Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
34 critiques presse
Chronic'art.com
par Vincent Malausa
(...) voici Sin city, vrai grand film, modeste et sans le moindre effet de petit malin, immense dans sa géniale nudité.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
L'Ecran Fantastique
par Julie Deh
(...) un film d'un genre nouveau, à la fois atypique, novateur et non reproductible - un spectacle rare à l'ambiance prégnante.
Le Figaro
par Dominique Borde
Voir la critique sur www.lefigaro.fr
La critique complète est disponible sur le site Le Figaro
Le Figaroscope
par Jean-Luc Wachthausen
Sin city : un brillant exercice de style doublé d'un hommage virtuose au film noir, à son esthétique et à son univers impitoyable où la mort et l'amour rôdent (...)Tout s'enchaîne à un rythme d'enfer et devient prétexte à des scènes d'action hallucinantes (...) Sin City, un vrai " pulp movie " qui marque le mariage réussi du septième et du neuvième art, ce qui n'a jamais été évident.
MCinéma.com
par Aurélien Allin
(critique cannoise) (...)la symbiose entre la BD et son adaptation est totale. C'est justement cette identité profonde qui fait de Sin city une oeuvre extraordinaire et intimement originale, créant jouissance et fascination. Au final, ce film qui en rebutera plus d'un, est un monolithe imposant qui marquera son temps par sa singularité et le jusqu'au boutisme de sa démarche.
Paris Match
par Alain Spira
Choc visuel, électrochoc sensoriel, exercice de style éblouissant, mais aussi film d'action tarantinesque, Sin city reste fidèle à l'univers tragico-trash de Frank Miller, qui révolutionna l'art des comics au début des années 90, et à sa dimension littéraire.
Score
par Pete Wakefield
L'esthétique noir et blanc est cadrée avec juste ce qu'il faut d'exagération pour être "comics", et le montage dose parfaitement les mouvements rugueux et âpres des histoires. [...] Reste cet infime, mais constant, voile de second degré, une ambiance de fête "entre copains"... C'est énervant mais il faut savoir s'incliner devant une telle volonté sans compromis.
La critique complète est disponible sur le site Score
Studio Magazine
par Jean-Pierre Lavoignat
Voir la critique sur www.studiomag.com
aVoir-aLire.com
par Romain Le Vern
Robert Rodriguez parvient par la concentration de ses moyens et la généreuse collaboration de Frank Miller au story-board et au scénario à signer ce qui ressemble à ce jour comme son film-gadget le plus ambitieux et le plus réussi.
Brazil
par Christophe Goffette
"Sin City" est une belle surprise, au sens graphique du terme. Réellement proche du comics du même nom [...] un film très réussit quoiqu'un peu longuet par instants.
Cahiers du Cinéma
par Stéphane Delorme
Fidélité parfaite à trois histoires originales du grand romancier Miller, fidélité parfaite aux angles déjà cinéphiles du grand dessinateur Miller, le monde de Sin City retourne à son inspiration première : le film noir (...) Ce ne sont pas des fans qui rendent des hommages, mais des fanatiques qui posent des bombes. Et si les bombes explosent avec tact, c'est qu'au coeur de la tourmente, des personnages résistent et avancent toujours (...)
La critique complète est disponible sur le site Cahiers du Cinéma
Ciné Live
par Emmanuel Girode
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
Cinéastes
par Izumi Gautier
La vraie qualité de Sin City, c'est qu'à défaut de réfléchir sur le support dont il est né, il s'en sert (...) Sin City ne représente pas pour autant une ouverture dans l'adaptation de bande-dessinée ; sa valeur, il la doit au fait qu'il soit unique, que son univers soit farouchement innovant et différent. Ironique pour un genre qui est aussi caractérisé par les suites...
La critique complète est disponible sur le site Cinéastes
L'Express
par Julien Welter
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Ouest France
par La rédaction
Robert Rodriguez et Frank Miller ont essentiellement privilégié la démonstration visuelle. Elle est époustouflante, dans une recherche esthétique de toutes les images. Un noir et blanc constant, seulement troué de quelques rares éclairs de rouge, de vert ou de bleu. On est bluffé par la réussite de cette recherche qui installe une vraie complicité des deux univers du cinéma et de la bande dessinée. (...) Si Bruce Willis s'y complaît dans un registre monotone et monocorde qui lui est trop habituel, le reste du casting est plus convaincant. Avec une place à part pour Mickey Rourke. Masqué et grimé, il se livre à une pathétique composition qui fait regretter de ne pas le voir plus souvent à l'affiche.
