Films
Séries
Emissions
Magnifique, les 3 h 20 passent sans ennui. On se retrouve confiné avec les acteurs dans un huis clos aux échanges violents .. mais malgré tout on n'a pas envie de quitter ce décor extraordinaire.
J'y suis allée à reculons. Craignant un pathos un peu lourd ou bien des images vulgaires .. Ce fut une très belle surprise. Un film d'une justesse sans failles. Des personnages qui jouent leur propre rôle avec une sincérité et une honnêteté incroyable. Une prime à la jeune Cynthia qui réussit à provoquer une émotion d'une intensité qu'une actrice aurait du mal à atteindre. Un récit peu convenu qui surprend par sa profondeur et son ...
Lire plus
Lire plus
Je n'ai pas vu la pièce .. mais le film me le fait regretter. Belle réflexion sur l'identité sexuelle. Au milieu des éclats de rire, une histoire pas si drôle que ça qui est racontée avec une grande sensibilité. Excellent.
Le héros est un loser, certes. Indéniable. Mais un loser de génie. Il choisit naturellement toutes les mauvaises options, il part systématiquement dans les mauvaises directions, Ou bien, quand il réussit, c'est juste au mauvais moment ! Un héros typique des frères Cohen, ce ceux qu'ils réussissent à merveille. Et des trognes fabuleuses autour de lui. La secrétaire de son imprésario mérite une palme. Un régal, ce film.
Une belle ambiance. On dirait parfois du Jeunet. De la poésie, de l'humour .. mais il manque un petit quelque chose pour que ce soit complètement réussi. J'ai bien préféré les triplettes de Belleville ..
On en sort secoué et à bout de souffle. Même pas le temps de réaliser que le scénario est un peu léger .
Très hitchcockien .. peut-être un peu trop. Le scénario est aussi un poil trop alambiqué. Mais le suspense est prenant et on est scotché sur son fauteuil pendant 2 heures et demie. On réussit à oublier que Hugh Jackman est séduisant .. c'est dire si c'est un bon acteur ! Faut dire que son personnage est franchement lourd.
Après avoir tenté (en vain) de visiter la Tour 13, immeuble dédié au Street Art, j'ai vu ce film qui rend un très bel hommage aux taggueurs. Les scènes de tags sont superbes, magnifiquement rythmées, presque jeunes artistes sont les nouveaux zorros de nos temps modernes. On comprend qu'ils fascinent un gamin en recherche d'identité et de références. J'ai été surprise de trouver Ramzy en train de jouer tout en délicatesse un père ...
Lire plus
Lire plus
Magnifique ! Chacun des plans est une merveille. Des couleurs et une lumière somptueuses. L'actrice est superbe, sa beauté est bouleversante. Le récit est poignant et raconte encore une fois les violences faites aux femmes dans le monde d'aujourd'hui. Il faut aller le voir .. vraiment !
Un peu ras le bol de la caméra subjective qui vous ballotte jusqu'à vous donner mal au coeur. Sinon, j'adore Gabriel Garcia Bernal. Le thème est intéressant : comment la communication peut faire bouger l'opinion même dans un régime totalitaire ... mais ça ne fait pas un film.
Incroyable de voir, aujourd'hui, les conditions de vie des femmes actuelles en Arabie Saoudite. Et ceci au travers des yeux d'une petite fille dotée d'une énergie et d'une ténacité qui parviennent, au moins un tout petit peu, à ébranler les sinistres contraintes sexistes et religieuses; Un film délicieux.
Je n'ai carrément pas perçu l'intérêt du film. Des personnages glacés, pas le moindre frisson. Je n'ai pas cru à leur histoire une seconde. Vaguement le charme d'un vieux Hitchcock, mais sans le moindre suspense, c'est embêtant !
J'étais partante, le scénario m'avais séduite et j'aime beaucoup Darroussin ... Et pourtant la magie n'a pas opéré. Les images étaient fades, les situations étirées en longueur, les personnages peu convaincants. Dans ce Road Movie, je suis restée sur le bas côté.
