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Le sujet peut faire peur, ou juste rebuter... Le type qui se retrouve embringué un peu malgré lui dans une association caritative et qui y rencontre une personne intelligente, belle et séduisante, c'était déjà le pitch de la comédie à gros sabots de Nakache et Tolédano, Une année difficile.
Mais ces quelques jours de plus, sans être d'une folle originalité, parviennent à contourner les écueils de ce type de récit. Il n'y a pas de ...
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Pas un film pour les prostates fatiguées… Un peu plus de trois heures interminables de déluge d'images dont beaucoup sont gorgées d'eau.
Les grands schtroumpfs revisités par Giacometti sont encore là et on ne voit qu'eux, à part un humain qui se fait appeler Spider (pas man), et toutes les étranges bébêtes peuplant la planète Pandora (mince, toujours pas d'Ava Gardner en vue).
La morale est toujours la même, c'est pas bien de ...
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Douce lumière
C’est un film modeste et magnifique, dont l’histoire n’est pas nouvelle, typique des productions françaises intimistes et un peu nombrilistes, avec un personnage principal trentenaire pas encore vraiment passé dans l’âge adulte, meurtri par la fin d’une histoire d’amour et par la maladie de son père, qui hésite, qui doute, un peu mélancolique, drôle à sa façon, quelque chose de Souchon ou Dylan dans ...
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Eisenstein est une légende, un cinéaste qui a changé le cinéma, qui a révolutionné l'art du montage. Ses films, qui peuvent être considérés comme des œuvres de propagande au début de sa carrière ("Octobre", "la ligne générale",…) ont progressivement basculé et son "Ivan le terrible" a été censuré parce que perçu comme une critique de Staline (à juste titre).
Au milieu de tout cela, il y a le voyage du cinéaste en ...
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800 heures de rush avant d'arriver au montage final… Il faut dire que le sujet est riche, les choristes anonymes (ou presque) des grandes stars de la chanson, à quelques mètres de la lumière, cherchant pour les uns à atteindre la célébrité, pour d'autres à rester dans l'ombre, tous face à de multiples questions : comment un jour pouvoir devenir la vedette, pourquoi lui et pas moi, et si finalement c'était mieux de n'être que celui ou ...
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Jérôme Salle est un bon fabriquant de films, efficaces, qui font du bruit et en mettent plein la vue. C'est toujours un peu la même recette, une histoire au fort goût de polar, des poursuites et des bastons, un scénario un peu tordu mais pas trop, quelques gouttes d'humour dans un monde de brutes, une fille ou deux dans le genre décoratives… Ici, le sujet n'est pas léger, il est question d'apartheid, de pardon (ou pas), d'enfants qui ...
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Boîte à bonheurs
Si ce n'est pas un petit bonheur, ça y ressemble fort. D'une grande simplicité apparente, ce film indien touche des points sensibles, fait se serrer la gorge et se détendre les maxillaires, en parlant de ce qui fait le sel de l'existence, l'amour la mort la vie… Avec énormément de pudeur, de finesse, d'émotion, le réalisateur et ses acteurs éclairent peu à peu les personnages et la situation, en jouant sur les ...
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Suzanne, comme le personnage joué par Sandrine Bonnaire dans "à nos amours". Est-ce un hommage à Maurice Pialat ? Un clin d'œil peut-être involontaire ? Katell Quillévéré raconte vingt-cinq ans de la vie d'une femme et de son entourage en faisant l'impasse sur les évènements les plus marquants, les naissances ou les morts, que l'on apprend par déductions, entre les ellipses. Dans sa façon de filmer, de mettre en scène les ...
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Avec une ambiance qui lorgne du côté de Chabrol, c'est une enquête policière dans une station de ski hors saison et pourtant sans relief, filmée comme un téléfilm, sans folie, comptant beaucoup sur le talent comique de son principal interprète, François Damiens. Mais celui-ci refait son rôle d'éternel lourdaud qui cache un bon cœur sous des couches de gras… S'il ne renouvelle pas, l'acteur risque de lasser.
