Durant l’année 2008, le compositeur Thierry Machuel se rend régulièrement au centre pénitentiaire de Clairvaux, pour y mener avec des détenus volontaires, des ateliers d’écriture dont les textes serviront de livret pour sa prochaine composition. Au fur et à mesure qu’émerge la parole des détenus, sa musique prend forme et un lieu se découvre, Clairvaux, où au fil des siècles la marque immuable de l’enfermement s’imprime sur la matière, les corps, les êtres. Et au cœur de tout cela, se révèlent des hommes qui vivent, qui créent, qui éprouvent.