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Quand bien même l’effet de surprise n’est plus présent, Gladiator II est un très bon divertissement réalisé avec un budget hors normes par Sir Ridley Scott, réalisateur au savoir-faire qu’on lui connait. Mais au fond quel film de cinéma peut surpasser Gladiator I, sorti en Juin 2000. Aucun !
Cette suite fait la part belle à l’action et à l’aventure, sans temps morts, en laissant de côté la poésie et l’émotion du premier ...
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Quarante-huit heures en compagnie d’un migrant dans les rues de Paris en attente de sa demande d’asile. Alors qu’il devrait se reposer, Souleymane tente de survivre et court après le temps dans cette folle course contre la montre. Un véritable thriller contemporain, intense, vibrant d’émotion et palpitant.
L’odyssée sensorielle d’animaux en perdition dans un monde où les humains ont disparu. Cette perle d’animation qui nous vient de Lettonie est un éblouissement pour les yeux tant la qualité des images est parfaite, un éveil pour les oreilles tant les bruits de la Nature sont authentiques. Quand bien même cette fable écologiste possède de multiples niveaux de lecture, elle est un message fort à notre attention pour sauver la ...
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Une suite étonnante, mais dispensable au film Joker, du même Todd Phillips sorti en 2019, mais qui prend tout le monde par surprise dans son approche. D’aucuns diront que c’est lent, mal joué, ennuyeux ou insipide. Que l’on avait fait le tour du personnage avec le premier film. D’autres sans doute attendaient voir surgir Batman pour un duel au sommet. Non, du tout, ce film n’est pas un Comics (heureusement), c’est un drame humain ...
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Fin de règne pour Francis Ford Coppola, 85 ans, qui a tout investi dans son rêve ultime de cinéaste. Film totalement inclassable et inédit, Megalopolis est, à plus d’un titre, très perturbant mais il mérite le coup d’œil pour qui saura lire entre les lignes. Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais nombreuses thématiques sont abordées de façon peu commune, ce qui prête à la réflexion et instaure le débat. Le roi a enfin fait le ...
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Un film de ouf ?
Pas tant que cela en fait… plutôt un bon film de nostalgique des années 80, avec un son travaillé, une image léchée, une photographie recherchée, une bande son fabuleuse et, de temps à autre, des trouvailles visuelles et narratives très intéressantes.
Le film se suit dans avec engouement puisqu’il parle forcément aux gens de ma génération sur un des thèmes qu’il aborde.
Sorti de ce savoir-faire, nous ne ...
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Lauréat du Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes 2024, ce brulot iranien est captivant et perturbant de bout en bout. Vu depuis la sphère familiale, il scrute les mécanismes d’un régime totalitaire qui parvient in fine à détruire la cellule la plus intime. Des images authentiques viennent s’insérer par moment dans le récit, provoquant parfois un réel malaise.
PierFrancesco Favino est toujours aussi étincelant et charismatique, il livre une solide performance de ce polar à l’italienne, mais cela reste une histoire assez classique sur la corruption de la Police milanaise. Un bon moment de suspense, sans folie, et la ville de Milan magnifiée par une superbe photographie nocturne.
Fan absolu du réalisateur Michael Mann, je n’ai pas adhéré à cette tranche de vie du Commodore, centrée sur le dramatique accident des Mille Miglia, en 1957, et qui a failli mettre un terme à la Scuderia à l’époque. Certes la séquence de l’accident, en fin de film, est impressionnante et laisse sans voix. Mais c’est tout le reste du film qui pêche par une passivité et un piètre jeu d’acteurs qui nous met à rude épreuve ...
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Emilia Pérez est un spectacle résolument contemporain porté par un stupéfiant quatuor d’actrices. Pour son dixième film, Jacques Audiard livre une œuvre flamboyante inclassable, à la fois thriller, drame social, comédie musicale et charge politique contre la situation au Mexique. Cette fois, les sujets de société évoqués sont nombreux et le film est à leur service, non pas l’inverse. La narration est particulièrement audacieuse, ...
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Une dystopie relativement creuse et insipide sur une nouvelle Sécession aux Etats Unis, portée par un quatuor d’acteurs en décalage. Kirsten Dunst est fade comme jamais, et la jeune révélation Cailee Spaeny n’est pas crédible une seconde dans sa transformation en photographe de guerre intrépide et audacieuse. Seul Wagner Moura tire à mon sens son épingle du jeu. Beaucoup d’images choc, un certain regard sur le journalisme de ...
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Le pari audacieux de Kevin Costner pour réaliser l’œuvre de sa vie, à savoir faire revivre au spectateur la conquête de l’ouest par le prisme d’une multitude de personnages, tous égaux en termes de temps à l’écran, semble fou à l’heure où le public a de nouvelles attentes. L’acteur-réalisateur réussit néanmoins ce chapitre 1 avec des acteurs inspirés, des paysages sublimes et des séquences d’actions mémorables. La ...