Première
par Gérard Delorme
Les qualités du film surpassent ses défauts. "Sin city" capture l'essence même du film noir en isolan ses éléments les plus représentatifs et en les amplifiant.
La critique complète est disponible sur le site Première
Rolling Stone
par Grégory Alexandre
Robert Rodriguez réalise sans conteste l'adaptation BD-ciné la plus plastiquement osée... et aboutie. [...] Le truc =, c'est que si le tourbillon visuel fascine, tout comme le casting insensé ou l'exacerbation des personnalités [...] c'est parfois au détriment d'une intrigue filandreuse et un chouïa bavarde [...] un petit bémol au détriment de cet hallucinant OVNI.
Variety
par Todd McCarthy
(critique cannoise) Outre une formidable énergie, la première partie contient un humour sardonique et une douceur qui font ensuite cruellement défaut (...)[Rodriguez] est brillant ; sa réalisation (...) synthétise de manière sublime les influences du roman graphique et du film noir (...) A tous points de vue (scénario, interprétation, technologie), le résultat est plus satisfaisant que Sky Captain, film aux prétentions comparables sorti l'an dernier.
Chronic'art.com
par Guillaume Loison
(critique cannoise) (...) comme toujours chez le prolifique bricoleur qu'est Robert Rodriguez surnage une énergie, une candeur franchement sympathique pouvant gommer ça et là le tissage de fil blanc de son cinéma (....) le film est atrocement lisse et prévisible, condamnant les personnages (malgré les acteurs) au rang de vignette inanimée, évacuant une ironie aux petits pieds.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Elle
par Elisabeth Quin
Tout cela est du beau boulot d'as de l'informatique. Mais totalement crétin sur le fond [...] le scénario est dangereusement dénué de substance et les péchés promis plutôt véniels.
Libération
par Bayon
Sin City est demeuré, comme la BD en général, sous-culture préfigurant celle du story-board, mais pas mal. A condition de ne se soucier ni de l'intrigue, ni du fascisme de fond (...), on regarde les trois courts métrages de la "Ville du Mal", emboîtés à la Kill Fiction. Deux raisons à cette complaisance : le maniérisme noir et blanc incrusté de couleur fluo à la Captain Sky récent, en reprint de Rumble Fish qui copiait Jacques Tati (Jour de fête) ; et la distribution - sans compter le cul.
Libération
par Marie-Noëlle Tranchant
Il y a là une virtuosité formelle étincelante (...) au service d'une sublimation clip des atmosphères du film noir (...) Selon les tempéraments et les cultures, ou bien on se sentira transporté au septième ciel au milieu de ces prouesses visuelles qui composent un enfer abstrait et sophistiqué, ou on trouvera assez vite fastidieuse cette poésie artificieuse (...)
La critique complète est disponible sur le site Libération
Mad Movies
par Stéphane Moïssakis
Ce n'est pas tant le nom de Robert Rodriguez associé au projet que nous pouvions craindre [...] mais plutôt sa volonté absurde de reprendre les intrigues telles quelles et de simplement les interpréter pour le cinéma. [...] En outre cerataines séquences se distinguent aussi quand elles ne sont pas "shot&cut" par Rodriguez himself (LA séquence de Tarantino). Certes ce n'est pas grand chose mais c'est ce qui nous permet de voir le verre à moitié plein.
La critique complète est disponible sur le site Mad Movies
Positif
par Pierre Eisenreich
Dénué de personnalité, Sin City apparaît comme un objet d'une belle facture technique, dont l'intérêt bien mince, repose sur la performance surprenante de Mickey Rourke et sur la communauté des prostituées faisant la loi dans la Old Town.
La critique complète est disponible sur le site Positif
TéléCinéObs
par Xavier Leherpeur
Les époustouflantes qualités formelles du film (...) ne parviennent pas (...) à masquer la faiblesse du scénario (trois histoires à la connexion peu convaincante) et une ambiguë apologie de la violence et de la loi du talion.
La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs
Télérama
par Pierre Murat
On est dans un somptueux Guignol noir et numérique, dont la perfection technique force l'admiration. Même si le rythme en permanence survolté finit, à la longue, par provoquer un ennui poli. Et si on se lasse, par moments, de voir des comédiens talentueux s'efforcer de donner un peu de chair à des esquisses très caricaturales.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Télérama
par Pierre Murat
(critique cannoise) Tout cela est somptueusement imaginé et réalisé. Si l'on excepte les Batman réalisés par Tim Burton, c'est la première fois qu'une B.D. conserve, à l'écran, 100 % de sa force et de son invention. La réussite est évidente, même si une lassitude finit par naître de ce rythme survolté et survitaminé, de ces comédiens talentueux qui tentent, tant bien que mal, de donner chair à des esquisses de personnages.
