J'ai vu hier soir Black Panther en avant première.
J'ai aimé... Beaucoup.
Le fan de l'univers Marvel et de sa transposition sur grand écran (MCU) qui est en moi a été comblé : de l'action, des effets spéciaux implacables, un lien avec d'autres personnages et films qui entretient la cohérence d'ensemble (même si, cette fois-ci, il est un peu plus ténu que d'habitude et se limite à quelques personnages et allusions).
On sent un souci permanent, de la part de Marvel, de ré-inventer régulièrement son approche du MCU pour éviter ou retarder la lassitude qui pourrait gagner après 10 ans et presque la vingtaine de films.
C'est là qu'est le vrai succès de ce film : après le dépaysement dans l'espace (apporté par Thor Ragnarok et les 2 opus des Gardiens de la Galaxie), après celui apporté par les autres dimensions et la magie (Dr Strange), Marvel nous dépayse en nous faisant voyager ... en Afrique.
Certes, une Afrique imaginaire, dans un pays caché qui ne l'est pas moins : le Wakanda...
Mais une Afrique belle, colorée, riche de traditions et de mythologies qui survivent malgré l'explosion des technologies et cohabitent avec elles dans une élégance racée et esthétique (un énorme coups de chapeau pour le design, les costumes et les décors...).
Une Afrique mythologique, donc...
Et une vraie charge politique pour un développement dans ce continent, sur un modèle différent et adapté... qui est clairement notifiée dans la 1ère séquence post générique. Ainsi, ce sont les "blancs"- représentant l'occident riche - qui apportent désordre et dissensions. En même temps que ce qui mine le Wakanda, c'est son enfermement, sa peur du dehors et son repli sur une ressource rare...
Aussi, outre des personnages impressionnants par leur allure et les prouesses physiques qu'ils affichent (servis par un casting au top), outre des technologies et des engins qui feront passer James Bond pour un ringard, des courses poursuites fabuleuses dont l'issue n'est pas toujours celle attendue, c'est bien un film alliant divertissement pur, dépaysement total (qui m'a souvent renvoyer à l'émerveillement d'Avatar) et sous texte politique sur un nécessaire (et possible) développement sur un modèle qui doit être adapté à l'Afrique qui nous est proposé, en plus du chemin initiatique d'un homme qui passe "de fils de" à "père de" en découvrant la charge, les peurs et les risques de l'exercice du pouvoir.
Une grande richesse thématique qui se déploie sur un métrage agréable, ni trop court, ni trop long compte tenu du contenu.
Je suis personnellement étonné que Mmrvel, rentré depuis quelques années dans le giron de Disney (avec quelques remous dans le monde de la BD) soit parvenu à maintenir ce qui fait sa marque et sa particularité : l'alliance de personnages forts ET d'un sous-texte dans l'air du temps (Spiderman et la peur de devenir adulte et responsable, Hulk et la peur du Nucléaire, Luke Cage et le Black Power, les X-Men et le racisme...)
Dans l'attente du prochain choc, le prochain Avenger qui réunira l'essentiel des pierres taillées depuis 10 ans dans un ouvrage qu'on espère grandiose, ce Black Panther est une très belle pierre portée à l'édifice d'une étonnante cohérence.
J'ai aimé... Beaucoup.
Le fan de l'univers Marvel et de sa transposition sur grand écran (MCU) qui est en moi a été comblé : de l'action, des effets spéciaux implacables, un lien avec d'autres personnages et films qui entretient la cohérence d'ensemble (même si, cette fois-ci, il est un peu plus ténu que d'habitude et se limite à quelques personnages et allusions).
On sent un souci permanent, de la part de Marvel, de ré-inventer régulièrement son approche du MCU pour éviter ou retarder la lassitude qui pourrait gagner après 10 ans et presque la vingtaine de films.
C'est là qu'est le vrai succès de ce film : après le dépaysement dans l'espace (apporté par Thor Ragnarok et les 2 opus des Gardiens de la Galaxie), après celui apporté par les autres dimensions et la magie (Dr Strange), Marvel nous dépayse en nous faisant voyager ... en Afrique.
Certes, une Afrique imaginaire, dans un pays caché qui ne l'est pas moins : le Wakanda...
Mais une Afrique belle, colorée, riche de traditions et de mythologies qui survivent malgré l'explosion des technologies et cohabitent avec elles dans une élégance racée et esthétique (un énorme coups de chapeau pour le design, les costumes et les décors...).
Une Afrique mythologique, donc...
Et une vraie charge politique pour un développement dans ce continent, sur un modèle différent et adapté... qui est clairement notifiée dans la 1ère séquence post générique. Ainsi, ce sont les "blancs"- représentant l'occident riche - qui apportent désordre et dissensions. En même temps que ce qui mine le Wakanda, c'est son enfermement, sa peur du dehors et son repli sur une ressource rare...
Aussi, outre des personnages impressionnants par leur allure et les prouesses physiques qu'ils affichent (servis par un casting au top), outre des technologies et des engins qui feront passer James Bond pour un ringard, des courses poursuites fabuleuses dont l'issue n'est pas toujours celle attendue, c'est bien un film alliant divertissement pur, dépaysement total (qui m'a souvent renvoyer à l'émerveillement d'Avatar) et sous texte politique sur un nécessaire (et possible) développement sur un modèle qui doit être adapté à l'Afrique qui nous est proposé, en plus du chemin initiatique d'un homme qui passe "de fils de" à "père de" en découvrant la charge, les peurs et les risques de l'exercice du pouvoir.
Une grande richesse thématique qui se déploie sur un métrage agréable, ni trop court, ni trop long compte tenu du contenu.
Je suis personnellement étonné que Mmrvel, rentré depuis quelques années dans le giron de Disney (avec quelques remous dans le monde de la BD) soit parvenu à maintenir ce qui fait sa marque et sa particularité : l'alliance de personnages forts ET d'un sous-texte dans l'air du temps (Spiderman et la peur de devenir adulte et responsable, Hulk et la peur du Nucléaire, Luke Cage et le Black Power, les X-Men et le racisme...)
Dans l'attente du prochain choc, le prochain Avenger qui réunira l'essentiel des pierres taillées depuis 10 ans dans un ouvrage qu'on espère grandiose, ce Black Panther est une très belle pierre portée à l'édifice d'une étonnante cohérence.