En 1975, Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur français oscarisé pour son documentaire Le Ciel et la Boue, se rend au Panama pour réaliser un film sur la communauté fermée des Kunas, où la femme est sacrée. Gaisseau, son épouse et leur fille Akiko vivent avec les Kunas pendant une année. Mais le projet fait faillite et la copie est confisquée par une banque.
Le film suit le destin de deux ballerines, l'une à Miami et l'autre à Cuba, ainsi que de deux boxers également à Miami et à Cuba. La relation entre les deux pays est analysée à travers le prisme de leur quotidien.
Cebaldo, indigène originaire de Panama, est un homme solitaire consumé par la nostalgie. Dans son travail comme poissonnier dans une ville au nord du Portugal, il ressent l’aliénation entre le présent et les souvenirs de son village. Cependant, bien que le retour au passé semble être pour lui une possibilité, le chemin qui y conduirait reste impraticable.
Para la guerra explore la solitude et les souvenirs d’un ancien soldat à travers une étude de son corps et de ses gestes ordinaires. Le film montre la blessure de ce vétéran des forces spéciales qui recherche ceux de ses anciens collègues qui ont survécu, trente ans après leur mission en Angola.