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Si l’on fait abstraction de la bien pale interprétation d’Anaïs Demoustier et Pierre Niney, et que l’on accepte cette vision revisitée du roman originel d’Alexandre Dumas, alors nous passons un agréable moment de divertissement d’aventures calibré pour cibler tous publics. Néanmoins l’adaptation est longuette et aurait pu être raccourcie d’une petite heure à mon sens. Globalement, le spectateur passe un beau moment de ...
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Seconde partie tout aussi réussie que le premier volet, ce diptyque n’est en fait qu’un grand film d’aventures traditionnel de très bonne facture. Malgré les quelques anachronismes surprenants, on appréciera le punch de la réalisation, la qualité des acteurs et leur plaisir non dissimulé à jouer ces héros populaires dans l’inconscient collectif.
Le célèbre roman d’Alexandre Dumas est remis au goût du jour par un duo de réalisateurs inspirés, et un casting cinq étoiles : François Civil, Vincent Cassel, Pio Marmaï, Romain Duris, Eva Green, Vicki Krieps et Louis Garrel notamment. Au final, une première partie divertissante, menée tambour battant et sans prétention autre que divertir le spectateur. Pari réussi, vivement la seconde partie !
Un thriller conjugal sous haute tension, mené par une troublante Virginie Efira et un détestable Melvil Poupaud. Si elle limite au strict minimum le coté fantaisiste habituel de son œuvre, du fait de la gravité de son sujet, la réalisatrice Valérie Donzelli apporte néanmoins sa touche très personnelle à ce drame sur les effets dévastateurs de la violence psychologique, puis physique, au sein du couple.
George Miller, concepteur de la saga post apocalyptique Mad Max nous renvoie à Wasteland pour un cinquième épisode éprouvant à plus d’un titre. Sans Mad Max cette fois mais avec Furiosa, le spectacle est total, assourdissant et ébouriffant, bourré d’adrénaline et de trouvailles visuelles délirantes. En revanche, certaines images de synthèse ou effets spéciaux déplorables font vraiment jeu vidéo et l’aventure perd en ...
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Si elle souffre de quelques longueurs, cette seconde partie du space opera Dune de Denis Villeneuve est visuellement exceptionnelle et doit se découvrir en salles absolument. Curieusement, plus Timothée Chalamet gagne en charisme et est crédible dans les moments de bravoure, plus Zendaya devient agaçante avec ses mimiques qui frôlent la caricature. Tous les autres seconds rôles sont travaillés et nous attendons la suite avec impatience.
Le génie Denis Villeneuve a su capter l’aura de ce roman culte de science-fiction et nous offre un space opera virtuose de toute beauté, réputé inadaptable au cinéma. Tous les ingrédients sont ici réunis pour faire de ce diptyque un œuvre majeure du septième art, en espérant que les autres livres de Frank Herbert seront ensuite adaptés sur grand écran… avec un budget et une maestria équivalents.
Tout le monde n’est pas Quentin Tarantino, et "Sisu" le prouve, n’étant pas la pépite attendue. Si l’idée d’en faire un western en Laponie était intéressante à la toute fin de la Seconde Guerre Mondiale, le film tourne rapidement à vide malgré quelques scènes particulièrement réussies ; il en devient même pénible à force de répétition, de références écrasantes et de clichés éculés, à tel point que l’on souhaite ...
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Si elle met en scène un beau trio d’acteurs, cette comédie sociétale ne rend pas service à l’activisme en général, faisant passer les défenseurs du climat pour des bobos écervelés et dénués de toute réflexion. Venant du duo Tolédano-Nakache, et connaissant leur sensibilité, on pouvait espérer de la finesse d’écriture. Or, en plus d’un scénario indigent, de gags prévisibles et d’un humour particulièrement lourdingue, ...
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Ce biopic produit par sa famille à la gloire du prophète du reggae, Bob Marley, pouvait laisser supposer une hagiographie, mais il n’en est rien. L’histoire se concentre sur la brève gloire de cette icône de la world music, qui n’intéressait par Marley au fond. Seul son message aux Hommes comptait pour lui, porteur de paix, d’égalité et de liberté. Ce poète rasta est entré dans l’Histoire et nous laisse une œuvre éternelle. ...
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Si Joaquin Phoenix campe un Napoléon Bonaparte fidèle à ce que m’inspira le personnage, Sir Ridley Scott se contente d’illustrer les moments forts de sa vie comme on lirait un manuel d’Histoire. Les ellipses trop nombreuses nuisent à la cohérence de l’ensemble, mais il est difficile de résumer la vie d’un tel homme en 2h30. Se rangeant naturellement du côté des Anglais, le réalisateur manque cruellement d’objectivité et omet ...
