Frédéric L
Membre depuis le 2 juin 2005
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Tobe Hooper nous convie à une virée dans la fête foraine de son patelin. Et il prend tout son temps pour installer son ambiance, en épargnant aucun détail : des attractions pour voyeurs, miteuses, étranges et effrayantes à cette galerie de personnages tous aussi bariolés que les tentures des chapiteaux (William Finley en Garcimore local est magistral). C'est fascinant d'un bout à l'autre pour ma part, la deuxième partie s'enchaîne à ...
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Ce dernier volet de la trilogie des Cornettos se boit comme une petite bière. Un film bourré d'humour, de la Sf barrée avec des extra-terrestres démontables et toute une partie retrouvaille qui m'a particulièrement touché. Le barathon est une idée excellente, un véritable parcours du combattant "malté" !
Une semaine après la séance, Annette me hante toujours autant, et va me hanter encore un bon bout de temps avec ses images d'une beauté folle, sa scène finale et ses chansons entraînantes (Les Sparks assurent grave !). Grâce soit rendu au labeur monstre ici, rendu invisible par la magie du cinéma (écriture des chansons, répétitions en amont des acteurs et des figurants, travail minutieux sur le son, la photographie, le montage, les ...
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Même pas peur devant ce gros plagiat de Poltergeist ! Insidious ne s'inspire pas de ce classique mais en copie sans vergogne des scènes entières et la trame même de l'histoire : l'enfant "kidnappé", lequel se retrouve dans un autre monde traqué par une chose innommable, la medium qui sait tout et ses ghostbusters rigolos, une séance de spiritisme et pour finir spoiler: le père qui va dans l'autre monde sauver son fils
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Cette évocation de la vie du philosophe Averroès est un film total, un tourbillon de cinéma où les genres se téléscopent de manière audacieuse : comédie musicale, western, fresque historique... Youssef Chahine nous parle de tolérance et le film porte en lui une bienveillance et un message d'espoir toujours autant d'actualité.
Bien plus qu'une suite de sketchs des Monthy Pythons, certains passages avec ces anciens compères peuvent le faire penser, Bandits Bandits est avant tout un livre plein d'images. Terry Gilliam y distille une magie qui lui est propre. Un grand film fantastique, bigarré et réjouissant !
H2G2 a de la folie à revendre avec un acteur qui éclipse tout le reste du casting : Marvin, le robot dépressif !
Kechiche signe un joli film, d'une rare justesse, sur la famille et le rêve d'un père, celui d'ouvrir son propre restaurant, même sans aucune expérience dans ce domaine.
Je ne crois pas avoir été autant bouleversé devant ma télé. Le film est d'abord inventif, ingénieusement foutraque dans son scénario, avant que cette invention permanente ne laisse place à l'émotion, la vôtre, je l'espère, et la mienne puisque j'ai les yeux embués de larmes. Ce melting-pot de souvenirs renvoie à celui qui est bien enfoui dans notre tête, c'est un peu ça, je crois, la magie du cinéma que de contaminer et de ...
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Des êtres abandonnés finissent par se retrouver pour devenir une vraie famille, c'est le pitch universel pour chacun d'entre nous. Que dire et que penser du film, difficile d'exprimer mon sentiment qui est mitigé. Je ne considère pas Roma comme un mauvais film ou un film moyen, et dire qu'il est "pas mal" serait presque une insulte face à ce travail de mise en scène, mettant en valeur le moindre des espaces clos ou lieux ouverts, à la fois ...
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Ce véritable film "loupe" m'a fasciné : on est dans la tête d'un chien, ballotté de propriétaire en propriétaire. A hauteur de chien, en placide observateur, Baxter pose un regard impitoyable sur les humains et leurs travers. La voix-off du Bull Terrier hante durablement l'esprit et délivre tantôt des bouffées de misanthropie ou des réflexions terre-à-terre à l'étrangeté résonnante (le chien a des plaisirs très simples : remuer la ...
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Holy Motors m’enivre et me hante par ses fulgurances, sa douce mélancolie, sa liberté de feu follet. Avec une furieuse envie d'en découdre, sans aucune bride, Léos Carax ne s'interdit rien pour nous faire partager ses rêves et c'est juste magnifique !
Je ne comprends pas les mauvaises critiques faites à ce film. C'est un excellent slasher qui part d'un postulat tout bête, celui d'un tueur qui teste tous les instruments de sa boîte à outils (sur les habitants d'un immeuble) pour basculer progressivement vers un final inattendu et cauchemardesque. Angela Bettis est remarquable et la mise en scène est efficace pour ce qui est de provoquer de la tension. Une vraie pépite du genre !
