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Requiem, d'Hans-Christian Schmid, est un film allemand, basé sur une histoire vraie, celle d'Anneliese Michel, jeune femme supposée être possédée par des démons et qui mourut d'épuisement en 1976, chez ses parents, au terme de plusieurs dizaines de séances d'exorcisme.
L'histoire a déjà fait l'objet d'une adaptation plus connue car hollywoodienne, celle là, L'exorcisme d'Emily Rose.
Mais le film de Schmid est fort différent tant ...
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Voila (Enfin !) un remake qui n'a pas à rougir devant l'original.
C'est le premier film que je vois de Rod Lurie mais son efficacité me portera à en découvrir d'autres.
Et pourtant Les Chiens de paille de Peckinpah jouit d'une telle réputation que je suis prêt à parier que son statut de classique intouchable vouera ce remake au pires attaques.
Pour ma part, je trouve ce film absolument remarquable à tous points de vue.
Le scénario, si ma ...
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Attention : Chef d’œuvre !
Comment renouveler et remettre à niveau une franchise aussi malmenée ces dernières années que celle de Batman ?
En repartant de zéro, évidemment.
Il faut bien dire que la chauve-souris avait été sérieusement maltraitée ces derniers temps, notamment par le tâcheron J. Schumacher: « Batman forever » et « Batman & Robin » étant ce qui peut s’imaginer de pire pour tout fan de la bébête à ...
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Aujourd'hui encore très méprisé par les aficionados du genre, L'avion de l'apocalypse est pourtant, malgré ses innombrables défauts et notamment un budget visiblement malingre, un film très honnête et divertissant. Filmé plutôt efficacement et sans trop de temps morts, il se paie même le luxe d'être très novateur sous bien des aspects: Les zombies ne sont pas ici handicapés par la rigidité cadavérique et filent comme des lièvres, ...
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Surfant sur le succès de film tels que Cannibal Holocaust, La Montagne du dieu cannibale ou L'enfer des zombies, ce nanard italien de 1980 vaut bien son pesant de cacahouètes !
Filmé avec le pied gauche, bourré de faux raccords minables et joué par des acteurs qui n'en croient pas leur yeux d'avoir signé pour un tel navet et pourtant...
De ce joyeux bordel, de cette avalanche de tripaille et d'asticots, de ce plagiat permanent et de ce ...
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Un classique du genre !
Le film a les défauts inhérents à tout le cinéma de Fulci notamment une certaine lenteur et des effets de maquillages PQ/latex/asticots un peu vieillots. Mais cette lenteur participe finalement à la réussite du film en insufflant le style même de Fulci, onirique et sombre. Avec quelques scènes d'antologie, comme l'intro et le final New-Yorkais, "l'écharde" dans l'oeil, le combat sous marin zombie/requin ou ...
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Il y avait bien longtemps que je n'avais pas vu un film aussi nullissimme !
Brian Yuzna semblait en petite forme depuis quelques années mais la perspective d'une production espagnole Filmax ([rec], Fragile, The Backwoods...) pouvait laisser espérer une perfusion de créativité ibérique...
Que nenni, Rottweiller est - de loin - son pire film. Dès que l'on a dépassé le très beau générique d'ouverture on se met à nager dans le grand ...
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Il en va des films comme des hommes: ce sont souvent ceux qui sont le plus criblés de défauts qui s'avèrent les plus attachants.
Des défauts, La journée de la jupe n'en manque pas...
Mise en scène souvent plate, un poil baclée et visiblement fauché, personnages caricaturaux notamment tous les profs, acteurs pas tous convaincants, scénario parfois bancal et propos multiple créant parfois une confusion et une ambigüité gênante.Et ...
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Une rame de RER filant derrière une roller-skateuse à la démarche chaloupée, deux lignes (de vie) se croisent dès les premiers plans du film. L'une plus sinueuse que l'autre, c'est celle de Jeanne (Emilie Dequenne, totalement opaque, lumineuse et géniale !) jeune femme un peu désoeuvrée,en quête de tout, d'un job, d'un mec, d'elle même, sans doute... et puis il y a le monde autour, celui du RER, qui file droit vers un but inexorable, ...
