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Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau est plus qu'une découverte mais un choc esthétique et un sommet de finesse qui ne s'oublie guère. Il s'agit plus d'une aventure mais d'une odyssée dont le déluge, dessiné avec une beauté hypnotique, donne un vertige visuel. La qualité des dessins, réalistes et beaux est indéniable et ces sublimes images de la nature et des ruines d'une civilisation abandonnée par les être humains! Chaque ...
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J'avoue ne pas connaître ce cinéaste, mais il faut avouer que Boris Lojkine ne quittera plus jamais mes pensées devant le choc que j'ai vécu. L'histoire de Souleymane est un excellent film, un vrai morceau de cinéma. Ce film est remarquablement bien interprété par Abou Sangaré, au destin similaire du personnage, dans un rôle physique et émotionnel. C'est un brillant et long voyage au bout de la nuit dans un Paris sombre mais aussi ...
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Au regard des attentes liées au genre de ce film et à un début en peu lancinant, Sans un bruit surprend et réussit ce pari. Il arrive même à conceptualiser le genre de part sa mise en scène assez épurée et spectaculaire, en ne nommant pas clairement le nom de la ville et en prenant le parti d'une fuite permanente, d'un road movie assez surprenant et d'apportant une dose non manichéenne de féminisme. Bien joué, le film n'évite pas ...
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Le deuxième acte forme avec Réalité une même communauté de thématiques et en même temp constituent selon moi les deux meilleurs films de Quentin Dupieux, réalisateur prolifique et compulsif. Les deux films questionnent la notion du fictif et du réel avec un grand sens de l'absurde et de l'humour noir et désespéré et touchant convoquant à la fois David Lynch et Luis Bunuel, surtout pour Le deuxième acte. Le deuxième acte, véritable ...
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Le mal n'existe pas, après une série de plan séquence, travellings en contre plongée, parvient, dès la scène de réunion, à saisir par sa beauté et sa classe naturelle. Basée initialement sur un projet de nature musical, le film, dont la musique est somptueuse, pourra être analysé sur un plan politique, écologique, humain voire philosophique. Délaissant le décor urbain et les dialogues entre les personnages, Hamaguchi change de ...
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Je ne suis pas du tout fan de l'écrivaine ni de la personne mais son film m'a impressionné. D'une grande force émotionnelle, Une famille montre comment le tragique et l'innommable influencent les proches après que des décennies eurent passé. A la force d'évocation du film s'ajoute une remarquable photographie, des cadres au cordeau et une judicieuse utilisation de la musique. La cinéaste cerne au mieux ce qui se passe au plus profond des ...
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Ce film est d'une force et d'une intelligence rare. Il a le mérite de poser des questions d'ordre moral et philosophique, telle la notion du libre arbitre et plus généralement de la liberté tout en convoquant des questions politiques. Empêché de faire son travail en Iran où il fut emprisonné, le cinéaste a pu réaliser ce beau film sous le manteau et poser la question de la peine de mort, pratiquée en Iran régulièrement. Mais ce ...
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De ce film très académique et parfois pâlot et pesant dans sa partie "Prague", nous retiendrons la belle performance des interprètes : Léna Olin et surtout Anthony Hopkins, très sobre dans une jeu puissant et tout en retenue. La partie "Angleterre" en 1987 est plus réussie et même dotée de beaux plans, dans la maison du héros en particulier. La fin (la scène lors de la retransmission télévisuelle) est la plus réussie et même ...
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Très grand fan de Bruno Dumont que je considère comme le plus grand cinéaste français de notre époque de part par ses parti pris artistiques et d'autre part de sa volonté de cerner le mysticisme, j'ai été quelque peu désappointé par L'Empire, un film inégal, trop lent, mais d'où émergent de réels moments d'anthologie. L'Empire convoque l'ensemble de son oeuvre avec ici de l'humour, du mysticisme, des questionnements philosophiques ...
