vidalger
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C’est un « petit » film avec un budget légèrement plus modeste que celui de Gladiator qui ne montre aucun déluge d’hémoglobine et dont les dialogues sont peu dopés à la testostérone et qui donc…passe inaperçu dans le paysage cinématographique. Et pourtant, l’énergie de Pio Marmaï, l’humour de José Garcia et la grâce de Eye Haïdara méritent tous nos éloges. Drôles sans aucune vulgarité, le scénario et les dialogues ...
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C’est un véritable petit bijou de cinéma que nous adresse Emmanuel Mouret avec ce film sur l’amour et le désamour chez trois femmes modernes, provinciales, actives et flirtant avec le milieu de la vie. Les dialogues, toujours justes, sont étincelants de finesse et d’intelligence. La direction des acteurs conduit à un jeu toujours juste de chaque protagoniste qu’il faudrait tous citer.. Il faut beaucoup aimer ses interprètes pour ...
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Malgré quelques imperfections, notamment un scénario légèrement « déconstruit » et un montage parfois surprenant, le film présente des qualités cinématographiques incontestables et le spectateur reste accroché à cette histoire d’amour filial dans un décor de Corse mafieuse. Supprimant tout jugement voire toute allusion à la nature mafieuse des protagonistes - jamais aucune référence politique indépendantiste ou autonomiste, ...
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Très bonne surprise ! Nous, qui étions restés sur le très décevant Cry Macho (2021) dans lequel le réalisateur Clint Eastwood s’était donné le premier rôle, nous sommes allés voir ce nouveau film avec des semelles de plomb, d’autant que l’on craignait les habituels « Votre Honneur » et autres « objection refusée » des films américains de procès. Là, le procès ne prend qu’une petite partie du film, le scénario ...
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Malgré un synopsis alléchant et en dépit de certaines critiques enthousiastes, nous n’avons pas trouvé dans ce film l’humour juif-new-yorkais réputé ravageur et subtil, le scénario finement déjanté et les dialogues étincelants qu’on s’attendait à savourer.
À la place, on a subi un film un peu trop long avec des scènes étirées parfois jusqu’à l’ennui, des images très virevoltantes, et trop peu d’humour. Les acteurs ...
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Voilà une œuvre originale et très personnelle de Gilles Lellouche, très différente dans la forme et l’inspiration du Grand Bain (2011), succès mérité qui a marqué la transformation d’un acteur catégorie macho-« testostéroné » en fin analyste des sentiments humains.
La réussite est indéniable ici dans un film qui, encore une fois, rassemble une pelletée d’acteurs de talent et quelques jeunes gens prometteurs et bien ...
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Il y a une longue tradition anglo-saxonne de relater de façon légère et le plus souvent avec la finesse de l'humour britannique, un voyage, souvent dangereux, dans des contrées lointaines. La surprise vient ici que ce trio de "reporters" est filmé par une sorte de Tintin helvétique. Bien sûr, la Suisse est aussi le pays d'Anne-Marie Schwarzenbach et d'Ella Maillart, mais on ne savait pas que ce pays pouvait produire aussi des explorateurs ...
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Mohammad Rassoulof continue à faire preuve de détermination dans la dénonciation du régime fasciste iranien et de l’enfermement de la vie sociale de son pays dans une lecture stricte de la religion. Malgré les condamnations et les séjours en prison, armé de son indéniable talent, il poursuit son œuvre comme une mission.
Ce nouveau film confirme les qualités cinématographiques de ce réalisateur et sa capacité à nous raconter une ...
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Le thème de la vieillesse et des rapports entre générations, le jeu des acteurs - en particulier, celui de l’épatante Hélène Vincent - auraient nous emmener gentiment vers un bon film français des familles…À vouloir trop jouer l’original, Ozon, comme souvent, s’égare en chemin. Le montage un peu mou du genou, une enquête policière improbable, un provincialisme appuyé qui semble manquer de sincérité contribuent à gâcher ...