Comme au bout de cinq ...
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En quatre récits et autant de flambées destructrices soudaines, le réalisateur raconte comment la violence répond au désespoir. Que celui-ci soit né d'une situation sociale insupportable ou d'une humiliation morale, la réaction est la même, un déchainement des tensions, un passage à l'acte meurtrier. Au passage, les quatre histoires ne manquent pas de planter le décor d'une Chine entre modernité et archaïsmes, où l'individu est ...
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Mais pourquoi donc suis-je allé voir le deuxième volet de ce machin, dont le premier m'avait laissé indifférent ?
Est-ce pour le plaisir de revoir Jennifer Lawrence et sa petite moue charmantissime ? Ou pour la (vague) envie de savoir comment se finit cette histoire de science-fiction révolutionnaire (révolutionnaire ? Que nenni ! (c'est tout de même plus distingué que "mon c…") c'est bourré de clichés américains sur la liberté et ...
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Le récit des émigrés, clandestins, exploités, on l'a déjà vu au cinéma, de multiples façons, et pourtant cette aberration si humaine et si détestable perdure dans tant de pays, elle fait toujours et sans doute de plus en plus de victimes sur les frontières, qu'elles soient terrestres ou maritimes.
Ici, le chemin est terriblement long pour une poignée d'adolescents partis du Guatemala en route pour les Etats Unis… le rêve est doré ...
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Tout est parfait, les couleurs crépusculaires, les intérieurs magnifiquement mis en valeur, Ellis Island pourtant maintes fois vue, d'Elia Kazan à Crialese, et encore une fois mythique, décor et sujet en même temps… Et puis cette histoire, tragique, dramatique, complètement romantique, portée par des acteurs charismatiques, Marion Cotillard en tête, comme renouvelée, rajeunie et au jeu plus dense. La mise en scène donne une impression ...
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C'est le film d'une vie. Comment Guillaume Gallienne pourrait faire un autre long métrage après celui-ci ?
C'est l'histoire d'un homme qui regarde sa vie passée, son enfance, son adolescence, ses parents, sa mère - surtout sa mère – et qui nous en parle, à nous public médusé parce qu'au premier abord, son histoire, on s'en contrebalance. Et puis à la fin, on pleure, on sourit aussi, on a la voix qui s'étrangle quand on évoque une ...
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Un peu trop long, un peu trop classique dans sa narration, dans la façon de présenter les différents personnages, parfois anecdotique (aïe l'imitation de Jouvet, à la limite du ridicule), le film n'évite pas tous les pièges de la reconstitution historique bien sage autour d'un personnage ayant existé et ayant côtoyé d'autres figures connues (ouf, on a quand même évité Sartre).
Mais Violette Leduc elle-même est formidablement ...
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Sorte de prouesse à mi chemin entre le théâtre et le cinéma, cette Vénus, avec ou sans fourrure, intrigue, hypnotise, ravit et puis, le temps passant, finit par lasser. On ne sait si les scènes finales doivent émouvoir ou impressionner le spectateur, ou faire rebondir l'intérêt, mais elles risquent d'en faire rire quelques uns, tant leur aspect et leur ambiance mènent l'ensemble au bord du ridicule, tout en grandiloquence ...
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C'est une comédie sans histoire. Il s'y passe quantité de faits, extravagants ou ordinaires, mais le fil conducteur n'est pas un suspense insoutenable, seulement le quotidien d'un grand ministère, avec son ministre imbu de lui même, d'une énergie indescriptible et d'une efficacité très relative, entouré de ses conseillers, chefs ou directeurs de cabinet, ou chargés de ceci ou de cela, se marchant sur les pieds, bossant comme des malades, ...
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Sans attendre Godot
Ce serait comme dans une pièce célèbre de Beckett, deux hommes sur une route de campagne désertée, devisant sur la vie, à peine dérangés par un autre personnage, non pas propriétaire des lieux, mais qui passe en habitué, venant pourtant de nulle part, comme un Godot qu'on n'attendait pas…
Al et Lance n'ont pas le même âge ni la même expérience, n'ont pas d'affinités particulières (leur relation n'est que ...