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La zone d'intérêt est l'archétype du film à pure vocation artistique et expérimental tel un objet artistiquement pur. La mise en scène est éblouissante et pallie largement les quelques redondances du scénario, celui-ci présentant de réelles surprises. La gestion des plans, la fluidité de la mise en scène et du montage, la superbe photographie et l'absence de musique, seulement une bande son qui exhale les souffrances des ...
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Voici la nouvelle splendeur de Marco Bellochio qui réalise ici son meilleur film depuis Vincere, un chef d'oeuvre absolu. Sans atteindre le perfection de ce dernier, en raison d'une lègère baisse de rythme lors de la période adulte du personnage principal, ce film reste splendide d'intensité émotionnelle et dramatique. Tout en ayant peut être une vocation pédagogique, la reconstitution historique est parfaite. L'enlèvement est aussi ...
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Le garçon et le héron est une nouvelle fois une oeuvre magistrale dans la carrière éblouissante de Hayao Miyazaki. Le film appartient plus directement à la veine fantaisiste et fantasmagorique de ses précédents opus. A l'opposé de son film précédent, le beau et historique Le vent se lève, plus linéaire et réaliste. Cependant, l'histoire et la guerre de son pays sont une nouvelle fois des domaines qui intéressent le cinéaste (ici ...
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Les feuilles mortes est, selon moi, le meilleur film d'Aki Kaurismaki. A la fois triste et pessimiste mais aussi teinté d'une certaine dose d'humour noir mâtiné d'un espoir envers l'être humain, le film touche par son extrême pudeur de par la caractérisation de ses personnages, le jeu d'acteurs habités et la mise en scène sobre emplie de longs plans fixes. Riches en couleurs saturées, ce qui va à l'encontre des films dits sociaux à la ...
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Anatomie d'une chute montre une nouvelle fois le talent de mise en image de Justine Triet et de son impeccable directrice d'acteurs. Grâce à son compagnon, Arthur Harari, elle a élaboré ici un scénario très bien ficelé, d'une grande densité et d'une intelligence rare. Le rythme trépident, déjà entrevu dans ses films précédents dont le très fort La bataille de Solférino, permet au film, d'une durée inusitée en France pour une ...
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Tourné dans des conditions difficiles, 7 hiver à Téhéran parvient au fur et à mesure de la projection à nous émouvoir et ne plus nous lâcher par la force émotionnelle de son sujet et les touchants témoignages de tous les membres de la famille de la suppliciée. Mais, le film n'est pas seulement une dénonciation de la peine capitale en Iran, de la loi du Talion et du machisme poussé à l'extrême. Il est aussi, porté par une grande ...
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The Fabelmans est le film le plus personnel de Steven Spielberg car, non seulement, il explore les mécanismes qui ont régi son amour du cinéma ou il décrit les rapports familiaux avec une grande véracité mais il fait aussi référence à nombreux de ses films antérieurs (ET pour les scènes du placard, AI pour le visage de type androïde de la mère de famille, remarquablement campée par une Michelle Williams dans son meilleur rôle ainsi ...
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Un film sans grande dramaturgie et sans vrai personnel enjeu narratif cependant sauvé par des acteurs et des actrices très professionnels, tels des caméos en série. Les scènes de chorégraphie musicale, merci à Feu Chaterton, sont très réussies, bien chantées et jouées par toute cette pléiade d'acteurs en roue libre. Pourtant, l'histoire, ultra convenue, n'intéresse guère et n'est que du théâtre filmé laissant à Denis Podalydès ...
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Rarement un film n'a pu être aussi inégal que La famille Asada. Une première partie laborieuse sur le plan dramaturgique où le scénario ne tient que sur une petite idée, des petites vignettes humoristiques qui ne résistent pas à la distance, guère drôles d'ailleurs malgré le talent des interprètes. Une deuxième partie éblouissante, fine, intelligente et très forte émotionnellement où la tristesse des évènements nous étreint. ...
