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En 1994, un dénommé Chauvet découvre une grotte inconnue au fin fond de l'Ardèche. Celle-ci ne sera pourtant jamais ouverte au public, pour une raison simple : elle contient les plus belles peintures rupestres connues à ce jour, faisant passer celles des grottes de Lascau pour de l'art contemporain : elles datent en effet de 40.000 ans.
Herzog a l'autorisation unique (il le dit dans le film, c'est sans doute la seule fois où l'on pourra ...
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C'est la première fois que les Dardenne filment une star. D'habitude, ils ont révélé des acteurs qui sont devenues des stars (Jérémie Rénier, Olivier Gourmet, Emilie Dequenne), mais jamais encore ils n'avaient filmé quelqu'un d'aussi connu que Cécile de France au moment où ils la filment. J'avais peur car je n'avais jamais aimé le travail de cette actrice. Peut-être tout simplement parce qu'elle n'avait jamais été filmée.
Les ...
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Avec ce film, de Oliveira choisit d'adopter le ton des contes fantastiques de la fin du 19ème / début du 20ème siècle (ceux de l'époque de sa naissance en somme), comme ceux de Maupassant, de Poe ou d'Oscar Wilde, pour réaliser un film ô combien troublant qui brasse un nombre incalculable de choses en rapport direct avec le cinéma. Le sujet en lui-même, et la façon de la traiter, ne parlent que de cinéma. Soit comment redonner vie à ...
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je m'en doutais... comme son premier long, "l'année suivante", le nouveau film d'Isabelle Czajka est excellent ! l'air de rien, avec une mise en scène discrète mais implacable, des comédiens d'une justesse incroyable - Anaïs Demoustier est vraiment en train de devenir ma 'jeune' comédienne favorite, Pio Marmail n'en fait pas trop, chaque second rôle parfait -, Czajka réussit son film avec une grâce évidente. Mais surtout, elle s'affirme ...
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C'est un croisement entre la veine mystique de Brisseau - Céline, L'ange noir - et sa veine recherche désespérée du plaisir sexuel féminin - ses derniers films. Brisseau filme ça avec une naïveté salvatrice, aucun second degré, et une croyance en le cinéma qui force l'admiration. Il y mêle une reflexion scientifique sur la création de notre monde et sa possible fin qui partout ailleurs paraîtrait cliché et digne d'un devoir de ...
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Manoel de Oliveira a 100 ans, et c’est pourtant le plus jeune des cinéastes en activités. En même temps, il incarne le Cinéma a lui tout seul, il l’a quasiment vu naître, et il réalise, en 2008, l’un des plus beaux films de l’année et un très beau film dans sa carrière, d’une constance incroyable. Oliveira est l’un des quatre piliers qui faisaient que le cinéma était encore debout. Depuis qu’Antonioni est mort, le cinéma ...
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c'est absolument fantastique !!!
le premier très grand film de l'année.
visuellement "le bannissement" rappelle le tarkovski du "Miroir", mais il ne le copie jamais, c'est plutôt une figure tutélaire bienveillante au dessus de lui. Il y a aussi du Dumont dans ce film, par son approche ésthétique du déterminisme et de la fatalité. Fatalité que l'on retrouve ici faisant echo avec la littérature Russe 18 et 19è de Gogol à ...
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et c'est évidemment hyper bien.
comme quoi on peut faire un film magnifique avec 3 bouts de ficelle.
comme quoi c'est dans notre tête, autant que sur l'écran, que se font les films.
comme quoi un récit pur, linéaire et méthodique, peut être générateur des rêves les plus profonds.
comme quoi, comme le prouve déjà Perec, mathématiques et poésies sont les meilleures amies du monde.
comme quoi, on tient là un sacré cinéaste ...
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c'est mignon, on a envie d'aimer,
mais ça ne vient pas,
c'est mal tourné, mal scénarisé,
heureusement que c'est bien joué.
au final, ça ressemble à un épisode de friends étiré mixé avec un épisode de la saison 1 de Popstars.
mais ça ne vient pas,
c'est mal tourné, mal scénarisé,
heureusement que c'est bien joué.
au final, ça ressemble à un épisode de friends étiré mixé avec un épisode de la saison 1 de Popstars.