Film muet en noir et blanc : 5 personnes dans la salle ! Dommage, c'est un joli film qui mérite le déplacement. Trop long quand même.La petite fille, lumineuse, m'a plus convaincue que la jeune femme.
Jubilation pendant la première moitié du film, puis décrochage à l'apparition de la fiancée du héros. Pure jalousie, qui sait ! En tous cas elle ne méritait pas autant de ketchup... Tarantino, t'en a mis trop !
Lambert Wilson et Fabrice Lucchini nous font partager leur plaisir de jouer. Le vrai héros du film est bien Molière dont on goûte la justesse et la beauté des mots. Et puis il y a l'île de Ré, un site qui réjouit autant par ses paysages qu'il agace par son côté Versailles sur mer. Au final, un film doux amer et attachant.
Quel bonheur de retrouver Bernadette Lafont dans un rôle de vieille dame indigne qui lui va à la perfection. Le film est drôle. Les petits durs de banlieue sont délicieusement croqués et les personnages secondaires apportent chacun leur touche de cocasserie. C'est une comédie réjouissante.
Sans pathos ni larmoiements, Haneke évoque crûment la déchéance physique, la souffrance et la mort.
Avec une infinie délicatesse, il montre la complexité des échanges humains au delà des limites du discours. Il raconte simplement une histoire d'amour absolu et c'est à la fois terrifiant et magnifique.
Avec une infinie délicatesse, il montre la complexité des échanges humains au delà des limites du discours. Il raconte simplement une histoire d'amour absolu et c'est à la fois terrifiant et magnifique.
Faire un film haletant sur un épisode d'actualités des années 70 dont tout le monde connaît la conclusion, c'est un sacré challenge. Bravo à Ben Affleck. A part la fin un peu bêtement sentimentale, j'ai été captivée. L'évocation pleine d'humour des films de série Z est aussi un bel hommage au cinéma.
Ils sont dingues ces norvégiens ! Le (fou) rire est au rendez-vous, même si l'humour n'est pas particulièrement léger. Dommage que le rythme ne soit pas toujours maîtrisé car les personnages et les décors (kitchissimes) valent le déplacement.
La lumière est somptueuse, mon oeil de photographe s'est régalé. Michel Bouquet est inspiré. Il habite Renoir, ce vieillard abîmé poursuivant avec obstination et malgré ses souffrances son "travail" de peintre.A la fois humble et incroyablement orgueilleux. En dehors de ça, le film est un peu fade. La belle académie de la jeune modèle n'a pas suffi à me faire vibrer. Ses amours avec le fils du peintre m'ont un peu ennuyée.
A hauteur d'enfant, on vit avec une magnifique petite fille la fin d'un monde déjà déglingué habité par des personnages à la dérive. Ce devrait être désespérant .. mais il en ressort au contraire une énergie et une force extraordinaire. Superbe !
Un film délicat et plutôt épuré. Une histoire simple à peine effleurée, dans un paysage sévère et désolé. Le personnage principal est sans prétentions mais attachant. J'en garderai un souvenir doucement poétique.
Une vraie invention en termes de narration cinématographique, Il faut du culot pour sortir un film en noir et blanc et pour jouer ainsi (je laisse la surprise) avec la bande son. Mais j'ai trouvé le film un peu longuet et le scénario plutôt léger. Pas compris les critiques dithyrambiques ..
Rebelle est un film fort et beau. Il parle d'une Afrique violente, à la folie meurtrière sans limites. On suit le parcours d'une petite bonne femme, à peine sortie de l'enfance, confrontée à l'inacceptable et entraînée dans des combats sanglants. Elle est jouée par une actrice extraordinaire de justesse et de sensibilité. Il y a de la magie, du rêve et de l'espoir même dans ce monde de soldats fous, Et des gestes de générosité, parfois.
