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Le scénario hésite entre thriller ludique et teenmovie gnan-gnan, heureusement les acteurs sauvent un peu la mise.
Un survival fataliste, une sorte d'"Open Water" dans la jungle, ou les moments d'horreur, distribués avec parcimonie, viennent plutôt de la paranoïa des protagonistes qui les mène à l'auto-mutilation que des éléments extérieurs à la limite du grotesque.
Une épopée didactique un peu vaine, filmée à l'ancienne, que l'on suit sans émotions. Le casting asiatique est plaisant avec Michelle Yeoh et Chow Yun Fat, mais Rhys Meyers apparait bien transparent dans ce récit quelque peu laborieux.
Tout est ridicule et tombe à plat dans ce film drôle comme une pub 118 218. Seul truc sympatique : la bande originale soul. A éviter.
Comment Rolland Joffe, le réalisateur de la dechirure, a-t-il pu pondre un nanard aussi prévisible, c'est le plus grand mystère de ce film qui ne comblera même pas les fans de Kim Bauer dont la beauté plastique n'est même pas exploitée. A eviter.
Une série B au scénario sans grande surprise mais magré tout assez bien mené, le duo d'acteur faisant la différence
Après un Narc sombre et intense, Carnahan propose un polar décomplexé qui emprunte les dialogues de Tarantino, l'intrigue tarabiscotée du Revolver de Ritchie et la mise en scène sous adrénaline de Tony Scott. Le tout se regarde sans déplaisir mais n'évite par l'impression de déja vu ailleurs peinant à trouver ses propres marques. Rôles furtifs mais originaux de Ben Affleck et Alicia Keys.
Bénéficiant d'une photographie soignée, d'une bonne dose d'action violente et parfois gore, Pathfinder aurait pu rivaliser avec Apocalypto. Malheureusement, le scénario creux, le manque de présence des acteurs et les situations parfois grotesques ( descente de luge ) le laisse au niveau du divertissement estival de série Z.
Un film qui s'écoute grâce a la prestation puissante de l'oscarisée Jennifer Hudson ; le scénario, à l'inverse, se ramoli façon guimauve et seul Eddy Murphy maintient un semblant d'âme dans ce show très Hollywoodien.
Une esquisse bienvenue mais partielle de l'Apartheid en Afrique du Sud qui se perd en démonstration et néglige l'émotion. Qui trop embrasse mal étreint ...
Une mécanique hollywoodienne qui distille quelques scènes chocs, soupoudrées parfois d'un peu d'ironie, mais le scénario manque de surprises et le paternalisme occidental n'est jamais très loin. La prestation des acteurs n'est cependant pas en cause, celle de Di Caprio étant une des satisfactions du film.
Après Sophie Scholl, le cinéma allemand revisite une nouvelle fois les heures sombres de son histoire avec un film d'une rare intensité emotionnelle. Même si l'univers terne de l'Allemagne de l'Est d'avant la chute du mur rend le film assez austère, la mécanique du système vécu par les ex-habitants de la RDA est décrite avec une précision chirugicale à travers le couple d'artiste et l'agent de la Stasi. A noter l'excellente musique de ...
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Sorte de fable sur le modèle économique américain, ce film essaye avec beaucoup de lieux communs de prouver que la formule travail=argent=bonheur est le seul modèle viable (toute ressemblance avec le programme d'un candidat à la présidentiel ne serait que coincidence ). Même si la relation père-fils joue un maximum sur le pathos, les tribulations répétitives de Will Smith deviennent vites ennuyantes et leur conclusion décevante.
Une passion amoureuse décrite avec soin par Max Ophuls. C'est brillamment interprété et la reconstituant du Vienne du XIXème siècle est très juste.
Sur les traces de Donnie Darko, un scénario plutot bien ficelé qui embrouille passé et présent. Dommage que contrairement à son prédecesseur il ne maintienne aucun mystère et se contente d'une fin un peu convenue. Sympa malgré tout.
Film (trop ?) expérimental, exercice de style annonçant le terrible Elephant, Gerry est un film beau et chiant. Beau parce que la photographie est à la hauteur de l'immensité du désert, les long plans-séquences, l'accompagnement musical, favorisent l'introspection, émerveillent, envoûtent. Chiant aussi parce que, comme le désert il est vide de tout, scénario, dialogues et même sentiments, un espèce de Paris-Dakar cinématographique ...
