiguant à regarder, même si l'intrigue de Simenon ménage quelques surprises.
Toutes les vedettes de l'époque sont là, même si Gabin en impose, ce n'est ...
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On se trouve bien seul et pas à l'aise à la fin de la projection, comment le mal peut-il tant habiter le mâle? Nous sommes il y a trente ans, et Lynch avait sans doute un tempo d'avance sur l'introspection de nos côtés sombres.
On retrouve l'ambiance de la série, mais avec un côté plus sombre, en particulier, une addiction à la drogue et au sexe tarifé chez Laura, dont nous aurons l'explication du décès à la toute fin,spoiler: le ...
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Comment éviter Kubrick l’année du centenaire de la première guerre mondiale ? Ce plaidoyer contre la guerre, pardon contre le cynisme d’une certaine hiérarchie militaire est indémodable. D’ailleurs, il n’y a aucun acteur français pour jouer dans ce film sur les mutineries durant la guerre des tranchées, film que l’on sent porté personnellement par Kirk Douglas, coproducteur, né sur un bateau d’émigrants partant vers ...
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La mise en scène est classique, les enjeux sont connus, à savoir le méchant prédateur contre la belle et naïve jeune fille qui arrive dans le cénacle du pouvoir. Scénario simpliste mais basé sur une histoire réelle.
Voilà une occasion de découvrir l'engagement de Iciar Bollain, une actrice et réalisatrice espagnole, qui raconte ici la première condamnation d'un maire pour harcèlement sexuel en... 2002!
Le film est bien servi par ...
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Le premier film de Julien Colonna, avec une inspiration personnelle forte, est une belle surprise avec des acteurs non professionnels plutôt convaincants et la Corse y est mieux filmée que dans le décevant A son image de Th. de Peretti. Le pitch annoncé dans la presse est un peu trompeur et en dit même un peu trop, le thème principal est la reconstruction du rapport entre un père et sa fille. Mieux vaut tard que jamais.
avant première ...
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D'abord tout se passe à Lyon, et en tant que local de l'étape, on se sent bien dans beaucoup de plans, y compris en reconnaissant l'un de nos cinémas favoris. Mais cela ne suffit pas à rendre le film intéressant.
Le scénario de Mouret et Leroi est subtil avant tout, mélange le comique et le tragique, comme dans une vie au long cours pas vraiment tranquille.
Pimenté de quelques invraisemblances, spoiler: et d'une réincarnation ...
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Moins flamboyant qu'Anora mais très proche d'une Amérique escamotée, Florida project nous avait permis de découvrir - et d'apprécier- Sean Baker, un des porte flambeau du cinéma indépendant. La palme d'or et les critiques louangeuses nous promettaient donc de prendre son pied avec Anora.
Pas si simple, et l'énergie incroyable de la jeune Mikey Madison ne suffit pas à nous emporter au septième ciel. Car la chair reste triste, et les ...
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Hélène Vincent et Josiane Balasko sont deux copines de "boulot" à la retraite qui finissent leur vie dans un petit village de bord de Loire de la France rurale: Ozon nous attend au tournant spoiler: -dès le générique-
et va nous entrainer subtilement vers des situations tout sauf banales, parfois amorales, parfois oniriques.
Quoi de plus naturel pour une gentille grand-mère, esseulée, de préparer avec amour l'arrivée de son ...
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A quelques jours de découvrir le spectacle issu de ce film presque trente ans plus tard, il était temps de réviser ce film culte, marqueur d'une génération, qui à défaut d'être un film d'une qualité exceptionnelle, comporte des morceaux de bravoure et des citations devenues incontournables.
On ne peut plus dire "jusqu'ici tout va bien, l'important ce n'est pas la chute…" depuis 1995. Et l'atterrissage de ce film est plutôt réussi: ...
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La nouveauté dans l'animation nous vient d'ailleurs cette fois-ci de Lettonie.
Pas une parole, on pourrait se croire dans un vieux film muet, hors c'est le contraire avec une caméra qui bouge, comme dans les tournages de fiction les plus récents, qui zoome, qui survole, qui enveloppe les protagonistes!
Le thème de la solidarité pour s'en sortir dans l'adversité n'a rien de nouveau, mais les animaux ne sont pas manichéens, on reconnaitrait ...
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Viendra le jour où il faudra réviser tout le cinéma de Clint.
Et constater la constance de son chemin en tant que réalisateur. Lui-même ne reniera probablement ses apparents échecs, il y a longtemps qu'il est au-dessus de tout cela.
Une nouvelle fois revient donc, le thème de la responsabilité individuelle d'être coupable ou de le devenir. Formidable dilemme au pays de la liberté individuelle, dans lequel les procureurs sont élus, et ...
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Arrivé tendu au cinéma, pas eu le temps de me relaxer, tant la grande première moitié du film est terrifiante, car on sait que Souleymane existe, ce livreur qui pédale le plus vite possible pour gagner deux sous, risque l'accident à chaque feu rouge, et rejoint en vol le dernier bus de ramassage. Le tournage sur des vélos est une réussite plus crédible que beaucoup de films d'action fictionnels.
Acteur novice, Abou Sangare raconte son ...
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l'argent de la vieille ne fait pas le bonheur. Celle qui craignait la misère , entraine sa plus jeune fille dans une impasse.
Sur le thème classique du soupçon à l'assurance, Comencini trace un portrait féroce de la bourgeoisie milanaise.
