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Les histoires d'amour finissent mal en général. Jerry Schatzberg, qui s’était déjà intéressé dans son précédent film aux dérives de la toxicomanie, retrouve avec « Panique à Needle Park » un sujet qu’il connait bien. Mais loin du strass et des paillettes du show business qui pouvaient encore donner l’illusion dans « Portrait d’une enfant déchue », « Panique à Needle Park » ressemble davantage à une plongée quasi ...
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Bien avant Jacques Deray et son « Borsalino », Maurice Tourneur décidait avec « Justin de Marseille » de s’intéresser au revers du décor marseillais et notamment aux mafias qui rongeait déjà la ville. Un sujet plutôt nouveau dans l’univers du cinéma français. Mais Tourneur, qui revenait d’un long intermède en Amérique au cours duquel il avait connu les grandes heures de la prohibition, allait pouvoir insuffler une modernité ...
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A l’évidence, le réalisateur connait ses classiques sur le bout des doigts et l’ombre des grands maitres du genre planne comme une évidence sur toute la première partie du film. On pense ainsi à John Ford (dont l’intrigue fait furieusement penser à celle de « La prisonnière du désert »), à Howard Hawks (pour l’amitié virile, pour ses personnages, comme le vieil adjoint amoindri tout droit sorti de « Rio Bravo ») ou encore à ...
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Avec Randonneurs amateurs, Ken Kwapis, habitué aux comédies grand public, nous convie à une sympathique balade dans les Appalaches avec deux vieux routards qui se lancent un dernier défi pour se prouver qu'ils sont encore vivants. Le film ne sort pas nécessairement des sentiers battus pour prendre les chemins de traverse espérer mais offre une jolie réflexion sur l'amitié et le temps qui passe. Il bénéficie surtout d'un casting quatre étoiles.
C’est bien connu, l’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs. Surtout quand il s’agit d’affaires politiques et militaires. L’Etat d’Israël a ainsi longtemps joué de cette image de petit poucet vainqueur, cultivant ainsi le mythe de David triomphant seul du géant Goliath. Pourtant, loin des images popularisées par les médias du succès militaire israélien fulgurant (les chaussures abandonnées par milliers dans le désert ...
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Avec « Babysitting », Philippe Lacheau surfait sur la vague des grands succès populaires des comédies américaines de ces dernières années. Des comédies potaches et franchement déjantées, basées le plus souvent sur un concept simple : une fête qui dégénère au point d’échapper à tout contrôle de perdre l’un ou les membres de l’aventure en cours de route, et les intervenants, comme les spectateurs, reconstruisent après coup ...
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A bord du baleinier Essex, c’est bel et bien à un grand film d’aventures que nous convie Ron Howard : affrontements virils entre un capitaine novice issu d’une lignée de navigateurs et son second plus expérimenté mais mal né et scènes époustouflantes de tempêtes en mer et de chasse au harpon assurent un (grand) spectacle de qualité. Mais c’est dans sa seconde partie, quand le cinéaste filme l’expérience humaine des naufragés ...
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Avec « Mirage de la vie », Douglas Sirk délaisse les drames romantiques qui ont fait sa renommée pour signer une grande fresque à portée plus générale sur l’Amérique des années 50. Une grande saga sociale, à la fois féminine et féministe. Après s’être attaqué de façon plus ou moins explicite au puritanisme (« Tout ce que le ciel permet »), à la cupidité et à l’argent (« Qui donc a vu ma belle ? », « Ecrit sur du ...
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Par une mise en scène extrêmement soignée et complexe, reposant en grande partie sur un habile jeu de miroirs (les personnages hors cadres qui apparaissent dans un reflet de miroir ou sur une photographie, ou encore, la dernière scène où Marylee se retrouve prisonnière de sa condition, dans la même posture que le portrait de son père qui trône derrière elle), ainsi que sur un quatuor d’acteurs formidables (Robert Stack et Dorothy ...
