On n'est pas des sauvages !

Dans Carnavallée de Aline Ahond, une parade musicale entraîne tout sur son passage. Des hommes étranges et couronnés, des animaux familiers ou fantasques. Un âne, un chat passent ou s'embarquent dans le char multicolore. La caravane s'ébranle à travers les montagnes. Paysages bleus et rouges peuplés d'étoiles, de fleurs et de maisons. Tout semble harmonieux lorsque formes et couleurs se mélangent.

Dans Z. de M. de Pero & Ravi, Z. de M., le petit zèbre, n'a pas de rayures comme les autres. Cet handicap lui vaut aussitôt la haine de tous. Regards menaçants, grognements et ruades le poussent au ban du troupeau. Auprès de l'homme, il cherche des rayures de peinture, mais elles ne résistent pas à l'épreuve de l'eau. Repoussé encore, il quête dans la jungle un oeil plus clément mais ne récolte que moquerie et humiliation. Il obtient un uniforme, mais la différence n'est-elle vraiment qu'une question d'apparence ?

Dans On n'est pas des sauvages ! de Marie-Christine Perrodin, Léon le caméléon s'ennuie ferme. Ce qu'il veut, c'est s'en aller, quitter la jungle, connaître le monde moderne. Il téléphone alors à son copain Bob, un lévrier de course très snob.

Dans Le cyclope de la mer de Philippe Jullien, le cyclope de la mer, juché au sommet de son phare, assure la circulation des bateaux. Pour seuls compagnons, il a des automates de bois et quelques mouettes piaillantes. Un matin, alors qu'il ramasse les débris apportés par les vagues, un attroupement d'oiseaux attire son attention. S'approchant, il découvre un petit poisson rouge blessé. Il le recueille, lui prodigue les meilleurs soins et redouble de gentillesse afin de conquérir son amitié. Mais bientôt la tempête fait rage.

Dans La vache qui voulait sauter par-dessus l'église de Guillaume Casset, une vache enfile une paire de ressorts et se dirige vers l'église. Bientôt, le fermier rejoint le poulailler et actionne ses machines. La journée de travail commence en cadence : on picore, on pond, on inspecte, on trait. Alors que le fermier entame sa pause déjeuner, un virus s'infiltre dans les circuits de son ordinateur.

Dans Dernière invention de Lolo Zazar, un homme assis dans un fauteuil lit son journal. Soudain, le téléviseur s'allume. L'homme l'éteint et il se rallume. Il tente en vain de l'éteindre à nouveau. Il empoigne alors le lampadaire, le frappe avec force avant de gagner la cuisine pour préparer son repas. Là, c'est une nouvelle bagarre qui s'engage avec les meubles, les ustensiles, et même le poste de radio. Notre héros va avoir fort à faire.

Ce programme de six courts métrages d'animation a été élaboré par Valérie Rivoallon (Les Films des Quatre Rives).