Une expérience aux portes de la Quatrième Dimension, avec ce film totalement raté. Il m'a atterré autant qu'il m'a mis mal à l'aise. Difficile en effet de savoir s'il s'adresse aux enfants avec son humour tip top Carambar, ou aux adultes vu le nombre de scènes grivoises se jouant entre un canard et une humaine. Le scénario, dans lequel se noient Léa Thomson (la mère de Marty McFly un an auparavant, joue très mal ici, terriblement mal) ...
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Cet Opus II de la Saga est mon petit film de la honte. Le scénario est bon enfant avec un enchaînement de péripéties sympathiques et des personnages bien campés (mentions à la Barbare et au Roublard). Et derrière l'absence évidente de budget, l'ambiance Prince de Lu en Lithuanie me ravit. Alors tout cela côtoie des scènes risibles (toutes celles avec Damodar) et des dialogues ridicules ("ce ne sont pas des trous... ce sont des narines ...
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Phantasm est une véritable perle noire. Du jamais-vu filmique. C'est un film labyrinthe qui peut facilement nous perdre en chemin. Je me suis perdu de mon coté avec un vrai plaisir, à la fois intrigué et dérouté, des images fulgurantes, vertigineuses, à jamais gravé dans ma tête.
Plan 9 from Outer Space a son petit frère, et il se nomme Robot Monster ! Un charme inouï, un scénario inventif dans le nawak et toute l'imagerie Z des films de Sf des années 50 concentrée en 1h de film : robot gorille ringard, dinosaures venus d'un autre film, rayon de la mort en 3-D rama, beau gosse mâchoire carré et torse poil et scream girl sans défense.
Docu-fiction audacieux pour l'époque (les années 50) puisqu'il a pour sujet le travestissement et intéressant car le metteur en scène, Ed Wood, revêtait sous ses habits de ville des dessous féminins dans la vraie vie. Mais entre deux saynètes très mal joués par les acteurs, il y a des scènes inexplicables dont seul Ed Wood a le secret et qui teintent le film d'une aura d'OVNI filmique : scène de strip tease et de viol en muet, ...
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Ed Wood a gravé son nom dans le marbre avec cette pépite du comique involontaire. De vils martiens se servent de 2 Zombies (un catcheur et Vampira) et de Bela Lugosi alias "Dracula" (sa doublure surtout) pour conquérir la Terre ! Ils vont tout faire pour nous égayer en débitant des dialogues abracadabrants dans des décors de fortune. Le metteur en scène est un véritable artisan du Z et déploie généreusement des trésors d'inventivité ...
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Un énième film de Super-Héros. Heureusement, le film tente valeureusement de s'échapper de ce carcan. Doctor Strange a quelque chose de Mandrake, et est à mes yeux plus un super magicien qu'un super héros. J'aime. J'aime moins la séquence dans une Inde de studio et l'introduction de la secte qui sont à mes yeux ratées, car pas très crédibles. En revanche, la séquence urbaine aux perspectives folles à la M.C. Escher me rappelle que ...
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Pas un bruit, le titre français est parfaitement bien trouvé. Devant son écran, on ne fera pas un bruit, de peur d'attirer le tueur... Ce thriller à l'ancienne parvient à maintenir la pression jusqu'au bout. Le réalisateur évite avec une habileté rare, tous les écueils de ce genre de film, où les promesses des débuts sont trop rarement tenues. La mise en scène est soignée, les effets jumpscare sont utilisés à bon escient et surtout ...
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La mise en place, habile, avec un groupe de personnages et une ambiance steampunk atypiques pour du Disney ne parvient pas à masquer le manque d'envergure de l'histoire, en tout cas pas à la hauteur de ce que j'aurai pu espérer d'un tel sujet (l'Atlantide retrouvée) et un final très convenu voire décevant.
Eminem est intéressant dans ce film, tout comme l'aspect autobiographique et la chronique sociale que revêtent cette success story. Mais 8 mile se concentre sur des battle de rap dont les déflagrations verbales et le concours d'insultes n'ont pas l'effet escompté sur moi. Je décrypte là-dedans une certaine forme de talent mais ça ne me touche pas le moins du monde.
Suite opportuniste et un peu inutile du premier épisode, qui avait déjà tout dit et joliment dit sur les extra-terrestres, source de jouvence à la maison de retraite. Se laisse regarder pour retrouver tous les acteurs devenus familiers du premier.
Ce film catastrophe se démarque des grosses machines de guerre (un peu ridicules) type "Armageddon" ou "2012" en se concentrant sur les relations entre les personnages. On est à la limite de la mièvrerie par moment, avec une concentration trop importante de bons sentiments, mais le film réussit par sa modestie à me toucher.