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Biographie contestée par les proches, mais véritable hymne à la vie d’une jeune femme vibrante, moderne et déterminée, prête à affronter le monde sans pitié des marins, et accomplir son destin de navigatrice, FLO mise sur la performance de son actrice principale, éblouissante Stéphane Caillard, déjà remarquée dans Maroni, les fantômes du fleuve.
1969. Les Beatles, groupe anglais mythique, fondateur du rock, en pleine crise existentielle, se réunissent sur l’idée de Paul McCartney dans un hangar de Londres pour préparer en un temps record leur nouvel album et un concert live surprise sur le fameux roof-top de leur studio. Les Beatles sont donc les inventeurs de la télé-réalité, on les suit dans leur inspiration artistique, leur création musicale, avec leurs doutes, leurs envies, ...
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Pourquoi le génie Steven Spielberg s’est-il attelé à ce remake inutile d’un chef d’œuvre ? Pour son plaisir personnel sans doute…Si la qualité visuelle des images, les décors, les costumes et les scènes de danse son formidables et resplendissantes, le creux sidéral des dialogues et le manque de charisme du duo star laissent le spectateur de marbre.
L’indéniable talent de Martin Scorsese pour raconter des histoires méconnues des Etats-Unis d’Amérique n’a d’égal que celui de ses acteurs principaux Robert DeNiro et Léonardo DiCaprio (acteur et producteur) pour mettre en scène l’infamie dont la communauté indienne Osage fut victime à l’issue de la première guerre mondiale. Si DiCaprio en fait trop dans la grimace et frise le sur-jeu avec son rôle de péquenaud détestable ...
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Un trio d’acteurs inspirés pour ce dernier duel qui, à mon sens, se doit d’être vu en version française pour plus de réalisme historique. La trame est originale, elle dépeint le regard de trois protagonistes suite à un viol. Leur vision du méfait est très différente, selon leur rôle. Le contexte historique médiéval est très réaliste, Sir Ridley Scott dispose de moyens à la hauteur de nos attentes. La noirceur du propos ...
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Cate Blanchett est Lydia Tár, une cheffe d’orchestre réputée et redoutable, dont nous allons suivre la lente descente aux enfers. Si le propos est vraiment original et parlera aux inconditionnels de grande musique, le spectateur moyen pondéré courant normalisé peut s’ennuyer ferme lors de séquences bavardes qui ne lui évoquerons rien tant elles sont élitistes. Cependant, l’interprétation de Cate Blanchett, rude, charmeuse, ...
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Alternant sur plusieurs temporalités, ce biopic traité avec originalité par Christopher Nolan ne juge jamais son personnage (impeccable Cillian Murphy) et expose de façon juste et passionnante tous les enjeux scientifiques, politiques et humains de l’époque. Brillant exercice de style qui met parfois mal à l’aise par sa musique assourdissante. Mais quel casting !
Christian Bale est égal à lui-même dans ce rôle d’enquêteur torturé, donc très bon. Seulement voilà, le scénario tournant rapidement à vide, la longueur excessive du récit, et le reste du casting sont les trop nombreux points faibles de ce polar gothique qui évoque pourtant de façon originale la jeunesse du grand Edgar Allan Poe.
Produit par Martin Scorsese, cette réalisation de Joanna Hogg est un flamboyant hommage à la littérature britannique et à l’œuvre d’Alfred Hitchcock. L’actrice britannique Tilda Swinton réalise une élégante double performance, tout en champ/contrechamp, dans ce film subtil et délicat à la lisière du fantastique et qui embrasse avec force le thème du deuil. Parfaitement utilisé, le manoir victorien à l’inquiétante ...
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Cette chronique familiale évoquant la jeunesse de Steven Spielberg est le récit initiatique d’un jeune surdoué du 7ème art. La finesse du trait, la justesse du scénario et la qualité de l’interprétation permettent à cette œuvre très personnelle de découvrir le génie créatif du réalisateur acclamé dans sa plus grande intimité.
Autant la série de 5 saisons sur la BBC était un régal de complexité et de tension, porté par un Idris Elba exceptionnel de charisme tourmenté, autant ce "soleil déchu" est excessif, bourré de clichés, ridicule et prévisible en tous points. A croire que Netflix a le don pour faire du mauvais avec du bon. Même ce pauvre Idris Elba semble ne plus y croire lui-même. Quelle déception alors que la bande annonce était alléchante !
La finesse du trait, le jeu habité de Pierfrancesco Favino et l'atmosphère mélancolique de la ville en tant que personnage sont les atouts de "Nostalgia", une histoire napolitaine sensible et amère.
Dans cette fresque irrévérencieuse sur la naissance de Hollywood, le réalisateur Damien Chazelle met nos nerfs à rude épreuve, mais c’est le prix à payer pour capter ces instants insolites, tantôt drôles, parfois glauques, sordides mais toujours fugaces auxquels ont été confrontés les acteurs et techniciens du cinéma à ses prémices. Grandeur et décadence : la séquence d’ouverture à elle seule est particulièrement éprouvante ...
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