Relonnor ses critiques films

Le film n’est pas à la hauteur des deux premiers.
Uniquement destiné à un public très jeune, il manque cette fois-ci la patte piquante qui en faisait un film drôle, poétique et émouvant, pour tous les âges.

Film très malin et futé sur une femme en proie à des frustrations diverses. Qui tente désespérément de régler sa vie rigoureusement, en ne choisissant pas les meilleures façons. En s’inventant ou en perpétuant des carcans Notamment sous l’emprise d’une secte pas si bien intentionnée que cela. Un controle rigoureux qui se confrontera aux éléments chaotiques mais salutaires qui arriveront dans sa vie. Mais une femme qui essaie ...
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Très bon film de Guediguian sur la forme. Qui sait traiter de sujet sérieux sous forme de fable, et qui sait illuminer ses lieux, ses acteurs et ses personnages.
Je reste cependant dubitatif sur une des histoires du film (une liaison inattendue qui survient) et la fin un peu trop hâtivement expédiée (malgré un joli épilogue).

Ce film est moins baroque et fougueux que les Almodovar d’Antan. Moins passionné aussi mais plus sophistiqué. L’esthétique n’est pas la même. Plus intellectualisée. Mais alors ? C’est différent mais toujours aussi beau. Ce film a visiblement dérouté certains. Or l’émotion et la gravité nous prend autrement. De manière plus posée et subtile. C’est simplement l’évolution d’un auteur de cinéma qui s’interroge ...
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Visuellement il n’y a rien à redire.
Mais les effets spéciaux visuels ne suffisent jamais à faire un bon film.
Le scénario est beaucoup plus manichéen et binaire qu’il ne le laisse entendre. La complexité apparente n’est en fait le fruit de grosses ficelles archi-revues. La morale est terriblement simpliste.
Et la portée philosophique de ce film d’anticipation en devient bancale.
Dommage.

Ce film illustre bien la crise de créativité que Hollywood traverse en ce moment, et maintenant Broadway. Je préfère rester avec le souvenir de TWOO (le roman et le film original), qui avait au moins un charme certain et même un peu de poésie désuète. Vouloir faire des prequelles à tout prix, en voulant ajouter une once de complexité (très opportuniste) qui ne marche vraiment pas, ici tellement tout est calculé. À la différence ...
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Justesse du ton.
Justesse de la narration.
Justesse de l’animation, bien plus subtilement réussie que certains le prétendent.
Justesse de la musique.
Justesse de la direction et de l’interprétation.
Justesse enfin du propos.
(Et du « conte » de Grimbergen qui a été ainsi porté à l’écran)

En somme, dans ce monde noir et cruel, l’espoir d’un monde de Justes.
Il n’y a rien d’autre à dire.

