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Le meilleur film de Gaël Morel, aux accents très téchinéens. Sobre et lyrique, épuré et subtilement romanesque. Ce récit d'amour et de mort est une vraie réussite.
Sobre et bien interprété, cet énième film de procès se laisse regarder mais peine à éviter les lourdes conventions du genre, dont un retournement final politiquement correct et dans l'air du temps.
On est partagé face à ce remake tardif d'un film culte. L'ensemble est plaisant et quelques passages rappellent la magie du Burton d'antan. En même temps, le métrage manque nettement de poésie macabre et semble noyé dans les standards des productions industrielles américaines, à l'image de sa bande-annonce atroce.
Attachant et sympathique, le film repose essentiellement sur ses trois interprètes. Beaucoup de clichés et d'invraisemblances nuisent à une réelle adhésion.
Étonnant film mexicain, au carrefour de plusieurs genres, entre drame social, thriller et teen Movie. Une bonne surprise.
Une reconstitution étonnante d'une zone de non-droit du Hong Kong des années 80 et des scènes de combat époustouflantes, parmi les meilleures du cinéma asiatique. Reste que trop de virtuosité peut donner l'impression de tuer la virtuosité...
Entre hommage au style du film originel dans la première partie et recours aux ficelles du survival sur la fin, ce blocbuster se laisse regarder, de préférence en iMax Dolby. Plutôt plaisant à défaut d'être majeur.
le meilleur film des frères Larrieu, fidèle à leur style mais qui se renouvellent avec ce touchant mélodrame porté par un remarquable Karim Leklou.
Délicat et bien filmé, ce récit d'un difficile deuil est un premier long métrage prometteur, même si la lenteur de la première partie empêche d'entrer aisément dans le dispositif. Un petit bijou qui confirme la vitalité du cinéma japonais.
Un beau récit, à la fois réaliste et onirique, sur les ravages du harcèlement entre adolescents et de l'emprise religieuse. Artistiquement soigné. Une bonne surprise.
Excellent film d'horreur, hommage assumé à deux classiques du genre, à savoir "Psychose" et "Massacre à la tronçonneuse". Le film s'inscrit rétrospectivement dans le cadre d'une trilogie séduisante comprenant aussi "Pearl" (prequel de "X") et "MaXXXIN", à voir dans l'ordre de votre choix. Mérite plus qu'un détour !
Trois journées de vacances cauchemardesques dans un cadre naturel idyllique. Le cinéaste parvient à cerner les rancœurs humaines avec acuité. Les séquences de repas sont éblouissantes d'oppression. On regrettera toutefois un dénouement au goût d'inachevé.
Faux polar, ce récit d'une (double ?) manipulation séduit par son atmosphère de mystère mais le récit s'essouffle assez vite. On reste nettement sur sa faim.
Entre fantaisie laborieuse et psychologie de comptoir, ce premier long métrage de l'auteur de BD Jim peine à décoller mais peut être regardé pour la sublime Marisa Berenson et quelques jolies prises de vue sur la côte italienne, dépaysantes en cette période estivale...
Insolite et attachant, malgré un début qui pourrait laisser croire à un produit jeuniste et grandiloquent. Les réalisateurs parviennent à combiner onirisme virtuel et réalisme noir. Un autre bon rôle pour le prometteur Théo Cholbi.
Un film attachant, intimiste, écologique et humaniste. De beaux plans sur la forêt. Le style contemplatif pourra paraître lassant mais le long métrage a le mérite d'avoir une durée raisonnable.
La seconde partie de ce chef-d'oeuvre reconstitué est aussi monumentale que la première. Abel Gance est autant à l'aise dans le romanesque (étonnante Gina Manès en Joséphine de Beauharnais) que dans les scènes d'action : la polyvision (ancêtre du Scope et du split screen) et utilisée en fin de narration reste impressionnante, près d'un siècle après la sortie initiale de ce long métrage fleuve. Bravo à la Cinémathèque française, ...