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Décidément encore une preuve après Park Chan-Wook et Bong Joon-ho que le cinéma de genre coréen est en très grande forme et très inspiré.
Le film partage d'ailleurs un thème commun avec un de ses illustres prédécesseurs, Memories of murder, dans la description sans pitié de l'incompétence et de la bêtise de la police coréenne. A la différence que chez Bong Joon-Ho cela avait une dimension ironique et même comique, alors qu'ici, ...
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Les médias nous en rabattent les oreilles régulièrement: le Mexique est aujourd'hui devenu un des pays les plus dangereux au monde, entre l'explosion de la délinquance et de la violence, la corruption de la police comme de la justice et le pourrissement des institutions, l'image du pays dans le monde est de moins en moins reluisante.
Mais le film prend place dans un "havre de paix", une zone résidentielle paisible et luxueuse cernée de ...
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Difficile d'évoquer le magnifique Boy A sans en dévoiler l'intrigue...
Je me contenterais donc de dire quel point ce film puissant et tragique est un choc émotionnel rare, parfaitement maitrisé et surtout extraordinairement interprété par son jeune acteur, Andrew Garfield, bouleversant de fragilité et de sensibilité, une grande révélation dont on a pas fini de reparler.
Un film à voir absolument, séance tenante !
Je me contenterais donc de dire quel point ce film puissant et tragique est un choc émotionnel rare, parfaitement maitrisé et surtout extraordinairement interprété par son jeune acteur, Andrew Garfield, bouleversant de fragilité et de sensibilité, une grande révélation dont on a pas fini de reparler.
Un film à voir absolument, séance tenante !
Quel beau film que ce Paris de Klapisch.
Je n'arriverais jamais à comprendre pourquoi ce cinéaste est globalement tant méprisé par la critique.
Derrière l'apparente simplicité, presque modeste de son regard de Paris par le petit bout de la lorgnette anecdotique de ces habitants, se cache pourtant un grand film populaire kaléidoscopique et profondément émouvant sur la vie, la mort et surtout sur la façon dont le monde semble tourner ...
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Des les premières minutes, le film de Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard nous immerge dans une atmosphère lente hypnotique absolument envoutante. Les phares de voitures sur l'autoroute, les péages, les parkings, les centres commerciaux, les villes nouvelles et leurs zones industrielles apparaissent presque comme étrangers et l'on pense particulièrement à un film comme Blade Runner, à la différence qu'ici, nous ne sommes ni dans le ...
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Dans ce très beau film allemand à l'influence Bergmanienne évidente, on assiste à la chronique d'une famille ordinaire, réunie le temps d'un été dans la maison de campagne familiale et qui va , dans chacune des générations, se retrouver confontée à d'imprévus ou de plus prévisibles bouleversement de leurs vies.
Par de longs plans fixes et des scènes sublimement contemplatives, le cinéaste dépeint autant la lumière brulante de ...
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Que les dieux du cinéma me pardonnent, je n'ai pas trouvé mieux pour décrire un film aussi profondément humain qu'Elève libre, de Joachim Lafosse que d'utiliser des métaphores animalières... Une fois n'est pas coutume.
Dans la première partie du film, tel une araignée, Lafosse lance des fils dont on ne voit pas nécessairement où ils mènent. Des ces trois adultes qui influencent le jeune Jonas, on ne sait rien, on pense d'abord ...
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Quand on attend trop d'un film, il arrive malheureusement qu'il vous déçoive. C'est le cas pour moi avec ce Bal des actrices.
Totalement fan de Pardonnez-moi, son précédent film et tout ébloui par les dythirambes critiques, c'est conquis d'avance que j'avais pourtant posé mes fesses dans ce cinéma.
Et flop...
La comédie est certes plaisante, le parti pris de départ est certes intéressant mais le problème est qu'il ne mène nulle ...
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La trompeuse bande annonce de Ricky pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un joli conte pour enfants bleu layette. Or la tonalité du film est nettement plus sombre et il s'adresse clairement davantage à un public d'adulte (quoiqu'il reste accessible à de plus jeunes spectateurs).
Ozon réalise un film mélancolique et même douloureux sur la maternité. Sur cette incapacité de Cathy (Alexandra Lamy) à redevenir femme et amante après avoir ...
