Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
17 critiques presse
Cinéastes
par Alex Somoulaylak
Omagh est ainsi un constat édifiant de l'impuissance des familles des victimes à obtenir des réponses de la part des responsables de l'enquête et dirigeants politiques qui atténueraient un peu leur souffrance quotidienne. De ces questions qu'elles se posent est issue l'universalité du travail de Pete Travis et Paul Greengrass, empli d'interrogations qui remettraient en cause la vie, les convictions, et surtout les croyances de chacun.
La critique complète est disponible sur le site Cinéastes
Fluctuat.net
par Laure Naimski
Tourné caméra à l'épaule, sans éclairage artificiel, sans musique, le film est sans fioritures. Sobre et pudique, il est conçu comme un documentaire collant à la réalité du drame avec une caméra qui zoome et balaye le champ pour donner un effet de réel oublieux de la mise en scène. Tout dans ce cinéma " signal d'alarme " tend à démontrer l'inefficacité de la police irlandaise et des autorités britanniques, celles-ci ayant pourtant été alertées par un informateur de l'imminence d'un attentat à Omagh.
La critique complète est disponible sur le site Fluctuat.net
L'Obs
par Pascal Mérigeaud
Tout d'abord, ne pas croire qu'avec un sujet pareil c'était gagné d'avance, il faut au contraire beaucoup de tenue et de retenue, d'intelligence et de mesure pour que le film fonctionne. Omagh possède tout cela [...] les quarante première minutes du film sont proprements ahurissantes [...]c'est extraordinaire, vous êtes collé à votre siège, vous savez que ce que vous êtes en train de voir, vous ne l'oublierez pas.
MCinéma.com
par Aurélien Allin
Traiter de cet événement réel encore récent n'était pas chose facile, mais le réalisateur opte pour une vision quasi-documentaire qui donne toute son assise et sa consistance au film. Ainsi, la première scène, montage parallèle de la vie des futures victimes et de l'arrivée des terroristes est d'une force et d'une beauté à couper le souffle. Avec une subtilité et une intelligence rares, Travis évite alors tout pathos pour distiller avec parcimonie des émotions véritables, relayées par des acteurs à la discrétion étonnante. Face à la souffrance de ces familles amputées d'un proche, le spectateur ne peut qu'être pris à la gorge, tandis que l'injuste absurdité de l'horreur et de l'omerta est décrite avec tact et sans racolage. Passionnant, maîtrisé, visuellement réussi, OMAGH brille par sa subtilité et l'absence totale de prise en otage émotionnelle. Un véritable choc.
Ouest France
par La rédaction
Implacable. Toute la première partie du récit est restituée avec une rigueur efficace pour secouer et bouleverser.[...] La suite est plus subtile, quand elle s'interroge sur les dessous de ce drame. Les victimes, conduites par un père qui se révèle à lui-même et aux autres dans ce combat, refusent le discours des autorités qui s'en tiennent aux seules notions de fatalité pour couvrir leurs mensonges. Une opération de décryptage, conduite dans l'exigeance, l'obstination et la dignité. Mais sans concession. Un besoin de savoir et de comprendre, pour vivre malgré tout, avec l'espoir.
Ciné Live
par Emmanuel Girodde
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
Les Inrockuptibles
par Bertrand Loutte
Pour spectaculaire et virtuose qu'elle soit, [la première partie du film] sait éviter l'eceuil de la complaisance et parvient par la force d'un montage serré et haletant, à dévoiler l'horreur tout en la maintenant à distance. La deuxième dans le registre du protocole compassionnel qui accompagne la douleur des proches, ne faillit pas non plus. [...] La troisième partie d'Omagh enfin, verse délibérement dans le film-dossier, avec pour corollaire l'étiolement du cinéma au profit (?) une accumulation de fait édifiants.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Première
par Christophe Narbonne
Le film [Bloody Sunday] décryptait déjà le problème nord-irlandais, résultats de l'entêtement des uns et de la frustration des autres. Omagh poursuit la démonstration (ni scolaire, ni démago) en s'intéressant notamment aux errements la police irlandaise, désemparée face à la mobilisation des familles qui demandent des comptes aux terroristes locaux. [...] On met du temps a en émerger.
