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Porté par la talentueuse Elle Fanning, ce biopic échoue néanmoins à séduire et passe à côté de son passionnant sujet.
Si la réalisation rappelle un peu trop un téléfilm vieillot de la BBC, l'interprétation toute en nuances d'Emma Thompson ainsi que de seconds rôles tous parfaits (Stanley Tucci, Fionn Whitehead, Jason Watkins) retiennent l'attention.
Mazuy semble se chercher entre suspense, western dans les roches montagneuses et humour burlesque qui tombe le plus souvent à plat. Quant au final, ridicule, il achève une entreprise décidément bien mal engagée.
En dépit de quelques longueurs, Marcel Gisler parvient à livrer à la fois une belle histoire d'amour et un film politique qui n'oublie pas de faire du cinéma – les scènes de match sont magnifiquement chorégraphiées et les quinze dernières minutes sont d'une belle maîtrise dramaturgiques.
Guillaume Brac poursuit sa quête rohmérienne de l'été dans deux courts-métrages regroupés sous le titre de Contes de juillet. Entre badinage et gravité, deux sources de ravissement.
La puissance de l'imaginaire fonctionne donc à plein régime dans ce huis clos étrange et dont le scénario, remarquablement écrit, réserve son lot de surprises au timing parfaitement dosé. Une nouvelle preuve de la très grande qualité du cinéma danois.
Après une bonne exposition des faits et un sympathique galerie d'acteurs, il faut pourtant constater que le film patine et peine à trouver des idées et un rythme pour maintenir l'intérêt.
Des personnages hauts en couleur, un sens du mélodrame glauque ramené de son expérience hollywoodienne et un casting all star. Un polar parfois efficace mais inégal.
le cinéaste peut compter sur un acteur génial (Marcello Fonte) et une mise en scène solide pour qui peut supporter tant de noirceur. Un film coup de poing.
Une chronique estivale drôle et touchante doublée d'une fine observation sociologique dans un lieu de tous les possibles.
Quentin Dupieux sublime l'humour absurde et offre le plus bel éclat de rire de l'été et certainement la meilleure comédie de l'année.
Steven Soderbergh signe un thriller psychologique étonnant. Claire Foy impressionne dans ce cauchemar mental habilement malsain.
Vanessa Paradis et Nicolas Maury brillent dans ce très beau film à a poésie cinéphile, sombre et violente. Un des plus beaux films français de l'année, à n'en pas douter.
Avec beaucoup de tendresse mais sans complaisance, Jason Reitman signe un très beau film sur la maternité avec, en prime, une belle surprise dans sa dernière ligne droite.
Mise en scène efficace et solide interprétation. Le plus intéressant dans cette suite reste son aspect sombre, quasiment apocalyptique, comme si le cynisme de toutes les parties avait mené le monde à un point de non-retour.
Un film étonnant, cru et féministe sans fard ni complaisance. Une des révélations de l'année. Réjouissant !
Avec ce film de commande, Lelio reprend les codes du mélodrame avec un certain savoir-faire. Une histoire d'amour contrariée dans le milieu juif orthodoxe londonien.
Huis-clos familial particulièrement haletant, magistralement mis en scène et toujours surprenant, la sensation « frissons » de l'été.
Entre fatalité héréditaire et délire paranoïaque, Ari Aster signe un grand film de genre avec une Toni Collette parfaite.
chronique ultraviolente de la rédemption par la boxe dans une prison thaïlandaise. Une mise en scène au plus près de son héros et une immersion étouffante dans l'univers carceral.
Casting impeccable, humour sexy et scénario classique pour un bon divertissement, sans éclat toutefois.
Entre récit d’apprentissage et histoires d’amour non consommées, Diane Rouxel et Corentin Fila brillent dans ce film à la mise en scène précise.
Avec pas mal d’humour et en dépit de quelques redondances, Trois visages s’affirme comme le cri du cinéaste dans le désert du silence que son pays tente de lui imposer.
Un film concis sur les blessures familiales et une difficile réconciliation. Quelques beaux moments dans une étrange suite de scènes le plus souvent anecdotiques.
Le parcours chaotique d’une fillette et de sa mère pour un film aux allures de roman d’apprentissage et qui traite avec finesse du rapport à la dépendance affective et à la maternité.
Un grand film, bien plus politique que militant. Passionnant, fiévreux et plein de nuances. Vincent Lindon épate une nouvelle fois.
Un récit d’apprentissage partiellement autobiographique. Passionnant et émouvant. Pierre Deladonchamps éventuel Prix d'interprétation ?
Autour de Rosamund Pike et Daniel Brühl, un regard intéressant qui adopte tour à tour plusieurs points de vue sans poser de jugement.
Penélope Cruz et Javier Bardem sont au cœur du nouveau conte moral du cinéaste mêlé de thriller familial. Un brin schématique mais captivant.
L'ampleur de la mise en scène et les paysages somptueux sont les atouts de ce premier film qui s'étire tout de même trop longuement et finit par effilocher le suspense.
Une comédie acide à la fois hilarante et mélancolique qui brocarde le théâtre des vanités de la célébrité et les lâchetés ordinaires à tous les niveaux de la société. Du grand « Jabac » !
Une mise en scène pleine d’ambition alourdie de quelques poncifs hollywoodiens. On attend tout de même la suite.
. Un beau premier film qui offre à ses personnages la possibilité de se racheter, comme si devenir adulte passait aussi par le fait d’assumer les conséquences de ses actes, quitte à mettre en péril un amour naissant. Subtil et plein d’ambition.
Quelques longueurs traversent le film qui peut néanmoins compter sur un casting impeccable. (...) Au-delà du divertissement efficace, Red Sparrow questionne la place des femmes dans l’espionnage, visiblement condamnées à jouer les manipulatrices sur l’oreiller.
Un documentaire pudique qui suit le parcours de Suzanna devenant Coby, jeune transgenre dans le Midwest américain.