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Martyrs réussit en tous points ce que tous ses illustres prédécesseurs (Hostel, Frontière(s)) avaient raté lamentablement.
Un film brutal, d'une violence qui repousse même les limites de ce qui peut être décrit au cinéma sans jamais épouser cette violence. Même dans les pires scènes on ne peut pas taxer son auteur de complaisance ou le soupçonner d'une quelconque jouissance sadique.
Dans sa description méthodique d'une utilisation ...
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Le succès US de Slumdog Millionaire et notamment cette pluie de récompenses n'a rien d'étonnant. Outre son efficacité indéniable, le film de D.Boyle est très consensuel et moraliste.
La morale est au coeur de chacun des films du cinéaste britannique, mais il s'est autrefois montré plus ambigu et acide. Slumdog s'apparente davantage à un conte de fée moderne, à la morale très chrétienne, cette fois. étrangement vu le ...
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Les comédies françaises sont souvent grossières, laides et malheureusement pas drôles...
le film de Laurent Chouchan est au moins hilarant, c'est déjà notable...
La mise en scène est plutôt sans relief mais le scénario et les dialogues sont si réjouissants que le film emporte l'adhésion.
Laurent Chouchan est notamment le co-scénariste de plusieurs films d'Etienne Chatilliez (Tanguy, La confiance règne, Agathe Cléry).
Et les ...
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Un John Waters aussi épatant que réjouissant !
A dirty shame , dans la plus pure tradition "watersienne" est grossier, jouisseur, provocateur, hilarant, d'une éclatante et naïve vulgarité assumée...
Une tranquille mère de famille très coincée du cul (Tracey Ullman, hilarante comme d'hab') à la suite d'un coup sur la tête devient une nymphomane obsédée du cunilingus... Elle rencontre le Messie-gourou du sexe (Johnny Knoxville, ...
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Ce premier film d’Antony Cordier est une vraie découverte.
Un film sensible qui ne craint pas de traiter l’adolescence de front et même sur plusieurs fronts à la fois :
Celui de la sexualité, que le jeune héros croit sans tabous et à priori sans limites… première douche froide ! Il découvre que chacun, notamment en matière de sexualité, trimballe – comme tout le monde – son lot de blocages, de tabous, ses propres limites et ...
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L'avantage quand on attend rien d'un film, c'est qu'on ne peut qu'être agréablement surpris.
C'est le cas avec "Papa" de Maurice Barthelemy...
Je n'avais, je l'avoue, absolument aucune envie de voir ce film tant la bande annonce était mauvaise et tant j'étais encombré des pires préjugés envers les capacités de cinéaste du Maurice Barthelemy des "Robins des bois"...
Sur ce point, je ne m'étais qu'à moitié trompé : Le film, ...
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Je n'ai pas peur de le dire : Cédric Klapisch est un auteur !
Certes il n'a pas le talent d'un Truffaut, Xavier n'est pas Antoine Doinel et "Les poupées russes" aurait du mal à se mesurer au génial "Baisers volés"...
Cela n'est pas une raison pour accepter la volée de bois vert qu'il subit systématiquement dans quasiment toute la presse à chaque sortie de film ! "Les poupées russes" est en effet une excellente comédie, comme ...
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Il est des films qui, indéniablement ont la grâce, une grâce inouïe...
Il est des films dont on sait, dès les premières minutes, que l'on va voir une grande œuvre...
Il est des œuvres d'une telle perfection qu'il est difficile de trouver les mots pour exprimer l'éblouissement qu'elles provoquent...
"My summer of love" fait, pour moi, partie de ces œuvres rares !
Un film anglais réalisé par un polonais et qui semble n'avoir ...
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L'annonce d'un remake US de Rec ne provoquait qu'une vague curiosité mêlée à un certain mépris à priori.
Pourquoi éprouver le besoin de se farcir le remake d'un film qui - sans être un chef-d'œuvre - était tout à fait excellent dans sa version spanish.
La première demi-heure de Quarantine (bien meilleur titre, accordons lui cela, au moins...) semble confirmer les doutes: si le film est agréable et pas déshonorant, il n'en reste ...
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Autant le dire tout de suite, malgré d'immenses et incontestables qualités de mise en scène, "La guerre des mondes" est une déception...