Malgré une fin un peu attendue, dès que Cinzia prend le volant, le duo principal d'acteurs donne du charme à cette fiction qui nous fait revisiter le Milan des années 60 (ah passer le réveillon en ...
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Hazanavicius aime les aventures risquées, le voilà dans l'animation à partir de ses propres dessins! Quelques réticences quant aux personnages sombres au début et spoiler: un flash sur les charniers trop insistant:
dommage car le résultat global est attachant et inclut des scènes très réussies de paysages forestiers et de passage de trains en route vers l'enfer.
avant-premiere Festival Roman et Cinéma . Vernoux en V oct 24
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histoire d'hommes, filmée, humée, disséquée, transcendée par une femme
l'idée du film est de N. Garcia. Boxe, Italie, réussite, homo ou libido, Nice, les vieux, la mer, pas de mère. Sordide et aussi plein de sens du devoir, de l'honneur. Remords, destin, vivre et oublier les coups. Les images sont ordinaires, les acteurs avec le "Mélo".
cinéma paris décembre 94
l'idée du film est de N. Garcia. Boxe, Italie, réussite, homo ou libido, Nice, les vieux, la mer, pas de mère. Sordide et aussi plein de sens du devoir, de l'honneur. Remords, destin, vivre et oublier les coups. Les images sont ordinaires, les acteurs avec le "Mélo".
cinéma paris décembre 94
L'explication liminaire mérite à elle seule d'être rappelée: les graines transportées dans la fiente des oiseaux vont germer ailleurs et étouffer d'autres plantes.
Comment la violence religieuse vient polluer la paix et l'aisance de la cellule familiale moyenne, et au final la société toute entière.
Bien sûr il faut voir ce qui sera probablement le testament de Rasoulof dans sa période tournage en Iran, malgré une petite demi-heure ...
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avant-première à Lyon
malgré une légère baisse de rythme au milieu, cette comédie se moque joyeusement de la justice humaine, et quelques scènes sont franchement irrésistibles (spoiler: le comité d'éthique par exemple
).
au final Dosch se targuerait même de nous faire la morale!
Bref un film qui a du chien, original, et les scories ne sont pas à chercher dans le casting. Un joli contrepoint au chien de Anatomie d'une ...
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Lee met à profit sa connaissance des cultures taiwanaises et américaines pour offrir une comédie légère, sur fond d'homosexualité du fils cachée aux vieux parents rigides, en attente d'un petit-fils. Les quiproquos s'enchainent durant la cohabitation forcée, et le climax est une noce "comme il se doit", dans une scène grandiose de n'importe quoi, mais significative des taiwanais.
Le choc des cultures, des générations, de préférences ...
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Même en ayant préalablement le livre, on a du mal à retrouver qui est qui parmi les protagonistes dans la bande de jeunes du village, le scénario n'est pas le point fort du film. Et quid de Dragan, la dernière personne revue par Antonia, on n'explique rien alors que cette rencontre a probablement irrémédiablement troublée la photographe. Exit sans explication (au montage?) ce personnage clé qui apparait dix secondes à l'écran!
Les ...
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La réalisatrice est d'origine indienne, mais éduquée en GB. Deux pays qui se sont si bien connus et compris en ce qui concernent le système des castes. L'une des phrases clés restent l'énoncé qu'en réalité il existes deux sortes intouchables en Inde… Et bien sur des hindous qui ne peuvent sentir les musulmans!
Santosh mélange avec succès portrait social et thriller, servi par deux actrices remarquables. Elles incarnent deux femmes, ...
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Ce n'est pas un biopic, mais ça y ressemble au moins pour une partie précise de la vie de Godard. Hazanavicius fournit un travail appliqué, sur fond d'événements de 68, de reconstitution des amphis à la Sorbonne, et évoque l'arrêt du Festival de Cannes. Que de lunettes cassées en cascade, c'est drôle ce comique de répétition.
Garrel est impeccable dans le rendu d'un personnage, à la fois créateur génial (pardon révolutionnaire) ...
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Une comédie musicale matinée de période covid dans un lieu connu mais improbable: Lourdes. Bas les masques! Tralala ne manque pas d'ambition ni de scènes désopilantes ( la chanson de Virginie dans le magasin remplie de vierges marie en statuettes).
Le tout manque un peu de fluidité dans l'enchainement des séquences et la puissance vocale des acteurs a du mal à rivaliser avec la référence des anglosaxons.
Mais peu importe, le fil ...
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Recommandé par certains lors de la disparition de A. Delon, ce film est aujourd'hui plus méconnu que les grands chefs-d'œuvre auquel a participé cet acteur, voilà un film militant contre la peine de mort, à laquelle avait échappé le réalisateur.
Le film est produit par Delon (!) et met à mal le jugement manichéen que certains portent sur lui.
La mise en scène est plus que moyenne, les personnages sont sans nuance, mais le casting est ...
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Si vous voulez revisiter les beaux paysages du Jura, allez voir le roman de Jim. Les frères Darrieu sont plus classiques que précédemment dans ce long métrage issu d'un roman de P. Bailly. Biens servis par les acteurs, en particulier K. Leklou et L. Dosch, voilà un film sur la paternité avec des gens provinciaux et si véridiques parce que imparfaits. On oublie enfin les états d'âme trop parisiens de beaucoup de films et les héros des ...
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