Wellbeck
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2,5
Publiée le 10 août 2010
Evidemment, ce remake de "Texas chainsaw" peine à arriver à la cheville de l'original de Tobe Hooper. Les personnages relèvent ici de la caricature mannequin Gap, l'esthétique pubeuse est un peu ridicule, les gueules de rednecks pullulent, le petit message réac est de rigueur, et Marcus Nispel met de côté tout l'aspect ouvertement politique de l'ami Tobe. Seulement : ce remake fait vraiment très peur par instants, notamment grâce au ...
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
"Elephant" est un monument, loin de toutes les démonstrations et des fictions à thses pour "Dossiers de l'écran" (soit le degré zéro du cinéma). Comme toute grande Palme d'Or qui se respecte, voilà un choix non consensuel, radical, pour un film à la fois sensorel et théorique. On n'oubliera pas de si tôt cette utilisation de la steadycam dans les couloirs (digne du "Shining" de Kubrick), les cheveux trop blonds d'Alex, ces ...
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Au-delà de la galéjade de cinéma "bis" et de la roublardise jouissive, Tarantino a réussi un grand film postmoderne, foutrement mortifère et mélancolique sur un cinéma qui n'existe plus - ou presque. Sorte de gang-bang de sous-culture, de partouze de cinéphilie honteuse, le cinéaste de "Pulp fiction" évite la parodie bêta, dépasse l'exercice de style et signe un bel hommage - heureusement pas "officiel" - à l'esprit "serial". Suite ...
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Mise en scène d'une faiblesse fascinante à force d'encéphalogramme plat, scénario conventionnel et drogué aux sentiments mielleux, personnages caricaturaux, des enfants sortis d'une mauvaise photo de Doisneau, une B.O. pour clubs du troisième âge, et - en bonus - Jugnot : ça fait vraiment trop pour un film gentil (adjectif opposé à toute idée du cinéma). Résultat : degré zéro.
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Malgré une force visuelle indéniable par instants, le premier long-métrage de Pierre Vinour ne convaint pas vraiment. Peu aidé par un scénario improbable mêlant surnaturel, new-age, sacro-saint retour à la nature et à ses vertus, antiparlementarisme primaire (le poujadisme n'est pas bien loin), Supernova ressemble un peu à un croisement du journal de Jean-Pierre Pernaut avec les publicités "Volvic" ou "Kenzo". Le grand Philippe Nahon ...
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
A force de vouloir reconstruire, le jeune cinéaste danois ne fait que déconstruire de façon gratuite son jeu de Légo scénaristique, qu'il colle avec de l'épate visuelle. Qui a dit en attendant Derrida the movie ? En sort un opus trop virtuose pour être honnête, traversé de quelques belles fulgurances, comme un croisement entre une histoire à la Lelouch et une conceptualisation à façon du Lars Von Trier des mauvais jours.
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
A vrai dire, "Mon voisin le tueur 2" a tout du film-accident industriel. personne ne semble croire en l'objet, un peu aberrant, pas bien fichu, à l'image de Willis au début du film. Avec un look sans doute refusé sur le tournage du "Chacal", un mulet jaunâtre, un proclème d'impuissance (sic) et des mimiques crypto-gay, B.W. parle avec des poules, volatiles qu'il n'hésite pas à faire manger dans un verre à cocktail (re-sic). ...
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Tragédie oedipienne scotchante de bout en bout, "Le Retour" nous étonne à chaque plan. On n'oubliera pas de sitôt ces visages fichtrement expressifs, ces décors quasi-abstraits, ce père dont on ne saura jamais rien. Et qu'importe si la photo est trop léchée et si la musique fait un peu ECM du pauvre, il y a un véritable regard de cinéaste, un dépouillement qui laisse place à l'imaginaire. C'est très beau. Les papys russes talentueux ...
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un méga-nanar à la Europa-corp ! Sorte de grande page de publicité (filmées complaisamment, les enseignes Total, McDo et Peugeot sont les vrais héros du film !) entrecoupée par des bouts d'"Auto-moto" sans les commentaires de Jacques Laffite, "Michel Vaillant"- le film multiplie les saynètes improbables et les dialogues indignes de la série des 2Be3. La photo et le montage très Hugo Boss n'arrangent rien. Passons sur les valeurs ...
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Décidément, le vieux nanar démagogique social a ses adeptes... Loin du sommet d'émotion annoncée, le piètre cinéaste de "Jésus de Montréal" signe une guimauve démagogique, pleine d'aigreure post-soixante-huitarde, filmée en dépit de tout bon sens. Entre scènes mélodramatiques sursignifiantes, saynètes pseudo-comiques (grosso modo, "les Grosses têtes" revues et corrigées par des universitaires), petit discours sociologisant ...
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Une fois de plus, sous l'apparence d'une aberration marketing, Joe Dante joue les contrebandiers et signe un authentique film politique qui attaque fermement les valeurs hollywoodiennes et le mercantilisme triomphant (Small soldiers). Si le film n'est visuellement pas très beau,on retiendra quelques séquences d'anthologie (notamment quand les Toons, au Louvre, passent de toile en toile) et une mélancolie 50's assez sympathique. Mineur dans la ...
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0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Un sommet d'obscénité dont l'indigence esthétique (glauque en toc) finit de rendre son propos très louche (ah, nostalgie de la grande Allemagne...) définitivement antipathique. Lisez l'article de Wenders dans "Libé", il a tout compris... Et (re-)voyez d'urgence le sous-estimé "Moloch" d'Aleksandr Sokourov qui, sur le même sujet, avait fait le choix de la stylisation volontiers grotesque. C'était autrement plus réussi, plus fort que ce ...
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
De film en film,le cinéaste de "Sixième sens" semble de plus en plus maître de son oeuvre. "Le Village" est une pure merveille d´épure cinématographique, digne de Jacques Tourneur. Les plans sont d'une beauté renversante - telle cette main fébrile dans le noir,un dialogue bouleversant avec une raie de lumière au centre. Si la fin qui multiplie les chutes frôle la redondance et l'emphase scénaristique, le contenu ouvertement politique ...
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Quelque part entre le génie du nul et le néant génial, "Batman & Robin", c'est avant tout un classique du film gay, revendiqué comme tel. Ah, Bruce Wayne qui va montrer ses motos à son jeune giton ! Ah, les crises d'hystérie dignes de Zaza Napoli ou "Priscilla folle du désert" dès que Poison Ivy s'approche du duo dynamique (dont on voit les tétons, à travers la combinaison). Ah, les décors et les lumières pompées sur Pierre & ...
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Attention, notre amie Marie-Anne Chazel a réussi à atteindre le haut niveau "nanardeux" du très culte "T'aime" de Patrick Sébastien. Sur un sujet très chantage à l'émotion (et même limite, moralement, mais passons...), L'ex-Josette du "Père Noël..." ne recule devant aucune scène pathétique et aucun poncif. Au bout d'un moment, on ne compte plus les perles dans les dialogues, croquignolets de lourdeur. Mais, outre un filmage d'une ...
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Vu la chose en projo de presse : à la fois virtuose et assoudissant. Tout l'aspect sur les rapports virtualité / réalité passent à l'as et c'est bien dommage. Si certaines séquences impressionnent (le duel final est énorme !), le sentiment de déjà-vu l'emporte. La philo de comptoir des dialogues post-Lao Tseu sont toujours un peu ridicules. On peut même préférer le "minimalisme" de Terminator 3 dans le registre de la guerre humains / ...
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