Resté dubitatif devant « Rester vertical » qui se perdait trop souvent dans un hermétisme onirique. Ici je retrouve le Guiraudie que j’aime. On voit un réalisateur qui aime faire jouer ses comédiens. Le drame très noir côtoie l’absurde dans cette histoire beaucoup plus ancrée dans la réalité rurale. Et l’on s’amuse beaucoup à les voir tous s’imaginer avec gourmandise que un(e)tel couche avec un(e)tel, alors qu’en ...
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La première partie du film (l’arrivée de ce robot sur cette île et les premiers contacts avec ses habitants) est la plus intéressante et la plus réussie. La deuxième un peu plus faiblarde. On peut bien sûr regretter l’anthropomorphisme des animaux. Mais l’on peut aussi prendre le film comme une jolie fable sympathique au vu de la tournure du scénario. En cela, Chris Sanders a sorti donc un film au-dessus du lot de ce que ...
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Au delà d’une épopée très sensorielle pour les spectateurs, dans ses silences, sa musique et ses couleurs, et d’une écriture maîtrisée, il ressort de cette anime, dont le théâtre est assez peu ancré dans notre réalité, que tout y est plutôt symbolique et résonne ainsi parfaitement avec notre monde réel. Le côté quelquefois surnaturel peut alors être compris sous une forme allégorique de notre réalité. Enfin tout, ...
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Même si ce deuxième opus est de loin inférieur à l’original (dont j’ai adoré l’esprit sale gosse et un humour très décalé) ; et que l’on peut regretter notamment deux intrigues trop rapidement expédiées ainsi une scène climax un peu forcée, c’est quand même un petit plaisir de retrouver cet univers (mortel et vivant) déluré et sa brochette de personnages. Keaton est à l’aise, Ortega trouve définitivement sa place dans ...
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Les prémices de l’histoire (un architecte visionnaire en bute avec les autorités, incarnés par un Maire soucieux des réalités et besoins sociaux de sa ville) et sa transposition fabulaire dans une société américaine en ligne directe d’un empire romain qui ne s’était (pas encore) effondré était prometteur. Hélas, tout part dans tous les sens : mise en scène bordélique (ça marche sur une scène, pas du tout ailleurs), ...
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Initialement surpris en bien par un rythme très maîtrisé, on ne s’ennuie pas. Mise en scène grandiloquente, mais qui pourrait certes convenir au personnage du Comte. Cependant la plupart des personnages trop lisses ou forcés, je ne retrouve pas le côté authentiquement retors, complexe ou torturé de ceux du livre. Et puis, l’écriture de Dumas se prêtait fort bien telle quelle à la transposition à l’écran, (avec les ...
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Avis mitigé. Si l’on peut comprendre et apprécier l’approche contemplative et naturaliste, le film est une belle composition. Hélas l’exposition et le développement de l’isolement volontaire est parfois trop longue. Surtout, la romance est totalement superflue et je ne vois guère son intérêt dans le parcours du personnage - animé à la fois par le repli et la curiosité - et le récit général. Le personnage, joué par le ...
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Quelque bonnes idées. Mais aussi pas mal d’aspects très réducteurs, qui fleurent les recettes toutes faites (pourtant déjà traitées mille fois chez Pixar comme le « soit toi-même »), avec un soupçon de moralité. Encore une fois, l’intrigue repose sur 2 personnages (joie et anxiété) au détriment des autres (dégoût, envie, ennui font figures presque de figurants). Et au final, un film basé sur des émotions qui en manque ...
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Il y a quelques moments lyriques. Quand on les prend séparément.
Mais le film reste resté décousu avec plusieurs tableaux qui ne se croisent pas vraiment (même si la direction le cherche plutôt artificiellement).
On comprend la tentative, or cela laisse une impression d’inabouti.
Et la morale finale, énoncée au dernier plan, n’est pas vraiment présente le long du film, donc sans fil conducteur. Dommage.

Pour une fois un Dupieux aussi peu convaincant avec une sensation de comédiens en roue libre et quelques scènes interminables.
Par contre, certaines scènes relatives au cinéma sont assez réalistes.
Un réalisme parfois très cruel et glaçant, comme le livre la toute fin du film (je ne divulguerai rien, mais ce genre de situation qui est dénoncée ici existe bien dans la réalité. C’est la scène la plus forte du film).

Ozon se veut léger charmant et sophistiqué. Et d’ajouter le petit poison acidulé du cynisme dans une screwball comédie. Se veut… Au final, tout sonne faux, l’artificialité règne (et ce n’est pas celle voulue par le réalisateur), le propos de départ est intéressant mais son récit est tellement lourd, on ne nous épargne aucune louchée. De plus c’est mal joué par beaucoup d’acteurs et cabotiné (dans le mauvais sens du ...
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Joli portrait de la folie douce , et des caprices excessifs, de cet artiste qui n’a jamais été facile à vivre.

Une œuvre est somme délicate et intimiste, portrait d’une recherche.
Nos habitudes conformistes françaises y prennent aussi un joli coup bien mérité.

Un film charmant, simple et lumineux.
Malgré quelques situations et dialogues un peu brouillons et répétés.
Dommage que la fin, quoique joliment poétique, arrive si soudainement avec un parfum d’irresolu.
À voir, rien que pour le plaisir de cette joli ballade comme Bruno Podalydes sait le faire, et aussi pour le personnage d’Ifus et la prestation de l’acteur.

Film sans prétention, futé et tendre.
Rendant hommage au culte « un jour sans fin », le film n’oublie pas en outre de souligner que vos collègues, du plus petit au plus élevé, sont aussi des êtres humains.
Êtres humains embarqués, boucle temporelle ou pas, dans les mêmes galères que vous.