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Après la déception de "Planète des singes", on pouvait s'attendre à un retour gagnant de Burton dans la lignée de Sleepy Hollow ou Edward Scissorhand.
Bien sûr, il y a cet univers visuel si personnel, aux personnages fantasques, aux décors tortueux, mais qui paraissent ici quelque peu déjà vu.
Il y a aussi le charme poétique du récit, qui malheureusement reste plutôt très convenu et sans réel contraste et qui finit par sombrer ...
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Sans crier au chef d'oeuvre, un long métrage qui tient la route avec son mélange de romantisme à l'ancienne et ses quelques morceaux de bravoure. Une production Ridley Scott assez honorable.
Expérience étrange, film innotable dans l'instant. Le vide sidéral du scénario nous ramène au Gerry de Van Sant, l'extrème violence de son épilogue à Irréversible. Derrière ça, reste un film sur l'incommunicabilité des êtres, remarquable dans sa prise de son, avec une belle utilisation de la caméra. Ce qui reste du film c'est forcèment sa fin extrême en contraste profond avec le désinteressement progressif entrainée par le ...
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Même si l'austérité est de mise dans la mise en scène et que l'on peut regréter une musique parfois envahissante et inadaptée, voici un film historique qui joue son rôle pédagogique.
Dans la lignée de "La chute", tout se joue ici en huis-clos dans des confrontations de personnages forts. L'interprétation de l'héroine est très émouvante jusqu'à l'épilogue tragique qui nous laisse longtemps réfléchir sur le courage de ces gens fâce à la barbarie.
Dans la lignée de "La chute", tout se joue ici en huis-clos dans des confrontations de personnages forts. L'interprétation de l'héroine est très émouvante jusqu'à l'épilogue tragique qui nous laisse longtemps réfléchir sur le courage de ces gens fâce à la barbarie.
Un roman-photo bourré de clichés sur l'Italie qui semble s'être arrété d'évoluer depuis La Dolce Vita (même le rôle masculin principal se prénomme Marcello). Reste le charme de Diane Lane et de superbes images de cette région qui font de cette romance un bon film de vacances.
Des les premières secondes, on sent que l'on va avoir un bon film.
Paysages magnifiques, sobriété (voire aridité), des dialogues : du cinéma à l'ancienne qui prend le temps de s'attarder sur un regard, sur des objets.
Tout au bout, une séquence finale en forme de gunfight assourdissant, qui contraste avec la retenue du début. Un parti pris d'authenticité, face à l'originalité qui est tout à l'honneur de K. Costner.
Paysages magnifiques, sobriété (voire aridité), des dialogues : du cinéma à l'ancienne qui prend le temps de s'attarder sur un regard, sur des objets.
Tout au bout, une séquence finale en forme de gunfight assourdissant, qui contraste avec la retenue du début. Un parti pris d'authenticité, face à l'originalité qui est tout à l'honneur de K. Costner.
Efficace sur certains points, souvent glauque, la copie pêche par sa mise en scène ciblée "ado" et perd la puissance psychologique de son modèle.
Faisant suite à l'excellent mais plus romantique "Before Sunrise", on y retrouve le couple du premier film pour une ballade pressée dans le Paris touristique qui fait parfois penser au cinéma d'Eric Rohmer. Des retrouvailles entre amertume et nostalgie servies par des dialogues fouillés et deux acteurs formidables : le romantique Ethan Hawke et l'angélique Julie Delpy. Coup de coeur assuré.
L'interprétation est irréprochable mais on ne peut pas dire que le scénario soit suffisamment captivant pour intéresser le néophyte en peinture abstraite. Ce film comblera peut-être les amateurs d'art moderne, les autres risquent de s'ennuyer dans cette univers qui oscille entre peinture et névrose.
Après "Open range" et "Cold mountain", le retour en 2004 du western qui s'étire en longueur(2h20). Ron Howard nous propose un film bien interprété (Kate Blanchet est formidable) mais au scénario mal ficelé qui n'évite pas de pénibles longueurs (séquence de chamanisme assez ridicule) et surtout un discours assez ambigu voir même raciste sur les Indiens qui sont quand même montrés pour la plupart comme des êtres sans grande humanité.
Cette réunion de bobos friqués parlant de [Q] avec l'accent de Céline Dion peut énerver. Cependant le réel potentiel du film est dans ses dialogues souvent incisifs, parfois justes, malgré une tendance au pathos parfois génante.
Par contre la réalisation ne mérite vraiment pas un César.
Par contre la réalisation ne mérite vraiment pas un César.