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Ah, c'que c'était bien, "les triplettes de Belleville"… Sombre, drôle et poétique, un univers complètement inédit, une animation fourmillante…
Sylvain Chomet a abandonné ses crayons pour tourner avec de vrais acteurs dans des décors réels (en studio quand même). Et la magie créatrice s'est figée. Il y a un côté Amélie Poulain dans cette ambiance surannée et trop colorée pour être vraie. Mais là où Amélie donnait du ...
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Cauchemar spectaculaire
Film sud-coréen puisque son réalisateur l'est, ou américain par son titre et ses effets spéciaux, ou bien encore français puisque il est inspiré par une BD de Lob et Rochette ? Qu'importe, il est surtout mondialiste, avec le thème de la fin de l'Humanité telle qu'on la connaît, thème universel, repris par toutes les cultures à toutes les époques. Le scénario n'apporte pas grand-chose de nouveau du point de vue ...
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Ennui gris
Eh oui, les frères Coen ne font pas que du cinéma qui déménage, comme "Fargo", "No country for old men" ou même en plus léger mais sacrément bidonnant "Burn after Reading". Ils commettent aussi de longues et lourdes machines grises et bourrées de références en tous genres, qui plaisent aux critiques et aux jurys des festivals. Il y a quelques années, "A serious man" en était un bon exemple, et cette fois-ci, ce sont ...
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Valeria Bruni Tedeschi poursuit sa psychothérapie personnelle par film interposé. Après “Il est plus facile pour un chameau...”, à tendance pénible à force d’égocentrisme, voici “Actrices”, dont on pourrait enlever le “s” du pluriel, tant le récit est centré sur le personnage de Marcelline-Valeria. Le film est d’ailleurs plus la description de ce personnage qu’une véritable histoire. La fin est bien représentative de ...
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Dans les années 60, des familles chinoises ont été priées (le mot est faible) de quitter leur ville d'origine et d'aller habiter à la campagne, où des usines s'installaient. Cela faisait partie d'une politique de décentralisation de l'industrie. Ce film chinois, non interdit dans son pays, revient sur cette période, ou mieux encore sur ce qu'il se passe quelques années après, lorsque les adultes voudraient revenir à la ville, et que ...
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Didine est exaspérante et charmante. Exactement comme le film. C’est un scénario d’Anne Le Ny, l’excellente réalisatrice de Ceux qui restent, et l’on sent la finesse de l’écriture, le refus de la simplicité dans les situations, et pourtant l’histoire est extrêmement plate, presque sans intérêt. Tout repose sur les épaules du personnage principal, joué par Géraldine Pailhas, parfois formidable dans un rôle de godiche ...
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A l’issue de la projection, on peut avoir le sentiment d’avoir vu un film hors du commun et d’une grande force. Quelques heures plus tard, la bonne impression s’estompe, et les défauts resurgissent. D’abord une lacune de taille dans le règlement du jeu qui voit s’affronter les candidats, fait que si l’on veut que le scénario ait de l’intérêt jusqu’au bout, on peut deviner à quel moment la mort de l’un d’eux ...
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Hou Hsiao-Hsien en France, filmant Juliette Binoche, c’est évidemment assez alléchant. Au contraire d’Ang Lee, qui même revenu en Chine continue à penser en américain (Lust, caution), ou de Wong Kar-Wai qui perd un peu de son âme en débarquant aux Etats-Unis (My blueberry nights), le réalisateur des fleurs de Shangai et de Millennium Mambo conserve une grande partie de ce qui fait le charme de sa création.
On peut être sensible ou ...
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Il y a bien sûr une fanfare, un mariage, des chansons, un enterrement, des voitures d’Europe de l’est multicolores et déglinguées, roulant sur des chemins de terre défoncés, une vulgarité assumée et tout à fait réjouissante, des fusillades nourries sans une seule goutte de sang, des beuveries, des larmes, des rires énormes, un personnage qui passe les deux heures du film à voler au dessus des toits, des vieux exubérants, deux ...
