En 1905, Max Linder est embauché chez Pathé. Beau, élégant et volontiers séducteur, il contraste avec les autres comiques français de l’époque sous contrat dans la firme. Il est le dandy 1900... Il joue, mais aussi écrit et tourne des petits films. Peu à peu la silhouette burlesque se hisse au rang de « roi du rire ». Max devient ainsi le héros d’une série de courts métrages applaudis par le public.
Dans la période très florissante des débuts du cinéma, Pathé développe toute une série de petites comédies légères qui divertit le public populaire du début du XXème siècle. Les scènes s’enchaînent à une cadence infernale, des gags, des courses poursuites effrénées....
C’est en 1900 que Ferdinand Zecca se tourne définitivement vers la firme Pathé. L'homme devient très vite le cinéaste attitré de la jeune société et va faire sa fortune. Il sera très vite promu à la direction artistique, supervisant d’autres réalisateurs. C’est à cette période qu’il découvre Gaston Velle. Prestidigitateur de formation, ce dernier assure la mise en scène de la plupart des films à fééries et à trucages lors du plein essor de la production Pathé. Ensemble, ils réaliseront « Le rêve à la lune ».
« Segundo de Chomón est sans doute l'un des hommes les plus mal connus parmi les pionniers de la cinématographie en Europe, et singulièrement parmi ceux qui ont contribué à faire du cinéma, un art à part entière.(....) A partir de 1899 et durant dix ans, il se consacre au cinéma pour le compte de Pathé (...). D’abord coloriste de films, devenu très vite opérateur, spécialiste de trucages et effets spéciaux, concepteur d’appareils et de machinerie, pionnier de la prise de vue et du cinéma d’animation, scénariste et réalisateur de films, il s’est affirmé au cours de ces différentes étapes comme un des plus féconds et des plus originaux créateur de formes de la technique et de l’artcinématographiques de son époque(....)»*.