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Un sommet de l'histoire du cinéma enfin reconstitué dans sa version initiale. La première partie comporte plusieurs séquences sublimes, de l'enfance prémonitoire de Bonaparte au siège de Toulon. Des innovations techniques, comme le split screen, sont admirablement mises en valeur. Autour de l'excellent Albert Dieudonné est composé un casting de qualité avec notamment Annabella (Violine Fleuri) et Antonin Artaud (Marat). Un évènement.
Mêlant le kitsch et le sublime, ce film enfin reconstitué dans sa version d'origine est un jalon du genre, baroque et visionnaire. Une réussite.
Une critique acerbe du manque de moyens alloués au mode universitaire. Le récit tragi-comique de ce professeur frustré est plutôt enlevé mais manque de relief, avec une mise en scène peu inventive.
Un polar psychologique décalé, entre Simenon et Lynch, film de genre et cinéma d'auteur, réalisme sociopolitique et poésie, confirmant la diversité du cinéma chinois.
Passionnant comme un bon thriller d'espionnage, doté de qualités de mise en scène et d'un humanisme indéniable, ce long métrage est indiscutablement à voir.
Un réjouissant conte politique, d'un humanisme bon à prendre par les temps qui courent, et qui devrait satisfaire tous les publics.
Très bon polar carcéral avec une sublime Hafsia Herzi en surveillante de prison manipulée. Le film frappe par son scénario subtil et sa construction judicieuse.
HSS confirme que son art s'épure de plus en plus voire se radicalise. On peut regretter un propos tantôt vain tantôt confus mais le charme opère encore entre deux plans fixes chers au cinéaste.
Un Pixar charmant et agréable mais l'effet de surprise s'est émoussé suite au brillant volet initial. Le scénario, prévisible malgré son caractère élaboré, est combiné à un graphisme techniquement au top mais sans réelle magie.
Un scénario stupide, des gags lourds et répétitifs, le tout enrobé de chantage aux sentiments. Une comédie ratée et sans intérêt.
Documentaire digne et humaniste qu'il faudrait montrer à tous les électeurs extrémistes. JR confirme qu'il est un grand cinéaste en plus d'avoir un statut de photographe engagé. Indispensable.
Laid et déplaisant. Sous couvert de néoféminisme, une apologie de la légitime défense et une complaisance dans la violence pires que dans un revenge movie du Charles Bronson des années 70. Passez votre chemin.
Un drame social efficace et touchant. Le réalisateur opte pour un récit sincère mais n'oublie pas de faire du cinéma, entre démarche d'auteur et plans de thriller. Une bonne surprise.
Un premier long métrage de fiction plutôt réussi, au carrefour du cinéma d'auteur, du film de vampire et du teen movie. Une réalisatrice à suivre et un jeune acteur charismatique prometteur, aux faux airs de River Phoenix.
Plaisant mais superficiel, comme tous les films de Bruno Podalydès. Ce vaudeville décalé arrache quelques sourires et la faiblesse du scénario est compensée par de belles prises de vue et des comédiens sympathiques.
Un graphisme élégant et sobre au service d'un conte allégorique attachant. Même s'il n'atteint pas les sommets de certains films d' animation japonais, le long métrage est recommandable.
Superbe radioscopie de l'une des plus terrifiantes dictatures de l'Histoire. La fiction sied également à Rithy Panh qui reste fidèle à la thématique et la démarche de ses documentaires.
Bon blockbuster et le meilleur volet de la saga depuis le segment initial culte. Visuellement splendide et avec des courses-poursuites impressionnantes, sans le côté bourrin du précédent, ce Mad Max est à voir de préférence en iMax et pas seulement pour la rime.
Documentaire instructif et bien filmé sur la communauté trans de Tel Aviv d'origine palestinenne. Yolande Zauberman parvient à faire parler ses protagonistes en évitant tant le pathos que le voyeurisme. À voir.