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Un premier long métrage attachant par sa démarche semi-documentaire et sa liberté de ton. On peut aussi estimer qu'il s'agit d'un énieme film d'auteur décrivant une jeunesse désœuvrée. En ce sens, on a vu mieux chez Loach ou les Dardenne.

Un film puissant sur les ravages et les violences de l'intégrisme religieux, amplifié par le décor étouffant d'un quasi-huis clos. Lubna Azabal est une fois de plus époustouflante dans un rôle aux antipodes des personnages humains qu'elle a incarnés.

Un huis clos politico-religieux efficace et finement mené pour une œuvre qui contourne l'académisme et les stéréotypes. La narration est fluide et maintient une tension constante, la mise en scène se caractérisant par un style à la fois sobre et élégant, qui ne saurait se réduire à l'archétype du film à Oscars.

Avant-première au Pathé Masséna de Nice. Une mise en scène de haut niveau et un récit à la fois séduisant et oppressant. Le scénario a le mérite d'être imprévisible mais peut laisser perplexe par ses ellipses et ses zones d'ombre. Paul Kircher confirme les espoirs placés en lui.

Les bonnes vieilles recettes du geel good movie, avec 10 pincées de Virtuoses, 20 cuillerées de Todelano/Nakache, et surtout une bonne dose de bons sentiments. L'ensemble contient des longueurs mais le dernier quart d'heure est réellement émouvant..

Sympathique et sincère, ce premier long métrage n'évite pas les clichés, abusant du pittoresque dans sa première partie et d'un ton mélodramatique par la suite. La narration convenue et la mise en scène télévisuelle peinent à transcender un matériau fragile. Reste des acteurs solides qui font ce qu'ils peuvent pour incarner des personnages stéréotypés.

Un supplice visuel et sonore. Presque aussi grotesque que son "Napoléon", cette fausse suite de "Gladiator" confirme le naufrage artistique d'un réalisateur noyé par la grandiloquence, un scénario inconsistant et un montage atroce. Les acteurs, soit insipides soit cabotins, ne parviennent guère à sauver les meubles.

Très fort et oppressant. Ce long métrage d'auteur et policier est mis en scène avec brio et confirme la vitalité et la diversité du cinéma tourné en Corse

Mal vendu (pas de projections de presse, un slogan d'affiche trompeur), ce film intimiste est une l'une des réussites de son réalisateur, avec une originalité dans le dispositif (narration éclatée, quasiment un seul plan de décor, montage audacieux). On regrettera toutefois un ton trop sentimentaliste (inhérent au cinéaste) et des thématiques dans l'air du temps opportunistes. Une bonne surprise globalement.

Bouleversant documentaire, à voir en complément de l'excellent film "La Zone d'intérêt". Une réflexion intense sur la mémoire et le dialogue, et une belle leçon d'humanité.

Emmanuel Mouret est désormais l'ambassadeur d'une nouvelle préciosité académique française, avec valse des sentiments, dialogues fleuris et numéros d'acteurs en quête de César. Un cinéma charmant et (mais) délicieusement superficiel.

Du grand art. Un modèle de tension narrative et une œuvre sobre, cohérente avec le style dépouillé et le thème de l'intégralité morale cher à Eastwood. On regrettera juste quelques lourdeurs dans les dialogues entre jurés.

Intéressante mise en abyme sur les tournages repoussés et témoignage éclairant, bien que partial, sur la Chine lors du grand confinement. À voir.

Un joli film saoudien sur la tolérance et les vertus de l'art. Le récit est limpide et le style classique. Cette œuvre estimable et superbement interprétée a bien mérité sa mention décernée par le jury Un Certain Regard du Festival de Cannes.

Un beau moment contemplatif sur la base d'un traumatisme historique et familial. Le film aurait mérité un prix à la section Un Certain Régard de Cannes 2024.

Singulier et attachant, ce petit film roumain est une étude de mœurs incisive et un modèle de film animalier

Le meilleur film d'Alain Guiraudie depuis "L'inconnu du lac". Délicieusement subversif, ce conte psychologique et policier exerce une réelle fascination, avec pour décor des paysages de campagne bien filmés. Catherine Frot physiquement changée depuis quelques années est étonnante dans un rôle aussi ambigu que celui de ses partenaires.

