« On verra bien ! » Suzanne prend la vie comme elle vient, avec calme et sérénité. Elle vit seule dans la ferme qui l’a vue naître en 1930, en lisière d’une forêt des Hautes-Vosges. La maison n’est raccordée ni à l’eau ni à l’électricité. Au gré des saisons, Suzanne cultive son potager, prépare ses conserves, lit la presse, marche dans la montagne, accueille les visiteurs de passage. Elle savoure en riant tous les petits plaisirs de la vie, s’amusant d’incarner cette sobriété heureuse à laquelle aspirent ses contemporains.