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« Tout ce que le ciel permet » est une sorte d’instantanée dans l’Amérique idéale des années 50 : une petite ville bourgeoise de banlieue, avec ses allées pavillonnaires propres et élégantes et son église. Et surtout sa population de parfaits WASP friqués, tous modèles de moralité et de vertu. Dans ce décor de carte postale, Sirk imagine une situation incongrue et immorale pour l’époque : une jeune veuve entre deux âges ...
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Intelligemment écrit - rarement un film avait montré avec une telle acuité la nazification de la société (à part peut-être, dans une forme plus légère, « Cabaret » de Bob Fosse) - captivant de bout en bout, « Elser : un héros ordinaire » est un film magistral à découvrir absolument. Hischbiegel signant là un très bel hommage au courage d’un homme libre jusqu’au bout.
Film métaphorique s’il en est, « La terre éphémère » est une réflexion sur la condition de l’Homme en temps de guerre : comment réussir à subsister ? Comment trouver sa place ? Comment se construire une ile à l’écart d’une guerre qui n’est pas la sienne ? Sur le fond, « La terre éphémère » est un joli film introspectif plein d’espoir. Le film se mérite, mais demeure au final un très bel objet cinématographique.
Hommage au cinéma américain et aux grands mélos des 50's, "Loin du Paradis" est une libre adaptation, plus sombre et pessimiste de "Tout ce que le ciel permet" de Douglas Sirk. Reprenant tous les grands thèmes de la critique sociale américaine chère à Sirk (hypocrisie, puritanisme, racisme), "Loin du paradis", s'impose comme un grand film des années 2000.
Avec son récit éclaté en forme de puzzle dont il manque des pièces et son twist final, "Suspicions" fait penser de par sa forme aux grands thrillers à succès des années 2000 type "Sixième sens". Mais l'intrigue un peu bancal et l'interprétation pas forcément hyper convaincante empêchent le film de prendre pleinement son envol.
la force du récit repose sur l’acidité et le cynisme quasi subversif avec lequel il dénonce une société totalement corrompue, marquée par une collusion forte entre les gangsters et la classe dirigeante (à l’image de l’amitié entre Mackie et le chef de la police). D’ailleurs, comble de l’immoralité, les gangsters ne se contentent pas de voler les banques mais finissent par la racheter. Tandis que la masse des pauvres hères - ...
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Hommage au ciné de genre US des 70's et 80's, aussi bien aux thrillers mécaniques (comme "duel" ou "driver") qu'au slasher, "Night fare" réussit le pari de l'efficacité malgré une économie de moyens évidente. Pas toujours complètement convaincant, le film s'assume cependant comme une honnête petite série B sympa à regarder.
Près de dix ans après le succès du "Cauchemar de Darwin", Hubert Sauper retrouve son terrain de jeu préféré, l'Afrique, dont il se sert comme décor pour dénoncer de façon corrosive les méfaits du néocolonialisme et de la mondialisation. Un film fort, une nouvelle fois. Pour un constat terrible.
Le réalisateur prend un malin plaisir à imaginer des situations et des rebondissements tous plus improbables les uns que les autres, visant à entraver le bon déroulement de l’inévitable affrontement entre les deux hommes (irruptions imprévues d’un couple au bord de la crise de nerf, d’un grand-père libidineux ou encore d’une ex maitresse hystérique et vengeresse), créant une ambiance des plus cocasses. Le film se permet ainsi ...
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Le ton volontiers cynique et le tranchant des dialogues, jouant à fond la carte de l’humour noir, font la saveur du film, rappelant par moment l’humour noir des premiers Danny Boyle. De même que le regard un peu ironique sur la production musique de l’époque (les ersatz de Spice Girls qui finissent par être engagées, le rappeur camé...). La qualité de l’interprétation, quelques bonnes idées de mise en scène (le héros qui ...