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C'est l'un des premiers grands films de la rentrée. En nous faisant pénétrer dans l'intimité de trois femmes indiennes, travailleuses de santé dans un hôpital de Mumbai, la jeune réalisatrice Payal Kapadia nous en dit beaucoup sur les contingences sociales qui alourdissent l'existence des populations, notamment féminines, de ce pays si inégalitaire qu'est l'Inde d'aujourd'hui. On a du mal ici, à imaginer la hauteur des barrières ...
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Thierry de Peretti accumule les films irritants et conserve les mêmes qualités et malheureusement aussi, les mêmes défauts. Partant d’un sujet intéressant - la récente histoire des indépendantistes corses vue à travers les yeux d’une jeune femme - avec un scénario établi sur le très bon roman de Jérôme Ferrari qui portait le même titre, le réalisateur mêle la « grande histoire » de la Corse et les misérables petits ...
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Sans la puissance et l’expressivité des chefs-d’œuvre américains sur le thème de l’esclavage - Django Unchained de Tarantino en 2012 ou Twelve years a Slave de McQueen en 2013, par exemple- , ce premier film d’un jeune réalisateur nous rappelle, si nécessaire, que le fléau de l’esclavage a aussi concerné la France. Après une brève introduction qui nous plonge dans une plantation de cannes à sucre de l’Ile de France ...
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Outrageusement adapté du roman-culte du génial Dumas, avec des simplifications abusives et des oublis majeurs malgré une durée écrasante, usant d’un langage anachronique, manipulant l’usage du masque afin de préserver l’apparence de Pierre Niney - sans doute pour des raisons « marketing »- au risque d’un véritable contresens, insistant davantage sur l’aspect vengeur du héros que sur son rôle de bienfaiteur, le film peine à ...
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Ce film, gentillet, hésite entre comédie et drame et perd le spectateur dans des circonvolutions interminables sur le thème des dysfonctionnements d'une famille de Français moyens. Quelques bons mots, une poignée de jolies répliques ne suffisent pas à bâtir un scénario susceptible de tenir la distance, et la succession des saynètes confine parfois au remplissage tant on s'interroge sur la pertinence de certaines situations.
Tout ça est ...
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Un rappel régulier du drame d’un Cambodge saccagé et martyrisé par un psychopathe, nommé Pol Pot, dans les années 70 est nécessaire tant ce cauchemar semble un éternel recommencement ici ou là dans notre monde contemporain. On a déjà vu d’autres évocations cinématographiques du Kampuchéa « démocratique », notamment certaines de Rithy Panh qui, témoin de la première heure, a survécu lui-même dans un camp de ...
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Même si l’on a déjà vu au cinéma des couples improbables, des individualités cassées par l’existence et dont la rencontre provoque une étincelle salutaire et tourne à la romance, on se souviendra longtemps de cette femme - un superbe rôle pour la magnifique Jessica Chastain -, ancienne alcoolique, exerçant un métier rude, en colère contre les hommes, et un homme - le très juste Peter Sarsgaard - diminué par une sévère maladie ...
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Il y a tellement d'incohérences, d'anachronismes, de naïveté parfois qu'il est impossible d'adhérer à cette histoire abracadabrantesque. De plus, les retours en arrière incessants, les raccourcis scénaristiques et les mystères abscons entretenus tout au long du film perdent le spectateur doté de rationalité qui voudrait chercher un peu de cohérence. Et encore, je ne parle pas de la pauvreté des décors qui sont censés représenter la ...
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On part voir une énième œuvrette de Quentin Dupieux qui ne cesse de nous charmer et de nous étonner a chacun de ses films et on se retrouve avec un quasi-chef d’œuvre, une réflexion subtile sur le cinéma, l’art et sa représentation de la vie. Jouant avec le spectateur et se jouant de tous les faux-semblants qui caractérisent le « septième art » , le réalisateur et ses acteurs - tous excellents - nous emmènent, parés des ...