Zurban
par Véronique le Bris
Le noir et blanc rehaussé de couleurs crues est sublime, le casting étourdissant, même s'il n'est pas toujours utilisé au mieux (Mickey Rourke est de loin le plus méconnaissable et le plus passionnant). Dommage qu'un tel travail artistique soit au service d'un vide narratif aussi abyssal. Tellement fidèle à l'original que seuls les fans de la BD apprécieront. Les autres risquent de se lasser sur la durée, une fois le plaisir des yeux assouvi.
Fluctuat.net
par Jérôme Dittmar
Alors que faire, penser, voir devant Sin City, le film ? Pas grand-chose. Un bombardement monochrome d'images mouchetées ou tachées de couleurs sature le cerveau jusqu'à annihilation de la perception. On croule sous une nostalgie obsessionnelle et adolescente du pulp, transformant le néo-noir en variations de vignettes où les jeux d'ombres se succèdent jusqu'à la confusion.
L'Humanité
par Michel Guilloux
(critique cannoise) (...) adapter une bande dessinée semble avoir fourni l'alibi parfait d'un déluge de violence spectaculaire, forcément désamorcée, hein, puisque c'est du second degré (...) Dans le genre, on aura préféré El Mariachi et Desperado, premiers films du même Robert Rodriguez, dans lesquels l'absence d'argent était comblée par une créativité plus éclatante.
Le Monde
par Thomas Sotinel
(critique cannoise) Engoncés dans leurs stéréotypes, dissimulés sous leur maquillage et le traitement digital de la couleur, les acteurs se contentent d'animer des silhouettes en deux dimensions (...) La vanité du projet serait totale s'il ne permettait pas de constater à quel point le cinéma et la bande dessinée (...) sont irréductibles l'un à l'autre.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Le Point
par François-Guillaume Lorrain
Voir la critique sur www.lepoint.fr
La critique complète est disponible sur le site Le Point
Les Inrockuptibles
par Serge Kaganski
(...) ce film est une surface plane et lisse (malgré ses scènes gore), privée de profondeur et d'incarnation, un assemblage peu convaincant de grumeaux d'histoires, de bribes de pauses et d'attitudes, de clichés de roman noir poussés dans le rouge. Ce film est au film noir ce que certains groupes de heavy-metal sont au blues : une copie un peu ridicule à force de surgonflette, faisant certes beaucoup de bruit mais totalement dépourvue de sensualité ou de mystère.
The Hollywood Reporter
par Kirk Honeycutt
(critique cannoise)Le problème majeur est qu'au bout de dix minutes, on a vu toutes les astuces du film (...) Le pessimisme, voire le nihilisme, ont certes toujours traversé la littérature et le cinéma. Mais ici, cette attitude sonne faux, ressemble davantage à une pose branchouille qu'à une conviction sincère.
Chronic'art.com
(...) voici Sin city, vrai grand film, modeste et sans le moindre effet de petit malin, immense dans sa géniale nudité.
L'Ecran Fantastique
(...) un film d'un genre nouveau, à la fois atypique, novateur et non reproductible - un spectacle rare à l'ambiance prégnante.
Le Figaro
Voir la critique sur www.lefigaro.fr
Le Figaroscope
Sin city : un brillant exercice de style doublé d'un hommage virtuose au film noir, à son esthétique et à son univers impitoyable où la mort et l'amour rôdent (...)Tout s'enchaîne à un rythme d'enfer et devient prétexte à des scènes d'action hallucinantes (...) Sin City, un vrai " pulp movie " qui marque le mariage réussi du septième et du neuvième art, ce qui n'a jamais été évident.
MCinéma.com
(critique cannoise) (...)la symbiose entre la BD et son adaptation est totale. C'est justement cette identité profonde qui fait de Sin city une oeuvre extraordinaire et intimement originale, créant jouissance et fascination. Au final, ce film qui en rebutera plus d'un, est un monolithe imposant qui marquera son temps par sa singularité et le jusqu'au boutisme de sa démarche.
Paris Match
Choc visuel, électrochoc sensoriel, exercice de style éblouissant, mais aussi film d'action tarantinesque, Sin city reste fidèle à l'univers tragico-trash de Frank Miller, qui révolutionna l'art des comics au début des années 90, et à sa dimension littéraire.