Le huit-clos mêlant film de sous-marin et film de fantômes parvient à mettre en place une ambiance oppressante dans sa première partie. Mais l'irruption du fantastique dans le réel et des explications dans la seconde ne fonctionne qu'à moitié sur moi, faisant redescendre d'un cran la pression et mon intérêt.
Longue et ennuyeuse cinématique dénuée d'émotion. On croirait à un bon pitch pour une série télévisée mais au final, on a affaire à un film bourré d'ellipses et de scènes de dialogue lourdement explicatives. Pour une adaptation de jeux vidéo (et j'aime l'entièreté de la série des Assassins), je trouve le résultat ratée : trop d'ancrage dans le présent alors que tout l'intérêt du jeu était de vivre des vies passées.
Voici un splendide duel d'acteurs entre un Di Caprio tout en sobriété et un Daniel D. Lewis qui joue du hachoir et de la moustache. Scorsese donne les couleurs et la démesure du cirque à ce spectacle sanglant de batailles de rue. L'exagération n'efface pas ce que je perçois derrière ce théâtre du grand guignol : une violence sous-terraine, invisible dans les livres d'Histoire et pourtant terreau malade d'une nation non moins malade.
J'adore David Bowie mais affublé d'une "glam" postiche, sa présence aspire la magie qui nimbe certaines scènes du film. Le principal ratage à mon avis se situe dans la direction d'acteurs, des acteurs humains qui peinent à se mesurer aux créatures qui peuplent ce labyrinthe, des marionnettes pleine de vie. C'est un comble ! Et le doublage français est également une véritable catastrophe. Reste à sauver du métrage quelques belles scènes.
Préquelle reboot, The Thing 2011 est donc un "hommage-suite de clins d’œil" au premier film de 1982, qui lui même était un remake de La Chose d'un autre Monde de 1951. Soit un film malade de sa filiation car la comparaison avec les films précédents n'est vraiment pas à son avantage : paranoïa fortement amoindrie, tics en toc de scénario déjà rabâché et difficulté pour ma part à m'émouvoir pour des personnages figurants, beaucoup ...
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Chatillez a encore la verve de ses débuts et sa vision doucement "méchante" du confort bourgeois dans Tanguy est finaude. Les gentils parents indignes se butent amoureusement au grand duduche, petit poussin d'une fraiche naïveté et d'un bon sens parfaitement agaçant. Du comique de situation réussi dans la lignée de Tatie Danielle ou la Vie est un Long fleuve tranquille.
Une comédie franchouillarde comme on n'en fait plus (ou si ! Danny Boon a pris le relais). Difficile de ne pas tiquer devant un sujet (le travestissement à la Madame Doubtfire pour subvenir à ses besoins) aussi éculé, aussi vieillot, mais surprise, le film se laisse regarder, sans déplaisir, grâce aux acteurs et à certaines scènes cocasses.
Un premier film sincère, proche de l'expérimental, avec un noir et blanc charbonneux splendide et une musique imbibant la pellicule d'un éther particulier. Le film n'est pas exempt de défauts liés au manque de budget et au manque d'expérience, un rythme parfois cahoteux notamment mais le système D et l'inventivité font merveille pour entretenir une ambiance post-apocalyptique très originale.
Exercice de style plutôt réussi pour Ridley Scott (Alien, Blade Runner) avec une imagerie de conte de fée kitch respectée à la lettre et une bête effrayante incarnée par un Tim Curry très en forme (c'est le cas de le dire !). Bon point, très bon point, les maquillages et le design des créatures. Plastiquement, les décors en studio ont aussi du charme même si avec l'informatique, on a fait de nets progrès pour ce qui est des ambiances ...
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Un film de guerre qui "grise" les antagonismes naïfs de Star Wars en faisant de notre bande de rebelles "12 Salopards" en vadrouille, je dis "pourquoi pas" ? D'autant que la mise en scène est réussie avec des scènes de batailles fortes en émotion et un final plein de bravoure. Cependant, la scène ambiguë de celui qu'on définit comme un héros et qui tue un compère parce qu'il fait trop de bruit, bouscule mon rapport avec la série. Et je ...
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Tout est super génial ! Vraiment, la meilleure publicité que j'ai jamais vu et un excellent film d'animation. Déjanté du début à la fin, bourré de charme avec l'effet stop-motion, tout plein de références geek ("la zélande du milieu" !!!) et de clins d’œil à nos joutes passées ("le vaisseau spatial"). Après la séance, on a qu'une envie, s'acheter une boîte de Lego.