La critique complète est disponible sur le site Première
Score
par G.D. Jones
Caméra à l'épaule, montage syncopé, dramatisation des événements avant le boum, le tout avec un savant dosage d'effets chocs et d'humanité. [...] Très compact, très eprouvant émotionnellement, ce premier film s'impose comme l'étape finale du projet de Greengrass (l'histoire de l'Irlande à travers deux attentats symboliques) et le début de la carrière de Travis.
La critique complète est disponible sur le site Score
TéléCinéObs
par Bijan Anquetil
Le scènariste Paul Greengrass s'attache à la reconstitution exacte des faits. La réalisation de Pete Travis, brute et directe, joue la carte du réalisme documentaire. L'effet est sasissant.
Zurban
par Yasmine Youssi
Il n'est rien de plus casse-gueulle que de se confronter à l'actuallité immédiate. Pete Travis réussit pourtant un premier film tendu, impeccable de rigueur et de dignité.
L'Express
par Eric Libiot
Voir la critique sur www.lexpress.fr
La critique complète est disponible sur le site L'Express
Libération
par Christophe BOLTANSKI
Tourné caméra à l'épaule, fruit d'une longue étude, nourri de témoignages, c'est un documentaire-fiction, qui fait écho à Bloody Sunday, film sur la tuerie de Derry en 1972, réalisé il y a trois ans par Paul Greengrass. Ici Greengrass n'est que producteur et scénariste, mais on retrouve sa patte.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Rolling Stone
par Grégory Alexandre
Cette reconstitution filmée à hauteur d'homme d'un attentat commis en 1998 par la branche dure de l'IRA est un véritable coup de poing.
Studio Magazine
par Thierry Cheze
Voir la critique sur www.studiomag.com
La critique complète est disponible sur le site Studio Magazine
Télé 7 Jours
par Gérard Lenne
Premier film de Peter Travis, belle et forte reconstitution d'un dramatique épisode de la guerre civile en Ulster.
Télérama
par Jean-Claude Loiseau
De ce dossier noir toujours ouvert émerge un film-témoignage utile, sinon sans faille. Car en se calant sur le combat déterminé mais fragile des parents de victimes exigeant de connaître toute la vérité, le récit n'évite pas toujours les embardées émotionnelles.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Cinéastes
Omagh est ainsi un constat édifiant de l'impuissance des familles des victimes à obtenir des réponses de la part des responsables de l'enquête et dirigeants politiques qui atténueraient un peu leur souffrance quotidienne. De ces questions qu'elles se posent est issue l'universalité du travail de Pete Travis et Paul Greengrass, empli d'interrogations qui remettraient en cause la vie, les convictions, et surtout les croyances de chacun.
Fluctuat.net
Tourné caméra à l'épaule, sans éclairage artificiel, sans musique, le film est sans fioritures. Sobre et pudique, il est conçu comme un documentaire collant à la réalité du drame avec une caméra qui zoome et balaye le champ pour donner un effet de réel oublieux de la mise en scène. Tout dans ce cinéma " signal d'alarme " tend à démontrer l'inefficacité de la police irlandaise et des autorités britanniques, celles-ci ayant pourtant été alertées par un informateur de l'imminence d'un attentat à Omagh.
L'Obs
Tout d'abord, ne pas croire qu'avec un sujet pareil c'était gagné d'avance, il faut au contraire beaucoup de tenue et de retenue, d'intelligence et de mesure pour que le film fonctionne. Omagh possède tout cela [...] les quarante première minutes du film sont proprements ahurissantes [...]c'est extraordinaire, vous êtes collé à votre siège, vous savez que ce que vous êtes en train de voir, vous ne l'oublierez pas.