Score
L'esthétique noir et blanc est cadrée avec juste ce qu'il faut d'exagération pour être "comics", et le montage dose parfaitement les mouvements rugueux et âpres des histoires. [...] Reste cet infime, mais constant, voile de second degré, une ambiance de fête "entre copains"... C'est énervant mais il faut savoir s'incliner devant une telle volonté sans compromis.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
aVoir-aLire.com
Robert Rodriguez parvient par la concentration de ses moyens et la généreuse collaboration de Frank Miller au story-board et au scénario à signer ce qui ressemble à ce jour comme son film-gadget le plus ambitieux et le plus réussi.
Brazil
"Sin City" est une belle surprise, au sens graphique du terme. Réellement proche du comics du même nom [...] un film très réussit quoiqu'un peu longuet par instants.
Cahiers du Cinéma
Fidélité parfaite à trois histoires originales du grand romancier Miller, fidélité parfaite aux angles déjà cinéphiles du grand dessinateur Miller, le monde de Sin City retourne à son inspiration première : le film noir (...) Ce ne sont pas des fans qui rendent des hommages, mais des fanatiques qui posent des bombes. Et si les bombes explosent avec tact, c'est qu'au coeur de la tourmente, des personnages résistent et avancent toujours (...)
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Cinéastes
La vraie qualité de Sin City, c'est qu'à défaut de réfléchir sur le support dont il est né, il s'en sert (...) Sin City ne représente pas pour autant une ouverture dans l'adaptation de bande-dessinée ; sa valeur, il la doit au fait qu'il soit unique, que son univers soit farouchement innovant et différent. Ironique pour un genre qui est aussi caractérisé par les suites...
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Ouest France
Robert Rodriguez et Frank Miller ont essentiellement privilégié la démonstration visuelle. Elle est époustouflante, dans une recherche esthétique de toutes les images. Un noir et blanc constant, seulement troué de quelques rares éclairs de rouge, de vert ou de bleu. On est bluffé par la réussite de cette recherche qui installe une vraie complicité des deux univers du cinéma et de la bande dessinée. (...) Si Bruce Willis s'y complaît dans un registre monotone et monocorde qui lui est trop habituel, le reste du casting est plus convaincant. Avec une place à part pour Mickey Rourke. Masqué et grimé, il se livre à une pathétique composition qui fait regretter de ne pas le voir plus souvent à l'affiche.
Première
Les qualités du film surpassent ses défauts. "Sin city" capture l'essence même du film noir en isolan ses éléments les plus représentatifs et en les amplifiant.
Rolling Stone
Robert Rodriguez réalise sans conteste l'adaptation BD-ciné la plus plastiquement osée... et aboutie. [...] Le truc =, c'est que si le tourbillon visuel fascine, tout comme le casting insensé ou l'exacerbation des personnalités [...] c'est parfois au détriment d'une intrigue filandreuse et un chouïa bavarde [...] un petit bémol au détriment de cet hallucinant OVNI.
Variety
(critique cannoise) Outre une formidable énergie, la première partie contient un humour sardonique et une douceur qui font ensuite cruellement défaut (...)[Rodriguez] est brillant ; sa réalisation (...) synthétise de manière sublime les influences du roman graphique et du film noir (...) A tous points de vue (scénario, interprétation, technologie), le résultat est plus satisfaisant que Sky Captain, film aux prétentions comparables sorti l'an dernier.
Chronic'art.com
(critique cannoise) (...) comme toujours chez le prolifique bricoleur qu'est Robert Rodriguez surnage une énergie, une candeur franchement sympathique pouvant gommer ça et là le tissage de fil blanc de son cinéma (....) le film est atrocement lisse et prévisible, condamnant les personnages (malgré les acteurs) au rang de vignette inanimée, évacuant une ironie aux petits pieds.
Elle
Tout cela est du beau boulot d'as de l'informatique. Mais totalement crétin sur le fond [...] le scénario est dangereusement dénué de substance et les péchés promis plutôt véniels.
Libération
Sin City est demeuré, comme la BD en général, sous-culture préfigurant celle du story-board, mais pas mal. A condition de ne se soucier ni de l'intrigue, ni du fascisme de fond (...), on regarde les trois courts métrages de la "Ville du Mal", emboîtés à la Kill Fiction. Deux raisons à cette complaisance : le maniérisme noir et blanc incrusté de couleur fluo à la Captain Sky récent, en reprint de Rumble Fish qui copiait Jacques Tati (Jour de fête) ; et la distribution - sans compter le cul.
