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Mignon avec une bonne dose de fantaisie, le film risque toutefois d'avoir du mal à trouver son public. Un peu trop sombre pour les petits, un peu trop mièvre pour les plus grands.
Un spectacle affligeant... En ressortant l'éternel poncif du duo mal assorti, les producteurs de ce téléfilm pensaient certainement être terriblement originaux... C'est surtout le jeu des acteurs qui est terrible, de même que les perruques dont certaines sont affublées mais qui ont le mérite de focaliser l'attention du spectateur sur autre chose que sur la médiocrité de l'intrigue.
Conçu principalement pour permettre aux fans de prendre leur mal en patience, je ne suis toujours pas convaincu de l'intérêt d'un tel film et préférerais une histoire originale. Après, et c'est de ma faute, j'ai vu la saison 4 avant le film. Il perd donc un peu en intérêt. Il conserve toutefois les atouts de la série : de l'intensité, de l'hémoglobine, de jolis graphismes et du mystère...
Un festival d'incohérences pour étirer le concept de la femme enceinte prise au piège. On ne tremble à aucun moment, les réactions des personnages sont, au mieux, hautement improbables et le dénouement est aussi ridicule qu'attendu.
Un film de science-fiction érotico mystique totalement indigeste. Le style (décors en carton pâte, filtres monochromatiques, bande son à base de synthétique "futuriste"...) semble inspiré de la Caverne de la rose d'or tout comme le jeu outrancier des actrices. Une curiosité, certes, mais on ne voit pas qui peut être curieux à ce point là.
Une petite comédie amusante et malicieuse, bien écrite, pleine de bons mots, avec des personnages attachants, qui se joue des clichés avec finesse. Ce n'est pas le fou rire du siècle mais on passe un bon moment.
Plus une expérience sensorielle qu'un film. Des images envoûtantes, mais des commentaires omniprésents et une façon pour le réalisateur de se mettre en scène dispensable.
Un film improbable mais intrigant qui installe une ambiance assez malaisante. Géraldine Nakache est étonnante, mais le film n'est pas suffisamment maîtrisé et se perd un peu dans le grand n'importe quoi.
La réalisatrice parvient à rendre son film à la fois grave, émouvant et férocement drôle. L'actrice (oui, je sais, c'est la même) incarne vraiment son personnage de femme soumises, éprise de liberté, trouvant la force de se battre. Le film est à la fois classique et très moderne, multiplie les contrastes, fait rire de choses graves, avec une BO parfaitement anachronique. Une belle découverte.
Un film très classique mais bien fichu. Un joli ping-pong entre deux personnages que tout oppose mais qui se ressemblent à la fois. Chacun parvenant à percer un peu la carapace de l'autre. Un conte réconfortant malgré quelques longueurs, une plongée dans la Nouvelle Angleterre des années 70 plus vraie que nature.
C'était une bonne idée de se concentrer sur une période courte et intense de la vie de l'icône. Malheureusement, à trop vouloir contextualiser, le film use et abuse des flashbacks. D'autre part, s'il est plaisant de se laisser porter par les tubes des Wailers, le film reste un peu trop gentil.
On ne sait pas trop s'il faut louer l'identité visuelle et le vrai parti pris esthétique du film ou regretter ce côté hyper esthétisant et son scénario rempli de clichés. Il y a une belle énergie, de la violence et des anachronismes assumés mais rien de complètement emballant.
Un film qui lorgne clairement du côté de Stand by me. Il y a pire comme référence... Cette comédie dramatique transcende l'adolescence et l'amitié et vire parfois carrément au thriller. Bien écrit et bien interprété, on peut juste reprocher quelques facilités (la drogue, le harcèlement scolaire...). Mais globalement, le film est touchant et sonne juste.
Une nouvelle intrigue un peu artificielle, mais des graphismes et des décors toujours aussi superbes, une Vaïana belle et forte, un Maui trop cool et un poulet toujours aussi timbré. C'est beau et c'est drôle.
Un film concept complètement foutraque dans lequel Dupieux s'amuse à voir incarner l'artiste farfelu par 5 acteurs différents. Un joyeux bordel avec un casting de rêve dans lequel tout le monde semble s'amuser, sauf le spectateur qui finit par s'ennuyer devant ce délire un peu vide.
Les deux premiers tiers du film sont formidables, avec les déplacements nocturnes du mari, inquiétants voire effrayants avec une légère tendance vers le burlesque. La dernière partie verse plus dans le paranormal un peu conventionnel mais le film reste une belle surprise pour les amateurs de frissons.
Un film à rebondissements, un peu complexe, à l'interprétation impeccable et élégamment mis en scène. Une jolie surprise.