Un joli film d'animation. Un scénario efficace bien que prévisible, l'issue de la lutte entre l'IA et Lee bons sentiments ne laissant aucun doute. Graphisme techniquement réussi. Un divertissement familial idéal.

Épuré et bouleversant. Un ton semi-documentaire percutant, dans la lignée des frères Dardenne, et une dernière séquence bouleversante, sommet d'émotion et d'humanisme. Un choc.

Le film est séduisant dans sa première partie, qui fait songer à l'esthétique de Jane Campion ou Sofia Coppola. On regrettera le caractère plus démonstratif et illustratif de la dernière demi-heure. Mais Charlotte Le Bon est époustouflante.

Subtile, équivoque, captivante . Cette chronique familiale et policière, à l'orée de l'onirisme, est l'une des plus grandes réussites d'Ozon. Comme à son habitude, le casting est impérial.

Une première demi-heure éblouissante puis du grand n'importe-quoi, loin de la virtuosité de premier volet. Ce n'est pas tant le recours à la comédie musicale qui dérange : cela crée même un décalage bienvenu. Mais le film souffre de longueurs et redondances. Pénible numéro de cabotinage d'un Joachim Phoenix que l'on a connu plus subtil.

Le titre est trompeur et il est difficile de voir dans ce film d'auteur minimaliste une relecture du succès de Just Jaeckin. C'est une œuvre d'ambiance sur le désir d'une jeune femme frustrée, avec une atmosphère décalée. Belle photo du Hong Kong nocturne. Il est aussi permis de bailler si l'on n'adhère pas au dispositif de ce long métrage mal vendu.

Le meilleur film de Gaël Morel, aux accents très téchinéens. Sobre et lyrique, épuré et subtilement romanesque. Ce récit d'amour et de mort est une vraie réussite.

Sobre et bien interprété, cet énième film de procès se laisse regarder mais peine à éviter les lourdes conventions du genre, dont un retournement final politiquement correct et dans l'air du temps.

On est partagé face à ce remake tardif d'un film culte. L'ensemble est plaisant et quelques passages rappellent la magie du Burton d'antan. En même temps, le métrage manque nettement de poésie macabre et semble noyé dans les standards des productions industrielles américaines, à l'image de sa bande-annonce atroce.

Attachant et sympathique, le film repose essentiellement sur ses trois interprètes. Beaucoup de clichés et d'invraisemblances nuisent à une réelle adhésion.

Étonnant film mexicain, au carrefour de plusieurs genres, entre drame social, thriller et teen Movie. Une bonne surprise.

Une reconstitution étonnante d'une zone de non-droit du Hong Kong des années 80 et des scènes de combat époustouflantes, parmi les meilleures du cinéma asiatique. Reste que trop de virtuosité peut donner l'impression de tuer la virtuosité...

le meilleur film des frères Larrieu, fidèle à leur style mais qui se renouvellent avec ce touchant mélodrame porté par un remarquable Karim Leklou.

Délicat et bien filmé, ce récit d'un difficile deuil est un premier long métrage prometteur, même si la lenteur de la première partie empêche d'entrer aisément dans le dispositif. Un petit bijou qui confirme la vitalité du cinéma japonais.

Un beau récit, à la fois réaliste et onirique, sur les ravages du harcèlement entre adolescents et de l'emprise religieuse. Artistiquement soigné. Une bonne surprise.

Excellent film d'horreur, hommage assumé à deux classiques du genre, à savoir "Psychose" et "Massacre à la tronçonneuse". Le film s'inscrit rétrospectivement dans le cadre d'une trilogie séduisante comprenant aussi "Pearl" (prequel de "X") et "MaXXXIN", à voir dans l'ordre de votre choix. Mérite plus qu'un détour !

Trois journées de vacances cauchemardesques dans un cadre naturel idyllique. Le cinéaste parvient à cerner les rancœurs humaines avec acuité. Les séquences de repas sont éblouissantes d'oppression. On regrettera toutefois un dénouement au goût d'inachevé.

Faux polar, ce récit d'une (double ?) manipulation séduit par son atmosphère de mystère mais le récit s'essouffle assez vite. On reste nettement sur sa faim.

Entre fantaisie laborieuse et psychologie de comptoir, ce premier long métrage de l'auteur de BD Jim peine à décoller mais peut être regardé pour la sublime Marisa Berenson et quelques jolies prises de vue sur la côte italienne, dépaysantes en cette période estivale...