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Billy Wilder, cet immense cinéaste américain, aussi à l'aise dans le genre policier et dramatique, réussit ici une vibrante comédie dont l'un des grands mérites est sûrement sa grande modernité. Ainsi, les allusions à la sexualité, à la théorie du genre, à Freud et même aux actionnaires des entreprises sont nombreuses. Ces allusions sont montrées avec tact et humour. La mise en scène, grâce aux choix astucieux des cadrages ...
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Babylon est peut être un film à revoir tant les trois heures et quelques, qui passent vite, sont denses et fortes, voire à la limite de la surdose. Un personnage faisait remarquer à Amadeus, dans le film éponyme de Milos Forman, qu'il y avait trop de notes. Ceci pourrait se rapporter au film de Damien Chazelles tant celui-ci accumule trop de choses parfois maladroitement comme les multiples de références scatologiques (pipi, caca, vomi, ...
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Nous passerons et tenterons d'oublier les faiblesses d'un scénario aux grosses ficelles narratives, tiré par les cheveux où certains faits arrivent comme un cheveu sur la soupe (la révélation finale sur la bouteille de vin) et où le cinéaste essaye de passer en revue les problèmes sociétaux actuels (racisme, poids de la famille chez les rebeux, relation à la Roméo et Juliette)... mais ne pas oublier les grandes qualités d'un film ...
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Tour à tour film de genre survival, western enneigé, drame social et humain, Les survivants, malgré ses différentes approches, ne se perd pas en route et reste un réussite majeure. Il faut un temps pour que le film impressionne vraiment, le scénario ayant quelques faiblesses durant sa première partie mais par la suite cette histoire ne nous quitte plus. Remarquablement filmé, le décor montagneux est remarquablement rendu, à la fois ...
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Une chose frappe à la fin de la projection de Saint Omer : la confrontation entre la sécheresse rigoureuse et froide de la mise en scène et la passion chaude des faits et de l'explosion émotionnelle qui jaillit au final. Difficile de pénétrer le film qui commence avec de longs plans fixes et des dialogues longs et très distanciés. Nous pouvons aussi reprocher la volonté obsessionnelle d'Alice Diop de faire contaminer le fait meurtrier de ...
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Armageddon times pourrait faire partie d'une trilogie composée de Once Upon a time in Hollywood et surtout de Licorice Pizza car il partage avec ces films le fait de s'insérer dans une époque très "fin de règne". A chaque fois, le monde bascule. La fin du disco accompagnée de la crise pétrolière de 1973 pour le film de Paul Thomas Anderson et ici la montée en puissance de l'ère reeganienne, le déclin des studios chez Tarantino. Chez ...
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La force de l'interprétation où l'émotion est rarement contenue des deux enfants constituent la force indéniable d'un film au scénario fragile. A l'opposé de la narration de précédent film de Lukas Dhont, à la limite du concept mais aussi plus organique, celui-ci verse plutôt avec un certain talent vers le romanesque pur. Solaire, à travers les longues courses dans les champs, la mise en scène est assez sage mais non dénué de ...
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So long my son est le prototype du film, plus que réussi, dont l'objectif est de mettre en rapport la petite histoire avec la grande histoire de tout un pays. Cette remarquable et bouleversante fresque familiale s'étalant sur plus de vingt ans nous montre des personnages remarquablement joués et écrits qui traversent avec courage les difficultés familiales et politiques d'un pays autoritaire. La mise en scène ample et belle enrobe les ...
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Saeed Roustaeed poursuit avec le plus grand des brios sa vision de la société iranienne contemporaine. Après la police et la lutte contre la drogue dans La loi du Téhéran où la mise en scène donnait au film un aspect ébouriffant rarement atteint, le cinéaste montre un autre aspect : l'aspect économico-social de l'Iran à travers les tribulations d'une famille nombreuse de Téhéran. La mise en scène ici, de la même tenue, verse plus ...