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On voudrait être charitable et exposer d’abord les qualités de ce premier film d’une réalisatrice franco-marocaine. Mis à part le casting intéressant sinon renversant, on reste un peu sec. Sur un thème rebattu -la poursuite impitoyable !- de deux femmes assemblées par le hasard et d’une enfant égarée par une armée de policiers maladroits, ce road-movie s’égare sur des pistes inhospitalières des contreforts de l’Atlas ...
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J’avoue ne pas être entré dans ce que beaucoup de spectateurs ont vu comme une réussite humoristique du genre « jour sans fin » brillamment illustré il y a déjà 30 ans par Harold Ramis dans un film remarquable où brillait Bill Murray. Je n’ai vu ici qu’un film d’amateurs, mal joué par des comédiens sans talent, dans un décor pouilleux. La répétition de journées au bureau avec d’infimes variations ne reflète qu’un ...
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Pascal Bonitzer est surtout réputé pour ses qualités de scénariste. Avec le Tableau Volé, il réussit également avec brio dans un rôle de réalisateur. Ayant réuni une excellente brochette d'acteurs - Alexis Lutz, peut-être dans son meilleur rôle et Léa Drucker toujours excellente, notamment - il nous entraine dans une comédie déroulée sur un ton réaliste et un rythme entrainant.
On apprécie les touches humoristiques sans être ...
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Même si on imagine que le scénario, qui tire son origine d’un véritable double assassinat qui s’est produit à l’aéroport de Bastia il y a quelques années, est le produit d’une recherche d’authenticité, on a un peu de mal à croire à certaines des situations. Outre des flics peu engagés - un Michel Fau lymphatique - , des voyous qui jouent aux cow-boys dans une paillote le samedi après-midi, des prisonniers et des gardiens qui ...
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On passe un bon moment en compagnie d’un couple d’acteurs craquants - Ryan Gosling et Emily Blunt - qui jouent à « Suis-moi, je te fuis ! Fuis-moi, je te suis !» pendant deux heures sans qu’on s’ennuie vraiment. J’avoue ne pas avoir saisi toutes les circonvolutions de cette histoire abracadabrantesque, mais les gesticulations de notre héros en cascadeur virtuose qui virevolte au milieu d’une multitude d’effets pyrotechniques, ...
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Voilà un Dupieux de la meilleure eau ! Selon sa méthode habituelle, le réalisateur réunit une poignée d’acteur de haut-vol, trousse une histoire pleine de gags et rebondissements, ne se perd jamais en circonvolutions, en dialogues intellectuels ou en plans de paysages par grand vent, de vagues embrumées ou de campagne paisible, bref ne se prend pas pour Godard ou Truffaut…
On ne perd jamais son temps et on attend le prochain film avec impatience.
On ne perd jamais son temps et on attend le prochain film avec impatience.
Après le superbe La Vie invisible d’ Eugénie Gusmão en 2019, on avait perdu de vue le réalisateur Karim Aïnouz. Il nous présente maintenant un film historique des plus classiques, en costumes et avec vieux châteaux et calvalcades. En prenant cette fois comme sujet le diabolique Henry VIII, roi d’Angleterre au 16ème siècle, époux de six femmes et dont il coupera la tête à quelques unes pour des motifs divers, il se lance un défi ...
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Il faut aller voir ce film qui montre, de façon réaliste, semble-t-il, ce qui se passe dans les classes de collèges en France au 21ème siècle. Celui qui a quitté depuis belle lurette les bancs de l'école de la République, ne peut être qu'effaré du niveau de déliquescence de ce service essentiel de la nation, pour utiliser de grands mots. Le scénario nous fait pénétrer dans une classe de 4ème d'un collège de banlieue où un jeune ...
