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Synopsis
Dans la province du Gansu, au nord-ouest de la Chine, les ossements d’innombrables prisonniers morts de faim il y a plus de soixante ans, gisent dans le désert de Gobi. Qualifiés d’"ultra-droitiers" lors la campagne politique anti-droitiers de 1957, ils sont morts dans les camps de rééducation de Jiabiangou et de Mingshui. Le film nous propose d’aller à la rencontre des survivants pour comprendre qui étaient ces inconnus, les malheurs qu’ils ont endurés, le destin qui fut le leur.
Il arrive qu’on sorte d’une salle de cinéma en ayant trouvé ça trop court. Voici une liste de vingt très (très très) longs…
samedi 6 octobre 2018
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Des octogénaires chinois témoignent de la famine et des exactions commises par le régime maoïste lors du Grand bond avant. Le propos est fort mais la réalisation n'est malheureusement pas à la hauteur. Wang Bing se contente de poser sa caméra pour laisser parler ses interlocuteurs. Chaque témoignage dure plus d'une demi-heure, sans aucun mouvement. Il n'y a quasiment pas de montage pour supprimer les détails inutiles. On suit ainsi ...
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jus d'citron
10 abonnés
39 critiques
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5,0
Publiée le 4 novembre 2018
Un chef d’œuvre, tout simplement. Wang Bing, dans ce très long film de 8h30, aborde les camps de « rééducation » dans la Chine maoïste entre 1957 et 1961 durant la purge des droitiers. Le film est pour moi clairement à la hauteur de Shoah, j’ai pu lire dans d’autres commentaires que le travail de mise en scène était inexistant et je me sens fermement d’un autre avis. La longueur du film n’a pas ici pour but la précision des ...
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velocio
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2,5
Publiée le 23 octobre 2018
"Les âmes mortes" est un long documentaire consistant principalement en une succession d'interviews de citoyens chinois, considérés comme droitiers, ayant survécus à leur séjour dans des camps de rééducation à la fin des années 50, peu de temps après ce qu'on appelé "La campagne des 100 fleurs", initiée par Mao Tsé-Toung. Des camps où, en l'espace de 2 ans environs, 90 % de ces populations déportées sont décédées, de faim, de ...
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Cinéphiles 44
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4 208 critiques
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3,0
Publiée le 2 novembre 2018
Nous n’avions pas osé nous enfermer 8h26 dans une salle au Festival de Cannes. Fort heureusement, le distributeur a fait le choix judicieux de découper son documentaire en trois parties pour les projections publiques. « Les Âmes Mortes » est un travail historique et précieux sur les purges de la Chine maoïste de la fin des années cinquante. Près du désert de Badain Jaran, environ 2500 prisonniers politiques ont trouvé la mort entre ...
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Les Âmes mortes, distribué en trois parties dans les salles françaises, est un long métrage d'une durée totale de 8h15. Ce n'est pas la première fois que le réalisateur chinois Wang Bing signe des films à la durée exceptionnelle. On peut notamment citer Fengming, Chronique d'une femme chinoise (3h12), À la folie (3h47) et À l'ouest des rails (9h11).
Un projet de longue haleine
En 2004, alors qu'il était résident à la Cinéfondation de Paris, Wang Bing découvre le roman de Yang Xianhui, Adieu à Jiabiangou, qui a directement trait à la répression : "J’en ai tout de suite acheté les droits pour le cinéma. À la fin de ma résidence j’avais achevé d’en rédiger un scénario. Ce roman a constitué une base de départ, mais il n’était pas assez précis sur les lieux et sur la vie au sein des camps. Pour être véritablement accomplie,
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Anti-droitier
Les Âmes mortes va à la rencontre des survivants de la politique anti-droitiers menée par le gouvernement chinois en 1957. Il s'agissait de réprimer en masse les opposants au régime en place et de les déporter dans des camps où ils finissaient par mourir, de froid, de faim, ou de mauvais traitement. Jusqu'à la fin des années 1970, les enfants de "droitiers" étaient exclus de l’université et socialement mis à l’écart.