Tout çà à cause d'une happy end convenue, invraisemblable, ridicule et tirée par les cheveux qui transforme deux heures de pure réussite et de noirceur absolue en un sirop imbuvable !
Car le film est formidable... vraiment noir et flippant. Les scènes de massacres et de destruction massive ...
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Shaun of the dead est un film catastrophe : Londres y est touchée par une mystérieuse grippe qui tue par milliers ses habitants...
Shaun of the dead est également un buddy movie, l'histoire d'une amitié entre deux colocataires.
Mais Shaun of the dead est une love story, Shaun aime Liz, qui le quitte parce que... C'est un looser ?
Oui, mais Shaun of the dead est une comédie... hilarante, bidonnante, poilante, décapante... Pour qui ...
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Land of the dead, en redonnant leur humanité aux zombies pose une question fondamentale : Ces zombies affamés de chair humaine représentent ils un danger moindre pour l'humanité que l'humanité elle même ?
Après 20 longues années d'attente, George Romero revient à l'attaque et la bonne nouvelle, c'est que le Papi est en pleine forme et ses zombies aussi!
Le film est, comme toujours, solidement construit autour d'un scénario riche en ...
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Ne vous fiez pas à l'affiche ni à la bande-annonce, on n'est pas ici dans une comédie satirique à l'italienne, ni - encore moins - dans une sinistre comédie cynique de Yann Moix, façon Podium (ouf !)
S'il fallait rapprocher ce Tony Manero d'un autre film, ça serait sans doute davantage de Henry: portrait of a serial killer, de John Mc Naughton.
Le film se déroule en 1978, dans le Chili de la dictature militaire de Pinochet et nous conte ...
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D'emblée on se coltine un pauvre cochon assommé à la masse, hurlant et convulsant avant d'être pendu par les pattes arrières et vidé de son sang dans un baquet boueux. Outre le fait que ces images soient extrêmement déplaisantes, on a d'office l'impression d'une scène obligée, un classique - voir un cliché - du film réaliste campagnard, vu mille fois.
Des clichés, Samuel Collardey va d'ailleurs en aligner tout au long du film en ...
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L'affiche est magnifique, le film... nettement moins...
Certes, il s'agit d'un honnête divertissement de mi-août, qui ne pète guère plus haut que son cul et remplit plus ou moins son contrat en n'étant - c'est déjà çà - jamais ennuyeux...
Le problème n'est pas là...
The skeleton key (titre original bien plus intrigant) contient même quelques bonnes idées, notamment son casting, John Hurt dans un rôle de muet paralytique ...
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Je l'avais raté à sa sortie, tout gonflé de mes préjugés c'est aujourd'hui chose réparée...
Le nouveau film d'Alejandro Amenabar est magnifique, bouleversant...
Un très grand mélodrame bouleversant et subtil porté par des acteurs tous sublimes !
Une oeuvre merveilleusement écrite et mise en scène par un jeune cinéaste qui pour la première fois, m'a totalement conquis... J'en sors... et je manque de mots...
Le nouveau film d'Alejandro Amenabar est magnifique, bouleversant...
Un très grand mélodrame bouleversant et subtil porté par des acteurs tous sublimes !
Une oeuvre merveilleusement écrite et mise en scène par un jeune cinéaste qui pour la première fois, m'a totalement conquis... J'en sors... et je manque de mots...
Enfin un film pour enfant qui ne les prend pas pour des imbéciles, un délire visuel kitschissime et fantabuleux, une fable morale jamais moralisatrice, ni mièvre... Une nouvelle performance épatante et hilarante de Johnny Depp en clone de Michael Jackson, une nouvelle merveille bidonnante et acide de Tim Burton décidément très en forme après le magnifique "Big fish" !
Nobody knows raconte l'histoire de quatre enfants de cinq à douze ans abandonnés à eux mêmes dans un appartement de Tokyo duquel seul l'ainé a le droit de sortir... La mère irresponsable et immature ne reviendra jamais, les laissant ainsi lutter au quotidien pour leur survie.
Un film bouleversant sans mélo, composé de scènes délicates qui se succèdent et mènent irrémédiablement à la tragédie. Kore-Eda Hirokazu filme au plus ...
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