Minnelli fait Son film de Guerre, et encore une fois c'est splendide. j'ai beau avoir préféré "comme un torrent" ou encore "celui par qui le scandale arrive", il faut bien dire que nous avons ici son film le plus sombre.
très beau film ambient, c'est son "millenium mambo" en somme, devant lequel j'ai quasiment pioncé tout le temps, et je pense que c'est le seul bon état pour appréhender ce film.
tout le temps en apesanteur, ce film est à l'instar du dernier Lynch, plus proche d'un disque que d'un film... un disque d'ambient... une sorte de Skateboards of Canada.
sinon, c'est une très belle compile de GVS, toute son oeuvre est condensée ici dans une ...
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bertolucci filme ici parmi les plus beaux paysages du monde.
mais il le fait de telle manière qu'on est entre un téléfilm d'M6 et un catalogue "Maisons & Jardins".
Sinon, le film est vraiment très mauvais, et le seul point de comparaison que je lui ai trouvé est "Le Jour et la Nuit" de mon chéri BHL. C'est tout aussi prétentieux, stupide, faussement poétique et littéraire... Totalement con et creux... mais surtout inofensif
mais il le fait de telle manière qu'on est entre un téléfilm d'M6 et un catalogue "Maisons & Jardins".
Sinon, le film est vraiment très mauvais, et le seul point de comparaison que je lui ai trouvé est "Le Jour et la Nuit" de mon chéri BHL. C'est tout aussi prétentieux, stupide, faussement poétique et littéraire... Totalement con et creux... mais surtout inofensif
j'ai beaucoup aimé.
c'est un grand film.
Allen reprend le motif central de Match Point - le meurtre - pour le retravailler dans un étirement total puisqu'il en fait le corpus de son nouveau film, en en filmant causes et conséquences.
Le truc sidérant dans un film, c'est que c'est une tragédie grecque au sens le plus strict du terme. Aucun second degré (quelle joie), un vrai film sérieux au 1er degré comme ça fait longtemps que je ...
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James Foley (réal. de "Comme un Chien Enragé") tourne ici son "Cinema Paradiso" sous la Grande Crise Américaine.
On ne peut pas dire que ce soit "mal" fait, mais alors c'est d'un neuneu, et surtout c'est chiant comme la pluie
On ne peut pas dire que ce soit "mal" fait, mais alors c'est d'un neuneu, et surtout c'est chiant comme la pluie
alors oui, il y a dans ce film de belles choses, de belles images (cartes postales ?).
Mais qu'est que c'est long ! Mais qu'est-ce que c'est poseur !
Et pourtant, l'échec du film ne vient pas d'un potentiel caractère prétentieux; il est plutôt à chercher dans la forme.
C'est un film on ne peut plus classique - soit disant un western - mais il refuse la forme classique, il refuse la narration western, pour chercher à reproduire des tics ...
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étrange film.
c'est à la fois kitschissime et machiste,
mais en même temps assumant totalement la sexualité comme mode de pensée, sans barrière sociale, et donnant aussi, et parallèlement, le rôle de puissance à la femme.
étonnant que ce film ait autant cartonné dans les 70's
c'est à la fois kitschissime et machiste,
mais en même temps assumant totalement la sexualité comme mode de pensée, sans barrière sociale, et donnant aussi, et parallèlement, le rôle de puissance à la femme.
étonnant que ce film ait autant cartonné dans les 70's
le anderson que j'ai préféré
l'anti-amélie poulain.
ce qui est dommage avec ce cinéaste, c'est le cas pour ces 3 films, c'est qu'il créé des univers excellents, des personnages géniaux, tout fourmille de détails, de précisions, tout est magnifiquement en place, mais ça ne décolle pas. En fait, Anderson ne sait pas ou n'a pas envie de narrer, et c'est bien dommage. il ne s'intéresse qu'au paratexte, mais en tout cas il le fait très bien !!!
l'anti-amélie poulain.
ce qui est dommage avec ce cinéaste, c'est le cas pour ces 3 films, c'est qu'il créé des univers excellents, des personnages géniaux, tout fourmille de détails, de précisions, tout est magnifiquement en place, mais ça ne décolle pas. En fait, Anderson ne sait pas ou n'a pas envie de narrer, et c'est bien dommage. il ne s'intéresse qu'au paratexte, mais en tout cas il le fait très bien !!!
très bon film
aride, sec, dur, froid, tranchant comme la lame d'un couteau, âpre.