Libération
Il y a là une virtuosité formelle étincelante (...) au service d'une sublimation clip des atmosphères du film noir (...) Selon les tempéraments et les cultures, ou bien on se sentira transporté au septième ciel au milieu de ces prouesses visuelles qui composent un enfer abstrait et sophistiqué, ou on trouvera assez vite fastidieuse cette poésie artificieuse (...)
Mad Movies
Ce n'est pas tant le nom de Robert Rodriguez associé au projet que nous pouvions craindre [...] mais plutôt sa volonté absurde de reprendre les intrigues telles quelles et de simplement les interpréter pour le cinéma. [...] En outre cerataines séquences se distinguent aussi quand elles ne sont pas "shot&cut" par Rodriguez himself (LA séquence de Tarantino). Certes ce n'est pas grand chose mais c'est ce qui nous permet de voir le verre à moitié plein.
Positif
Dénué de personnalité, Sin City apparaît comme un objet d'une belle facture technique, dont l'intérêt bien mince, repose sur la performance surprenante de Mickey Rourke et sur la communauté des prostituées faisant la loi dans la Old Town.
TéléCinéObs
Les époustouflantes qualités formelles du film (...) ne parviennent pas (...) à masquer la faiblesse du scénario (trois histoires à la connexion peu convaincante) et une ambiguë apologie de la violence et de la loi du talion.
Télérama
On est dans un somptueux Guignol noir et numérique, dont la perfection technique force l'admiration. Même si le rythme en permanence survolté finit, à la longue, par provoquer un ennui poli. Et si on se lasse, par moments, de voir des comédiens talentueux s'efforcer de donner un peu de chair à des esquisses très caricaturales.
Télérama
(critique cannoise) Tout cela est somptueusement imaginé et réalisé. Si l'on excepte les Batman réalisés par Tim Burton, c'est la première fois qu'une B.D. conserve, à l'écran, 100 % de sa force et de son invention. La réussite est évidente, même si une lassitude finit par naître de ce rythme survolté et survitaminé, de ces comédiens talentueux qui tentent, tant bien que mal, de donner chair à des esquisses de personnages.
Zurban
Le noir et blanc rehaussé de couleurs crues est sublime, le casting étourdissant, même s'il n'est pas toujours utilisé au mieux (Mickey Rourke est de loin le plus méconnaissable et le plus passionnant). Dommage qu'un tel travail artistique soit au service d'un vide narratif aussi abyssal. Tellement fidèle à l'original que seuls les fans de la BD apprécieront. Les autres risquent de se lasser sur la durée, une fois le plaisir des yeux assouvi.
Fluctuat.net
Alors que faire, penser, voir devant Sin City, le film ? Pas grand-chose. Un bombardement monochrome d'images mouchetées ou tachées de couleurs sature le cerveau jusqu'à annihilation de la perception. On croule sous une nostalgie obsessionnelle et adolescente du pulp, transformant le néo-noir en variations de vignettes où les jeux d'ombres se succèdent jusqu'à la confusion.
L'Humanité
(critique cannoise) (...) adapter une bande dessinée semble avoir fourni l'alibi parfait d'un déluge de violence spectaculaire, forcément désamorcée, hein, puisque c'est du second degré (...) Dans le genre, on aura préféré El Mariachi et Desperado, premiers films du même Robert Rodriguez, dans lesquels l'absence d'argent était comblée par une créativité plus éclatante.
Le Monde
(critique cannoise) Engoncés dans leurs stéréotypes, dissimulés sous leur maquillage et le traitement digital de la couleur, les acteurs se contentent d'animer des silhouettes en deux dimensions (...) La vanité du projet serait totale s'il ne permettait pas de constater à quel point le cinéma et la bande dessinée (...) sont irréductibles l'un à l'autre.
Le Point
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Les Inrockuptibles
(...) ce film est une surface plane et lisse (malgré ses scènes gore), privée de profondeur et d'incarnation, un assemblage peu convaincant de grumeaux d'histoires, de bribes de pauses et d'attitudes, de clichés de roman noir poussés dans le rouge. Ce film est au film noir ce que certains groupes de heavy-metal sont au blues : une copie un peu ridicule à force de surgonflette, faisant certes beaucoup de bruit mais totalement dépourvue de sensualité ou de mystère.
The Hollywood Reporter
(critique cannoise)Le problème majeur est qu'au bout de dix minutes, on a vu toutes les astuces du film (...) Le pessimisme, voire le nihilisme, ont certes toujours traversé la littérature et le cinéma. Mais ici, cette attitude sonne faux, ressemble davantage à une pose branchouille qu'à une conviction sincère.