MCinéma.com
Traiter de cet événement réel encore récent n'était pas chose facile, mais le réalisateur opte pour une vision quasi-documentaire qui donne toute son assise et sa consistance au film. Ainsi, la première scène, montage parallèle de la vie des futures victimes et de l'arrivée des terroristes est d'une force et d'une beauté à couper le souffle. Avec une subtilité et une intelligence rares, Travis évite alors tout pathos pour distiller avec parcimonie des émotions véritables, relayées par des acteurs à la discrétion étonnante. Face à la souffrance de ces familles amputées d'un proche, le spectateur ne peut qu'être pris à la gorge, tandis que l'injuste absurdité de l'horreur et de l'omerta est décrite avec tact et sans racolage. Passionnant, maîtrisé, visuellement réussi, OMAGH brille par sa subtilité et l'absence totale de prise en otage émotionnelle. Un véritable choc.
Ouest France
Implacable. Toute la première partie du récit est restituée avec une rigueur efficace pour secouer et bouleverser.[...] La suite est plus subtile, quand elle s'interroge sur les dessous de ce drame. Les victimes, conduites par un père qui se révèle à lui-même et aux autres dans ce combat, refusent le discours des autorités qui s'en tiennent aux seules notions de fatalité pour couvrir leurs mensonges. Une opération de décryptage, conduite dans l'exigeance, l'obstination et la dignité. Mais sans concession. Un besoin de savoir et de comprendre, pour vivre malgré tout, avec l'espoir.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Les Inrockuptibles
Pour spectaculaire et virtuose qu'elle soit, [la première partie du film] sait éviter l'eceuil de la complaisance et parvient par la force d'un montage serré et haletant, à dévoiler l'horreur tout en la maintenant à distance. La deuxième dans le registre du protocole compassionnel qui accompagne la douleur des proches, ne faillit pas non plus. [...] La troisième partie d'Omagh enfin, verse délibérement dans le film-dossier, avec pour corollaire l'étiolement du cinéma au profit (?) une accumulation de fait édifiants.
Première
Le film [Bloody Sunday] décryptait déjà le problème nord-irlandais, résultats de l'entêtement des uns et de la frustration des autres. Omagh poursuit la démonstration (ni scolaire, ni démago) en s'intéressant notamment aux errements la police irlandaise, désemparée face à la mobilisation des familles qui demandent des comptes aux terroristes locaux. [...] On met du temps a en émerger.
Score
Caméra à l'épaule, montage syncopé, dramatisation des événements avant le boum, le tout avec un savant dosage d'effets chocs et d'humanité. [...] Très compact, très eprouvant émotionnellement, ce premier film s'impose comme l'étape finale du projet de Greengrass (l'histoire de l'Irlande à travers deux attentats symboliques) et le début de la carrière de Travis.
TéléCinéObs
Le scènariste Paul Greengrass s'attache à la reconstitution exacte des faits. La réalisation de Pete Travis, brute et directe, joue la carte du réalisme documentaire. L'effet est sasissant.
Zurban
Il n'est rien de plus casse-gueulle que de se confronter à l'actuallité immédiate. Pete Travis réussit pourtant un premier film tendu, impeccable de rigueur et de dignité.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Libération
Tourné caméra à l'épaule, fruit d'une longue étude, nourri de témoignages, c'est un documentaire-fiction, qui fait écho à Bloody Sunday, film sur la tuerie de Derry en 1972, réalisé il y a trois ans par Paul Greengrass. Ici Greengrass n'est que producteur et scénariste, mais on retrouve sa patte.
Rolling Stone
Cette reconstitution filmée à hauteur d'homme d'un attentat commis en 1998 par la branche dure de l'IRA est un véritable coup de poing.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
Télé 7 Jours
Premier film de Peter Travis, belle et forte reconstitution d'un dramatique épisode de la guerre civile en Ulster.
Télérama
De ce dossier noir toujours ouvert émerge un film-témoignage utile, sinon sans faille. Car en se calant sur le combat déterminé mais fragile des parents de victimes exigeant de connaître toute la vérité, le récit n'évite pas toujours les embardées émotionnelles.