on pense à du rohmer dark, ou à du herzog période Kaspar Hauser.
aride, sec, dur, froid, tranchant comme la lame d'un couteau, âpre.
on pense à du rohmer dark, ou à du herzog période Kaspar Hauser.
je n'ai pas d'avis tranché sur ce film, je l'ai juste trouvé médiocre, à la limite de l'insignifiance.
je l'ai préféré à "history of violence", notamment car il est plus cohérent, mais ça ne veut pas dire grand chose.
cronenberg a malheureusement compris qu'en ne se cassant plus le cul il récolte tout autant de louanges et en plus fait des entrées. alors il ne se casse plus le cul, et fait des films pépères...
c'est d'autant plus ...
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magnifique.
un film poétique, contemplatif, symbolique, triste, mais en même temps parfois très drôle (la 1ère séquence avec le jeune gérard depardieu).
qu'est-ce que j'adore Duras ! c'est l'une de mes cinéastes préférés
un film poétique, contemplatif, symbolique, triste, mais en même temps parfois très drôle (la 1ère séquence avec le jeune gérard depardieu).
qu'est-ce que j'adore Duras ! c'est l'une de mes cinéastes préférés
bon petit film très humble qui ne vaut, et c'est une énorme qualité, que par sa mise en scène.
lumet énonce un fait très simple, et s'applique à le mettre en scène de manière ludique et ingénieuse, sans jamais tomber dans l'effet gratuit.
et pourtant, malgré cela, on n'accroche pas plus que ça, sans doute parce que lumet ne prend pas le temps de travailler ses personnages - pourtznt tous très bien interprétés -.
Le sujet est ...
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très beau film, d'une incroyable densité.
mise en scène magnifique, et photographie splendide de Ghislain Cloquet (qui a aussi signé celle de "Nathalie Granger" de Duras)
mise en scène magnifique, et photographie splendide de Ghislain Cloquet (qui a aussi signé celle de "Nathalie Granger" de Duras)
j'ai aimé modérément.
disons que j'aime beaucoup la construction du film, c'est un peu le négatif d'"erin brokovich", c'est un film sérieux qui énonce des faits et qui les résoud. En ce sens c'est très proche d'un certain cinéma à thèse américain des 70's.
j'aime aussi beaucoup clooney, ainsi que pollack, toujours excellent en acteur.
après... je n'aime pas comment le récit est compliqué au début, alors qu'en fait ...
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En adaptant pour la seconde fois Agatha Christie (après "mon petit doigt m'a dit"), on sent bien que Thomas se fout complètement de son intrigue brinquebalante, et qu'il s'intéresse à l'évolution et aux circonvolutions de ses personnages, et à la manière de les mettre en scène.
Très très proche des derniers Chabrol et des derniers Podalydès (on jurerait "le parfum de la dame en noir" a bien des instants), "L'Heure Zero" est une ...
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et c'est un film magnifique, extrêmement simple dans sa construction, et limpide dans sa mise en scène.
Cette errance forestière rappelle à bien des égards Blissfully Yours (pour l'idée de l'expiation des maux au sein de la nature), Gerry (pour l'errance comme dernier moteur de l'âme), ou même Le Gout de la Cerise.
C'est évidemment dommage d'arriver après tout ces films, mais ça ne fait pas redite non plus.
C'est beau, c'est simple, ...
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hé bien c'est loin d'être l'affreuse merdre que j'attendais et redoutais.
et pourtant c'est moche, c'est vide, c'est prétentieux, c'est arrogant, c'est mesquin, c'est toc, et beaucoup d'autres défauts encore.
Mais pourtant, il y a quelque chose de réussi... c'est le fait que jan kounen est en accord avec ce qu'il filme. C'est un film sur la pub, le vide, l'arrogance, et sa mise en scène ressemble à une pub vide et arrogante. Et donc ça ...
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je suis tellement intime avec joy division qu'il met difficile de parler de ce film. je l'adore et je ne l'aime pas en même temps.
je ne l'aime pas car il m'enlève un fantasme de film en devenant réel.
ce qu'il faut savoir c'est que Corbijn réalise un film sur Ian Curtis et non sur son groupe.
C'est adapté du bouquin de Deborah Curtis, sa femme, et c'est coproduit par elle, donc c'est son point de vue, et l'histoire du couple plus que ...