Le travail de Soko est époustouflant. Elle est magistrale et superbement filmée. Les éclairages sont très réussis et le clair obscur habille joliment les boiseries de l'époque. Mais à part ça, je n'ai pas saisi l'intérêt du film. Pas grand chose sur Charcot et ses théories, mis à part l’irrésistible attirance sensuelle qui le pousse vers sa patiente. Grosse déception.
C'est du théâtre, mais c'est aussi du très beau cinéma. Filmée en noir et blanc, dans les différents espaces de la prison, la pièce est magnifiée. Les visages d'hommes, tendus, douloureux, sculptés dans la lumière expriment le texte avec une rare justesse. Jules César, ce n'était pas un choix facile et ces détenus ont réalisé un vrai travail de professionnels. C'est dur de les voir retourner dans leur cellule, ensuite.
Voilà un film que tous les parents d'ados ou de jeunes adultes mal embouchés devraient voir. Les portraits sont sans concessions et plutôt méchants, mais tellement tendres, drôles et réalistes qu'on se régale vraiment.
Ken Loach porte un regard tendre sur des personnages englués dans un contexte social difficile qui les amène à des situations et des actes dont il n'y a pas lieu d'être fier. Ils sont dangereux pour les autres et pour eux-mêmes. Et voilà une équipe bien foireuse à laquelle on se mêle volontiers. D'autant que même si le tableau est sombre, il est bourré de messages positifs sur la bonté salvatrice et la bêtise qui se retourne contre les méchants..
Déçue car j'avais bien apprécié le précédent. Qu'est-ce qu'il est lourd celui-là, Jusqu'à faire pleurer Alfred, quand même ! J'ai eu du mal à entendre les dialogues tellement mon voisin chéri soupirait et râlait. Insupportable.
Il vaut mieux aimer la soul music pour aller voir ce gentil film, un peu documentaire, sur un quatuor de chanteuses aborigènes finissant par se produire au Vietnam devant les GIs pendant la guerre. Un peu trop gentil et convenu à mon goût. Vais quand même chercher la BO sur Deezer...
Joli film discret sur les déboires d'un adolescent obèse et mal dans sa peau, qui a quand même le culot tranquille d'arriver au lycée en pijama .. parce que c'est plus confortable ! Un personnage surprenant par l'autorité et la force douce qu'il dégage, confronté à un proviseur tout aussi improbable, bourré de bonnes intentions mais dangereusement maladroit.
Génial ! je me suis laissée emporter dans cet univers étrange et onirique, trimballée par une limousine magique d'une histoire à une autre, dans un Paris revisité, Denis Lavant est prodigieux. La musique est superbe, en particulier le concert d’accordéonistes cavalant à grandes enjambées dans une église. Bravo Carax !
Un film sensible et émouvant sur le quotidien de gamins livrés à eux mêmes dans la chaleur d'un été moite du Mississipi. Confronté à des responsabilités trop lourdes pour ses 15 ans, le jeune héros lutte pour conserver son estime de soi et ses règles morales. Son combat me semble proche de celui de l'héroïne de Winter Bones dans un hiver aussi glacé que son été à lui est torride.
Raymond Depardon est un humaniste, un vrai. Ce n'est pas nouveau mais c'est ce qui ressort de ce film-hommage. Aussi bien lors de son dernier voyage en France profonde que dans ces fragments de reportages inédits, ce n'est pas seulement un photographe qui apparaît mais plutôt un homme humble et courageux, toujours curieux de ses contemporains de toutes conditions. Technicien de la lumière, certes, mais capable surtout de saisir la vérité ...
Lire plus
Lire plus
Brigitte Fontaine, maman de Benoît Poelvoorde et d'Albert Dupontel .. fallait le faire ! Quelle poésie dans cette univers ubuesque où l'on retrouve tout l'humour belge. Il décoiffe cet air de liberté qui souffle quand tout a déraillé.