Paysages résistants plonge dans les souvenirs d’une combattante antifasciste, Sonja (97 ans), une des premières femmes Partisane de Yougoslavie, qui fut également une des chefs de file du mouvement de Résistance au camp d’Auschwitz-Birkenau. Son histoire voyage à travers le temps et s’incarne dans une nouvelle génération antifasciste, entretenant l’idée qu’il est toujours possible de penser et de pratiquer la résistance.
Le documentaire explore la co-existence de la magie et du pragmatisme au sein d'une communauté de mineurs à l'est de la Serbie, où les locaux sont des chasseurs de dragons.
De nombreux migrants et demandeurs d’asile arrivent aux portes de la forteresse européenne, notamment en Serbie, où ils sont placés dans des centres de réfugiés.
Dragoslava dispose de quatre téléviseurs, trois petits-enfants, deux meilleurs amis et un mari avec lequel elle se bat pour la télécommande. Elle conserve ses archives privées de souvenirs de tous les événements majeurs de l’histoire politique récente des cinq pays où elle a vécu, sans jamais déménager de son appartement.
Les hôtels de guerre hébergent les journalistes couvrant les conflits. C’est là qu’ils croisent d'autres protagonistes, transformant cet espace en un site stratégique. L’hôtel de guerre est le lieu depuis lequel le conflit est observé, analysé, discuté et montré, jouant ainsi un rôle actif dans la représentation publique qui en est faite et dans notre compréhension des événements. "Hôtel Machine" est une réflexion sur cette représentation, construite à partir de leur lieu original de production. C'est l’histoire d’un hôtel qui se souvient.
Marko passe du temps dans l'appartement abandonné de son enfance à Belgrade. Les traces du passé se dessinent et les souvenirs, à la fois idylliques et traumatiques, se conjuguent. Les archives VHS familiales montrent son univers durant les années 1998 et 1999 : réunions, animaux domestiques, jeux vidéo et moments d'incertitude révèlent une vie commune embrassée par un événement historique.
Dans les hauts plateaux albanais, une jeune fille de 18 ans est tuée au cours d'une querelle familiale. Son père en deuil est déchiré par les pressions exercées par un évêque local et le président d'une ONG de la capitale pour qu'il pardonne, en tant que chrétien, au tueur emprisonné et à sa famille, mais aussi pour qu'il se réconcilie avec eux, comme l'exigeait autrefois le Kanun, code tribal séculaire.
Documentaire hommage à l’œuvre de Želimir Žilnik, un des principaux réalisateurs de Vague noire yougoslave. Il remporte l'Ours d'or au festival de Berlin 1969 pour Travaux précoces (Rani radovi).
Sur de mystérieuses cassettes oubliées ou laissées pour compte depuis dix-sept ans, un matériau filmique troublant se révèle. Associées aux extraits d’un journal rédigé par le protagoniste se tenant derrière la caméra, les images traduisent une expérience intime singulière et transformatrice.
Un acteur canadien peu connu découvre par hasard sur Facebook qu'il est devenu follement célèbre en Serbie, il se met en tête d'en découvrir les raisons.
Les derniers jours d'une communauté de collecteurs de bouteilles en plastique, sur la plus grande décharge des Balkans, autrefois site archéologique du Néolithique.
Après des relations sentimentales infructueuses, Ana et deux de ses amis décident de quitter leur village et de chercher le bonheur sur l'autre rive du Danube.