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grosse belle surprise de la rentrée,
excellent premier film saisissant de maturité. Chaque plan est magnifique formellement, mais n'est pas de la belle image, ce sont des plans qui vivent, du vrai cinéma.
Histoire magnifique, extremement émouvante, acteurs superbes, diction de grande qualité, ambiance étrange à la limite du fantastique.
le film évoque aussi bien Ceylan, Duras ou Antonioni (le plan de brouillard de "Identification d'une ...
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Ce film, totalement indigeste même s'il ne dure qu'une heure et dix minutes, est néanmoins intéressant pour une raison bien particulière. Il est symptomatique de la paranoïa aiguë des Américains, de leur peur de l'attentat, de leur logique sécuritaire, et surtout de leur grand amour de la dénonciation, de la punition et de l'expiation du péché par la flagellation en public.
Bref, que des choses bien dégueulasses, qui malheureusement ...
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Très beau film qui évoque Cronenberg revu par l'épure d'Antonioni et incorporant un climat de stress proche de ceux du "Locataire" et de "Lost Highway".
Le film oscille sans cesse entre rêve et réalité. C'est ce qui en fait sa force, car ce film est ce qu'on appelle un film-cauchemar. mais c'est aussi ce qui en fait sa faiblesse. En effet, lors de la résolution de l'"intrigue", le spectateur a du mal à dénouer les deux fils de narration ...
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[img]http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/rsz/434/x/x/x/medias/nmedia/18/63/18/16/18779759.jpg[/img]
certes, forman est un très bon faiseur, dans le sens "il sait y faire". Du coup son film est professionnel, bien fichu, narré et scénarisé (merci Carrière) de manière tout à fait professionnelle.
mais cela ne suffit malheureusement pas, et son dernier film est vraiment traîne la patte.
à force de vouloir ...
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premier film de christophe honoré, et sans doute celui que j'ai préféré des trois que j'ai vu de lui.
S'il cite encore Demy (une chambre en ville, lola) ou Varda (la forme du film évoque cléo de 5 à 7), le film est beaucoup moins dépendant de la nouvelle vague que les deux derniers. C'est bien mais quand il se rapproche de Blier ou de Carax, et de l'esthétique 80's, c'est moins bien...
Et tout le film est un peu en dents de scie, il ...
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[img]http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/medias/nmedia/18/64/43/84/18778566.jpg[/img]
hé bien, si ce n'est pas l'énorme claque que j'attendais, c'est un très beau film downtempo, l'équivalent cinématographique parfait de la lo-fi, accompagné qui plus est d'une très belle bande originale de yo la tengo.
deux types, dont le gigantesque bonnie 'prince' billy, partent se ballader en forêt avec le clébard de ...
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ou comment Jane B. se fait défoncer le trou du cul pendant une heure et demie par une icône gay warholienne.
à part ça ? pas grand chose.
c'est daté, on s'ennuie ferme, et cette esthétique inspirera malheureusement de nombreux tâcherons avec beineix en chef de file.
alors oui on aime toujours autant Gainsbourg, mais pas ce film !
à part ça ? pas grand chose.
c'est daté, on s'ennuie ferme, et cette esthétique inspirera malheureusement de nombreux tâcherons avec beineix en chef de file.
alors oui on aime toujours autant Gainsbourg, mais pas ce film !
Cette adaptation de la bande dessinée culte de Jean-Claude Forest est délicieusement nullissime.
Outre le décorum exquis, le fait de connaitre l'origine des noms des groupes Duran Duran et Matmos, le film vaut pour la sublime musique de Michel Magne et pour la sursublimissime icône érotique absolue qu'est Jane Fonda.
Outre le décorum exquis, le fait de connaitre l'origine des noms des groupes Duran Duran et Matmos, le film vaut pour la sublime musique de Michel Magne et pour la sursublimissime icône érotique absolue qu'est Jane Fonda.
Un type en maillot de bain moulant - Burt Lancaster - traverse toute une banlieue chic à proximité de la fôret, pour soi disant rentrer chez lui. Sauf qu'il a décidé de rentrer uniquement en nageant, en passant d'une piscine à une autre, traversant tous les jardins des villas du voisinnage.
Sur ce pitch plus que surréaliste, Frank Perry réalise un film aussi hallucinant que désespéré, visiblement réalisé et joué sous LSD du début ...
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