Une tentative assez paresseuse de relancer la franchise, Certes émouvante, avec l’hommage à Harold Ramis et la friandise du retour de la 1ere génération chérie pour le dernier acte. Mais ce dernier acte, le seul à respecter un peu l’esprit Ghostbuster, ne suffit pas. Le film s’enferme dans une nostalgie sans saveur ni idée nouvelle, et la tentative d’y raccorder une jeune génération finit par tomber dans les mêmes travers de ...
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Une jolie comédie dramatique en deux actes : Les angoisses et les vicissitudes de la vie post-moderne, exposées tambour battant. Une tentative, bonnant-mallant, de composer avec. Ceci autour d’un moment charnière, un pivot bâti sur un espace et un instant suspendu : un paysage de montagne à l’aube. Une fois de plus, derrière le caractère démonstratif, et malgré quelques défauts, Coline Serreau nous parle de l’intime, dans ce ...
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Un film plus profond qu’il n’y paraît, au delà de la société (trop) utopique qu’il décrit, son caractère (trop) démonstratif et des quelques leçons (trop) delivrées (qui peuvent ravir ou au contraire agacer). En dépassant un regard septique ou au contraire exalté, sur un simplisme apparent, il y a quelque chose d’autre, qui relève de l’intime, de la douceur, ainsi qu’une réflexion et un questionnement aussi intuitifs ...
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Il y a peu à dire où s’épancher. Ce drame intime touche au cœur. Tous les personnages (et pas seulement les deux principaux) sont confrontés à leur réalité intime et à la vie qui se déroule malgré tout autour d’eux. La mise en scène sincère et solaire alterne avec les moments de pur drame personnel. Sans verser dans le melo sentimental stéréotypé. La scène finale, sobre, sur un simple pleur devant une cheminée, avec ...
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Pour une fois, un remake qui est un chef d’œuvre.
Malgré une apparente sentimentalité, mélodrame, et quelques incohérences, on retrouve une direction assez subtile. Les acteurs et le réalisateur nous parlent d’événements et d’épreuves de la vie qui déclenchent quelque chose au niveau de l’intime.
Ce qui, combiné avec une bande-son très choisie, provoque une émotion sincère.

Le prémices et l’idée de départ était excellent. Cependant, le film souffre de trois défauts majeurs. 1/ Premièrement le visuel n’est pas vraiment bon. À force de vouloir faire un hommage aux 2 techniques d’animation, à savoir un rendu 2D, avec des lignes de contour renforcées, combiné avec de la CGI-3D et un peu d’ombrage, le résultat est confus et inconfortable. J’adore la 2D, et je tolère la 3D désormais ...
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Simplement élégant, sobre, bien ciselé, touchant, à la fois lumineux et mélancolique.
Une excellente maîtrise de la mise en scène et de l'interprétation.
Un de ces films, en outre, qui pourraient autant apporter la nostalgie de ceux qui l'ont vécu (ou presque vécu) que l'imagination de ce qui pourrait être.

Formellement très bien filmé avec une cinématographie très maîtrisée. Mais le scénario est ultra-prévisible, on devine tout quelques scènes à l'avance, le récit (pourtant prometteur au tout début) pêche par trop d'ambition, quelque chose manque dans cette installation de l'ambiance. De plus, la psychologie des personnages est très sommaire. Tant et si bien que ce qui devait être percutant, dérangeant ou même anxiogène tombe ...
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Un Woody Allen dans sa série dramatique policier. Mais ici le réalisateur s’essouffle. La distribution (entièrement française, y compris dans la langue parlée) y est très mal dirigée, spécialement sur le plan vocal. Dans ce défilé sans fin d’acteurs, de nombreux personnages terminent dans des impasses (et disparaissent totalement du film en cours de route, comme l’amie confidente), personne ne s’illustre ou se sublime, et tout ...
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Un film touchant et intime sur les tracas et les angoisses de la PMD. Les interprètes, bien dirigés, donnent le meilleur d'eux-mêmes et sont brillants.

Malgré une démarche sincère, Klapisch se laisse ici trop aller aux trop bons sentiments, et ne peut s'empêcher de céder à de nombreux clichés : injonction à rebondir, personnages ridicules (le kiné, la bonne copine, le cuisinier, le père), la petite aventure sentimentale inévitable, les arguments simplistes de l'hôteliere, l'histoire extrêmement prévisible. On voudrait y croire mais ça ne prend pas. On ne voit plus la fraîcheur ...
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En trois mots : réjouissant, jubilatoire et très drôle.
Un hommage aussi aux petites productions, ainsi qu'à ceux qui se débattent pour que ça marche.

L'argument était intéressant. Les images sont belles.
Mais le film fini ne tient pas. J'espérais de l'humour absurde, et une finition maîtrisée. Je n'y ai vu hélas qu'une œuvre assez prétentieuse alignant des poncifs éculés et une fausse subversion. Cela m'a surpris de la part du réalisateur.

Le film est très sympa, divertissant et la satire assez mordante. L'argument est assez bien ficelé et les moments de délire kitsch (il y en a plusieurs dans le film) sont assez réussis et entraînants. Greta Gerwig ne nous a pas déçu là-dessus. Le film n'est pas seulement féministe, il nous interroge seulement sur la place que chacun, fille ou garçon, peut prendre dans la société (enfin quand on en a les moyens). Le film est plus ...
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