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S'inspirant d'un fait divers réel qui avait défrayé la chronique américaine, Eva Husson signe avec "Bang Gang" un film sensuel sur les dérives adolescentes. Une œuvre culottée et déculottée!
Un bon polar populaire, qui sait habilement surfer entre réalité historique (l'atmosphère faussement légère de la Belle Epoque est parfaitement restituée) et fiction policière.
Le film jouit ainsi d'un casting phénoménal et souvent à contre emploi, comme Edouard Baer en violent au grand coeur, ou Olivier Gourmet enfin tete d'affiche d'un film diffusé dans plus de 30 salles en France!!!
Et ils excellent tous dans ces roles où on ne ...
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Je dois avouer quelque chose d'inavouable, j'espère que vous ne me jugerez pas trop sévèrement, vous mes frères d'allociné!!! Voilà, j'ai ri à ce "Norbit" que toute la presse a détesté. J'y peux rien, les excès monstrueux et les grimaces d'Eddy Murphy, ses répliques potentiellement cultes, et ses gags plus scatos graveleux que tarte à la crême m'ont vraiment déridé les zigomatiques.
Certes, c'est assez biodégradable une fois ...
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Attention chef d'ouevre!!! Un de ces films qui passe un peu inaprçu auprès du grand public et qui pourtant ne laisse pas indifférent. Il faut dire qu'il ne manque pas de qualités: scénario béton plein de rebondissements qui tiennent en haleine jusqu'à la fin, acteurs formidables (Cassel tient ici un de ces meilleurs rôles, Bohringer et Ecoffey prouvent également qu'ils sont trop rares au cinéma), et une mise en scène ultra stylisée. ...
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Un film magnifique, sur le dur passage de l'adolescence à l'âge adulte. La qualité du film vient surtout de l'univers original et personnel que Braff réussit à y insuffler. Les scènes décalées sont ainsi nombreuses et viennent ajouter un peu d'humour dans cette chronique douce amer...
La musique est très présente, choisie judicieusement, et s'incère parfaitement dans ce film. Natalie Portman y est sublime par son jeu et par la mise en ...
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Un vrai petit bijour ce film!!!
Payne a des airs de Woody Allen (du moins lors de ces vieux films vraiment inspirés) pour décrire les difficiles tribulations des ces quadras un peu paumés par les aléas de la vie...
Le jeu des acteurs est remarquable, et le vin est ici utilisé comme métaphore de la vie, d'une manière très poétique.
On rit, on est ému, et comme avec le bon vin, on en reprendrait bien un dernier verre, pour la route!!!
Payne a des airs de Woody Allen (du moins lors de ces vieux films vraiment inspirés) pour décrire les difficiles tribulations des ces quadras un peu paumés par les aléas de la vie...
Le jeu des acteurs est remarquable, et le vin est ici utilisé comme métaphore de la vie, d'une manière très poétique.
On rit, on est ému, et comme avec le bon vin, on en reprendrait bien un dernier verre, pour la route!!!
Grands espaces, grands sentiments, grands acteurs (premier grand rôle au ciné de Montgomery Clift)...tout est réuni pour faire de ce film un grand film, un énorme western.
Malgré la réalisation impécable et tous les éléments précédement cités, on peut reprocher au film certains éléments caractéristiques des films des années 40 qui semblent désuets aujourd'hui et qui gachent un peu le plaisir: les méchants indiens, le machisme ...
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Vraiment un pur moment de bonheur!!!
Un film totalement déjanté, des vannes qui fusent, des répliques décalées et drôles...un esprit tout à fait rock'n'roll!!!
Ne le ratez pas cet ovni, il deviendra très vite culte, façon pulp fiction!!!
Un film totalement déjanté, des vannes qui fusent, des répliques décalées et drôles...un esprit tout à fait rock'n'roll!!!
Ne le ratez pas cet ovni, il deviendra très vite culte, façon pulp fiction!!!