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Comment dit-on nul en gaulois ?
L’ensemble est pachydermique, d’un humour immensément laborieux, avec des apparitions de pseudo-stars absolument vaines et pas drôles (pipolisme-sarkozisme ?).
Clairement, les producteurs (on ne peut pas décemment parler de réalisateurs) ont cherché à retrouver l’ambiance de l’excellent film de Chabat (Mission Cléopâtre), qui respectait l’esprit de Goscinny, avec un humour ravageur. mais il ne ...
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Filmé comme un documentaire (ce qu’il n’est pas, bien sûr), voici un curieux mélange de chorégraphies plutôt tartes et de poncifs de ce genre de récits, avec les déceptions, les coups de théâtre, les pimbêches qui veulent le premier rôle, les mères insupportables, mais le tout teinté d’une amertume et d’un recul qui font le (petit) charme de ce film. On est très loin de Little Miss Sunshine, parce qu’au final, la morale ...
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Ce jeune homme qui part sur les routes, et cherche à survivre “en pleine nature”, ce jeune homme a vraiment existé, et ceci modifie la vision qu’on peut avoir du film. Le personnage est intéressant, car s’il est jeune, beau, intelligent, plein de valeurs morales, ouvert sur les choses, il n’en est pas moins profondément égocentrique et refuse de s’attacher aux humains qu’il rencontre, poliment mais fermement. Couple de hippies ...
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Même s'il s'inscrit dans un contexte original au cinéma, le scénario brasse des thèmes classiques, conflit de cultures et de générations, transmission et enseignement, rédemption par la rigueur, sans oublier l’histoire qui se répète, à soixante ans d’intervalle.
Basée sur de nombreuses invraisemblances, comme le personnage de ce professeur de piano dont on ne saura jamais la fonction au sein de la prison (animatrice, gardienne, ...
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L’histoire ressemble à celle du film de Paul Verhoeven “Black Book”, où une jeune femme engagée dans la résistance avait pour mission de devenir l’amante d’un homme à abattre, et dont elle tombait amoureuse.
Ici, même époque, mais autres lieux, autres cultures, autres décors et costumes, pour finalement pas grand chose de nouveau dans le traitement de cette idée assez classique.
Surtout, et c’est peut être ce qui laisse le ...
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Dans le style de la comédie noire décalée, les frères Coen sont des maîtres, avec des récits tragiques, ironiques et implacables. L’histoire ici (une adaptation de roman, pour la première fois dans leur oeuvre) est particulièrement sombre et n’épargne personne. Mais on a rarement vu au cinéma un personnage de tueur taciturne aussi drôle, un authentique méchant, à la folie froide, et joué à la perfection par Javier Bardem, ...
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Dans une comédie musicale, les personnages mettent trois heures à se dire (à chanter) ce qu’ils pourraient expédier en dix secondes. D’où un certain ennui, si les chorégraphies ne pulsent pas, si la musique est tarte, et si la mise en scène ne décolle pas. Ici, aucune danse, des chansons bruyantes et sans charme (on ne retient pas une seule mélodie à la sortie), et (ouf) une mise en scène de Tim Burton, qui empêche donc que l’on ...
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Walt Disney s’essaye au politiquement incorrect, au décalé, à l’acide, peut-être pour renouveler son image et son public.
Si l’on regarde les choses avec un esprit ouvert (aware, comme dirait l’autre), on peut dire que le scénario aborde plusieurs thèmes fort intéressants et universels, comme l’engagement amoureux, la confrontation de milieux différents, l’acceptation de la différence.
Avec un esprit d’enfant, on y verra ...
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Ben Affleck, pour son premier film, s’appuie sur un scénario extrêmement construit, ne laissant que peu de place à l’imaginaire, comme s’il craignait d’ennuyer le spectateur. L’histoire et les thèmes abordées n’auraient pas déplu à Clint Eastwood, on y retrouve les notions de relativité du bien et du mal, de la paternité par intermédiaire, de la transmission des valeurs, de l’affrontement entre générations.
Il n’y a ...
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