Drôle, inventif et rythmé quoiqu'un peu court, ce film d'animation est une jolie ode à la différence, la confiance en soi et la transmission. L'ensemble est cependant un peu enfantin et fera avant tout la joie des plus jeunes.
Le film est d'un parfait classicisme mais costumes et décors sont somptueux. En revanche, il semble un peu fait à la gloire de Maïwenn, avec un égocentrisme confondant. Il dépeint plutôt bien la vie à la cour et Johnny Depp, malgré une pointe d'accent, colle bien au personnage. C'est finalement plutôt Benjamin Laverne qui tire son épingle du jeu.
Le parti pris de raconter l'histoire à rebours est plutôt risqué. Et le risque ne paie pas toujours ! Ici, il laisse un peu le spectateur passer à côté de l'émotion, ce qui est bien dommage malgré le côté ludique de l'exercice.
Ça sentait la comédie franchouillarde d'un autre temps, ce n'est finalement pas si mal même si le film égrène un à un tous les clichés sur les chasseurs ou sur les Parisiens. C'est fait avec malice, réconciliant un peu tout le monde et avec tout de même deux ou trois trouvailles assez drôles (le maire à peine pubère qui prend ses leçons de conduite...).
Le feel good movie par excellence. Drôle et émouvant, il montre qu'on peut rire du et avec le handicap avec un belle leçon de rédemption. Artus est très bien, tout comme Clovis Cornillac.
L'intrigue est intrigante, l'esthétique attire l'œil et les comédiens sont convaincants. Mais la réalisation a quelque chose de vieillot, notamment cette voix off mystérieuse et insupportable. Dommage.
Même si certains personnages apportent un peu plus de nuances, ce nouveau film de Ladj Li est un peu trop manichéen. Il reste un immense talent pour la mise en scène et la dramaturgie. Un réquisitoire puissant sur le mal logement et une histoire forte et très bien racontée.
Un film un peu foufou, sorte de variation d'un jour sans fin étendu à la semaine. C'est drôle, délirant, ingénieux, sans tomber dans la facilité ou le répétitif. De plus, le film propose une jolie réflexion sur le sens de la vie, la poursuite de ses rêves, la confiance en soi, l'entraide... Une jolie fable.
Traiter de l'horreur des camps sans la montrer, c'est le défi relevé par ce film, à travers le quotidien d'une effrayante normalité d'une famille nazie, ou comment mener une vie de famille idéale à la proximité immédiate du plus tristement célèbre camp de la mort. Le parallèle est saisissant entre les petits soucis quotidiens de la famille et les horreurs perpétrées de l'autre côté du mur.
Chronique du quotidien d'une rédaction et du monde des reporters. Intéressant et bien interprété, le film reste malheureusement un peu trop à la surface. Cela aurait mérité plus d'enjeux et une demi-heure supplémentaire.
Sans être tout à fait aussi intense que le premier volet, ce Gladiator est un grand spectacle hollywoodien avec ses héros, ses intrigues, ses scènes d'action spectaculaires... Le casting est très convaincant dans l'ensemble mais c'est surtout Denzel Washington qui emporte la mise, tout en roublardise et décontraction. Dommage que le héros, qui joue par ailleurs très bien, manque un peu de charisme, surtout au regard du modèle...
Un film stupide et laid. Des bestioles géantes qui jouent à la bagarre, des personnages anecdotiques relégués au second plan et des effets visuels hideux.
Un film joliment farfelu, sorte de variation de Twilight mais en québécois avec un humour grinçant et une bonne dose de mélancolie. Le duo d'adolescents en quête d'identité est touchant, attachant et un peu amusant à ses dépends.
Un thriller écolo qui nous emmène dans le business de l'huile de palme, son désastre écologique et son système de corruption à grande échelle. Le sujet est fort, le côté mélodrame l'est moins, même si Alexandra Lamy est épatante en mère courage. Un peu plus de réserve pour le reste du casting en revanche...
Un prequel spectaculaire avec une belle identité visuelle et des personnages bien écrits interprétés par des comédiens convaincants. Dommage que le tout soit un peu foutraque...
Dans les somptueux et inquiétants décors vosgiens, un polar glauque aux multiples rebondissements et rondement mené. Dommage que la réalisation manque un peu de personnalité pour se démarquer du tout-venant du film policier.
Un peu trop de jargon du monde de la finance qui cache une sympathique histoire de David contre Goliath avec un excellent Paul Dano et des personnages touchants.
On a peut-être affaire à l'un des épisodes les plus soignés, donnant non seulement de l'importance aux scènes de torture mais également aux dialogues et à la psychologie des personnages. En revanche, on ne peut réprimer une certaine lassitude face à un concept quelque peu éculé.
Un film d'épouvante assez classique mais joliment horrible. Pas de vraie surprise mais la photo est somptueuse et le film ménage tout de même quelques effets.