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Si le film parait un peu plus long, c'est que Stéphane Brizé, le réalisateur de plusieurs films réussis sur le couple amoureux prend son temps pour nous laisser deviner à petites touches les méandres de ces retrouvailles entre une belle Italienne Alice (magnifique Alba Rohrwacher) perdue dans une province rohmérienne et un comédien reconnu, Mathieu (Guillaume Canet), en phase dépressive. Celui qui avait su filmer magnifiquement Judith ...
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Sans être un chef d'œuvre, ce film de Léa Todorov, empathique pour ses personnages féminins, se laisse regarder avec plaisir. L'approche des enfants handicapés témoigne d'une belle intelligence également. La rencontre entre la cocotte parisienne Lili d'Alengy (Leila Bekhti qui peine parfois à convaincre) et la médecin-pédagogue italienne Maria Montessori (lumineuse Jasmine Trinca) a tout d'un artifice de scénariste mais convient ...
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Belle idée qu'a eue Julien Carpentier d'aborder le problème du trouble psychique sous forme de "feel good movie". On zigzague tout au long de ce film entre les excès parfois grotesques d'une mère - Agnès Jaoui - en phase maniaque, qui s'est enfuie d'un établissement de soins, et la sagesse de son fils - un William Lebghill superbe - contraint de renouer un lien passablement distendu avec celle dont il s'est éloigné au fil de ses crises. ...
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On retiendra une belle composition de Benoît Magimel en vieux soldat bourru, blessé dans son corps par la guerre de 1870 et dans son amour-propre par l’irruption dans sa vie d’une femme « différente ». Le rapprochement de ces solitudes dans une campagne peu hospitalière, dominée par un hobereau plein de morgue - un Benjamin Biolay marmoréen et peu inspiré - progresse à pas lents (!) vers une conclusion ophélienne inattendue. Pour ...
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Véritable coup de cœur pour ce premier film en tant que réalisatrice de Paola Cortellesi. Pour qui garde une certaine nostalgie de ces films réalistes et populaires de l'Italie de l'après-guerre, en noir et blanc, c'est dans un véritable retour en arrière que nous plongent brutalement, au saut du lit pour ainsi dire, les premières images. Fortement rythmée, cette dénonciation du patriarcat, du machisme et de l'obscurantisme masculin, ...
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Une petite comédie enlevée, sans une once de gras, qui traite avec le sourire quelques unes des hypocrisies des années 20 en Angleterre mais que l'habitant du continent reconnaitra aisément, même à notre époque. Bigoterie, racisme, sexisme ne sont donc pas une invention récente...L'interprétation est remarquable, y-compris pour les caractères secondaires, le décor est superbement reconstitué, les dialogues savoureux. Il faut courir ...
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Ilker Çatak le réalisateur dont on devine, à travers son nom, l'origine allogène dans une Allemagne encore marquée par sa mauvaise conscience à propos de son traitement naguère des "non-aryens", attaque bille en tête les bons sentiments, le racisme latent et l'hypocrisie de la bonne conscience des classes a priori progressistes de son pays. Dans un collège allemand dont on devine qu'il s'inscrit dans une ville moyenne de la moyenne ...
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Malgré un titre plutôt stupide et sans grand rapport avec l’intrigue, il est difficile de rester insensible aux thèmes abordés dans ce film et en particulier, le rapport de chacun à la mémoire. Le film est bâti sur deux énigmes parallèles, l’une concernant un procès à Tel Aviv contre un ancien bourreau nazi que des victimes survivantes croient reconnaître, l’autre développe une rencontre entre un Israélien lunaire et ...
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Sur un thème déjà bien fréquenté -le héros méconnu, modeste mais courageux - et illustré jadis magistralement par Spielberg ( La liste de Schindler ) en 1993, James Hawes nous fait découvrir dans Une Vie l’illustre comportement d’un jeune bourgeois britannique, banquier de son état, Nicholas Winton. Ce héros de la deuxième guerre mondiale, interprété par un impérial Anthony Hopkins, sauvera quelques centaines d’enfants, ...
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