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L'année du requin a le mérite d'oser faire affronter deux genres : le film de requin et la parodie mais ces bonnes intentions sont souvent assez vaines. Le manque de moyens, ou de sens artistique, est manifeste pour les scènes d'attaques où le requin, contrairement aux Dents de la mer, semble artificiel, peu crédible ou ridicule. Les affrontements avec le squale, un vulgaire requin bouledogue, seul requin avec le requin tigre à être un ...
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EO qui évoque bien sûr Au hasard Balthazar, mais de loin, semble plus proche du meilleur film, selon moi, du cinéaste polonais : Essential Killing. Deux personnages en fuite dans une course éperdue dans une nature pittoresque et fantastique. Contrairement à l'âne du film de Bresson qui recevait toutes les misères du monde et qui établissait des relations avec les autres espèces animales, avec un humour certain et une tragédie finale ...
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Sans filtre échoue dans sa volonté de décrire sa vision d'une société injuste, narcissique et perverse. Trois parties d'inégales valeurs et de longueur, des acteurs assez insipides aux comportements caricaturaux et prévisibles, des longueurs insupportables (lors de la partie sur l'île principalement) ; voilà le résultat d'une palme d'or imméritée. The Square m'avait semblé supérieur où la mise en scène et la dramaturgie étaient ...
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Old boy m'avait vraiment déçu. j'avais trouvé le style du cinéaste assez tape à l'oeil, vulgaire et chichiteux. Decision to leave, bien que bien plus réussi, n'évite pas certains écueils. Ainsi, le brio de la mise en scène ne parvient pas à faire corps et à oublier un scénario alambiqué qui n'est que redite et redondance. Assez répétitive, l'histoire ne nous intéresse que modérément car, de plus elle est vaguement et ...
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Watanabe sait capter avec une grande finesse, celle du scalpel, la psyché des humains en y ajoutant comme souvent dans le cinéma d'animation japonais, une certaine moralité, jamais mièvre même si elle peut, parfois tirer des larmes d'émotion. La chance sourit à madame Nikuko a pour qualités les grandes richesses visuelles que peut lui offrir les magnifiques paysages rupestres, la campagne, les visions de la mer et des villes et celles des ...
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Men n'échappe pas à la règle du déclin actuel des films fantastiques. Celui-ci maniéré au possible, à la dramaturgie aussi prévisible qu'un chien en attente de ses boulettes à l'heure dite, qui en rajoute en musique sursignifiante, aux plans interminables et qui ne suscite qu'un effroi modéré (je pense à ces plans dans l'église) n'aborde que d'une façon assez lourdingue le féminisme. Même si quelques idées sont assez troublantes, ...
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Comme le disait un internaute, le film manque de péripéties, à l'image d'un road movie aux raisons quelque peu obscures. Hit the road est un film bien trop conceptuel, trop théorique, pour passionner. Il reste pourtant des personnages attachants dont les dialogues, forts cruels, sont bien assumés. Les paysages de nature variée se succèdent lors du récit et le film qui évoque Panahi père, plus intéressant sans donner de chefs d'oeuvre ...
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Frère et soeur est pour Arnaud Desplechin un retour à la matrice artistique d'une grande valeur qui faisait le talent du cinéaste de ses débuts dont l'acmé fut Conte de Noêl en 2008. Il reprend avec ce dernier film la thématique des tensions familiales qui nimbent une bonne partie de son oeuvre. A la fois maîtrisé sur le plan de la mise en scène, du scénario, de l'écriture des personnages et du jeu des acteurs, Frère et Soeur est un ...
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Bruno Reidal, un premier film d'une force incomparable, séduit par sa nature béhavioriste. Il ne cherche en aucune manière à expliquer la cause du comportement psychopathe et les déviances précoces de cet adolescent. Il montre simplement les faits à travers l'histoire racontée par le jeune lui même, à destination des médecins, qui, à l'instar du cinéaste ne veulent juger les actes du criminel. La mise en scène donne le meilleur ...
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