Le dernier bébé pixar était annoncé comme le chef d'oeuvre du genre. Et si le résultat est sympathique, il ne sera pas pour autant mémorable. Cette histoire de voitures sur fond de morale de vie (le succès et la gloire ne sont pas les valeurs les plus importantes) et d'Amérique idéalisée, et nostalgique de certaines valeurs en déclin (autour de la mythique route 66) façon Eddy Mitchell sonne un peu faux. Les gamins les plus jeunes ...
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Je crois que tout est dit. Ce n'est pas un film, c'est LE film. Lucas parvient à joindre les deux trilogies de manière limpide et logique, sans télescopages. Nous connaissons enfin tout de l'évolution d'Anakin, personnage central de la saga. De son initiation aux arts jedi, son amour pour Padme, et son passage du côté obscur...
Lucas se paye même le luxe de nous emouvoir, notament par le monologue d'obiwan ou la prise du temple...
On ...
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Je suis tombé sur ce film par hasard...la vache!!! j'ai pri une de ces claques!!!
Une ambiance à la fois lente et pesante, un climat des plus orageux tout le long du film dont on attend l'explosion...
Tous les thèmes du genre sont ici abordés tels l'enfermement (rappelant Rio Bravo ou Assault) ainsi que la révélation d'un homme face la menace (rappelant le vieux fusil)...Une superbe évocation de la violence aussi bien physique que morale ...
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Viens nous voir à Galaswinda laladirladada y'a du soleil y'a des nanas laladirladada!!!
Il n'y a pas d'autres termes que "culte" pour qualifier ce film, alors pardonnez mon manque d'originalité!
Non seulement le scénario et les dialogues (très provocateurs pour l'époque) sont très bien sentis, mais en plus avec les années et le fait que tout le monde les connaissent par coeur, cela rend le tout encore meilleur.
Ce film marque aussi le ...
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Ce film m'a fait passer un excellent moment. L'histoire, pas forcément originale, à au moins le mérite de parler au plus grand nombre d'entre nous. Une vraie comédie romantique avec de vrais personnages ordinaires, avec leur doute et leur faiblesse...
Cusack y est phénoménal, et bien entouré par d'excellents seconds rôles (Jack Black en tête).
Pour couronner le tout, la musique, très présente, est très bien choisie.
Seul petit ...
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Ok le film est très léger et sympathique. Ok les répliques d'un humour très british façon Allen font mouche à chaque coup. Ok Splendini est un personnage coloré et marrant. Ok Scarlett est...toujours Scarlett, c'est à dire la 8eme merveille du monde (et encore les mots me manquent lorsqu'il s'agit de parler d'elle!).
Et pourtant. Pourtant on aurait aimé un peu plus d'originalité. On aurait aimé être surpris. On aurait aimé tellement ...
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Peut-être le plus grand film de Costa-Gavras. Un film haletant, avec une pleiade d'acteurs, dont les destins sont liés tout au long de cette enquête et de ce combat pour la démocratie et la vérité perdue d'avance, qui débouchera sur un coup d'état proche de celui des colonels grecs.
Le plus grand film politique qui soit.
Le plus grand film politique qui soit.
Un Stanley Donen mineur qui joue sur la tromperie entre ses partenaires. Un thème qu'il reprendra avec plus d'aidance quelques années plus tard dans Charade. Indiscret, de par ses thèmes (le mariage, les relations hors mariage, le jugement de la société) apparaît comme étant terriblement désuet. Reste un grand cary grant, toujours magnifique en pince sans rire, qui livre en prime un grand numéro de danse.
Un film magnifique, peut etre le plus beau de Ford. Tous les éléments y sont réunis pour faire un grand film. Tout d'abord, il nous dresse un formidable portrait social des régions minières galloises du 19eme siècle. Par ailleurs, on suit les tribulations de ces populations et plus particulièrement d'une famille de mineurs typique à travers les yeux d'un petit garçon. On rit avec eux, on pleure avec eux, et on ressent réellement la joie ...
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